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Université de M'sila

Chargée de cours
Département de Genie electrique

2 eme
Année Master S3(ELM) BELHAMDI SAAD

Modélisation et Simulation D’un Moteur Asynchrone

Objectifs
Pour une machine donnée, étudier l'influence de la forme des courants injectés sur le couple.
Déterminer les éléments d'un correcteur courant et étudier les limites de fonctionnement.

1.Introduction
Les modèles des machines électriques les plus utilisés sont basés sur la théorie unifiée des
transformation de Park, en vue d’une modélisation de la machine asynchrone triphasée en
machine machines électriques classiques, dite encore théorie généralisée. Cette théorie est
basée sur la transformation de Park, qui rapporte les équations électriques statoriques et
rotoriques à un système cartésien d’axes, « d, q ».
La modélisation des machines asynchrones àcage est un sujet largement traité. Par rapport
aux autres technologies de machines, cette modélisation est rendue difficile par les courants
au rotor qui ne sont pas fixés, mais induits par le bobinage du stator.
2. Hypothèse simplificatrices
Pour cette mise en équation, on appuie sur un certain nombre d'hypothèses simplificatrices, qui
sont,

 L’entrefer est d’épaisseur uniforme;


 L’effet d’encochage est négligeable;
 Distribution spatiale des forces magnétomotrices dans l’entrefer est sinusoïdale;
 Circuit magnétique non saturéet àperméabilitéconstante;
 Pertes ferromagnétiques négligeables;
 Les résistances des enroulements ne varient pas en fonction de la température de
fonctionnement et on néglige également l’effet de peau.
Parmi les conséquences de ces hypothèses on peut citer :
 L’additivité des flux;
 La constance des inductances propres;
 La loi de variation sinusoïdale des inductances mutuelles entre les enroulements
statoriques et rotoriques en fonction de l’angle entre leurs axes magnétiques.
Dans le cadre de ces hypothèses et pour une machine équilibrée et montée en étoile, on distingue
trois types d’équations qui définissent entièrement son comportement à savoir :
Les équations électriques; les équations magnétiques et l'équation mécanique.
Sachant, la structure principale de la machine asynchrone est composée de six enroulements,
 2 
portés sur leurs axes, les axes statoriques sont décalés entre eux d’un angle   , ainsi les axes
 3 
rotoriques, comme il est représentésur la figure I.1
TP04 BELHAMDI SAAD 2020/2021 1/3 Moteur asynchrone
Figure I.1 : Représentation d’une machine asynchrone triphasée

3. Equations générales de la MAS


3.1. Equations des tensions
Par application de la loi de Faraday à l’un des six enroulements statoriques et rotoriques de la
machine, la loi des mailles s’exprime par la relation:

d
v  Ri 
dt
.1

On déduit pour l’ensemble des phases;

Statoriques :

v sa   Rs 0 0  i sa   sa 
v    0 Rs 0  i sb   (d / dt )  
 sb     sb 
v sc   0 0 R s  i sc   sc 
 .2

Où:

vsabc   Rs isabc   d / dtsabc 


.3
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Et rotoriques :

vra   Rr 0 0  ira  ra  0


v    0 Rr 0  irb   (d / dt )    0
 rb     rb   
vrc   0 0 Rr  irc  rc  0
 .4

Où:

vrabc   Rr irabc   d / dtrabc   0


 .5

Le rotor étant en court-circuit ses tensions sont nulles.

3.2 Equation des flux

sa   ls Ms Ms M1 M3 M 2  isa 
   M ls Ms M2 M1 M 3  isb 
 sb   s
sc   M s Ms ls M3 M2 M 1  isc 
   
ra   M 1 M2 M3 lr Mr M r  ira 
rb   M 3 M1 M2 Mr lr M r  irb 
    
rc   M 2 M3 M1 Mr Mr lr  irc 
 .6

Les coefficients instantanés de mutuelle inductance entre le rotor et le stator s’expriment en


fonction de M sr et de α :

M 1  M sr cos( )

M 2  M sr cos(  2 / 3)
M  M cos(  2 / 3)
 3 sr

 .7

La matrice des flux réels fait apparaitre quatre sous-matrices d’inductances :

sabc   Ls  M sr  isabc 


   M  Lr   irabc 
 rabc   rs
 .8

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 ls Ms Ms  lr Mr Mr 
a v e:cLs    M s ls M s   .9 et Lr    M r lr M r 
 M s Ms l s   M r Mr l r 
 .10

 cos( ) cos(  2 / 3) cos(  2 / 3)


M sr   M rs   M sr cos(  2 / 3) cos( ) cos(  2 / 3)
t

cos(  2 / 3) cos(  2 / 3) cos( ) 


.11

Finalement :

vsabc   Rs isabc   d / dt Ls isabc   M sr irabc 


 .12

vrabc   Rr isabc   d / dt M sr t isabc   Lr irabc 


.13
3.3 Equations mécaniques
L’équation fondamentale de la mécanique décrivant la dynamique du rotor
de la machine:
 d
J  f r   Cem  C r
 dt
  p.

 .14
4. Modélisation de la machine asynchrone
4.1 Principe de la transformation de Park
La transformation directe de Park est définie par la matrice [P]. Aux vecteurs originaux
[v abc], [i abc] et [ abc], qui fait correspondre les vecteurs [v dq0], [i dq0] et [ dq0].
La transformation de Park est appliquée d'une manière identique au vecteur de tensions, de
courants, et de flux [x dqo]= [xo xd xq]t. Le vecteur «xo »représente la composante homopolaire,
normale au plan formépar les vecteurs «x a », «x b », et «x c ».

Les vecteurs «x d »et «x q »représentent les vecteurs biphasés qui correspondent aux vecteurs
«x a », «x b », et «x c ».

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a) Modèle triphasé réel
b) Modèle biphasééquivalent

Figure I.2 : Représentation du passage d’un système triphasé à celui biphasé.


La transformation de Park est définie par :

xabc   P1 xdq0 


 .15

x   P x 
dq 0 abc

 .16

Où[P] et [P]-1 sont les matrices de passage direct et inverse, elles sont données par :

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 cos cos(  2 / 3) cos(  2 / 3) 
P  c.  sin   sin(   2 / 3)  sin(   2 / 3)
 1 / 2 1/ 2 1/ 2 
 .17

 cos  sin 1/ 2 
 
P 1
 c. cos(  2 / 3)  sin(  2 / 3) 1 / 2 
cos(  2 / 3)  sin(  2 / 3) 1 / 2 
 
 .18
Avec (   s ) pour le stator, ou (   r ) pour le rotor.
2
Où «c »est une constante qui peut prendre soit les valeurs ou 1 pour lànon conservation de
3
2
puissance, soit la valeur pour une conservation de puissance, [10].
3
2
Dans notre cas, nous prendrons : c 
3
On remarque sur la figure (I.2) que « s »et « r »sont naturellement liés à« »par la relation
rigide :

( s   r )  
.19

On déduit par dérivation :

d
( s   r )     p
dt
 .20

Où:
  s : Vitesse des axes «d, q »dans le repère statorique,
 r : Vitesse des axes «α, β»dans le repère statorique.

%**************données de la cv:
Rr=6.3;Rs=10;Ls=0.4642;Lr=0.4612;M=0.4212;j=0.02;
f=0;p=2;
Tr=Lr/Rr;
Ts=Ls/Rs;
S=1-(M*M)/(Ls*Lr);

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H=1.8265;
a11=-(1/(Ts*S));
a22=a11;
c14=(1-S)/(S*M);
b11=1/(Ls*S);
b22=b11;
A1=[a11 0 0 0;
0 a11 0 0;
0 0 0 0;
0 0 0 0]
A2=[0 0 0 c14;
0 0 -c14 0;
0 0 0 -1;
0 0 1 0]
B=[b11 0;
0 b11;
0 0;
0 0]
d11=-(1-S)/(Lr*S);
d13=(1-S)/(S*Lr*M);
d22=d11;
d24=d13;
d31=M/Lr;
d33=-1/Lr;
d42=d31;
d44=33;
D=[d11 0 d13 0;
0 d11 0 d24;
d31 0 d33 0;
0 d31 0 d33]
g=1/(S*Ts)+(1/Tr)*(1-S)/S
m=(p*M)/(j*Lr)
i=1/(j*M)
o=(1/Tr)+g
r=((1-S)/S)*(1/M)
n=(3/Tr)+g
q=(2+(M*r))/Tr
T=sqrt(2/3)*[1, -0.5 ,-0.5
0, sqrt(3)/2, -sqrt(3)/2 ];

2
isb
1
isa

-K-
1
1
Vsa K*u Demux Product1 Gain1
s
2 B Integrator A1
Vsb
K*u

Product2
A2
Product 4 4
K*u frb
3 Cr
fra
Transfer Fcn
Gain
1 5
Product6 2
j.s+f ce
3 K*u 6
Rr w

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