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Cours :15h TD : 9h TP : 6h
les 2 TP notés ont lieu à Marseille (Saint Jérôme)
et sont OBLIGATOIRES
Evaluation : Contrôle Continu Intégral
NF = MAX [ (1/3)*moyenne des TP + (1/3)*partiel écrit durée 1h + (1/3)*Exam terminal écrit ; Exam terminal écrit]
Idem : NF = MAX ( moyenne(TP, CC1, DE) ; DE )
Contenu de l’UE
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CHAPITRE 1 - REGIME SINUSOIDAL MONOPHASE
1/ Définition mathématique : au signal s(t), on associe le nombre complexe S(t) qui représente le signal s(t) :
Remarque 1 : la représentation vectorielle du nombre complexe S(t) correspondant à un vecteur S(t) tournant à f=50 tours/s, de longueur Seff
et qui forme, àl’instant t, l’angle (wt+f) avec l’axe (Ox) orienté = axe des nombre réels positifs = ℝ+.
Le signal s(t) est la projection sur l’axe horizontal (Ox) = ℝ du vecteur tournant S(t).
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2/ Application à l’électrotechnique : CONVENTIONS DE L’ELECTROTECHNIQUE
a/ TENSION EDF v(t) À L’ORIGINE DES PHASES (v(t) signal référence des phases)
Veff = 230 volts Vmax = Veff⨯√2 w = 2pf avec f = 50 Hz
v(t) = Vmax.cos(ωt) V(t)= Veff.ejωt
Argument de V(t) : arg[V(t)] = (ωt) et module de V(t) : ∣V(t)∣ = Veff
vecteur de Fresnel : V(0) = Veff
(instant t = 0)
b/ CONVENTION POUR LE COURANT :
i(t)= Imax.cos(ωt - ϕ) I(t)= Ieff.ej(ωt - ϕ) (+)
Argument de I(t) : arg[I(t)] = (ωt-f) et module de I(t) : ∣I(t)∣ = Ieff
Imax = Ieff.⨯√2
Phaseur ou vecteur de Fresnel : I(0) = Ieff.e-jϕ
3/ Propriétés mathématiques : V ℝ+
a/ La relation entre s(t) et S(t) est bi-univoque, c’est-à-dire que :
* si on connait le signal s(t) alors on connait la valeur maximale Seff de s(t) ainsi que la phase (wt+f) et donc on peut construire le nombre
complexe S de module Seff > 0 et d’argument (wt+f).
Exemples :
3
b/ La relation entre s(t) et S(t) est linéaire :
Conséquence : soient 2 signaux s1(t) et s2(t) de même fréquence (et de même nature : tension ou courant) :
s1(t) = S1maxcos(wt+f1) ↔ S1(t) = S1eff⨯ej(wt+f1)
s2(t) = S2maxcos(wt+f2) ↔ S2(t) = S2eff⨯ej(wt+f2)
Pour tout couple (a,b) de nombres réels, on a :
s(t) = as1(t) + bs2(t) ↔ S (t) = aS1(t)+bS2(t) = Seff⨯ej(wt+f)
a/ résistance R : v(t) = Ri(t) correspond à la relation simple V(t) = R.I(t) (convention récepteur).
R est aussi appelée impédance de la résistance (ohm).
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Grâce à la propriété de dérivation, on obtient la loi d’Ohm « complexe » pour :
b/ la bobine : La Loi de l’auto-induction pour une bobine d’inductance L : v(t) = Ldi(t)/dt correspond à la relation : V(t) = jLw.I(t)
d/ remarque importante : puisque les 3 lois de Kirchhoff sont valides en utilisant la représentation complexe, alors :
-les théorèmes de superposition, Thèvenin, Norton, Millman, etc… s’appliquent aussi en régime sinusoïdal.
- la loi d’Ohm « complexe » en convention récepteur : V(t) = Z⨯I(t) s’applique à un dipôle d’impédance Z quelconque.
Relation1 (argument) : arg(V(t)) = arg (Z) + arg(I(t)) (wt) = arg (Z) + (wt-f) f = arg (Z)
V
Pour une résistance : Z = R f = arg[R] = 0
Veff = R⨯Ieff
i(t) = Imax.cos(ωt) I
I(t) = Ieff.ejωt vecteur de Fresnel I(0) = Ieff
V
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v(t) = Vmax.cos(ωt) i(t)= Imax.cos(ωt-f) v(t) = Vmax.cos(ωt) i(t)= Imax.cos(ωt-f)
4 c c 4
ϕ = +p/2
Bobine
pure
i(t) en
retard sur
v(t)
ϕ = -p/2
Condensateur
4
i(t) en avance sur v(t)
ϕ=0
Résistance
i(t) en
phase avec
v(t)
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III - Valeur efficace d’un signal sinusoïdal
p(t) : watt (ou kilowatt) E : joule (ou kilowattheure) t : seconde (ou heure)
p(t) > 0 le dipôle consomme de l’énergie électrique
p(t) < 0 le dipôle renvoie de l’énergie électrique au réseau
2/ Energie électrique DE consommée entre 2 instants t1 et t2 = surface comprise entre la courbe de p(t), l’axe du temps t, et les 2
instants t1 et t2
Pendant un temps Dt = 20ms = T = une période, une résistance R, parcourue par un courant constant Icontinu consomme l’énergie
électrique :
Pendant un petit intervalle de temps dt, la même résistance R parcourue par le courant variable périodique i(t) consomme
l’énergie électrique dEsignal i(t) qui vérifie : dEsignal i(t) = p(t)dt = v(t)i(t)dt = Ri2(t)dt et qu’elle transforme en chaleur.
Pendant une période T=20ms, la résistance R, parcourue par le courant variable périodique i(t) consomme l’énergie électrique
DEsignal i(t) qu’elle transforme en chaleur.
DEsignal i(t)
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Iefficace est la valeur d’un courant constant Icontinu qui produit le même effet Joule que le courant i(t) périodique.
donc :
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CHAPITRE 2 - PUISSANCES EN REGIME SINUSOIDAL
150
1/ Puissance instantanée en régime continu :
Exemple d’une résistance R=100W :
100
V=100V, I=1A donc puissance instantanée p(t) = 100W CONSTANTE
Axe vertical : la puissance en watt puissance
50 instantanée
Axe horizontal : le temps en ms
Entre 20ms et 40 ms, SURFACE =DE > 0
LE DIPOLE CONSOMME L’ENERGIE DE = P.Dt = 100.(40-20).10-3 = 2 joules 0
0 20 40 60
2/ Puissance instantanée en régime sinusoïdal : Axe vertical : la puissance en watt. Axe horizontal : le temps en ms
Exemple d’un dipôle inductif R-L :
p(t) = v(t).i(t) v(t) = 3√2.cos(wt) i(t) = 2√2.cos(wt-(p/4))
p(t) n’est plus sinusoïdale, car p(t) possède une valeur moyenne non nulle .
p(t) a pour fréquence 100 Hz, elle est positive ou négative.
SURFACE DE NEGATIVE : LE DIPOLE RESTITUE L’ENERGIE DE A LA SOURCE.
12 tension
10
courant
8
6 puissance
instantanée
4
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-2
-4
-6 10
3/ Les différentes puissances :
PUISSANCE APPARENTE S (Volt Ampère VA) (sert à dimensionner une installation) : S = Veff.Ieff
A condition que Idipôle et Vdipôle désignent respectivement les valeurs efficaces de l’intensité du courant qui traverse le
dipôle et de la tension à ses bornes, on a :
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5/ Le triangle des puissances :
Déf puissance apparente complexe : S = P+jQ = Sejf S2 = P2+Q2 TRIANGLE DES PUISSANCES
12
6/ Puissance apparente complexe S :
définition : S = P + jQ
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8/ Théorème de BOUCHEROT
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9/ compléments :
La puissance instantanée p(t) vaut toujours la puissance active P = Veff.Ieff. cos(f) en moyenne.
La puissance fluctuante Veff.Ieff.cos(2wt-f) est nulle en moyenne. Elle correspond à de l’énergie électrique qui oscille entre la source EDF
et l’utilisateur, à une fréquence de 100 Hz.
12
10
8
puissance fluctuante
6
4
Pactive
2
0
0 5 10 15 20 25 puissance fuctuante +
-2 Pactive=puissance
instantanée
-4
-6
-8
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b/ Puissances active instantanée P(1+cos(2wt)) et réactive instantanée Q.sin(2wt)
p(t) = 2.Veff.Ieff.cos(wt).cos(wt-f)
= Veff.Ieff.(cos(2wt-f)+cos(f)) (formule : cos(a-b) = cos(a).cos(b) +sin(a).sin(b))
= Veff.Ieff. cos(f).(1+cos(2wt)) + Veff.Ieff. sin(f).sin(2wt)
= P(1+cos(2wt)) + Q.sin(2wt)
La puissance réactive instantanée Q.sin(2wt) est nulle en moyenne. Elle correspond à de l’énergie électrique qui oscille entre la source
(EDF) et l’utilisateur, à une fréquence de 100 Hz. Cette énergie électrique réactive oscillante n’est ni consommée, ni payée par
l’utilisateur. EDF veut la minimiser et taxe l’utilisateur si cette énergie électrique réactive oscillante est trop importante. Voir la
suite : le relèvement du facteur de puissance.
12
10
8
Pactive*(1+cos(2wt))
puissance active
6
instantanée
4 Qréactive*sin(2wt)
puissance réactive
2 instantanée
p instantanée = p active
0
instantanée + p réactive
0 5 10 15 20 25 instantanée
-2
-4
-6 16
CHAPITRE 3 - RELEVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE
Position du problème :
envisageons 2 installations qui consomment la même puissance active P, mais qui n’ont pas le même facteur de puissance.
cos(f1) = 1 cos(f2) = 0,5
Puissance active P = 3 kW Puissance active P = 3 kW
I1eff = P/Veff = 3000/230 = 13 A I2eff = 2P/Veff = 2I1eff = 26 A
section des câbles en cuivre (Jmax=5A/mm2) : 13/5 = Section des câbles en cuivre : 26/5 = 5,2 mm2
2,6 mm2
v(t) c v(t)
Quand une installation ou un réseau électrique présente un cosϕ inférieur à 0,8 il est nécessaire de modifier l’installation de
manière à élever ce facteur de puissance. Pour élever le facteur de puissance de la charge, on place un ou plusieurs
condensateurs en parallèle en tête de l’installation. On appelle ça la compensation de l’énergie réactive ou le relèvement
du facteur de puissance.
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1/ méthode 1 (diagramme de Fresnel) relèvement du facteur de puissance - calcul de la capacité C du condensateur a disposer
en parallèle a l’entrée de l’installation :
Envisageons une installation ayant un facteur de puissance cos(finstallation) trop faible.
(+)
i(t)ligne= i(t)installation Installation
V
finstallation
v(t) c
Iinstallation
(+)
Installation Icondensateur
i(t)ligne i(t)installation
-p/2
V
fligne
v(t)
c finstallation Iligne
i(t)condensateur
Iinstallation
Icondensateur
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Iligne = Icondensateur + Iinstallation
On en déduit :
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2/ méthode 2 (théorème de Boucherot) relèvement du facteur de puissance - calcul de la capacité C du condensateur a
disposer en parallèle a l’entrée de l’installation :
Qinst= Pinst*tan(finst)
condensateur PC = 0 QC = -CwV2
Qtotale= Ptotale*tan(fligne)
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