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12 novembre 2023
Table des matières
I. Révision : intégration 1
I.1. Intégrale de Riemann usuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
I.2. Les théorèmes fondamentaux de l’analyse pour l’intégrale de Riemann . 2
I.3. Intégrale au sens des primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.4. Intégrale de Kurzweil-Henstock . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.5. Formule de Cauchy pour l’intégration successive . . . . . . . . . . . . . 3
I.6. Intégrale de Riemann non orientée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.7. Intégrale de Riemann-Stieltjes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
I.8. Intégrale de Riemann-Stieltjes non orientée . . . . . . . . . . . . . . . . 6
I.9. Intégrales sur des intervalles où les fonctions ne sont pas complètement
définies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
I.10. Intégrales indéfinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
ii
iii Table des matières
V.6. Gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
V.7. Dérivées directionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
V.8. Classes de régularité C k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
V.9. Dérivées partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
V.10. Matrice jacobienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
V.11. Dérivées partielles d’ordres supérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
iii
I. Révision : intégration
Cette somme S s’appelle une somme de Riemann, où encore une R b somme intégrale de
Riemann. L’intégrale définie de Riemann de f de a à b, notée a f (x) dx, est la limite
des sommes de Riemann quand la partition a = x0 < x1 < · · · < xn = b dévient « de
plus en plus fine » :
Z b Xn
déf
f (x) dx = lim f (x∗i )∆xi .
x=a maxi |∆xi |→0
i=1
Observons que
Z a Z b
f (x) dx = − f (x) dx .
x=b x=a
1
I. Révision : intégration 2
Exemple.
Z b
dx = b − a.
x=a
Propriétés
Voici quelques propriétés de l’intégrale de Riemann.
(1) Additivité par rapports aux intervalles d’intégration :
Z b Z c Z c
f (x) dx + f (x) dx = f (x) dx,
Zx=a
a
x=b x=a
f (x) dx = 0.
x=a
(2) Linéarité :
Z b Z b Z b
(f (x) + g(x)) dx = f (x) dx + g(x) dx,
x=a x=a x=a
Z b Z b
αf (x) dx = α f (x) dx .
x=a x=a
(3) Monotonie : si a ⩽ b et que f (x) ⩽ g(x) pour tout x ∈ [a, b], alors
Z b Z b
f (x) dx ⩽ g(x) dx .
x=a x=a
(2) f admet une primitive sur I : pour tout a ∈ I, la fonction F définie par
Z x
F (x) = f (t) dt,
t=a
2
3 I.3. Intégrale au sens des primitives
Ainsi,
Z b
F ′ (x) dx = [F (x)]bx=a .
x=a
X
n
S= f (x∗i ) |∆xi | .
i=1
et on va définir
Z X
n
déf
f (x) |dx| = lim f (x∗i ) |∆xi | .
x∈I max|∆xi |→0
i i=1
3
I. Révision : intégration 4
R R
Pour une raison plus ou moins claire, l’intégrale x∈[a,b] f (x) |dx| peut être notée a⩽x⩽b f (x) |dx|,
Rb Ra
ou a f (x) |dx|, ou b f (x) |dx|. Ainsi,
Z a Z b Z Z
f (x) |dx| = f (x) |dx| = f (x) |dx| = f (x) |dx| .
x=b x=a a⩽x⩽b x∈[a,b]
En réalité, l’intégrale non orientée ne s’utilise pas beaucoup parce qu’elle peut être
remplacée par l’intégrale usuelle orientée : si a < b, alors
Z Z b
f (x) |dx| = f (x) dx .
a⩽x⩽b x=a
Propriétés
Voici quelques propriétés de l’intégrale de Riemann non orientée.
(1) Additivité par rapports aux intervalles d’intégration : si a ⩽ b ⩽ c, alors
Z Z Z
f (x) |dx| + f (x) |dx| = f (x) |dx| ,
a⩽x⩽b b⩽x⩽c a⩽x⩽c
Z
f (x) |dx| = 0.
x=a
(2) Linéarité :
Z Z Z
(f (x) + g(x)) |dx| = f (x) |dx| + g(x) |dx| ,
a⩽x⩽b a⩽x⩽b a⩽x⩽b
Z Z
αf (x) |dx| = α f (x) |dx| .
a⩽x⩽b a⩽x⩽b
(3) Monotonie : si a ⩽ b et que f (x) ⩽ g(x) pour tout x ∈ [a, b], alors
Z Z
f (x) |dx| ⩽ g(x) |dx| .
a⩽x⩽b a⩽x⩽b
Z b X
n
déf
f (x) dg(x) = lim f (x∗i )∆g(xi−1 , xi ),
x=a maxi |∆xi |→0
i=1
4
5 I.7. Intégrale de Riemann-Stieltjes
où
a = x0 ⩽ x∗1 ⩽ x1 ⩽ x∗2 ⩽ · · · ⩽ xn = b ou
a = x0 ⩾ x∗1 ⩾ x1 ⩽ x∗2 ⩾ · · · ⩾ xn = b,
∆xi = xi − xi−1 ,
∆g(xi−1 , xi ) = g(xi ) − g(xi−1 ).
Exemples.
Z b Z b
f (x) dc = 0, d g(x) = g(b) − g(a).
x=a x=a
Propriétés
Voici quelques propriétés de l’intégrale de Riemann-Stieltjes.
f (x) d g(x) = 0.
x=a
(2) Linéarité :
Z b Z b Z b
(f (x) + g(x)) d h(x) = f (x) d h(x) + g(x) d h(x),
x=a x=a x=a
Z b Z b
αf (x) d g(x) = α f (x) d g(x) .
x=a x=a
5
I. Révision : intégration 6
Z X
n
déf
f (x) |dg(x)| = lim f (x∗i ) |∆g(xi−1 , xi )| ,
a⩽x⩽b maxi |∆xi |→0
i=1
où
a = x0 ⩽ x∗1 ⩽ x1 ⩽ x∗2 ⩽ · · · ⩽ xn = b,
∆xi = xi − xi−1 ,
∆g(xi−1 , xi ) = g(xi ) − g(xi−1 ).
[...]
Exemple.
Z Z Z
d x2 = d x2 + d x2 = 4 + 4 = 8.
−2⩽x⩽2 −2⩽x⩽0 0⩽x⩽2
Propriétés
Voici quelques propriétés de l’intégrale de Riemann-Stieltjes non orientée.
(1) Additivité par rapports aux intervalles d’intégration : si a ⩽ b ⩽ c, alors
Z Z Z
f (x) |d g(x)| + f (x) |d g(x)| = f (x) |d g(x)| ,
a⩽x⩽b b⩽x⩽c a⩽x⩽c
Z
f (x) |d g(x)| = 0.
x=a
(2) Linéarité :
Z Z Z
(f (x) + g(x)) |d h(x)| = f (x) |d h(x)| + g(x) |d h(x)| ,
a⩽x⩽b a⩽x⩽b a⩽x⩽b
Z Z
αf (x) |d g(x)| = α f (x) |d g(x)| .
a⩽x⩽b a⩽x⩽b
6
7 I.9. Intégrales sur des intervalles où les fonctions ne sont pas complètement définies
[f (t)]t ou [f (t)].
Exemples.
Z Z
cos t dt = d sin t = [sin t]t .
t t
7
I. Révision : intégration 8
Z Z Z
tet dt = tdet = [tet ]t − et dt = [tet ]t − [et ]t = [tet − et ]t .
t t t
Z Z Z Z
dx 1 dx dx 1 dx dx
= + = −
x 1−x 1−x 1+x x x−1
2
x 2 2 x x+1
1 1 1 x+1
= ([ln |x + 1|]x − [ln |x − 1|]x ) = [ln |x + 1| − ln |x − 1|]x = ln .
2 2 2 x−1 x
Dans le dernier exemple, il est entendu par défaut qui l’identité obtenue équivaut
Z
b
dx 1 x+1 b
= ln
x=a 1 − x2 2 x − 1 x=a
pour tous a, b ∈ R tels que l’intégrale existe, ce qui exclue la possibilité qui a et b soient
séparés par 1 ou par −1.
8
II. Systèmes de coordonnées dans espaces euclidiens
Ces équations ne déterminent pas les valeurs de r ou de θ complètement. Pour les avoir
déterminées uniquement, on peut ajouter des conditions. Par exemple :
9
II. Systèmes de coordonnées dans espaces euclidiens 10
Ces équations ne déterminent pas les valeurs de ρ ou de ϕ complètement. Pour les avoir
déterminées uniquement, on peut ajouter des conditions. Par exemple :
10
11 II.4. Coordonnées sphériques
# »
Si X est un point de E de coordonnées sphériques (r, θ, ϕ), alors AX = |r|.
Pour tout point X ∈ E de coordonnées sphériques (r, θ, ϕ), posons
11
III. Courbes paramétrées
Il est entendu dans ce chapitre que tous les espaces vectoriels et affines considérés sont
de dimension finie. Cela ne sera pas précisé chaque foi.
Remarque. Cette définition ne suppose pas que l’espace E soit muni d’une structure eu-
#»
clidienne. Autrement dit, on n’a pas besoin du produit scalaire dans E. On ne suppose
pas non plus que E soit orienté. Or, pour définir certaines notions liées aux courbes para-
métrées, telles que la longueur ou la courbure, on aura besoin d’une structure euclidienne
dans E.
Exemples
Paramétrage d’un cercle
Paramétrage du cercle unité d’équation x2 + y 2 = 1 dans R2 par fonctions trigonomé-
triques :
(
x = cos t
, t ∈ R.
y = sin t
x2 y 2
+ 2 = 1.
a2 b
Posons x = a cos t, y = b sin t. Cela donne un paramétrage de l’ellipse.
12
13 III.2. Reparamétrage
x2 y 2
− 2 = 1.
a2 b
Voici les paramétrages de ses deux branches par fonctions hyperboliques :
( (
x = a cosh t x = −a cosh t
et , t ∈ R.
y = b sinh t y = b sinh t
III.2. Reparamétrage
Définition. Un reparamétrage d’une courbe paramétrée f : I → E est une application
continue ϕ : J → I telle que
g = f ◦ ϕ: J → E
est une courbe paramétrée. Parfois c’est cette nouvelle courbe paramétrée g qui est dite
un reparamétrage de f .
(2) deux courbes paramétrées représentent une même courbe géométrique orientée si
et seulement si on peut passer d’une à l’autre par un reparamétrage strictement
croissant,
13
III. Courbes paramétrées 14
(3) toute courbe géométrique orientée est représentée par une courbe paramétrée.
Définition. À toute courbe paramétrée on associe une courbe géométrique non orientée
ainsi :
(1) toute courbe paramétrée représente une courbe géométrique non orientée,
(2) deux courbes paramétrées représentent une même courbe géométrique non orientée
si et seulement si on peut passer d’une à l’autre par un reparamétrage (croissant
ou décroissant),
(3) toute courbe géométrique non orientée est représentée par une courbe paramétrée.
III.4. Trajectoire
Avec une courbe paramétrée, comme avec un mouvement d’un objet mobile, on associe
souvent sa trajectoire. Il paraît cependant qu’il y a au moins deux sens différents dans
lesquels ce terme est couramment utilisé :
(2) une définition alternative (et non équivalente) est de dire que deux courbes para-
métrées f : I → E et g : J → E ont la même trajectoire si et seulement si chacune
peut être obtenue de l’autre par un reparamétrage strictement croissante, et ain-
si que la trajectoire d’une courbe paramétrée est la même chose que la courbe
géométrique orientée associée.
III.5. Longueur
Dans cette section on considère les courbes paramétrées dans un espace affine eucli-
#»
dien E. C’est-à-dire, l’espace vectoriel E est muni d’un produit scalaire.
Remarque. Cette définition peut être appliquée même si γ n’est pas continue (donc pas
une courbe paramétrée au sens usuel).
14
15 III.6. Paramétrages naturels et abscisses curvilignes
La longueur de γ : I → E, qu’on peut noter L(γ), est donnée par l’intégrale suivante,
qui est une espèce de l’intégrale de Riemann-Stieltjes non orientée :
Z
L(γ) = kd γ(t)k .
t∈I
R R R
Il y a d’autres notations pour cette intégrale : X=γ(t), t∈I kdXk ou γ kdXk ou Γ kdXk,
où Γ est la courbe géométrique représentée par γ. Ainsi :
Z Z Z Z
kdXk = kdXk = kdXk = kd γ(t)k .
Γ γ X=γ(t) t∈I
t∈I
R
C’est un cas particulier de l’intégrale Γ f (X) kdXk d’un champs scalaire f le long d’une
courbe géométrique Γ.
Au cas où γ est continûment dérivable, on a :
Z Z
kd γ(t)k = γ ′ (t) |dt| .
t∈I t∈I
Définition. Une courbe paramétrée f : I → P est dite avoir paramétrage naturel (on
dit aussi normal) si et seulement si pour tout a, b ∈ I tels que a < b, la longueur de l’arc
f |[a,b] est b − a.
f ′ (t) = 1.
15
III. Courbes paramétrées 16
Définition. Une abscisse curviligne de f est une fonction σ : I → R telle que pour tous
t1 , t2 ∈ I avec t1 < t2 , la longueur de l’arc f |[t1 ,t2 ] est σ(t2 ) − σ(t1 ).
Si le paramétrage de f est naturel et qu’on note le paramètre « s », alors les abscisses
curvilignes sont toutes les fonctions σ de la forme σ(s) = s + C, où C est une constante.
Ainsi on peut dire d’une façon informelle que « une abscisse curviligne est la même chose
qu’un paramètre naturel ».
16
17 III.8. Expression du vecteur vitesse en différentes systèmes de coordonnées
17
III. Courbes paramétrées 18
18
IV. Champs scalaires, champs vectoriels
Soit E un espace affine.
{ X ∈ D | f (X) = α }.
Si E est un plan (dim E = 2), alors les ensembles de niveau sont aussi dits lignes de
niveau et sont souvent traités comme courbes géométriques.
Si E est un espace 3-dimensionnel (dim E = 3), alors les ensembles de niveau sont
aussi dits surfaces de niveau.
19
V. Calcul différentiel multidimensionnel
V.6. Gradient
Si f est un champ scalaire, alors le gradient de f , noté grad f , est le champ vectoriel
défini par l’identité
20
21 V.7. Dérivées directionnelles
où
Pour que (Dv f )(X) existe, il faut que la valeur donnée par la formule soit définie pour
tout choix de γ et ne dépende pas du choix de γ.
Si la dérivée directionnelle (Dv f )(X) existe, elle peut être déterminée par la formule :
f (X + tv) − f (X)
(Dv f )(X) = lim .
t→0 t
Ici on a posé γ(t) = X + tv. Autrement dit, si ϕ(t) = f (X + tv), alors (Dv f )(X) = ϕ′ (0).
Les propriétés des dérivées ordinaires peuvent être appliquées pour déduire des pro-
priétés analogiques des dérivées directionnelles. En particulier, on peut retrouver les
propriété habituelles par rapport à des opérations algébriques et une règle pour dériver
de certaines fonctions composées :
(3) la dérivée d’une fonction composée, où f est une fonction réelle de n variables
réelles, et g est une fonction réelle d’une variable réelle :
21
V. Calcul différentiel multidimensionnel 22
22
23 V.9. Dérivées partielles
∂Y ∂Y
dY = dz1 + · · · + dzn .
∂z1 ∂zn
23
V. Calcul différentiel multidimensionnel 24
∂f (X) ∂f (X)
Avec cette notation, l’identité qui définit les dérivées partielles ∂x1 , . . . , ∂xn est la
suivante :
∂f (X) ∂f (X)
df (X) = dx1 + · · · + dxn .
∂x1 ∂xn
Il est toujours entendu ici que X = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn .
Ainsi, si on a la relation
Y = f (X),
∂Y ∂Y
les dérivées partielles ∂x1 , . . . , ∂xn sont définies par l’identité suivante :
∂Y ∂Y
dY = dx1 + · · · + dxn .
∂x1 ∂xn
Proposition. Soient F un espace affine, D ⊂ Rn , et f : D → F une fonction. Soit X
un point dans D tel que f est différentiable au point X ((df )X existe). Soit (e1 , . . . , en )
la base canonique de Rn . Alors les dérivées partielles canoniques de f en X sont les
dérivées directionnelles suivant e1 , . . . , en :
Di f = Dei f, i = 1, . . . , n.
En particulier, si f : D → R, D ⊂ R2 , est une fonction de deux variables réelles, alors
f (x + t, y) − f (x, y)
(D1 f )(x, y) = lim ,
t→0 h
f (x, y + t) − f (x, y)
(D2 f )(x, y) = lim .
t→0 h
En plus des notations formelles, comme celles avec « Dk », les dérivées partielles sont
∂
souvent écrites en utilisant des expressions avec « ∂x », dans l’esprit de la notation de
Leibniz pour les dérivées ordinaires. On écrit, par exemple :
∂
f (x, y, z),
∂z
au lieu de (D3 f )(x, y, z).
∂ d
Le choix entre les usages de « ∂x » et de « dx » est basé sur le contexte : est-ce qu’il
s’agit de la dérivée ordinaire d’une fonction d’une variable réelle, ou est-ce qu’il s’agit
de la dérivée partielle d’une fonctions de plusieurs variables réelles ?
Considérons, par exemple, l’expression « x sin z ». Si, dans le contexte actuel, cette
expression définit la fonction z 7→ x sin z d’une variable réelle, où x est un paramètre,
alors on peut donner une expression pour la dérivée de cette fonction ainsi :
d
(x sin z) = x cos z.
dz
Si, dans le contexte actuel, cette expression définit la fonction (x, y, z) 7→ x sin z de trois
variables réelles, alors on peut donner des expressions pour les dérivées partielles de cette
fonction ainsi :
∂ ∂ ∂
(x sin z) = sin z, (x sin z) = 0, (x sin z) = x cos z.
∂x ∂y ∂z
24
25 V.10. Matrice jacobienne
Exemples.
∂ ∂ ∂
(xy 2 + z) = y 2 , (xy 2 + z) = 2xy, (xy 2 + z) = 1,
∂x ∂y ∂z
∂2 ∂ 2 ∂2 ∂
(xy 2 + z) = (y ) = 2y, (xy 2 + z) = (2xy) = 2y.
∂y∂x ∂y ∂x∂y ∂x
25
VI. Intégrales curvilignes
où
a = t0 ⩽ t∗1 ⩽ t1 ⩽ t∗2 ⩽ · · · ⩽ tn = b ou
a = t0 ⩾ t∗1 ⩾ t1 ⩽ t∗2 ⩾ · · · ⩾ tn = b,
∆ti = ti − ti−1 , ∆g(ti−1 , ti ) = g(ti ) − g(ti−1 ).
Rb Ra
Dans le cas où a ⩽ b Ret que t=a Φ(t, dg(t)) = t=b Φ(t, dg(t)), on peut noter cette
valeur commune comme a⩽t⩽b Φ(t, dg(t)).
Soient E un espace affine et γ : [a, b] → E. Alors voici une forme générale des intégrales
curvilignes le long de γ :
Z Xn
déf
Φ(X, dg(X)) = lim Φ(Xi∗ , ∆g(Xi−1 , Xi )),
γ maxi |∆ti |→0
i=1
où
a = t0 ⩽ t∗1 ⩽ t1 ⩽ t∗2 ⩽ · · · ⩽ tn = b,
Xi = γ(ti ), Xi∗ = γ(t∗i ),
∆ti = ti − ti−1 , ∆g(Xi−1 , Xi ) = g(Xi ) − g(Xi−1 ).
Il est entendu dans cette définition que X = γ(t), où t « varie » de a à b.
Observons que
Z Z b Z b
Φ(X, dg(X)) = Φ(X, dg(X)) = Φ(γ(t), dg(γ(t))).
γ X=γ(t), t=a t=a
Remarque. Cette définition peut être appliquée même si γ n’est pas continue (donc pas
une courbe paramétrée au sens usuel).
Exemple. Si E est un espace euclidien, la longueur d’une courbe paramétrée γ : [a, b] →
E est donnée par l’intégrale
Z Z Z Z b
kdXk = kdXk = kdγ(t)k = kdγ(t)k .
γ X=γ(t) t=a
a⩽t⩽b
a⩽t⩽b
26
27 VI.2. Intégrales curvilignes du premier type
où
a = t0 ⩽ t∗1 ⩽ t1 ⩽ t∗2 ⩽ · · · ⩽ tn = b,
Xi = γ(ti ), Xi∗ = γ(t∗i ),
# »
∆ti = ti − ti−1 , ∆Xi = Xi − Xi−1 = Xi−1 Xi .
27
VI. Intégrales curvilignes 28
Linéarité
[...]
Z Z Z
(f (X) + g(X)) kdXk = f (X) kdXk + g(X) kdXk ,
γ γ γ
Z Z
αf (X) kdXk = α f (X) kdXk .
γ γ
28
29 VI.3. Intégrales curvilignes du second type
où
a = t0 ⩽ t∗1 ⩽ t1 ⩽ t∗2 ⩽ · · · ⩽ tn = b,
Xi = γ(ti ), Xi∗ = γ(t∗i ),
# »
∆ti = ti − ti−1 , ∆Xi = Xi − Xi−1 = Xi−1 Xi .
Ainsi, si Γ1 et Γ2 sont deux courbes géométriques orientées qui représentent une même
courbe non orientée et qui ont les orientations opposées, alors
Z Z
hF (X), dXi = − hF (X), dXi .
Γ2 Γ1
29
VI. Intégrales curvilignes 30
Linéarité
[...]
Z Z Z
hF (X) + G(X), dXi = hF (X), dXi + hG(X), dXi ,
γ γ γ
Z Z
hαF (X), dXi = α hF (X), dXi .
γ γ
[...]
Comme mentionné précédemment, la valeur d’une intégrale curviligne ne dépend pas
du paramétrage de la trajectoire autant que le sens dans lequel elle est traversée est fix.
On peut montrer que lorsque le champ vectoriel est le champ de gradient d’un champ
scalaire, l’intégrale de ce champ vectoriel le long d’une courbe orientée ne dépende que
des points initial et terminal de la courbe.
Soient f : E → R un champ scalaire dans E et posons F = grad f . Soit γ : [a, b] → E.
Alors
Z Z Z
hF (X), dXi = h(grad f )(X), dXi = (df )X (dX)
γ γ γ
Z
γ(b)
= df (X) = [f (X)]X=γ(a) = f (γ(b)) − f (γ(a)).
γ
[...]
30
31 VI.3. Intégrales curvilignes du second type
où
a = t0 ⩽ t∗1 ⩽ t1 ⩽ t∗2 ⩽ · · · ⩽ tn = b,
Xi = γ(ti ), Xi∗ = γ(t∗i ),
# »
∆ti = ti − ti−1 , ∆Xi = Xi − Xi−1 = Xi−1 Xi .
Il est entendu dans cette définition que X = γ(t), où t « varie » de a à b.
Observons que
Z Z b Z b
det(F (X), dX) = det(F (X), dX) = det(F (γ(t)), dγ(t)).
γ X=γ(t), t=a t=a
Ainsi, si Γ1 et Γ2 sont deux courbes géométriques orientées qui représentent une même
courbe non orientée et qui ont les orientations opposées, alors
Z Z
det(F (X), dX) = − det(F (X), dX).
Γ2 Γ1
31
VI. Intégrales curvilignes 32
Linéarité
[...]
Z Z Z
det(F (X) + G(X), dX) = det(F (X), dX) + det(G(X), dX),
γ γ γ
Z Z
det(αF (X), dX) = α det(F (X), dX).
γ γ
[...]
32
VII. Intégrales multiples
Z X
n
déf
f (X) dA = lim f (Xi∗ )∆Ai ,
X∈R maxi diam ∆Ri →0
i=1
où le rectangle R est découpé en rectangles ∆R1 , . . . , ∆Rn , Xi∗ ∈ ∆Ri , diam ∆Ri est le
diamètre de ∆Ri , et ∆Ai est l’aire de ∆Ri . R
Une notation alternative pour l’intégrale X∈R f (X) dA :
ZZ
f (X) dA .
X∈R
33
VII. Intégrales multiples 34
Linéarité
[...]
ZZ ZZ ZZ
(f (X) + g(X)) dA = f (X) dA + g(X) dA,
ZZ X∈R
ZZ X∈R X∈R
αf (X) dA = α f (X) dA .
X∈R X∈R
[...]
IntégrationRR
de f sur une partie bornée
RR arbitraire de
RR D. R
Notation : RRf (x, y) |dx dy| vs R R f (x, y) dA vs R f (x, y) dx dy vs R f .
La notation « R f (X) dX » ou « R f (X) d2 X » paraît absurde.
Z X
n
déf
f (X) dVn = lim f (Xi∗ )∆Vi ,
X∈P maxi diam ∆Pi →0
i=1
où le pavé P est découpé en pavés ∆P1 , . . . , ∆Pn , Xi∗ ∈ ∆Pi , diam ∆Pi est le diamètre
de ∆Pi , et ∆Vi = voln (∆Pi ). R
Une notation alternative pour l’intégrale X∈P f (X) dV dans le cas où P est un pavé
dans un espace euclidien de dimension 3 :
ZZZ
f (X) dV .
X∈P
[...]
Intégration d’une fonction Rn → R sur RRRun ensemble borné. RRR
Notation
RRR pour les intégrales
R triples : R f (x, y, z) |dx dy dz| vs R f (x, y, z) dV vs
R f (x, y, z) dxRdy dz vs R f . R
La notation « R f (X) dX » ou « R f (X) d3 X » paraît absurde.
34
35 VII.4. Critère d’intégrabilité au sens de Riemann
xn = f (x1 , . . . , xn−1 ),
35
VII. Intégrales multiples 36
36
VIII. Gradient, divergence, opérateur de Laplace,
rotationnel
Dans l’esprit de la notation de Leibniz, on va utiliser les expressions symboliques
⃗i ∂ + ⃗j ∂ , ⃗i ∂ + ⃗j ∂ + ⃗k ∂ , e1
∂
+ · · · + en
∂
∂x ∂y ∂x ∂y ∂z ∂x1 ∂xn
d d ∂
pour construire des expressions complexes comme on fait avec , P , ou .
dt dt ∂x
VIII.1. Gradient
Soit E un espace euclidien de dimension n muni d’un repère orthonormé et ainsi
d’un système de coordonnées cartésiennes associé. Définissons ∇ comme l’expression
symbolique
∂ ∂
∇ = e1 + · · · + en .
∂x1 ∂xn
Si f est un champ scalaire dans E, alors son gradient est le champ vectoriel qui peut
être donné par la formule :
∂ ∂
(grad f )(X) = ∇(f (X)) = e1 + · · · + en f (X)
∂x1 ∂xn
∂f (X) ∂f (X)
= e1 + · · · + en
∂x1 ∂xn
= (De1 f )(X)e1 + · · · + (Den f )(X)en .
VIII.2. Divergence
Soit E un espace euclidien muni d’un repère orthonormé et ainsi d’un système de
coordonnées cartésiennes associé. Définissons ∇ comme l’expression symbolique
∂ ∂
∇ = e1 + · · · + en .
∂x1 ∂xn
Si F est un champ vectoriel dans E, alors sa divergence est le champ scalaire qui peut
être donné par la formule :
(div F )(X) = h∇, F (X)i
∂F1 (X) ∂Fn (X)
= + · · · + en
∂x1 ∂xn
= (De1 F1 )(X) + · · · + (Den Fn )(X).
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VIII. Gradient, divergence, opérateur de Laplace, rotationnel 38
∂ ∂
∇ = e1 + · · · + en ,
∂x1 ∂xn
∂2 ∂2
∆ = h∇, ∇i = + · · · + .
∂x21 ∂x2n
∂ 2 f (X) ∂ 2 f (X)
∆(f (X)) = + · · · + .
∂x21 ∂x2n
VIII.4. Rotationnel
VIII.4.1. Rotationnel dans un plan euclidien
Soit P un plan euclidien orienté muni d’un repère orthonormé direct et ainsi d’un sys-
tème de coordonnées cartésiennes associé. Définissons ∇ comme l’expression symbolique
∂ ∂
∇ = ⃗i + ⃗j .
∂x ∂y
Si F est un champ vectoriel dans P , alors son rotationnel est le champ scalaire qui
peut être donné par la formule :
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