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03/04/2023

SAÉ 4.4 : Dimensionnement de systèmes


pour assurer le confort dans un bâtiment
Ressources : PEB

Tom Jeanmotte
IUT LA ROCHELLE – GENIE CIVIL & CONSTRUCTION DURABLE
Tom JEANMOTTE BEC

1 Introduction
La SAÉ 4.4 fait l’objet d’une étude d’amélioration d’enveloppe et de dimensionnement de
systèmes pour assurer le confort dans un bâtiment. Pour ce projet, nous serons amenés à étudier un
bâtiment conçu selon la RT 2012 : le logement B05 de la Tour Carrée. Un logement individuel T2 faisant
parti d’une résidence de 37 logements collectifs à La Rochelle. Il sera considéré comme une maison
individuelle au niveau réglementaire.

Dans notre étude nous aborderons une amélioration si nécessaire des parois et des systèmes afin de
correspondre à la nouvelle réglementation environnementale actuelle (RE2020). Nous serons amenés
à aborder les indicateurs suivants :

• Bbio : besoins bioclimatiques, il correspond aux besoins du logement en termes de


déperdition pour parvenir à la température souhaitée.
• Cep ; Cepnr : Il s’agit de la consommation en énergie primaire et la consommation en
énergie primaire non renouvelable. Ceci est notamment calculé par : Consommation =
Besoin – apports gratuits
• DH : Cet indicateurs correspond aux degré-heures. Il permet de comprendre le taux
d’inconfort du bâtiment, cela correspond à la durée pendant laquelle la température du
logement est supérieure ou inférieure à la température de consigne multiplier par cette
différence de température.
• Ic énergie : Celui-ci correspond à l’indicateur carbone lié aux systèmes intégrés dans le
logement. L’utilisation de système à énergie considérées comme renouvelable diminuera
cet indicateur.

Pour les calculs, nous serons amenés à utiliser Pléiades.

Nous effectuerons dans un premier temps une analyse critique de la conception du projet
existant puis dans une seconde partie, nous simulerons des calculs STD (confort et besoin en
chauffage) et des calculs réglementaires (RE2020) sur différentes variantes, aussi bien sur les
changements pour les parois que pour les modifications de systèmes énergétiques.

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Table des matières


1 Introduction .................................................................................................................................... 1
2 Analyse critique de la conception du projet existant ..................................................................... 3
2.1 Principes architecturaux ......................................................................................................... 3
2.1.1 Favoriser la compacité du bâtiment ............................................................................... 3
2.1.2 Mitoyenneté dans un milieu urbain................................................................................ 3
2.1.3 Valorisation des apports solaires passifs ........................................................................ 4
2.1.4 Organisation et agencement des pièces ......................................................................... 4
2.1.5 Toiture végétalisée et refroidissement passif................................................................. 5
2.2 Performances thermiques ...................................................................................................... 6
2.2.1 Performances des parois opaques .................................................................................. 6
2.2.2 Performances des parois vitrées ..................................................................................... 6
2.3 Systèmes et équipements énergétiques................................................................................. 7
2.3.1 Chauffage et production ECS .......................................................................................... 7
2.3.2 Système de ventilation.................................................................................................... 7
3 Calcul Pléiade de la situation initiale .............................................................................................. 8
3.1 Calcul STD : situation initiale ................................................................................................... 8
3.2 Calcul RE2020 : situation initiale ............................................................................................. 9
4 Optimisation du projet.................................................................................................................. 10
4.1 Scenario réaliste : Chauffage intermittent............................................................................ 10
4.2 Augmentation des performances d’isolation de l’enveloppe............................................... 10
4.2.1 Modification des caractéristiques de vitrages .............................................................. 10
4.2.2 Modification des caractéristiques de parois opaques .................................................. 11
4.3 Modification des surfaces de parois vitrées ......................................................................... 12
4.4 Ajout de protections solaires ................................................................................................ 12
4.5 Réduction de Cep et Cep,nr et l’impact environnemental IC (RE2020) ................................ 13
4.5.1 Production ECS Solaire : installation d’un CESI ............................................................. 13
4.5.2 Remplacement de la chaudière à gaz à condensation par un poêle à bois .................. 13
4.5.3 Installation d’un système photovoltaïque .................................................................... 14
5 Conclusion ..................................................................................................................................... 15

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2 Analyse critique de la conception du projet existant


2.1 Principes architecturaux
Pour cette première partie des conforts d’été de d’optimisation des consommations énergétiques,
il s’agit de s’intéresser aux principes architecturaux. En effet, ceux-ci demeurent très liés et amènent
à faire varier les performances énergétiques en fonction des dispositions prévues par l’aménagement,
l’orientation et l’insertion de l’habitation dans son milieu et son entourage. Tant pour limiter les
déperditions que pour avoir un apport d’énergie gratuite le plus optimisé possible.

2.1.1 Favoriser la compacité du bâtiment


Un critère à ne pas négliger lors de la conception d’un projet est son rapport de surface
déperditive sur son volume à chauffer (définition de la compacité). Plus un bâtiment est compact,
moins il sera déperditif. Pour notre étude du logement B05, celui-ci est de forme à peu près
rectangulaire ce qui permet de limiter le volume pour une même surface déperditive.
𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑝
𝐶= ; on ne peut comparer ici que les surfaces de parois car les surfaces au sol seront
𝑉 à 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒
équivalentes, qu’importe si le logement est rectangulaire ou carré.
𝑆 2∗(22.90+17.31) 80.42 𝑚2 𝑚2
Pour notre logement : 𝐶 = 𝑉 à𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑝
𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒
= 7.435∗5.62∗3.08
= 128.69
= 0.625 𝑚3

Pour un logement équivalent carré de référence : L = l = √7.435 ∗ 5.62 = 6.46m donc ∶

𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑝 4 ∗ 3.08 ∗ 6.46 79.59 𝑚2 𝑚2


𝐶= = = = 0.618
𝑉 à 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒 7.435 ∗ 5.62 ∗ 3.08 128.69 𝑚3
Notre compacité n’est donc pas très éloignée de celle d’une référence carrée optimisée. Nous
pouvons donc dire que la compacité de notre logement est convenable, s’explique car il se rapproche
beaucoup d’un cube.
𝐶𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑓 0.618
∆= = = 99 %
𝐶𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐵05 0.625

2.1.2 Mitoyenneté dans un milieu urbain


Ce bâtiment étant mitoyen à un local non chauffé. Il s’agit un bon point pour limiter les besoins
énergétiques. En revanche, si le bâtiment mitoyen avait été considéré comme local chauffé (RDC
chauffé) les déperditions auraient pu être davantage limité.

Figure 1 : Coupe sur LNC &


logement B05

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2.1.3 Valorisation des apports solaires passifs


Un point essentiel dans la détermination des consommations énergétiques est les apports
gratuits que récupèrera le logement (consommations = Besoin – apports gratuits). Il s’agit donc de
d’orienter les vitrages vers le soleil pour le capter en hiver. Ici nos ouvertures, peu nombreuses (2
vitrées) sont positionnées pour l’une, plein nord, pour l’autre à l’ouest. L’optimisation n’est pas
représentée ici. En été, il faut au contraire avoir une protection solaire pour limiter les périodes
d’inconfort (durée pendant laquelle la température intérieure est supérieur à la température de
confort), comme une casquette ou des débords de toit. En l’occurrence ici, la terrasse au-dessus de la
baie vitrée permet cela et l’orientation nord de l’autre vitre limite l’apport solaire, ce qui en été, peut
être une bonne idée.

2.1.4 Organisation et agencement des pièces

Figure 2 : Dispositions des pièces, logement B05

De manière générale, les pièces de vie sont placées au sud pour avoir un apport de chaleur
gratuits plus important (car c’est là où nous passerons le plus de temps). Les pièces les moins utilisées
seront privilégiées au nord et les chambres à l’est pour limiter le risque de surchauffe estival de fin de
journée. En comparant cela avec le logement étudié, la pièce de vie aurait pu être positionnée sur la
longueur, exposée au sud en ajoutant des vitrages sur cette même façade, voire même ajouter un
velux pour augmenter les apports solaires. La chambre est correctement orientée : nord-est. La salle
d’eau, moins utilisée, aurait pu être ici positionnée au nord de manière à optimiser les apports gratuits
sur la pièce de vie. D’autres dispositifs peuvent être mis en place pour limiter les consommations
comme une serre ou une véranda, mais en l’occurrence, cela semble compliqué au vu de la zone
géographique du projet.

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2.1.5 Toiture végétalisée et refroidissement passif


Dans notre projet, un point intéressant sélectionné par l’architecture est l’utilisation d’une
toiture végétalisée. Celle peut avoir plusieurs effets bénéfiques pour un logement. Premièrement elle
permet d’augmenter la masse thermique du bâtiment en augmentant l’inertie du bâtiment. Ceci
améliore le déphasage de la température, ce qui, pendant des périodes estivales, limite les besoins en
climatisation et peut aussi en période hivernale, réduire les besoins en chauffage.

Figure 4 Exemple d’un déphasage de température pour une Figure 3 : Exemple d’un déphasage de température pour
inertie forte une inertie faible

Cette toiture végétalisée permet donc d’une certaine manière un refroidissement passif.

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2.2 Performances thermiques

2.2.1 Performances des parois opaques


De premier abord, de manière générale, une résistance thermique de 5 [m².K/W] est attendue
pour les parois murales extérieures avec une isolation entre 15-20 cm et une d’environ 8-9 [m².K/W]
pour les plafonds et toiture avec une épaisseur pouvant varier selon le matériau utilisé (ouate de
cellulose, panneau polyuréthane, laine de roche, de verre ou de chanvre…).

En observant les épaisseurs d’isolants pour le logement B05, celles-ci correspondent à l’ordre
de grandeur pour de bonnes performances thermiques : 16 cm avec une résistance thermique de
parois totale de 6.16 [m².K/W] (calcul pléiade). La brique est également un élément de structure très
performant thermiquement.

Pour la toiture, une double isolation est utilisée : panneau de polyuréthane et d’isolant laine
de verre pour un total de 24 cm (cumulé) avec une résistance thermique de 9.07 [m².K/W], ce qui
correspond aux dispositions moyennes actuelles :

2.2.2 Performances des parois vitrées


Une fenêtre est mise en place dans le logement dans la chambre : orientée nord. Le traitement
pour faible émissivité et le remplissage argon permettent de meilleures performances thermiques
pour cette dernière. Il aurait pu être intéressant de comparer les apports solaires avec ou sans ces
choix de lames d’air mais au vu de l’exposition de la fenêtre, il est évident que les apports solaires
potentiels sont négligeables par rapport à la réduction des déperditions (densité de flux solaire faible).

La porte fenêtre du salon exposée nord-ouest fait l’objet du même traitement peu émissif et
d’une lame d’air argon. La même étude comparative pourrait être d’autant plus intéressante ici mais
le résultat resterait sans doute le même : les apports solaires seraient moins intéressants que les
pertes thermiques limitées.

Leur Uw est de 1.5 [W/m².K] pour la fenêtre et 1.4 pour la porte fenêtre, ce qui correspond à
l’ordre de grandeur attendu. En moyenne, pour un double vitrage, nous nous attendons à un Uw avec
protection de 1.1 [W/m².K]. Les volets roulants permettent d’utiliser un Ujn pour les calculs des
déperditions qui les limiterons (Ujn<Uw).

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De plus, si nous nous basons sur une exigence de moyens de la RE2020, il faut avoir 1/6 de la
surface habitable en parois vitrées : ici nous avons 7.82 m² de vitrage soit 7.82/41.78m²=0.19 > 1/6 =
0.17. Celle-ci est respectée pour notre logement. Cela ne veut pas dire qu’elles sont pour autant bien
positionnées…

2.3 Systèmes et équipements énergétiques

2.3.1 Chauffage et production ECS


Pour le logement étudié, une chaudière à gaz à condensation est utilisée. Malgré l’utilisation
d’une énergie fossile, ce système est un moyen performant pour un rendement correct. En effet la
chaudière à gaz à condensation réutilise les fumées liées à la combustion pour préchauffer l’eau en
retour du circuit. En refroidissant la fumée, la chaudière à gaz à condensation créer de la vapeur d’eau
qui émet un supplément de chaleur (utilisation de la chaleur latente). Ce système est intéressant, par
rapport à une simple chaudière à gaz, les rendements sont meilleurs. Il s’agit donc d’avoir plus
d’énergie pour les radiateurs ou l’ECS, pour un même volume de gaz consommé.

Il n’en reste pas moins qu’un système de chauffage de type PAC ou CESI pourrait amener à
être plus en accord avec la nouvelle réglementation environnementale.

2.3.2 Système de ventilation


Un système de VMC simple flux hygro B est utilisée pour le logement, cela convient
généralement, d’autant plus qu’il s’agit d’un petit logement. Les entrées et extractions d’air sont
hygroréglables (selon l’humidité intérieure).

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3 Calcul Pléiade de la situation initiale


3.1 Calcul STD : situation initiale

Figure 5 : Calcul STD initial, logement B05

Les besoins en chauffage (kWh/m²) du séjour-cuisine-entrée sont deux fois plus élevé que
ceux de la chambre et 3 fois moins que la SDB, cela s’explique notamment car il y a beaucoup plus de
surfaces déperditives dans cette pièce que les autres d’où un besoin de chauffe plus élevé. Un taux
d’inconfort de 10 % dans le salon, sur 365 jours représente 36 jours soit environ 1 mois. C’est trop
élevé.

Les apports utiles, gratuits (apports solaires + chaleur humaine) correspondent à 31% des
besoins ce qui est plutôt intéressant. Il faut cependant nuancer en précisant que la variation des
besoins en chauffage pendant l’année ne permet pas forcément de dire que, pendant la période
hivernale (moment pendant laquelle le chauffage est dimensionné), les apports gratuits sont
suffisants. Il y a 66% des apports gratuits qui sont conservé par rapport aux apports totaux, c’est-à-
dire que 33% des apports solaires et métaboliques ne sont pas recueilli par le logement.

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Le besoin de chauffage total est de 81 kWh/m², en RT2012, un BBC doit avoir un besoin en
chauffage d’environ 50 kWh/m², cela reste relativement élevé et c’est d’ailleurs une des explications
de pourquoi le calcul RE2020 n’est pas validé.

3.2 Calcul RE2020 : situation initiale

Figure 6 : Calcul RE2020, situation initiale, logement B05

Le Bbio correspond aux besoins bioclimatiques, celui-ci n’est pas validé pour deux critères :
les apports gratuits sont proportionnellement trop faibles et/ou les déperditions sont trop
importantes par rapport aux attentes de la RE2020 (77.8% des besoins correspondent au chauffage).

Le Cep correspond à la consommation en énergie primaire, celui-ci est validé car le système
de chauffage : chaudière à gaz à condensation, est un système intéressant sur ses rendements. En
revanche, les exigences de résultats de la RE2020 imposent l’utilisation d’énergie non renouvelable
(NR), or ici, le logement consomme 100% de NR, aussi bien pour le chauffage que pour l’ECS. Deux
solutions se proposent : soit rester en 100% NR et diminuer les besoins pour limiter la consommation
ce qui risque de ne pas être suffisant au vu de la décomposition des Cep ; soit trouver un dispositif
d’équipements techniques de chauffage et d’ECS plus intéressant, par exemple une pompe à chaleur
certifiée (COP intéressant). On retrouve également Ic énergie largement supérieur aux exigences
RE2020, notamment à cause de la chaudière à gaz (590.6 kg eq CO2/m²). Le système proposé
précédemment permettrait nettement de réduire cet indicateur.

Le DH ne correspond pas non plus, cela traduit un inconfort trop important. C’est une période
pendant laquelle, le logement n’est pas dans l’intervalle de température de confort (16-26°C) Nous
retrouvons bien l’explication des 1 mois d’inconfort calculé dans en STD. Lors du calcul RE2020, un
article n’est pas validé, Sw : le facteur solaire qui est de 0.5, la moitié du rayonnement a été conservé
pour l’apport gratuit, donc l’autre moyen a été réfléchie, nous pouvons donc dire ici que les apports
gratuits générés par le soleil pourraient être largement améliorer, notamment en positionnant mieux
nos parois vitrées.

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4 Optimisation du projet
4.1 Scenario réaliste : Chauffage intermittent
Dans cette première situation, il s’agit de s’intéresser à une situation plus réaliste d’un
chauffage par intermittence. En effet, il est souvent préférable de de ne pas chauffer 24h/24 pour
limiter les besoins en chauffage et a fortiori, la consommation. Nous choisirons dans ce cas de
prescrire une température de consigne de 16°C pour la nuit (23h-7h) mais ceci variera surtout en
fonction de la situation des occupants.

Les résultats du calcul STD seront visible dans le tableur Excel, feuille « Partie 2-1 ». Nous remarquons
que majoritairement, le besoin de chauffage est réduit. Mais la puissance de chauffe augmente, ceci
s’explique notamment car de 6 à 7h, le chauffage devra déployer une grosse puissance pour atteindre
la température souhaitée. Les radiateurs et notamment la chaudière devront donc être dimensionnés
en conséquence. Sans doute qu’une montée progressive de la température permettrait de limiter
cette puissance.

4.2 Augmentation des performances d’isolation de l’enveloppe


Dans cette partie, nous choisirons de modifier dans un premier temps la menuiserie pour
obtenir de meilleurs résultats. Une fois une menuiserie adéquate trouvée, nous modifierons si
nécessaire les performances des parois opaques.

4.2.1 Modification des caractéristiques de vitrages

Figure 7 : Dénomination TV, K-Line

Nous utiliserons du triple vitrage de chez K-LINE pour remplacer nos menuiseries (NB : les
dimensions de nos menuiseries ne seront pas modifiées, seules les caractéristiques seront assignées).

Figure 8 : Résultat premier calcul STD

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Pour une première itération sans modification, pour une idée des résultats des modifications
des menuiseries, un calcul STD et RE2020 permettent d’avoir une première approche. Celles-ci se
montrent intéressantes pour notre projet. Les calculs RE202 sont presque tous validés.

4.2.2 Modification des caractéristiques de parois opaques


Cherchons à optimiser les parois opaques. Pour cela, nous utiliserons la même épaisseur
d’isolant : 16cm. Nous choisirons alors un isolant en fibre de bois d’une conductivité thermique de
0.023 [W/m.K] de 8cm d’épaisseur mais nous placerons deux panneaux en ITE, cela pourrait permettre
d’augmenter l’inertie du bâtiment et donc réduire le taux d’inconfort, déphaser la température et
créer un stockage de chaleur dans les parois lourdes (briques).

Figure 9 : Composition des murs extérieurs

Pour la toiture, nous appliquerons le même isolant à la place de la fibre de verre :

Figure 10 : Composition de la toiture végétalisée

Résultats RE2020 et STD visible sur tableur. Pour la STD, nous voyons que tous les points à
optimiser dans l’étude : Taux d’inconfort et besoin de chauffage, diminuent largement. L’optimisation
des parois se montre intéressante sur les futurs consommations et confort des usagers. D’un point de
vue RE2020 :

Tous les indicateurs sont presque validés. L’inconfort est diminué grâce à l’ITE, le Bbio et la
consommation diminue grâce à l’optimisation thermique de l’enveloppe. Ic énergie reste trop élevé à
cause des équipements techniques (chaudière à gaz).

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4.3 Modification des surfaces de parois vitrées


Lors des premiers constats réalisés en partie 1. Nous avons constaté le manque de parois vitrées
orienté au sud. Nous allons donc effectuer deux changements : Ajout de fenêtres double vitrage pour
la salle de bain et salon pour le salon. Nous veillerons que ces ajouts soient en accord avec
l’optimisation STD et RE2020. Effectuons ces changements 1 à 1 pour s’assurer de leur efficacité.
Commençons par une fenêtre dans la salle de bain pour profiter de l’exposition de cette pièce sur
l’extérieur.

Figure 11 : Résultat STD et RE2020 avec ajout de vitrage SDB

La première remarque a effectué est que notre inconfort augmente et a fortiori notre DH aussi.
Il est évident qu’ajouter une paroi vitrée en façade sud augmentera cela, notamment pendant les
périodes estivales. Mais le reste du temps, les apports solaires augmente considérablement 1100 kWh
brut à 1600 kWh brut (calcul STD) ce qui explique une légère réduction du Bbio et Cep,(nr). L’ajout
d’une fenêtre dans le salon résultera de la même conclusion. Ajoutons-le et pour limiter cet inconfort,
nous pourrions, dans la prochaine partie, ajouter une protection solaire par la suite : une casquette.

4.4 Ajout de protections solaires


En observant les résultats obtenus, nous remarquons que, logiquement, le taux d’inconfort et
le DH diminuent grâce aux casquettes de 1 m. L’inconfort d’été est limité. La contrepartie de cela est
la légère augmentation des besoins. Plus que la RE2020, il faut regarder le confort de l’usager et le
confort d’être dans son logement. Il est vrai que, malgré la légère augmentation des besoins et des
consommations, l’apport de lumière naturelle n’est pas négligeable pour le bien être des occupants.

Voici l’illustration de la casquette en été (Aout) et lorsque le soleil est au zenith (14h) à gauche, et la
même situation en hiver. On voit bien le gain des apports solaire en hiver et la protection en été

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4.5 Réduction de Cep et Cep,nr et l’impact environnemental IC (RE2020)


Pour optimiser le Cep(nr) et l’Ic énergie, nous pouvons effectuer plusieurs variantes.
L’utilisation des énergies renouvelables à la place des énergies fossiles est un moyen de diminuer ces
indicateurs. En remplaçant par exemple la production ECS assurée par la chaudière à gaz à
condensation par un chauffe-eau solaire individuel. (Nota : l’eau de chauffage sera quand même
assurée par une chaudière à gaz à condensation). Ce sera l’objet de notre première solution.

4.5.1 Production ECS Solaire : installation d’un CESI

Figure 12 : Schéma de fonctionnement : CESI

Le chauffe-eau solaire individuel permet de prendre une partie de l’ECS produit par le
logement. Ici nous utiliserons une inclinaison du capteur à 45° (optimisé pour La Rochelle) et une
orientation à 0° (orienté sud). En observant les résultats RE2020, effectivement, l’utilisation d’énergie
renouvelable favorise une réduction de l’impact environnemental qui se traduit par une réduction de
Ic. En analysant les calculs, en détaillant le Cep, nous constatons une nette réduction de la
consommation de la production ECS (on note que Cep=Cep,nr, car Pléiades considère que l’énergie
solaire est une énergie gratuite et ne la prend donc pas en compte dans son calcul). L’IC diminue
considérablement aussi, une réduction de 26% de l’impact environnemental lié au gaz.

4.5.2 Remplacement de la chaudière à gaz à condensation par un poêle à bois


Pour cette partie, nous conserverons le CESI pour l’ECS mais nous remplacerons la chaudière
à gaz à condensation par un poêle à bois. Grâce aux calculs pléiade en RE2020, nous observons que
l’IC énergie concorde avec les attentes. Ceci s’explique les granulés sont des substrats du bois, plus
écologique et qui émettent moins de gaz à effet de serre (kg eq CO2).

En observant la décomposition de l’IC énergie, il est clairement visible que la consommation


de gaz disparait (avec l’appoint du CESI fait par électricité) par rapport aux autres sources d’énergie :
bois. Maintenant, le Cep est différent du Cep,nr, en effet le bois étant considéré comme énergie
renouvelable, on note une nette baisse de l’indicateur Cep,nr. Ce changement de système de
chauffage et de production d’ECS permet d’être conforme sur tous les indicateurs de la RE2020.

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4.5.3 Installation d’un système photovoltaïque


L’objectif de ce système, est d’observer une variante comme système de production d’électricité.
Pour cela nous utiliserons des panneaux Systovi et des onduleurs de type Sunny Boy SB 3000 TL. Notre
surface de toiture est d’environ 40 m². Nous positionnerons donc 8 modules en série par string en 2
strings (. Un string correspond à une chaine de panneau reliée à l’onduleur.

Nous installerons notre système PV sur le toit de notre

Le panneau photovoltaïque servira de système complémentaire au système actuel et permettra


un apport d’énergie renouvelable (électrique). Ceux-ci nous permettront de réduire le Cep et
notamment Cep,nr. Ic diminuera également, nous utilisons une énergie solaire (décarbonée). Nous
pouvons notamment l’observer après calcul de la RE2020 en comparatif avec la situation précédente :

Figure 13 : Situation RE2020 sans PV

Figure 14 : Situation RE2020 avec PV

Il faut cependant nuancer nos calculs. En effet, si le facteur Ic construction était intégré ici, nous
aurions peut-être une balance qui s’inverserait. La construction des panneaux solaires implique des
matériaux non renouvelables et qui consomment de l’énergie.

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5 Conclusion
L’objectif de la SAÉ était de dimensionner de systèmes pour assurer le confort dans un bâtiment
à travers un cas concret. Pour cela nous avons pu utiliser pléiade pour la conception. Dans cette étude,
nous avons pu aborder une analyse critique de la conception, notamment sur les notions de
compacité, de mitoyenneté du logement. Nous avons également pu observer que le logement B05 ne
profite pas pleinement des apports solaires dû à un mauvais positionnement des parois vitrées et que
l’agencement des pièces n’était peut-être pas optimal.

Quand bien même, à travers les performances de parois fournis, nous avons pu voir que les
résistances thermiques de ces dernières correspondent vraisemblablement aux ordres de grandeur
actuels, mais pourraient bénéficier d’amélioration. Du côté des systèmes énergétiques, la chaudière
à gaz à condensation est installée, cela sera modifié pour correspondre à la RE2020.

La première étape était de calculer la situation actuelle du bâtiment dans des exigences de
RE2020. Nous nous apercevons sans grande surprise qu’elle ne correspond pas aux nouvelles attentes
et présente un taux d’inconfort et des besoins en chauffage important. Ceci s’est expliquer
notamment par notre première analyse critique du logement. C’est pourquoi nous avons cherché à
optimiser l’enveloppe.

Ensuite, à travers plusieurs variantes, nous avons été amenés à ajouter de nouvelles ouvertures
et augmenter les performances de la paroi vitrée au nord pour profiter de davantage d’apports
solaires et réduire les déperditions. Ceci à traduit une augmentation du DH. Pour y pallier, nous avons
ajouté une casquette.

In fine nous avons modifié les équipements techniques notamment en ajoutant un CESI pour
l’ECS avec appoint avec notre chaudière à gaz. Pour ensuite modifier cette chaudière à gaz par un
poêle à bois. Nous avons finalement ajouté des panneaux solaires sur la toiture du logement. Ces
changements ont permis de diminuer notre consommation en énergie primaire (NR et renouvelable)
et notre indicateur carbone. Finalement notre logement, avec toutes ces modifications, correspond
aux exigences de la RE2020.

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