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Entrainements à vitesses
variables et commande
Par
Pr Ahmed ABBOU, Ph.D.
2017
Département Electrique
Ecole Mohammadia d’Ingénieurs
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Plan du Cours
- Introduction
- Différentes types de commandes des machines électriques
- Modélisation de la machine asynchrone
- Représentation d’état et choix d’un référentiel
- Onduleur MLI et MLI vectorielle
- Rappel sur le principe de la commande scalaire de la MAS
- Exemple d’un variateur de vitesse: Altivar 28
- Principe de la commande vectorielle
- Différentes stratégies de commande vectorielle de la MAS
- Principe de la Commande Directe de Couple
- Commande numérique des processus d’électrotechnique
- Choix de la période d’échantillonnage
- Elaboration des lois de commande
- Correction numérique des systèmes électrotechniques
- Applications: Implémentation des stratégies de commande de la MAS
sur la carte dSPACE DS1104
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Introduction
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Classification générale des méthodes de contrôle de la machine asynchrone
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
-Maîtrise du couple et rendement maximal dans une grande plage de variation de vitesse,
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Modélisation de la MAS:
Représentation d’une machine asynchrone triphasée
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Equations électromagnétiques triphasés
Rs 0 0 Rr 0 0 0
Vs abc 0 0 is abc s abc Vr ABC 0 Rr 0 ir ABC r ABC 0
d d
Rs
dt dt 0
0 0 Rs 0 0 Rr
ls Ms Ms
Ls M s ls Ms
cos( )
2
cos ( ) cos( )
2
M l s 3 3
s Ms 2 2
M sr M rs t M sr cos( )
cos( ) cos( )
lr Mr Mr 3 3
2 2
Lr M r lr Mr
cos (
3
) cos (
3
) cos ( )
M l r
r Mr Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Equations électromagnétiques triphasés
Vs abc Rs is abc Ls is abc M sr ir ABC
d
dt
Vr ABC Rr ir ABC
M sr is abc Lr ir ABC [0]
d
dt
t
Wmag
Cem p
Avec Wmag
2
t t
is s ir r
1
d
J f . Cem C r
dt
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Modèle de la machine asynchrone dans le repère de Park
2 4
cos( s ) cos( s ) cos( s )
3 3
2 4
P 2
sin( s ) sin( s ) sin( s )
3 3 3
1 1 1
2 2 2
is dq0 P. is abc Vs dq0 P. Vs abc s dq 0 P. s abc
ir dq0 P. ir ABC Vr dq0 P. Vr ABC r dq0 P. r ABC
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Si θs est nul alors on obtient la matrice [C], appelée matrice de Concordia telle que :
1 1
1
2 2
2 3
C 0
3
3 2 2
1 1 1
2 2 2
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
le modèle mathématique du moteur asynchrone à cage:
sd Ls M isd sq Ls M isq
M L .i .
rd r rd
rq M Lr irq
d
Cem Cr J . f . J et f sont respectivement le moment d’inertie et le coefficient de
dt frottement visqueux de la machine.
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Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Expressions du couple électromagnétique
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Représentation d’état et choix d’un référentiel
X A . X B
.U
Y C
. X
Pr A. ABBOU
Pr ABBOU EMI
Pr A. ABBOU EMI
référentiel quelconque:
sd
Vsd i
X sq U Y sd
rd Vsq isq
rq
La représentation d’état est définie par le triplet de matrices [A], [B], [C] sous la forme :
1 M
s 0
Ts Lr Ts 1 0 1 M
0 0
s
A M
1
Ts
0
M
Lr Ts
B
0
0
1
0
C Ls 1
Ls Lr
M
E1
0 0
Ls Lr
1
( s )
0 Ls
0
0
Lr Ts Tr
M 1
0 (s )
Lr Ts Tr
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
1 1 1 1 1
s 0
Ts Tr MTr M
Ls
1 1 1 1 1 1 0 0 0
A
s
s Tr
T
M
MTr
B 0 L C E2
M 1 s
0 1 0 0
0 (s ) 0 0
Tr Tr 0
M 1 0
0 (s )
Tr Tr
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Onduleur de tension triphasé
Structure d’une chaine d’alimentation de puissance d’une MAS
Pr ABBOU
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Entrainement à vitesses variables et
commande
différentes configurations de l’onduleur en fonction de l’état des interrupteurs
Pr ABBOU
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Entrainement à vitesses variables et
commande
Représentation vectorielle des tensions de sortie de l’onduleur
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Entrainement à vitesses variables et
commande
Modulation de largeur d’impulsion (PWM)
La commande des machines à tensions alternatives par un onduleur de tension fait
généralement appel à des techniques de modulation de largeur d'impulsions pour
commander les commutateurs de puissance.
Pr ABBOU
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Entrainement à vitesses variables et
commande
Modulation sinusoïdale (en anglais : Sinusoidal PWM ou SPWM)
La MLI sinusoïdale ou sinus-triangle est réalisée par la comparaison d'une onde modulante
basse fréquence (tension de référence, de fréquence f) à une onde porteuse haute fréquence
(notée f') de forme triangulaire. Les instants de commutations sont déterminés par les points
d'intersection entre la porteuse et la modulante.
Pr A. ABBOU
Pr ABBOU EMI
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Représentation des tensions de références et de la porteuse pour un indice de
modulation m=10
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Représentation des signaux de commande pour m=10
Pr ABBOU
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Entrainement à vitesses variables et
commande
Représentation de la tension par phase de la machine pour m=10
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Entrainement à vitesses variables et
commande
Caractéristiques
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Modulation vectorielle (en anglais : Space Vector PWM ou SVPWM)
La technique MLI vectorielle, développée lors des années 80, présente une nouvelle
stratégie de modulation d’impulsion dans le plan complexe (α, β).
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
A partir des tensions de chaque phase de la machine asynchrone (Van, Vbn, Vcn)
et en utilisant la transformation de Concordia, on peut déterminer les composantes de
la tension statorique (Vsα, Vsβ ) en fonction du vecteur d’état de l’onduleur de tension Ces
composantes seront la base de l’algorithme de la MLI vectorielle.
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Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Le principe de MLI vectorielle consiste à projeter le vecteur Vs de tension statorique désiré sur
les deux vecteurs de tension adjacents correspondant à deux états de commutation de
l’onduleur. Les valeurs de ces projections assurant le calcul des temps de commutations
désirées correspondent à deux états non nuls de commutation de l’onduleur.
Si nous notons t1 et t2 ces deux temps (correspondant au secteur 1), leur somme doit être
inférieure à la période Ts de commutation de l’onduleur. La tension de référence Vs est
donnée par :
t1 t 2
Vs Vs jV s V1 V2
Ts Ts Avec t1 t 2 Ts
Si on note tz, le temps d’application des vecteurs nuls, on aura :
t z Ts (t1 t 2 ) t 0 t 7
La MLI vectorielle de base est la méthode de modulation dont les temps d’application des
vecteurs nuls sont égaux :
t t T (t t ) / 2
0 7 Pr ABBOUs 1 2
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Principe de la MLI vectorielle
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Les temps t1 et t2 sont obtenus à partir de simple relations trigonométriques et peuvent être
exprimés par les équations suivantes
2 2
t1 TsVs sin( ) t2 TsVs sin( )
U dc 3 U dc
t1 2 t2 2
Vs jV s U dc [cos(0) j sin(0)] U dc [cos( ) j sin( )]
Ts 3 Ts 3 3 3
3 1 T
t1 Vs Vs s
2 2 U dc
Ts
t2 2Vs
U dc
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
les temps d’application de chaque vecteur d’état en fonction des composantes (Vsα, Vsβ) et du
secteur angulaire dans lequel se situe le vecteur de référence Vs.
Afin de reconnaître dans quel secteur (i) se trouve le vecteur de tension Vs, une série de tests
sur Vsα et Vsβ assure la localisation de celui-ci.
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et
commande
Exercice d’application
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Principe de la commande scalaire
ou commande à V/f constant
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Principe de la commande scalaire
ou commande
Schéma d’asservissement de vitesse .
à V/f constant
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Entrainement à vitesses variables et commande
Le variateur de vitesse est constitué d’un module de contrôle et de puissance.
Alimentation 3ph
Commande
Microprocesseur
Réglages Alimentation Redresseur
~/–
Traitement Retour
Relais Convertisseur
des infos
Interfaces de
Mémoires sécurité
Pr ABBOU
3~
Pr A. ABBOU EMI
Conclusion
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
la commande vectorielle de la
machine asynchrone
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Principe de la commande
vectorielle de la MAS
Introduction
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Ce=K Id Iq I actif et
magnétisant
Iq=I actif
Mcc Mas
Id=I magnétisant
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Principe de la commande par
orientation de flux rotorique
Dans ces conditions, les équations de la machine deviennent:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Principe de la commande par
orientation de flux rotorique
Le flux rotorique peut alors être réglé par une composante du courant statorique
(isd) et le couple électromagnétique par l’autre composante (isq).
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
M isq
r s p
Tr r
Dans ce type de commande, l'angle θs utilisé pour la transformation de Park directe et inverse
est calculé à partir de la formule suivante :
M isq
s p dt
Tr r
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Le cœur de ce contrôle représente le bloc d’estimation ou d’observation qui a pour rôle de reconstruire le module
du flux rotorique r, sa position par rapport au stator θs, et le couple électromagnétique Ce. Le module de flux
rotorique se calcule alors comme :
r ( 2r 2r )
Et r
s Arc tan( )
Pr ABBOU r
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Régulateurs utilisés
Régulateurs des courants
Gd (s) est déterminé à partir de l’équation de Vsd après compensation des termes de
couplage : 1
Rsr
Gd ( s)
L
1 ( s )s
Rsr
Régulateur de Flux
on suppose que la régulation des courants fonctionne parfaitement et que sa dynamique est
suffisamment rapide pour respecter le principe de la séparation des modes. On admet donc que
le courant isd suit parfaitement sa référence et on obtient isd = isd_ref.
La fonction de transfert G de la boucle de flux est donnée par l’équation :
M M
G ( s )
Lr 1 Tr .s
1 ( )s
Rr
On propose également un régulateur de type PI :
1 .s
Rr (s) K
s
Après la synthèse de ce régulateur, on obtient les coefficients suivants:
N N
K
M .Tr M .K
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Régulateur de vitesse
Pour la régulation de vitesse, on propose une solution décrite par le schéma fonctionnel ci-
dessous, où un premier pré-bouclage à action proportionnelle ramène le processus à commander
sous forme d’un système du second ordre dominant réglé à l’amortissement optimisé.
La valeur du gain proportionnel K est calculée de telle sorte que la boucle interne de vitesse
soit réglée avec un amortissement unitaire.
( s) 1
i ( s) 1 2 BF .s 2
On considère un régulateur de type PI:
1 .s
R ( s ) K
s
R sr .N i Ls
K 2.
4.Ls Rsr .N i
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande direct
du couple et de flux
(DTFC)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
La commande DTFC d’un moteur asynchrone est basée sur la détermination directe des
séquences de commandes appliquées aux interrupteurs d’un onduleur de tension. Ce
choix est basé généralement sur l’utilisation des comparateurs à hystérésis dont la
fonction est de contrôler l’état de système, à savoir l’amplitude du flux statorique et du
couple.
L’expression de flux statorique dans le référentiel lié au stator de la machine est obtenue
par l’équation suivante : d
Vs Rs i s s
dt
t
s (t ) (Vs Rs I s )dt s 0
0
La chute de tension due à la résistance du stator peut être négligée (pour les grandes vitesses).
t
s (t ) Vs dt s 0
0
s (k 1) s (k ) VsTe Pr ABBOU
s VsTe
Pr A. ABBOU EMI
Commande direct du couple et de flux
(DTFC)
Cette équation implique que l’extrémité du vecteur Фs se déplace sur une droite dont la
direction est donnée par le vecteur de tension appliqué Vs,
En choisissant une séquence correcte de vecteur tension Vs sur des intervalles de temps
successifs de durée Te, on peut faire suivre à l’extrémité du vecteur Фs la trajectoire désirée.
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande direct du couple et de flux
(DTFC)
Les projections de s sur la direction du flux statorique et sa perpendiculaire dans le plan (α,β)
permettent respectivement d’agir sur le module du flux statorique (composante sf )
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
sréf s s
Avec sréf :La consigne de flux
s : La largeur d’hystérésis du correcteur
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Un comparateur à hystérésis à trois niveaux (-1, 0, 1), permet de contrôler le moteur dans les
deux sens de rotation, en générant soit un couple positif, ou un couple négatif. La sortie du
correcteur, représentée par la variable booléenne (Cc) indique directement si l'amplitude du
couple doit être augmentée en valeur absolue (Cc=1 pour une consigne positive et Cc=-1
pour une consigne négative) ou diminuée (Cc=0)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Le vecteur de commande est alors élaboré en fonction de l’état des variables des sorties du
correcteur à hystérésis du flux (Cf), du correcteur à hystérésis du couple (Cc) et du secteur Si où
se positionne le vecteur s. Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Introduction à la
commande numérique et à
L’implémentation des
correcteurs numériques
Sur une carte dSPACE
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
1- Chaine de commande numérique
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Avantages du Numérique:
Problèmes :
Echantillonnage
Quantification
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Choix de la période d’échantillonnage (Te)?
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Choix de la période d’échantillonnage (T)?
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Etude des signaux échantillonnés
• Echantillonnage d’un signal:
1- Echantillonner ou numériser un signal continu, revient à prendre des valeurs de ce
signal (échantillons) à des instants donnés (instants d’échantillonnage) et souvent
de façon régulière (période d’échantillonnage). On montre qu’il faut un minimum
d’échantillons et que ce minimum dépend du contenu fréquentiel du signal à traiter
2- L’organe qui réalise la discrétisation f*(t) d’un signal continu f(t) est un
échantillonneur.
On le représente généralement comme un interrupteur:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Recouvrement de spectre:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Théorème de Shannon:
• Pour que la répétition périodique du spectre du signal échantillonné ne
déforme pas le motif répété, il faut et il suffit que la fréquence
d’échantillonnage Fe, soit égale ou supérieure à deux fois la fréquence
maximale du signal initial fmax: Fe > 2.fmax
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Reconstitution du signal:
• La reconstitution idéale est théoriquement possible à l’aide d’un filtre idéal.
Comme celui-ci n’est pas physiquement réalisable, il faut définir alors un filtre (ou
interpolateur) qui permet une meilleure reconstitution du signal.
• L’interpolateur le plus simple est celui d’ordre zéro et c’est également celui qui est
réalisé par un convertisseur numérique –analogique classique. Il est souvent
désigné sous le nom de bloqueur d’ordre zéro:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Bloqueur d’ordre zéro:
Caractéristique fréquentielle
On pose p=jω:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Module d’un BOZ
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
2- f(t)=t
3-
4- f(t)=sin(ωt)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Quelques
exemples
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Propriétés de la Transformée en z:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Commande Numérique des Processus
Correspondance entre le plan des p et le plan des z:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Exemple
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Exemple:
Soit,
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Exemple:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Exemple:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
On a:
Or:
Pr A. ABBOU EMI
Alors:
G(z) e(z)
s(z)=G(z).e(z) s*(t)=Z-1(G(z).e(z))
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
b-
c-
Pr A. ABBOU EMI
Dans le cas continu, on sait que la stabilité est liée au racines de l’équation
Caractéristique en boucle fermée D(z). Plus précisément la condition nécessaire
Et suffisante de la stabilité et que les pôles de FTBF soient dans le demi-plan
Gauche (à partie réelle négative)
Or la transformée en z dérive de la transformée de Laplace à partir de la relation
z=eTp
Donc, si p est un pôle: p= x+jω z=eTx.ejTω
Si le pôle est stable (x<0) |z|=eTx <1
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
D(p)=1+T(p)=0=anpn+an-1pn-1+an-2pn-2+…+a1p+a0
Le système est stable si tous les an sont présents et >0 et si tous les termes de la 1ère
Colonne sont strictement positifs (le nombre de changement de signe est égale au
Pr ABBOU
nombre de pôles à partie réelles positives)
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
On a:
On a:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Erreur nulle
Si Hbo admet
au moins un
pôle à z=1
2ème cas: Echelon de vitesse (intégrateur)
Erreur nulle
Si Hbo admet
au moins deux
pôles à z=1
Erreur nulle
Si Hbo admet
Pr ABBOU au moins trois
pôles à z=1
Pr A. ABBOU EMI
Résumé:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Application:
On a:
D’après le tableau:
p=0
a=….
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Correcteur C(z)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Etapes Etapes
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Correcteur
Numérique
C(z)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Application:
Approximation de TUTSIN:
Application:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Remarque:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Correction du
Gain statique
Exemple 3:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
On note que le gain statique C(p=0)=1 n’est pas conservé puisque C(z=1)=0.916
Une adaptation du gain s’impose:
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
En effet:
et
On veut:
Exemple :
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Le but est de calculer le correcteur C(z) de telle manière que la FTBO ou la FTBF ait
Une structure donnée répondant au cahier de charge.
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Sous la forme:
D’un modèle d’ordre 1:
(Réponse pile)
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
A partir des cahiers de charge, élaborer la loi de commande à implanter dans le calculateur?
Cahiers de charge
Orientation BO Orientation BF
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI
Exercices 4:
1- On désire obtenir les lois de commande dans le cas des correcteurs suivants:
-À retard/avance
de phase
2- Calculer pour chaque cas, la transmittance en z de correcteur.
Pr ABBOU
Pr A. ABBOU EMI