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3.5.

OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 64

Pour la distinguer de la puissance active et de la puissance apparente, on l’exprime en


volt-ampère réactif (VAR).
La puissance réactive d’un résister est nulle, car ce dipôle n’introduit aucune différence
de phase entre la tension et le courant. En revanche, celles d’une bobine d’inductance
L et d’un condensateur de capacité C valent respectivement :

I2
Q = UI sinϕ = UI = LωI 2 et Q = UI sinϕ = −UI = − (3.41)

Ce concept de puissance réactive permet de caractériser le type d’installation :


1. si Q > 0, le système reçoit de la puissance réactive, puisque sinϕ > 0 ; l’installation
est de type inductif,
2. si Q < 0, le système fournit de la puissance réactive, puisque sinϕ < 0 ; l’installa-
tion est de type capacitif.
Notons que les puissances active, apparente et réactive, sont reliées par la relation
simple suivante :

S 2 = P 2 + Q2 (3.42)

ce que l’on retient sous la forme d’un triangle de puissances où les trois puissances
sont les trois côtés d’un triangle rectangle d’angle ϕ (Fig. 3.7) :

Figure 3.7 – Triangle de puissances.

3.5 Oscillations électriques - Résonance


3.5.1 Oscillateur harmoniques en électricité
3.5.1.1 Définition
Un oscillateur électrique harmonique, ou sinusoïdal, est un système dont l’un des pa-
ramètres x(t), qui est soit l’intensité du courant i(t) dans le circuit soit la tension u(t)

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3.5. OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 65

aux bornes de l’un des composants, varie au cours du temps suivant une loi sinusoï-
dale :

x(t) = xm cos(ω0 t + φ) = xm cos(2πf 0 t + φ) (3.43)

Dans ces expressions, xm , ω0 , f 0 , φ et T0 = 1/f 0 sont des constantes appelées respec-


tivement l’amplitude, la pulsation, la fréquence, la phase à l’origine des temps et la
période (Fig. 3.8).

Figure 3.8 – Signal sinusoïdal.

3.5.1.2 Mise en évidence expérimentale


Le circuit électrique fermé de la figure 3.9a est constitué d’un condensateur de capacité
C, d’une bobine d’inductance L et d’un conducteur ohmique de résistance R, placés en
série.
Si le condensateur est initialement chargé, c’est-à-dire si son armature A a une charge
q et son armature B une charge opposée −q, on constate qu’il se décharge dans le reste
du circuit, de façon oscillante : q varie au cours du temps suivant une loi sinusoïdale
amortie. On met en évidence une telle variation en visualisant sur un oscilloscope
la tension uc = q/C aux bornes du condensateur. On rend possible cette visualisation
en utilisant un générateur de signaux carrés qui reproduit périodiquement l’excitation
initiale du condensateur.

Figure 3.9 – Mise en évidence expérimentale d’un oscillateur électrique.

On supprime l’amortissement observé en ajoutant au circuit série RLC une « résistance


négative », ce qui permet de compenser le terme résistif. Une telle résistance peut être

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3.5. OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 66

obtenue, par exemple à l’aide d’un composant à résistance dynamique négative comme
une diode à effet tunnel ou un tube à décharge. On préfère utiliser aujourd’hui un
système actif tel un amplificateur opérationnel comme le montre la figure 3.9b ; confor-
mément à l’usage, la source auxiliaire d’énergie n’a pas été représentée sur le schéma
équivalent. On obtient approximativement un oscillateur harmonique électrique dont
on peut vérifier l’expression de la période T0 = 2π/ω0 = 2π(LC)1/2 .

3.5.1.3 Équations différentielles caractéristiques


3.5.1.3.1 Loi des mailles : équation différentielle du second ordre
La loi des mailles, appliquée à un tel circuit (Fig. 3.9a) en régime quasi stationnaire,
donne :

di q dq
L + Ri + = 0 puisque i = (3.44)
dt C dt

q étant est la charge de l’armature A du condensateur vers laquelle est orienté le cou-
rant d’intensité i.
Il en résulte l’équation différentielle canonique, en utilisant la notation habituelle
pour toute dérivée par rapport au temps :

q̇ 1 L
q̈ + + ω02 q = 0 avec ω0 = et τe = (3.45)
τe LC R


L’oscillateur est harmonique, lorsque le terme dissipatif , qui est proportionnel à
τe
l’intensité du courant, est nul ou négligeable. L’équation différentielle se réduit alors
à:

1
q̈ + ω02 q = 0 où ω0 = (3.46)
LC

est la pulsation propre. La solution d’une telle équation est bien connue. Elle peut
prendre les différentes formes suivantes :

q(t) = Acos(ω0 t) + Bsin(ω0 t) = qm cos(ω0 t + φ) (3.47)

avec :

√ B
qm = A2 + B2 et tan φ = − (3.48)
A

Remarque 22
Il convient de souligner que, pour un tel oscillateur, les conditions initiales n’ont
d’influence que sur l’amplitude et la phase et non sur la fréquence.

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3.5.1.3.2 Conservation de l’énergie : équation différentielle du premier ordre On


passe de l’équation différentielle du second ordre à l’équation du premier ordre cor-
respondante, en multipliant la première par q̇ et en intégrant :

q̇2 2q
2
q̈ q̇ + ω02 q q̇ = 0 donne + ω0 = Cte (3.49)
2 2

Pour interpréter cette dernière équation, il suffit d’expliciter ω02 et ainsi faire apparaître
l’énergie électromagnétique du condensateur et de l’inductance, respectivement q 2 /2C
et Li 2 /2 = Lq̇ 2 /2 :

1 2 1 q2
Li + = Eem donne Em + Ee = Eem (3.50)
2 2C

Ainsi, dans l’oscillateur harmonique électrique, l’énergie électromagnétique Eem (ou


Etot ) se conserve en changeant périodiquement de nature, électrique dans le condensa-
teur puis magnétique dans la bobine, comme l’énergie mécanique d’un pendule simple
change périodiquement de nature, potentielle puis cinétique. Explicitant q(t), l’énergie
électromagnétique Eem de l’oscillateur s’écrit :

2
Lq̇ 2 q 2 Lω02 qm
2
Cqm2 Lω02 qm
2
Cqm2
Eem = + = (ω0 t + φ) + cos2 (ω0 t + φ) = = = Cte
2 2C 2 2 2 2
(3.51)
Ainsi l’énergie Eem de l’oscillateur harmonique est une constante qui est proportion-
2 de l’amplitude. Le graphe de la figure 3.3 montre bien qu’au cours
nelle au carré qm
du temps, il y a transformation d’énergie magnétique en énergie électrique et vice-
versa.

Figure 3.10 – Conservation d’énergie pour un oscillateur électrique.

Note 15
Notons que l’écriture directe de la conservation de l’énergie électromagnétique Eem
dans un tel système conservatif permettrait de restituer l’équation différentielle du
second ordre en dérivant par rapport au temps et en simplifiant par q̇, la solution
q̇ = 0 ne présentant aucun intérêt.

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3.5.2 Oscillations électriques forcées - Résonance


La question à laquelle nous nous proposons de répondre maintenant est la suivante :
comment se comporte un oscillateur électrique amorti tel qu’un circuit RLC, lorsqu’on
applique à ses bornes une tension excitatrice sinusoïdale (Fig. 3.11) ? Cette question est
essentielle car, à l’aide de l’analyse de Fourier, on peut ramener le cas d’une excitation
quelconque à celui d’une somme d’excitations sinusoïdales.

Figure 3.11 – Oscillations électriques forcées.

3.5.2.1 Source de tension sinusoïdale aux bornes d’un dipôle RLC : Équation dif-
férentielle
Maintenons, aux bornes d’un dipôle RLC, la tension sinusoïdale e(t) = em cos(ωt + φ e )
(Fig. 3.8). La loi des mailles appliquée au circuit donne, si q(t) désigne la charge de
l’armature A du condensateur :

di q dq
L + Ri + = e(t) = em cos(ωt + φ e ) puisque i = (3.52)
dt C dt

Il en résulte que :


q̇ 1 L e
q̈ + + ω02 q = am cos(ωt + φ e ) avec ω0 = , τe = et am = m (3.53)
τe LC R L

3.5.2.2 Régime transitoire et régime établi (ou permanent)


La solution de l’équation différentielle précédente :


q̇ 1 L e
q̈ + + ω02 q = am cos(ωt + φ e ) avec ω0 = , τe = et am = m (3.54)
τe LC R L

est la somme de deux termes :


1. la solution générale de l’équation sans second membre du paragraphe précédent :

t
qSSM (t) = Dexp(− )cos(ωa t + φ a ) (3.55)
2τe

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2. une solution particulière de l’équation totale :

qP (t) = qm cos(ωt + φ q ) (3.56)

Entre l’instant initial et une certaine durée, qui dépend de τe , au-delà de laquelle le
premier terme est négligeable devant le second, le régime est transitoire :

t
(qG (t))transitoire = qSSM (t) + qP (t) = Dexp(− )cos(ωa t + φ a ) + qm cos(ωt + φ q )
2τe

(3.57)

Une fois le régime transitoire achevé, on observe le régime établi, caractérisé par l’ex-
pression :

(qG (t))permanent = qm cos(ωt + φ q ) (3.58)

Figure 3.12 – Régime transitoire et régime établi (ou permanent).

Dans la suite, nous n’étudierons que le régime établi.

3.5.2.3 Impédance électrique du circuit RLC


L’impédance du circuit RLC est le rapport de la tension sinusoïdale complexe, im-
posée par le GBF, sur l’intensité complexe du courant sinusoïdal qui parcourt le cir-
cuit :

e exp(jωt) em
Z = ¯m = ¯ soit Z = |Z| exp(jϕ) où ϕ = φ e − φ i (3.59)
im exp(jωt) im
¯ ¯

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est la différence de phase entre la tension d’excitation et l’intensité du courant.


Exprimons l’impédance du circuit, en fonction de R, x = ω/ω0 et Q . Il vient :

1 1 Lω0 1
Z = R + j(Lω − ) = R[1 + jQ(x − )] avec Q = ω0 τe = = puisque LCω02 = 1
Cω x R Cω0 R

(3.60)
On en déduit :

1 1
|Z| = R [1 + Q2 (x − )2 ] et tan(ϕ) = Q(x − ) (3.61)
x x

Sur la figure 3.12, on a représenté l’impédance Z dans le plan complexe dans les deux
1
cas, ϕ > 0 et ϕ < 0 : R est sa partie réelle et Lω − sa partie imaginaire.

Figure 3.13 – Représentation de l’impédance Z dans le plan complexe .

3.5.2.4 Admittance électrique du circuit RLC


L’admittance est l’inverse de l’impédance :

1 1
Y= = 
Z 1 (3.62)
R [1 + Q2 (x − )2 ]
x

On en déduit le module et sa phase, respectivement l’inverse et l’opposée de ceux de


l’impédance :

1 1 1
Y = |Y | exp(−jϕ) avec |Y | = =  = |Y (x)| et − ϕ(x) = arctan(Q(x − ))
|Z| 1 x
R [1 + Q2 (x − )2 ]
x

(3.63)

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Sur la figure 3.13, on a représenté |Y | et −ϕ en fonction de x pour une valeur détermi-


née de Q.
On voit que, pour x = 1 , c’est-à-dire pour une pulsation de l’excitation ω égale à la
pulsation propre ω0 du système, le module de l’admittance passe par un maximum
|Y |max , qui vaut 1/R ; l’intensité du courant i(t) est alors en phase avec l’excitation e(t)
(ϕ = 0).

Figure 3.14 – Résonance en terme d’admittance.

On appelle résonance le phénomène physique d’amplification que l’on constate lors-


qu’il y a égalité de la fréquence de la tension excitatrice f et de la fréquence propre f 0
du circuit oscillant :

ω = ω0 ou f = f 0 (3.64)

On estime l’importance de la résonance par la finesse du pic représentant le graphe


|Y (x)|. Pour cela, on calcule les valeurs de x pour lesquelles, conventionnellement :

|Y |
|Y | = √max (3.65)
2

Il en résulte :

1 1 
Q 2 (x − )2 = 1 soit x − = avec  = ±1 (3.66)
x x Q


On doit alors résoudre l’équation du deuxième degré x2 − x − 1 = 0 dont les racines
Q
positives sont :
 
−1 + 1 + 4Q2 1 + 1 + 4Q2
x1 = et x2 = (3.67)
2Q 2Q

1
Par conséquent, x2 − x1 = . En posant Δω1/2 = ω2 − ω1 = (x2 − x1 )ω0 , on trouve :
Q

ω0 f
Q= ou Q = 0 (3.68)
Δω1/2 Δf 1/2

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en fonction de la fréquence. Ainsi, le facteur de qualité Q s’identifie au rapport de la


pulsation propre ω0 sur la largeur spectrale Δω1/2 du pic de l’admittance généralisée
à la résonance.

Note 16
• Lorsque Q est grand, c’est-à-dire Δω1/2 faible devant ω0 , la résonance est
qualifiée aiguë.
• Au contraire, si Q est faible, la résonance est dite floue.

Remarque 23
Notons que le module de l’impédance |Z| passe, lui, par un minimum pour ω = ω0 ,
quelle que soit la résistance R (Fig. 3.14a). À la résonance, l’impédance que présente
l’oscillateur au milieu excitateur est minimale et vaut R.

Figure 3.15 – Résonance en terme d’impédance.

3.5.3 Intensité du courant au voisinage de la résonance


3.5.3.1 Amplitude de l’intensité. Résonance d’intensité
L’amplitude de l’intensité du courant s’écrit, en fonction de x et Q :

Qam
em em ω0 e L
im = =  = avec am = m , τe = et Q = ω0 τe
|Z| 1 1 L R
R [1 + Q2 (x − )2 ] [1 + Q2 (x − )2 ]
x x

(3.69)
e
Ainsi pour x = 1 , im est maximal et vaut im,max = m (Fig. 3.16a). Comme l’admittance,
R
l’amplitude de l’intensité du courant passe par un maximum im,max , pour ω = ω0 ,
quelle que soit la résistance R et donc Q. Il en résulte qu’un moyen d’analyser le phé-
nomène de résonance est d’étudier la variation de l’intensité du circuit considéré en
fonction de la pulsation excitatrice ω : on dit qu’il y a résonance d’intensité.

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3.5. OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 73

Figure 3.16 – Résonance en intensité.

3.5.3.2 Phase de l’intensité


On obtient directement la différence de phase entre l’intensité du courant et la tension
excitatrice à partir de ϕ, puisque :

φ i − φ e = −ϕ (3.70)

Ainsi, l’intensité du courant et la tension excitatrice sont en phase à la résonance.


Lorsque x varie de 0 jusqu’à l’infini, la différence de phase passe de −π/2 à π/2 (Fig.
3.16b).
Si la résistance est nulle, l’amplitude de l’intensité du courant devient infinie ; la phase,
elle, vaut alors π/2 pour ω < ω0 et −π/2 pour ω > ω0 .

3.5.4 Tension aux bornes du condensateur et charge au voisinage de


la résonance
3.5.4.1 Amplitude de la tension et charge
La charge du condensateur étant directement reliée à la tension à ses bornes par q(t) =
CuC (t), il suffit d’étudier l’évolution de l’une des deux grandeurs, par exemple la ten-
sion lorsqu’on veut visualiser le phénomène sur l’écran d’un oscilloscope (Fig. 3.17).

Figure 3.17
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3.5. OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 74

L’amplitude réelle qm de la charge du condensateur, s’écrit, en fonction de x et Q :

Qam
ω02 CQem e L
qm =  soit qm =  avec am = m , τe = et Q = ω0 τe
1 x2 + Q 2 (x2 − 1)2 L R
x 1 + Q2 (x − )2
x

(3.71)
Pour analyser la variation de qm , étudions la fonction suivante qui a la signification
d’un facteur de transmission :

1
f (x) =  (3.72)
x2 + Q 2 (x2 − 1)2

Il vient, en dérivant :

df (x) 1 + 2Q 2 (x2 − 1) 1
= −x 2 ce qui s’annule pour x = 0 et x = xm = 1−
dx [x + Q 2 (x2 − 1)2 ]3/2 2Q 2

(3.73)
qC,m
Ainsi, l’amplitude réelle de la tension uC,m = vaut em lorsque x = 0, Qem si x = 1
C
et s’annule pour x infini.
À la résonance (ω = ω0 ), la tension précédente vaut Qem , précisément Q fois la va-
leur de em , d’où le nom de facteur de surtension souvent donné à Q (Fig. 3.18).

Figure 3.18 – Résonance en tension uC .

3.5.4.2 Phase de la charge ou de la tension


Concernant la différence de phase φ u −φ e , entre la tension aux bornes du condensateur
et l’intensité du courant dans le circuit, on l’obtient immédiatement en retranchant
π/2 rad à la différence de phase du φ i − φ e :

π
φ u − φ e = −ϕ − (3.74)
2

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3.5. OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES - RÉSONANCE 75

Cette différence de phase varie donc entre 0 et −π rad, lorsque x passe de 0 à l’infini.
Ainsi la tension uC (t) et la charge q(t) du condensateur sont toujours en retard sur
l’excitateur e(t), et ce retard vaut π/2 rad à la résonance (Fig. 3.18b).
Lorsque la résistance est nulle, le maximum est infini et se produit pour ω = ω0 ; la
phase vaut alors 0 si ω < ω0 et −π rad si ω > ω0 .

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