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SAÉ 4.

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(bâtiment TC)

Isolation des bâtiments de l’IUT


Calcul du temps de retour sur investissement

Introduction

Nous sommes les maîtres d’œuvre, en charge des travaux d’isolation extérieur de votre
bâtiment TC. En effet, vous nous avez demandé en combien de temps les travaux d’isolation seront
retables. Afin de satisfaire votre demande, nous avons estimé les économies que vous allez pouvoir
faire en termes de consommations énergétiques, de CO2 et de coûts chaque année.

Les façades de votre bâtiment sont composées de panneaux préfabriqués. Or, actuellement
celui-ci est isolé uniquement sous les menuiseries avec du polystyrène expansé d’une épaisseur de 10
cm. L’objectif des travaux est d’installer une ITE en ajoutant une isolation à base de polystyrène
extrudé d’une épaisseur de 10,3 cm. Cette nouvelle isolation sera installée sur l’ensemble du panneau,
à l’exception des parties vitrées.

Surface à isoler
Nous avons commencé par déterminer la surface de façade à isoler. Pour ce faire, nous avons
calculer la surface d’un panneau à isoler :

𝑆 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑖𝑠𝑜𝑙é = 𝑆 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 − 𝑆 𝑣𝑖𝑡𝑟é  =  3,43 𝑚2

Ensuite, nous avons multiplié cette surface par le nombre de panneaux du bâtiment, soit 226. La
surface totale à isoler est donc de 774,16m².

Coefficient de transmission thermique de la paroi


Par la suite, nous avons cherché les coefficients de transmission thermique avant et après
l’isolation. Pour cela, nous avons choisi un  =  W/m.K pour le béton armé ainsi qu’un
 =  W/m.K pour le polystyrène expansé enfin, grâce à la fiche INIES nous avons trouvé un
 =  W/m.K pour le polystyrène extrudé que l’on va ajouter. Cela nous a permis d’obtenir un
coefficient de transmission thermique U = 1,98 avant l’isolation par l’extérieur, or, après isolation U =
0,22. On notera une nette amélioration de celui-ci.

Marie MASSIAS – Manon SOUCHET


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(bâtiment TC)

Besoins en chauffage avant et après isolation


Afin de déterminer la consommation énergétique du bâtiment, nous avons calculé les besoins
en chauffage avant et après les travaux. Pour cela nous avons utilisé la méthode des degrés-jours. La
formule est donc la suivante :

𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 = 𝑈 ⋅ 𝑆𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥 ⋅ 𝐷𝐽𝑈 ⋅ 24 Avec DJU = 1821

Nous obtenons donc 67 033 kW/an, avant les travaux et après les travaux, 7 337 kW/an.

Réduction de la consommation du bâtiment énergétique


Nous avons pu déterminer les économies d’énergie que va permettre cette nouvelle isolation.
Pour ce faire, nous avons calculé la consommation énergétique en kWh/an avant et après l’isolation
extérieure, ceci grâce au rendement annuel de l’installation (75%). Cependant, l’installation de
l’isolation utilise de l’énergie, c’est pourquoi, nous avons ajouté cette valeur (101,39 kWh) à la
consommation énergétique du bâtiment. Finalement, nous avons fait la différence entre ces deux
consommations, on obtient 79 553 kWh/an, tout en sachant que l’énergie liée à l’installation sera
comptabilisée seulement la première année.

Coût financier de l’isolant et des travaux d’isolation


Afin de déterminer les économies engendrées les travaux d’isolation, nous avons calculé les
coûts dus au chauffage dans le cas de base, en multipliant le prix du kWh par la consommation
énergétique par an. Concernant le cas après travaux, nous avons calculé le coût de chauffage de la
même manière, cependant, nous avons ajouté le prix de l’installation, qui sera prise en compte
seulement la première année.

Marie MASSIAS – Manon SOUCHET


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Coût environnemental de l’isolation avec la base INIES


Grâce à la base INIES, nous avons pu récupérer les données concernant les kilos-grammes de
émissions de CO2 équivalents à la production et mise en œuvre de cette isolation. Afin d’obtenir les
émissions de CO2 totales nous avons multiplié les émissions liées au chauffage par la quantité
d’énergie en kWh avant et après l’isolation. On remarque que les émissions de CO2 sont deux fois plus
importantes avant l’isolation des parois.

Réduction traduite en économies financières et environnementales


Après avoir déterminé les coûts financiers que représente l’isolant et son installation ainsi que l’impact
environnemental des travaux, nous avons calculé vos futures économies. Pour calculer cela, nous
avons soustrait le coût après travaux au coût avant travaux.

On vous assure donc des économies financières et économiques après ces travaux d’isolation. Le
montant des économies de CO2 est de 38 981 kgCO2/eq/an et les économies financières sont à
hauteur de 9 551 €/an.

Temps de retour financiers et environnementaux


Finalement, notre objectif est de vous annoncer en combien de temps les économies réalisées grâce
à l’isolation permettront de rembourser les dépenses liées à la pose de l’isolation. Pour cela, nous
avons représenté sur un graphique les émissions de CO2 ainsi que les consommations énergétiques
par mois. On observe qu’au bout de 8 mois, l’installation de l’isolant sera bénéfique en termes
d’impact environnemental, précisément, les émissions de CO2 seront moins importantes qu’avant
l’installation de l’isolant. Quant à la consommation énergétique, elle sera avantageuse pour vous
seulement au bout de 6 mois. Ce qui signifie qu’au bout un an, les impacts environnementaux et
énergétiques seront moindres par rapport à l’installation initiale.

Marie MASSIAS – Manon SOUCHET


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Grâce à la courbe suivante, nous pouvons observer que ces travaux d’isolation, deviennent
rentables pour vous, au bout de 12 ans et demi. En effet, à partir de cette année dépenses avant
travaux deviennent plus importantes que les dépenses après travaux. Le retour sur l’investissement
est donc de 12 ans et demi.

Conclusion
Tout d’abord, merci de nous avoir fait confiance dans l’étude de ce nouveau projet, nous allons
vous présenter le résultat final et nos conseils concernant l’installation d’isolants par l’extérieur sur le
bâtiment TC à l’IUT de La Rochelle.

Non seulement, votre projet d’isolation est pertinent sur plusieurs points mais il est aussi
réalisable d’un point de vue écologique, énergétique et financier. En effet, ces travaux permettent de
réduire l’impact environnemental du bâtiment en réduisant les émissions de CO2. De plus, les
consommations énergétiques seront inférieures à vos consommations actuelles. Finalement, vous
allez pouvoir rentabiliser ce projet en moins de 13 ans.

En espérant que notre étude retiendra votre attention.

Marie MASSIAS – Manon SOUCHET

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