Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
Il est impératif de prendre en considération la modélisation mathématique du système, lors
de la conception de la commande d’un processus physique, on appelle modéliser
l’opération qui consiste à établir les équations mathématiques qui régissent un système
technique.
Pour une description très proche de la réalité, le modèle mathématique défini est complexe
et demande une puissance de calcul importante. Par contre, si le système est trop simplifié
les calculs sont plus simples, mais ne reflètent pas fidèlement la réalité physique du
processus.
Il est d’usage de faire une évaluation des phénomènes agissant sur le système, de conserver
les plus importants et de négliger les moins influents. Il est donc nécessaire de faire des
hypothèses simplificatrices judicieuses afin de définir un modèle mathématique
représentant le comportement du système lors de l’élaboration de sa commande.
Dans le chapitre présent, nous allons élaborer la modélisation de la MAS triphasée a cage
d’écureuil et son alimentation, par un modèle mathématique exprimant les équations
électriques, magnétiques et mécaniques qui régissent son fonctionnement dans le référentiel
triphasé (a,b,c),on réduirons l’ordre du système et on élimine la dépendance qui existe
entre les coefficients d’inductance et la position du rotor par la transformation de Park. Une
série de simulation à l’aide du logiciel MATLAB/SIMULINK a été envisagée dans
l’objectif de vérifier les performances du moteur asynchrone. Ensuite, une modélisation de
l’alimentation constituée d’une cascade redresseur, filtre passe-bas et onduleur commandés
en tension par la technique de modulation à largeur d’impulsion vectorielle (MLI ) [1].
Modélisation de la MAS :
Hypothèse de travail :
Pour cette mise en équation, on suppose que le bobinage est réparti de manière à donner
une force magnétomotrice (f.m.m) sinusoïdale s’il est alimenté par des courants
sinusoïdaux.
Nous supposons également que nous travaillons en régime non saturé et on néglige les
pertes de fer. De ce fait, tous les coefficients d’inductance propre sont constants et les
coefficients d’inductance mutuelle ne dépendent que de la position des enroulements [2].
Mise en équation de la MAS en plan abc :
La MAS représenter schématiquement en Figure (Fig.II.1), dont les phases sont repérées
respectivement par SA, SB, SC. l’angle électrique θ variable en fonction du temps définit la
1
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
position relative instantanée entre les axes magnétiques des phases SA et Ra choisis
comme axes de référence [3].
d ∅ as
Vas=Rs . Ias+
{Vbs=Rs . Ibs+
Vcs=Rs . Ics+
dt
d ∅ bs
dt
d ∅ cs
dt
Forme matricielle :
(ΙΙ.1)
2
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Vas Rs 0 0 Ias d ∅ as
[ ][
Vbs = 0 Rs
Vcs 0 0 ][ ] [ ]
0 Ibs +
Rs Ics
dt
∅ bs
∅ cs
(ΙΙ.2)
d
Ou :[Vsabc]=[Rs][Isabc]+ [∅ s abc]
dt
(ΙΙ.3)
b.rotoriques
d ∅ ar
Var =RrIar+
{Vbr=RrIbr+
Vcr=RrIcr+
dt
d ∅ br
dt
d ∅ cr
dt
Forme matricielle :
(ΙΙ.4)
Var Rr 0 0 Iar d ∅ ar
[ ][
Vbr = 0
Vcr 0
Rr
0 ][ ] [ ]
0 Ibr +
Rr Icr
dt
∅ br
∅ cr
(ΙΙ.5)
d
Ou : [ V rab c ]=[ Rr ][ Ir abc ] + [ ∅ r abc ] (ΙΙ.6)
dt
Rs 0 0 Rr 0 0
Avec [Rs ]= 0
0 [ Rs 0
0 Rs ] [
,[Rr ]= 0
0
Rr
0
0
Rr ] (ΙΙ.7)
Équations magnétiques :
Les trois phases statoriques sont aussi magnétiquement couples avec les trois phases
rotoriques dont le flux total :
∅ s ] =[ Ls ] [ Is ] +[ Msr] [ Ir ]
{[[ ∅ r ]= [ Lr ] [ Ir ] +[Mrs ][Is]
(ΙΙ.8)
Ls Ms Ms Lr Mr Mr
Avec :
[
[ Ls ] = Ms Ls Ms ; [ Lr ] = Mr
Ms Ms Ls ] [ Mr
Lr Mr
Mr Lr ] (ΙΙ.9)
Ainsi :
3
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
[
[ Msr ]=M 0 cos (θ+ 2 π /3) cosθ
cos (θ−2 π /3) cos (θ+2 π /3)
cos (θ−2 π /3)
cosθ ] (ΙΙ.10)
Cette modélisation triphasée présente un inconvénient majeur pour notre application. Les
matrices [Msr] et [Mrs] dépendent de l’angle de rotation mécanique θr et nécessitent donc
d’être recalculées à chaque pas d’échantillonnage.
Équations mécaniques :
L’étude des caractéristiques de la MAS fait introduire de la variation non seulement des
paramètres électriques (tension, courant, flux), mais aussi des paramètres mécaniques
(couple, vitesse) :
d
Cem=P[Is ( abc ) ]T [ Msr ] [Ir ( abc ) ] (ΙΙ.11)
dt
Le modèle complet de la MAS nécessite d’introduire l’équation du mouvement de la MAS
est exprimée comme suit :
d
J Ωr=Cem−Cr−fΩr (ΙΙ.12)
dt
4
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
2π 2π
[ ]
cos (θs) cos (θs− ) cos (θs + )
3 3
2 −sin (θs) −sin (θs− 2 π ) −sin (θs+ 2 π )
√
[ P ( θs ) ] = 3
1 1
3
1
3
√2 √2 √2
[ P ( θs ) ]: équation de Park.
Choix du référentiel :
L’isotropie du MAS permet une grande souplesse dans la composition des équations de la
MAS selon deux axes à l’aide des composantes de Park, cela nécessite l’utilisation d’un
repère qui permet de simplifier au maximum les expressions analytiques.il existe
différentes possibilités pour le choix du repère d’axes, se ramène pratiquement a trois
référentiels (systèmes biphasés) orthogonaux [5] :
Référentiel lié au stator (α −β) :
C’est un référentiel immobile par rapport au stator, la vitesse du repère de Park
est ωobs = 0. Les équations du système prennent la forme :
5
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
d ∅ sα
Vsα=Rs . Isα+
{
dt
d ∅ sβ
Vsβ=Rs . Isβ+
dt
(ΙΙ.14)
d ∅ rα
0=Rr . Irsα +
dt
d ∅ rβ
0=Rr . Irβ+
dt
d ∅ sx
Vsx=Rs . Isx+ −ω ∅ sy
{
dt
d ∅ sy
Vsy=Rs . Isy+ +ω ∅ sx
dt
(ΙΙ.18)
d ∅ rx
0=Rr . Irx+
dt
d ∅ ry
0=Rr . Iry+
dt
Le rotor du moteur asynchrone à cage étant fermé sur lui-même (court-circuité), on prend
Vry et Vrx égales à zéro.
Référentiel lié au champ tournant (d-q) :
6
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
d ∅ sd
Vsd=Rs . Isd+ −ω ∅ sq
{
dt
d ∅ sq
Vsq=Rs . Isq+ +ω ∅ sd
dt
(ΙΙ.19)
d ∅ rd
0=Rr . Ird + −( sω−ω ∅ rq)
dt
d ∅ rq
0=Rr . Irq+ +( sω−ω ∅ rq)
dt
Équation de flux
∅ sd=Ls . Isd+ Lm . Ird
Ce référentiel est le seul qui n’introduit pas de simplification dans la formulation des
équations.il fait correspondre des grandeurs continues aux grandeurs sinusoïdales en régime
permanent, raison pour laquelle ce référentiel est utilisé en commande [1].
Ou :ωobs : Vitesse angulaire de rotation du système d’axes biphasé par rapport au système
d’axes triphasé.
Modélisation de la MAS dans le plan (d-q) :
𝒅
𝑏𝑠
𝒒
𝜃𝑠
𝜃𝑟 𝑎𝑟
𝑏𝑟
𝜃
𝑐𝑠
𝑐𝑟
7
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
On désigne par
d : axe direct.
q : axe en quadrature.
0 : homopolaire.
Les amplitudes directes (d) et en quadrature(q) des grandeurs statoriques et rotoriques sont
fictives. Les relations entre ces grandeurs avec les grandeurs par phase sont comme
suivies :
Pour le passage de système abc vers le système d-q [16] :
l’équivalent de tension : [Vdq] = [P(θs)][Vabc]
l’équivalent de courant : [Idq] = [P(θs)][Iabc] (ΙΙ.21)
L’équivalent de flux : [∅ dq] = [P¿)][∅ abc]
Où :
[P¿)] : Matrice de Park.
[P−1 (θs)] : Matrice inverse de Park.
2π 2π
[ ]
cos (θs) cos (θs−
) cos (θs+ )
3 3
Vsd Vsa Vsa
[ ]√
Vsq =
Vo
2 −sin (θs) −sin (θs− 2 π ) −sin (θs+ 2 π )
3
1 1
3
1
3
Vsb =[P (θs)] Vsb
Vsc Vsc [ ] [ ] (ΙΙ.22)
√2 √2 √2
Donc :
2 2π 2π
√(
{ Vsd=
2
3
√
Vsa∗cos ( θs ) +Vsb∗cos(θs−
3
2π
)+ Vsc∗cos(θs + )
[ ]
cos ( θs ) −sin ( θs )
√2 Vsa
Vsa 1 Vsd
[ ]√
Vsb =
Vsc
2
3
cos ( θs−
2π
3
2π
) −sin (θs−
)
√
1
2
Vo
−1
Vsq =[P (θs)] Vsb
Vsc [ ] [ ] (ΙΙ.23)
3 3 √2
Donc :
¿
8
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
[ P−1 (θs)]∗[ Vsdq ][ Rs ]∗[ P−1 ( θs ) ]∗[ Isdq ] + dtd {[ P−1 ( θs ) ]∗[ ∅ sdq ] }+ [ P−1 (θs)] dtd [ ∅ sdq ]
(ΙΙ.24)
En multipliant les deux membres de l’égalité par [P(θs)], en trouves :
d
[Vsdq]= [Rs]¿ [ Is. dq ]+ [ ∅ sdq ]+[P(θ s)] d {[ P−1 (θ s) ] }∗[ ∅ sdq ] (ΙΙ.25)
dt dt
Or
−sin (θ s ) −cos (θ s) 0
[ ]
2
d −1
dt
[ P (θ s )]= 3 √
∗d θ s
dt
∗
−sin (θ s−
2π
3
) −cos (θ s−
2π
3
) 0
(ΙΙ.26)
2π 2π
−sin (θ s+ ) −cos (θ s+ ) 0
3 3
[ ]
0 0
dt
d −1
[P (θs)]
dt
[ P (θs)] = d θs 0 0
(ΙΙ.27)
dt
0 0 0
9
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
De manière similaire, et en suivant les mêmes étapes, nous obtenons pour le rotor
l’expression suivant :
Pour le rotor :
−dθr
Équation magnétique :
[ ][
0
[ 00]=[ Rr0 Rr0 ]∗[ IrdIrq]+ dtd [ ∅∅ rdrq ]+ dθr
dt
dt ∗ ∅ rd
0
∅ rq ] (ΙΙ.29)
[ ∅∅ ss dq]=[ Ls0 Ls0 ]∗[ IsdIsq ]+[ Lm0 Lm0 ][ IrdIrq ] (ΙΙ.31)
[ ∅∅ rdrq ]=[ Lr0 Lr0 ]∗[ IrdIrq ]+[ Lm0 Lm0 ][ IsdIsq ] (ΙΙ.32)
Équation mécanique :
Le couple électromécanique (statorique et rotorique) représenté dans l’équation (ΙΙ.11)
devient dans le repère d-q :
M
Cem=P (∅ r d∗Isd−∅ r q∗Isq) (ΙΙ.33)
Lr
10
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
La représentation d’état :
Avec :
[X] : Le vecteur d’état.
[U] : Le vecteur d’entrée ou de commande.
[A] : La matrice d’état dit également dynamique du système.
[B] : La matrice d’entrée ou d’application de commande.
[Y] : vecteur de sortie.
[C] : matrice de sortie.
[D] : matrice de transmission ou de transfert direct.
Modèle d’état de la MAS :
-Le choix du vecteur d’état dépend de l’objectif tracé, pour notre étude on choisit :
-Le vecteur de commande : [U] = [Vsd Vsq]T
-Le vecteur d’état : [X] =[Isd Isq ∅ rd ∅ rq ω ]T
-Le vecteur de sortie : [Y] = [Isd Isq ]T
-Alimentation : Pour notre part on a choisi l’alimentions en tension.
∅rd =∅r
∅rq = 0
À partir des équations électriques et magnétiques de la modélisation de la MAS et après
arrangement en plan (d-q), nous aurons le système suivant :
dIsd 1 L m2 Lm Lm
= [−(R+ )⋅ Isd+ σ ⋅ Ls ⋅ ωs⋅ Isq+ ⋅ ∅ rd+ ⋅ω ⋅ ∅ rq+Vsd ]
{
dt σ ⋅ Ls Lr ⋅Tr Lr ⋅Tr Lr
Lm2
dIsq
dt
=
1
σ ⋅ Ls [ (
−σ ⋅ Ls ⋅ Isd− Rs +
Lr ⋅Tr) ⋅ Isq−
Lm
Lr
⋅ ω ⋅∅ rd +
Lm
Lr ⋅Tr
⋅ ∅ rq+Vsq ]
d ∅ rd Lm 1
= ⋅ Isd− ⋅∅ rd + ( ωs−ω ) ⋅ ∅ rq
dt Tr Tr
d ∅ rq Lm 1
= ⋅ Isq−( ωs−ω ) ⋅∅ rd− ⋅ ∅ rq
dt Tr Tr
2
dω P Lm P
= ⋅ ( ∅ rd ⋅ Isq−∅ rq⋅ Isd )− ⋅Cr
dt J Tr J
(ΙΙ.35)
Où :
11
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
lm2
σ =1− : Facteur de dispersion de Blondel.
Lr ⋅ Ls
Lr
Tr= : constante de temps rotorique.
Rr
On obtient une représentation du modèle de la machine sous forme suivant :
[ Ẋ ] =[ A ] [ X∧1]+[B][U ]
{ dΩ 1
= (Ce−Cr−Kf Ω)
dt Jt
(ΙΙ.36)
[ ]
0
Isd σLS
X=
[]
Isq
∅ rd
∅ rq
; U=
Vsd
Vsq [ ]
; B = 0
0
0
1 X 1=[ Isd Isq ∅ rd ∅ rq]T
σLs
0
0
(ΙΙ.37)
L m2 1
−1
( Lm
Lr ) Tr
1 1
( Lm
Lr )
[ ]
(Rs+ ) 0 ω
σ LS Tr ⋅ Lr σ Ls σ Ls
L m2
A=
0
−1
σ Ls
(Rs+
Tr ⋅ Lr
)
−1
σ Ls ( LmLr ) ω 1
( LmLr ) Tr1
σ Ls
Lm −1
0 ω s−ω
Tr Tr
Lm −1
0 −(ω s−ω)
Tr Tr
(ΙΙ.38)
dΩ M
J(t) = Ce- Cr-KfΩ ; Cem=P (∅ rd . Isq−∅ rq . Isd )
dt Lr
Le vecteur qui donne le couple résistant Cr est considéré, on le note Z [9].
Donc le système s’écrit :
12
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
−1 L m2 1 Lm 1 1 Lm Lm
a 1=
σLS
( Rs+
Tr ⋅ Lr
) ; a 2=ωs ;a 3=
σLs Lr Tr( )
; a 4=
σLs Lr ( )
ω ; a 5=
Tr
;
−1
a 6= ; a 7=ωs−ω
Tr
][ ] [ ]
0
Isd
˙ a 1 a 2 a3 a 4 Isd σ LS
[ ][
Isq −a 2 a1 −a 4
˙
˙ = a5
∅ rd
∅ ˙rq 0
0 a6
a5 −a7
a 3 Isq
a 7 ∅ rd
a 6 ∅ rq
+ 0
0
0
1 Vsd
σ Ls Vsq
0
0
[ ] (ΙΙ.40)
[C]= [ 10 0 0 0
1 0 0 ] cette matrice donne le vecteur de sortie Y
Simulation de la MAS :
La simulation du modèle de la MAS est réalisée à l'aide du logiciel Simulink sous Matlab.
La machine asynchrone dont les paramètres sont donnés en Annexe A, est alimentée
directement par le réseau triphasé.
13
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Fig.II.5 Résultat de simulation de la MAS pour un fonctionnement à vide suivi par une
variation de charge de couple à l’instant t=1s.
14
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
permanente apparait, ceci est dû au fait qu’il n’y pas de régulation, et une augmentation du
courant Fig.II.5.
15
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Introduction :
Les machines asynchrones sont généralement conçues pour fonctionner à fréquence fixe
qui est celle du réseau électrique, pour les faire tourner à vitesses variables, elles doivent être
alimentées en fréquence variable.
L’alimentation en fréquence variable se fait à l’aide des convertisseurs statiques dont le
schéma de principe est donné par (Fig.II.6). Le convertisseur est composé d’une cascade
redresseur, Filtre passe-bas et onduleur [19].
Modélisation du redresseur :
Le redresseur est un convertisseur statique capable de transformer l’énergie d’une
source alternative en une source continue. Il existe plusieurs montages, et le choix se fait
selon les performances désirées.
Dans notre travail, nous nous intéressons seulement au redresseur triphasé à double
alternance non commandé dont les composantes sont des diodes. Le schéma de principe est
16
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Ce redresseur comporte trois diodes (D1’ D2’ D3’) à cathode commune assurant l'aller du
courant Id, et trois diodes (D1 D2 D3) assurant le retour du courant Id.
V 1 ( t ) =V m sin ( 2 πft )
2π
3
3
(ΙΙ.41)
17
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Modélisation de l'onduleur :
Sa Sb Sc
a a
Udc
2
Ua Ubc Vbn Van
Udc n0 b b
b n
Ud Uca
2 c Vcn
Sa′ S′ S′
b c
L'état des interrupteurs, supposées parfaites preuves être défini par trois grandeurs
booléiennes de commande Si (i=abc)
Si le transistor supérieur est en conduction, les variables Si=1
Si le transistor inférieur est en conduction, les variables Si=0
Dans ces conditions on peut écrire les tensions de phase U ina ,b , c en fonction des signaux de
commande Si:
U ina ,b , c =S i U
c−¿
Uc
¿ (ΙΙ.43)
2
Les tensions composées des trois phases sont obtenues à partir des relations suivantes en
tenant compte du point fictif ‘ 0 ‘ (Fig.II.8).
Vab=Va 0−Vb 0
{Vbc=Vb 0−Vc 0
Vca=Vc 0−Va 0
(ΙΙ.44)
18
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Va 0=Van−Vn0
{Vb0=Vbn−Vn 0
Vc 0=Vcn−Vn0
(ΙΙ.45)
2 1 1
V an= V a 0 − V b 0− V c 0
{ V bn=
V cn=
3
−1
3
−1
3
3
1
2
3
3
V a 0+ V b 0−
2
1 V
3
V a 0 − V c 0+ V c0
3 3
c0 (ΙΙ.48)
L'utilisation de l'expression (ΙΙ.43) permet d’établir les équations instantanées des tensions
simples en fonction des grandeurs de commande :
V an 2 −1 −1 S a
[] [
V cn
1
V bn = U dc −1 2 −1 S b
3
−1 −1 2 Sc ][ ] (ΙΙ.49)
Pour simplifier les calculs et représenter ces tensions dans le plan (α-β) , appliquons la
transformation triphasée/biphasée respectant le transfert de puissance (transformation de
Concordia) [11] :
−1 1
V sα
[ ]√
V sβ 3
2
= .
[ 1
0
2
√3
2
2
−√ 3
2
][ ]
V an
V bn
V cn
−1 1
V sα
[ ]√
V sβ 3
2
= .U dc
0 [ 1
1
2
√3
2
][ ]
Sa
S
−1 b
S
√3 c
(ΙΙ.51)
19
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
Les onduleurs de tension commandes en MLI sont des convertisseurs statiques de type
continu alternatif, a commutation forcée, ils peuvent être associés à la machine synchrone
ou asynchrone. Au jour de huit, cette association est la plus indiquée [12].
Cette technique repose sur la comparaison entre deux signaux (Fig.II.9).
Le premier qui est appelé signal de référenceV ref représente l'image de la sinusoïde qu'on à
la sortie de l'onduleur. Ce signal est modulable en amplitude et en fréquence. Le second qui
est appelé signal de la porteuseV por , généralement triangulaire, définit la cadence de la
commutation des interrupteurs statiques de l'onduleur. C'est un signal de haute fréquence
HF par rapport au signal de référence. Ces deux signaux sont comparés, les résultats de
comparaison servent à commander l'ouverture et la fermeture des interrupteurs du circuit de
puissance.
Référence :
On représente les tensions de référence dans le cas de la MLI en triphasé par trois signaux
sinusoïdaux déphasés les uns par rapport aux autres de 120° ses données par :
20
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
4π
3
3
)
)
(ΙΙ.52)
21
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
La Fig.II.10 montre les résultats obtenus par simulation de la machine asynchrone associe à
un onduleur de tension à deux niveaux par commande MLI, on constate la remarque
suivante que les courbes de deux simulations de la machine alimentée par réseau et par
onduleur de tension sont presque identiques aux oscillations prés qui se distinguent dans les
courbes de la machine alimentée par onduleur dues à la cadence de la fréquence de
commutation des interrupteurs statiques de l'onduleur.
Conclusion :
22
Modélisation de l’alimentation de la MAS :
23