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Introduction
Ce chapitre commence par une étude du moteur électrique, et de ses différents fonctions
mathématiques nécessaires pour sa modélisation et sa commande. Comme l’onduleur MLI, et
la commande prédictive, avec l’implémentation sur Matlab Simulink et les résultats des
simulations. Nous avons choisi d’utiliser la machine synchrone à aiment permanent qu’est le
type le plus utilisés dans les véhicules électriques, due à sa robustesse est son couple massique
important, ainsi, sa faible perte.
Toute machine électrique dans laquelle la vitesse de rotation du rotor est égale à la vitesse de
rotation du champ tournant est appelé machine synchrone. Pour l’obtention d’un tel
fonctionnement, le champ magnétique rotorique doit être généré soit par des aimants, soit par
un circuit d’excitation. Cela dit, qu’en mode permanent la position du champ magnétique
rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ceci impose une vitesse de rotation identique entre
le rotor et le champ tournant statorique.
Avantages de la MSAP
Les machines synchrones à aimants permanents présentent plusieurs avantages par rapport
aux autres types de machines :
Cette machine est donc bien indiquée pour les systèmes embarqués et peut être employée pour
des systèmes de faible puissance (petits moteurs) ou de puissance plus importante (jusqu’à
quelques dizaines de MW en fonctionnement moteur).
Inconvénients de la MSAP
Comme inconvénients de la MSAP on cite :
( )
Rs 0 0
[ R s ]= 0 R s 0
0 0 Rs
( )
Ls a M ab M ac
[ Ls s ]= M ab L s b M bc
M ac M bc Ls c
Cette transformation transpose les valeurs électriques triphasées du référentiel abc usuel dans
un référentiel dq en fonction d'un angle θ (position du rotor). Cette transformation rend les
équations dynamiques des moteurs à courant alternatif plus simples ce qui facilite leur étude
et leur analyse.
( )
cos θ cos θ−2 π /3 cos θ+ 2 π /3
3
P(θ e) = sin θ sin θ−2 π /3 sin θ+2 π /3
2
1/2 1/2 1/2
Et par conséquent
( )
cos θ sin θ 1
T
P(θ e ) = cos θ−2 π /3 sin θ−2 π /3 1
cos θ +2 π /3 sin θ+ 2 π /3 1
On a :
d d
[ V s ]=[ Rs ] [ is ] + dt [ L s ][ is ]+Ω dθ [φ sf ]
En passant par la transformé de Park :
d T d
P(θ e) T [ V sdq ] = [ R s ] P(θ e) T[ i sqd ] +Ω ¿ ) [φsdq ]+ ( [ Lss ] ) P(θ e) T[ i sdq ])
dθ dt
D’où
d d
[ V sdq ]=R s [ isqd ] +¿P(θe) dt ' [ Lss ] P ¿)T[ isqd ] + P ( θ e ) Ω dθ ¿ )T [φsdq ]¿
d d
[ V sdq ]=R s [ isqd ] +¿P(θe) dt ' [ Lss ] P ¿)T[ isqd ] + P ( θ e ) Ω dt P(θ e) T [φsdq ]
On a :
d d
P(θ e) [ Lss ] P(θ e) T[ i sqd ] = Ls [ i ]+ ρ Ls Ω φ ' [ isdq ]
dt dt sdq
Et
d
P (θ e ) P¿ )T = pQ ’
dt
Avec Q’ = [ 01 −10 ]
D’où :
d
[ V sdq ]=R s [ isqd ] + Ls dt [ isdq ]+ ρ Ls Ω φ ' [ isdq ]+¿ ρ Ω φ ' [ φsdq ]
Equation mécanique
On a :
dΩ
J = Tem – TL – f Ω
dt
L’expression du couple électromagnétique (Tem) :
1 T d [ Lss] dφ
Tem =
2
[ is ]
dθ
[ is ] . [ is ]T
dθ
d T d
Tem = [ i sqd ] P ( θ e ) ¿) [ φ rdq ] or P ( θ e ) P¿ )T = Q '
dt dt
-Le choix du repère dq implique que le flux rotorique est aligné avec l’axe d, d’où φ rq=0
Donc : Tem = ρ
√ 3φ
2
r isq
√
d i sq −R s 3 φr 1
= i sq− p i sq Ω− p Ω+ V sq
dt Ls 2 Ls Ls
La transformé de Park
Directe
Inverse
Pour que la machine démarre et se connecte directement au réseau, nous avons utilisé la
technique de l’autopilotage.
Principe :
Le principe fondamental du modèle prédictif dans la régulation des systèmes repose sur la
capacité à estimer l'évolution future d'un système en se basant sur des données passées et des
modèles mathématiques.
Le modèle prédictif utilise les données historiques pour identifier les relations et les
corrélations entre les différentes variables du système. Ces relations sont ensuite utilisées pour
construire un modèle mathématique qui représente le comportement du système. Le modèle
peut être basé sur des techniques statistiques, des algorithmes
itératifs comme notre algorithme qu’on a développé.
On a
d i sd −R s 1
= i sd + p i sq Ω+ V
dt Ls Ls sd
Après la discrétisation
√
−R s 3 φr 1
i sq −i sq = i sq − p i sq Ω− p Ω+ V sq
k+ 1 k
Ls k k
2 Ls Ls
−R s 1
i sd −i sd = i + p i sq Ω+ V
k+ 1 k
Ls sd k
L s sd
D’où
√
−Rs 3 φr 1
i sq = i sq −p i sq Ω− p Ω+ V sq+i sq
k+ 1
Ls k
2 Lsk
Ls k
−R s 1
i sd = i sd + pi sq Ω+ V +i sd
k+ 1
Ls k
Ls sd k
Conclusion
En conclusion, la commande prédictive de la machine synchrone est une approche avancée et
prometteuse pour le contrôle efficace de ces machines électriques. Elle offre de nombreux
avantages, notamment une meilleure précision de contrôle, une réponse dynamique rapide et
une meilleure robustesse face aux perturbations.
Annexe
%% Switching functions
S = [0 0 0; 1 0 0; 1 1 0; 0 1 0; 0 1 1; 0 0 1; 1 0 1; 1 1 1];
for i=1:8
%% Voltage applied k+1
ud = Vdc*(2/3)*(S(i,1)*cos(phi) + S(i,2)*cos(phi-2*pi/3) + S(i,3)*cos(phi +
2*pi/3));
uq = Vdc*(2/3)* (-S(i,1) *sin(phi) - S(i,2)*sin(phi- 2*pi/3) - S(i,3)*sin(phi +
2*pi/3));
%% Motor Model (Estimated current vector for k+1)
id1 = ((1 -(R*Ts)/Ls)*id) + ((Ts*ud)/Ls) + (w*Ts*iq) ;
iq1 = ((1 - (R*Ts)/Ls)*iq) + ((Ts*uq)/Ls) - ((w*Ts*id)) - (((w*Ts*Lambda_f)/Ls));