Elisa BERNARD

Romain SELLIER
Katell HARIVEL

SAÉ 4.6
Exploitation & Maintenance
Isolation des bâtiments de l’IUT - Calcul du temps de retour sur investissement

Introduction
Lors de cette SAÉ, nous sommes des assistants à la maîtrise d’ouvrage, engagés par la direction
de l’IUT de La Rochelle. Notre client souhaite effectuer des travaux d’amélioration énergétiques du
bâtiment Génie Biologique, en vue de réduire les besoins en chauffage. C’est pourquoi nous allons
réaliser une étude afin de déterminer la rentabilité de ce projet suivant le temps de retour sur
investissement économique et environnemental de ces travaux.

1. Surface à isoler
Dans un premier temps, nous avons déterminé la surface à isoler du
bâtiment génie biologique. Pour cela, on calcule la surface de nos
parois opaques de chaque étage, à laquelle on retire les surfaces des
menuiseries. On obtient une surface totale à isoler de 995,6 m².

2. Coefficient de transmission thermique de la paroi

Pour pouvoir déterminer nos besoins en chauffage, on a besoin de calculer nos coefficients de
transmission thermique de nos parois opaques, avant et après travaux. Pour être plus précis, nous
avons scindé le mur en trois parties : allège, montant et linteau. A l’origine, on retrouve seulement de
l’isolant dans la partie allège des panneaux sandwichs.

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Composition initiale allège

L’installation d’une isolation par l’extérieur est l’une des meilleures solutions pour réduire les
déperditions d’un bâtiment. Si bien que la solution retenue pour ce projet est la pose de panneaux de
polystyrène d’une épaisseur de 10cm, collé directement sur les parois. Toutefois, nos parois sont en
relief alors nous proposons de combler les renforcements avec les mêmes panneaux mais d’une
épaisseur de 50cm.

Composition améliorée allège

En effectuant ces travaux on parvient à diminuer considérablement les coefficients de

transmission de toutes nos parties de paroi. Réduction de 0,2W/m²K pour les allèges, de 2,44W/m²K
pour les montants et de 2,17 W/m²K pour les linteaux. On constate que ce changement est très
efficace, en particulier sur les parties qui était initialement composé que de béton.

(Voir tableaux, annexe 1, pour les détails de U)

3. Besoins en chauffage calculés

On calcule par la suite les besoins en chauffage à l’aide de la méthode des degrés-jours et des
coefficients de transmission thermique de la paroi trouvés auparavant. On le réalise 2 fois, avant et
après isolation. Pour trouver notre DJU, on prend la température de chauffe initiale de 19°C qu’on
soustrait par les apports internes et solaires de 2°C.

On remarque que notre besoin en chauffage est quasiment divisé par 10 grâce à cette isolation
ce qui impactera par la suite les dépenses liées au chauffage du bâtiment.

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4. Réduction de la consommation du bâtiment énergétique

Ensuite, à partir des besoins en chauffage calculés précédemment, nous avons déterminé la
consommation énergétique du bâtiment avant et après la rénovation. On remarque qu’avec l’isolation
supplémentaire, les consommations baissent drastiquement, on atteint une baisse de 97% concernant
le coût du chauffage, et une baisse de 89% en kg équivalent CO2.

5. Coût financier de l’isolant et des travaux d’isolation

Le coût de l’installation de l’isolation par m² étant de 160€, le coût global est de 159290 €.

6. Coût environnemental de l’isolation avec la base INIES

Pour déterminer les émissions de gaz à effet de serre lié au cycle de vie du matériau, on utilise
la base INES qui nous donne 20.3 kg CO2 Equivalent par m² (unité fonctionnelle) sur une durée de
vie de 50 ans. Avec une surface à isoler totale du bâtiment de 995.6 m², on obtient 20 210 kg CO2
eq. On remarque donc que notre isolant émet abondamment du CO2 durant son cycle de vie. Il
faudra comparer si sur le long terme il est rentable d’un point de vue environnementale.

7. Temps de retour économique et environnemental

On cherche à connaître la durée à partir de laquelle la mise en place d’une isolation
supplémentaire sera rentable, du point de vue environnemental et du point de vue financier. Pour ce
faire, on réalise un graphique avec le coût de l’installation avec ou sans cet investissement sur les
prochaines années, ainsi on pourra déterminer le temps de retour.

Pour obtenir les courbes détaillées ci-dessous, on détermine une fonction linéaire
(coût*consommation*année) pour la solution sans isolation, et une fonction affine (coût installation
+ coût*consommation*année) pour la solution avec isolation.

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Concernant le temps de retour environnemental, l’installation de l’ITE est compensée dès la

première année, en la quantité de CO2 équivalente émise par le gaz est bien plus importante que celle
induite par la production du polystyrène extrudé.

Dans le cas du temps de retour financier, l’investissement est rentable plus tard, c’est à partir
e
de la 19 année après l’installation de l’ITE que cette dernière devient intéressante. La durée de vie de
l’isolant étant de 50 ans, même après cette durée atteinte lorsqu’il faudra le remplacer,
l’investissement restera rentable.

Conclusion
En définitive, cette étude nous permet d’affirmer que ce projet d’amélioration énergétique
est rentable et intéressant. En effet, cette rénovation provoque une forte bonification de la résistance
thermique des parois extérieurs du bâtiment, ce qui engendre entre autres une baisse des
déperditions thermiques et des besoins de chauffage. En outre, on rembourse les frais d’installation
en 2043, cette date est raisonnable au vu de la durabilité de l’IUT.

Nous conseillons donc à la direction de l’IUT d’effectuer ces travaux d’amélioration

énergétique qui permettront de contribuer à une baisse de pollution émise et d’avoir presque 10 fois
moins de dépenses dues au gaz.

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Annexe 1

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Annexe 2

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