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Algèbre de Boole

APP2
 Algèbre de Boole, portes logiques et TK
 Fiches résumés Algèbre de Boole

Définitions ou mots clés


Noms Signification
Eléments logiques 0 ou 1
Grandeur « x » (notée par une lettre minuscule ou majuscule) qui peut prendre les
deux valeurs logiques.
Variable logique Exemple :
(ou booléenne)

Fonction d’une ou plusieurs variables logiques et qui peut prendre les deux valeurs
logiques.
Exemple :
Fonction logique

Tableau qui nous fait connaître la valeur en sortie d’un circuit logique en fonction des
différentes combinaisons d’entrée.
Chaque variable d’entrée entraîne la création d’une colonne d’entrée. Le nombre de
lignes est 2N où N est le nombre de variables d’entrée.
Exemple :

Table de vérité

Un opérateur logique est un opérateur mathématique qui lie des variables logiques.
En principe il n'existe que 3 opérateurs de base : ET – OU – NON.
Grâce à ces 3 opérateurs il est possible de décrire un problème simple sous forme
Opérateurs
d'équation.
logiques
Un opérateur logique est défini par sa fonction, sa table de vérité, son symbole
logique. Les symboles utilisés sont issus de norme mis en place pour unifier les
notations. Il existe deux types de symbole, la « traditionnelle ou française » et la

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représentation dite rectangulaire ou américaine mis en place par la norme IEEE/ANSI
91-1984, qu’on utilisera préférentiellement.
Exemple : L’opérateur AND (ET)
Symbole : Table de vérité : Fonction logique : Chronogramme :
A B x FAND(A,B) = A.B A 1

& 0 0 0
0
B 1

0
0 1 0 ET 1

1 0 0 0

1 1 1
Il n’existe que 3 opérations logiques élémentaires :
Opérateurs
NON, ET, OU (NO, AND, OR)
élémentaires
Toute opération pourra se réduire en une combinaison de ces 3 opérations.
Opérateurs
NOR, NAND, XOR
complémentaires
Représentation à l’aide des portes ou de circuits connus d’une fonction.
Logigramme ou
schéma logique

A une combinaison d'entrée, on associe une case d'un tableau qui doit posséder la
propriété suivante :
Tableau de Lorsqu’on passe d’une case adjacente à l'autre, une seule variable change d’état
Karnaugh (même en repliant le tableau sur lui-même).
Tous les tableaux vérifiant cette propriété sont des tableaux de Karnaugh.

Evolution au cours du temps des signaux d’entrée/sortie aux bornes d’une porte ou
plus généralement d’un circuit logique.
Exemple :
A 1

0
Chronogramme B 1

0
NON-ET 1

4 façons de représenter la même information


A. La fonction logique
B. Le schéma logique ou "logigramme"
C. La table de vérité
D. Tableau de KARNAUGH

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Algèbre de Boole
2. Algèbre de Boole

L'algèbre de Boole est la partie des mathématiques, de la logique et de l'électronique qui s'intéresse aux
opérations et aux fonctions sur les variables logiques.

Elle fut initiée par George Boole (1815-1864) mathématicien britannique du milieu du XIXe siècle.

Dérivée des mathématiques, l'algèbre de Boole est utilisée afin de réduire les équations logiques pour éviter
de prendre trop de place dans les mémoires (d'automates programmables entre autre).
L'algèbre de Boole est un très bon outil utilisant des règles relativement simples.
En algèbre de Boole les variables (a, b, c ....) ne peuvent prendre que deux valeurs : 0 et 1.

Parce qu’il n’y a que deux valeurs possibles, l’algèbre de Boole se manipule plus aisément que l’algèbre
ordinaire et il n’y a pas de fraction, de partie décimale, de nombre négatif, de racine carrée, de nombres
imaginaires ….

Dans cet algèbre, on ne retrouve que 3 opérations élémentaires :


 l’addition logique,
 la multiplication logique,
 l’inversion logique parfois appelée aussi complémentation.

Aujourd'hui, l'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des
circuits électroniques.
Elle fut utilisée la première fois pour les circuits de commutation téléphoniques par Claude Shannon.

3. Lois fondamentales de l’algèbre de Boole

3.1. Lois générales

Nous avons vu que l’algèbre de Boole permet d’analyser un circuit et de l’écrire sous forme mathématiques.
On va regarder les règles que l’on utilise pour simplifier les expressions logiques.

Propriétés : Idempotence : Associativité :


1.A = A AA  A (A.B).C = A.(B.C) = A.B.C
1+A = 1 A .A  A (A + B) + C = A + (B + C) = A + B + C
0.A=0
0+A=A Commutativité : Distributivité :
A.B = B.A (A + B).C = A.C + B.C
A+B=B+A (A.B) + C = (A + C).(B + C)
Axiomes :
Complémentarité :
Identités remarquables :
A A 1 A+A.B = A
A.A  0 A  A.B  A  B

La distributivité est différente de l’algèbre classique

Démonstrations :
 (A + C).(B + C) = A.B + A.C + B.C + C = A.B + (A + B + 1).C = A.B + C
 A+A.B = A.(1+B) = A

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 A  A.B  (A  A)(A  B)  A  B

Exemples :
Simplifiez les expressions : ABD  ABD , ( A  B).(A  B) , ACD ABCD

ABD  ABD  AB.(D  D)  AB


(A  B).(A  B)  A.A  A.B  B.A  B.B  A.B  A.B  B  B(A  A)  B  B  B  B
ACD  ABCD  (A  AB).CD  (A  B).CD

3.2. Théorèmes de Morgan

Il s’agit des deux plus importants théorèmes de l’algèbre booléenne établi par le mathématicien De Morgan
fondateur avec Boole de l’algèbre booléenne.

Théorème 1 :
Le complément d’un produit de variables est égal à la somme des compléments des variables.

x.y.z  x  y  z

Théorème 2 :
Le complément d’une somme de variables est égal au produit des compléments des variables.

x  y  z  x.y.z

⚠ Remarques : x.y.z  x.y.z


En effet prenons x=0, y=1,z=0.
On a alors x.y.z  0  1 et x.y.z = 0

Exemple :
Calculer puis simplifier les expressions suivantes : A.B  C , ( A  C).( B  D)
A.B  C  ( A.B).C  ( A  B).C  A.C  B.C
( A  C).( B  D)  ( A  C)  ( B  D)  ( A.C)  ( B.D)  AC  BD

Tableau résumé Algèbre de Boole – A SAVOIR


Propriétés concernant le OU/OR Propriétés concernant le ET/AND
Communauté 𝑨+𝑩=𝑩+𝑨 𝑨. 𝑩 = 𝑩. 𝑨
Associativité (𝑨 + 𝑩) + 𝑪 = 𝑨 + (𝑩 + 𝑪) (𝑨. 𝑩). 𝑪 = 𝑨. (𝑩. 𝑪)
Distributivité 𝑨 + (𝑩. 𝑪) = (𝑨 + 𝑩). (𝑨 + 𝑪) 𝑨. (𝑩 + 𝑪) = (𝑨. 𝑩) + (𝑨. 𝑪)
Absorption 𝑨 + 𝑨. 𝑩 = 𝑨 𝑨. (𝑨 + 𝑩) = 𝑨
Consensus 𝑨. 𝑪 + 𝑩. 𝑪 = 𝑨. 𝑪 + 𝑩. 𝑪 + 𝑨. 𝑩 (𝑨 + 𝑪). (𝑩 + 𝑪) = (𝑨 + 𝑪). (𝑩 + 𝑪). (𝑨 + 𝑩)
Impotence 𝑨+𝑨=𝑨 𝑨. 𝑨 = 𝑨
Complémentation 𝑨+𝑨=𝟏 𝑨. 𝑨 = 𝟎
Autres 𝑨+𝟎=𝑨 𝑨. 𝟎 = 𝟎
𝑨+𝟏=𝟏 𝑨. 𝟏 = 𝑨

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Algèbre de Boole
Théorèmes de 𝑨 + 𝑩 = 𝑨. 𝑩 𝑨. 𝑩 = 𝑨 + 𝑩
Morgan
Autres 𝑨 + 𝑨. 𝑩 = 𝑨 + 𝑩
3.3. La table de vérité
Pour établir une fonction logique il est nécessaire d’avoir sa table de vérité.
La table de vérité est le tableau qui donne les valeurs de sortie en fonction de toutes les combinaisons possibles
en entrée. Pour une fonction de n variables (n entrées) il y aura donc 2n possibilités.
La fonction logique est l’application qui permettra de retrouver toutes ses valeurs à partir de sa seule
connaissance. Elle s’exprime avec les opérateurs de l’algèbre de Boole.
Une fonction logique de variables logiques est une application qui à toute combinaison de n variables associe
une valeur 0 ou 1.

Remarques :
 Une fonction logique ne peut prendre que deux états : 0 ou 1.
 Avec n variables on peut créer 2n possibilités, à chacune peut-être associée une fonction.
 Une fonction logique n’est complètement définie que lorsqu’on connait sa valeur de sortie pour
toutes les combinaisons possibles en entrée.
 Une indétermination est notée par « X » ou «  »
Pour n variables la table de vérité contient 2n lignes car il y a 2n combinaisons possibles de 0 et 1
avec n variables logiques.
Pour construire la table de vérité le mieux est de remplir les lignes en suivant le code binaire (que nous verrons
plus tard). Dans ce cas la colonne la plus à droite présente une succession de 0 et de 1, la deuxième colonne
en partant de la droite présente une succession de deux 0 et deux 1, la colonne suivante une succession de
quatre 0 et quatre 1, la colonne d’après une succession de huit 0 et huit 1… Regardez l’exemple ci-dessous
et n’hésitez plus jamais pour construire une table de vérité !
A partir de la table de vérité on peut obtenir la fonction logique. La forme disjonctive de la fonction est une
somme de produits logiques.
1. Ecriture d’une fonction logique.
La fonction logique d’une fonction est obtenue à partir de sa table de vérité en s’intéressant aux « 1 » de la
fonction logique.

Rappels :  la sorte d’une porte OU est à 1 sir au moins un de ses entrées est à 1.
 La sortie d’une porte AND est à 1 si et seulement si toutes ses entrées sont à 1.
Exemple :
x y z F Produits valant 1 Produits valant 0
0 0 0 1 x.y.z
0 0 1 0 x.y.z
0 1 1 0 x.y.z
0 1 0 1 x.y.z
1 1 0 0 x.y.z
1 1 1 1 x.y.z
1 0 1 1 x.y.z
1 0 0 1 x.y.z
F(x,y,z) = x.y.z + x.y.z + x.y.z + x.y.z + x.y.z
Remarque : On peut parfois aussi coder F soit les « 0 » : F(x, y, z) = x. y. z + x. y. z + x. y. z

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Tableaux de Karnaugh

Coder les « 1 » de la table de vérité permet d’obtenir ce qu’on appelle la forme canonique
disjonctive.
La fonction logique est la somme de tous les produits de variables (complémentées ou non)
pour lesquels la sortie (donc la fonction) est à 1.
3.4. Les diagrammes ou tableaux de Karnaugh
Le tableau de Karnaugh est un outil graphique qui permet de simplifier de manière méthodique
une équation logique. Il fonctionne quel que soit le nombre de variable mais au-delà de 5, on
fait généralement appel à des programmes informatiques.
Il se présente sous la forme d’un tableau comme la table de vérité mais l’organisation est
différente : il ne fonctionne pas sur des lignes mais sur des cases.
Les variables sont définies en entrée des lignes et colonnes. Dans chaque case la valeur de la
fonction est donnée.

Un tableau de Karnaugh ne fonctionne que si entre chaque case seule une variable et une
seule change.

Tableau de Karnaugh à 2 variables :


Exemple 1 :
Table de vérité : On indique dans la table de vérité Tableau de Karnaugh :
(à gauche) ou dans le diagramme
A B S B B
de Karnaugh (à droite) la valeur
0 0 1
de la fonction logique S (0 ou A 1 0
0 1 0
1) en fonction des valeurs des
1 0 0 A 0 1
entrées A et B
1 1 1
S= A B  AB S= A B  AB

La fonction logique S est la somme de tous Autre représentation du tableau de


les produits de variables (complémentées Karnaugh :
ou non) pour lesquels la sortie (ie la B
fonction) est à 1. 0 1
A
Ici la fonction S vaut 1 si A ET B valent 0
OU si A ET B valent 1 ce qui se traduit par : 0 1 0

A.B  A.B 1 0 1

Exemple 2 : S = A B  A B  AB
Table de vérité :
A B S
0 0 1
0 1 1
1 0 0
1 1 1

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B B
A 1 1

Tableau de Karnaugh : A 0 1

S= A  B
Dans le diagramme de Karnaugh, en formant des doublets de 1 adjacents, on enlève une
variable à chaque produit: on enlève la variable qui apparait dans sa forme
complémentée et non complémentée.

Tableau de Karnaugh à 3 variables :


Exemple 1 : Table de vérité : Tableau de Karnaugh :
C B A S TRES IMPORTANT : Dans un A A
0 0 0 1 tableau de Karnaugh, une seule 1 1
CB
0 0 1 1 variable change d’une ligne à l’autre
ou d’une colonne à l’autre CB 1 0
0 1 0 1
0 1 1 0 CB 1 0
1 0 0 0 CB 0 0
1 0 1 0
S= CB  BA
1 1 0 1
1 1 1 0 En formant des doublets de 1 adjacents, on enlève à
S = ABC  ABC + ABC +ABC chaque doublet une variable au produit, celle qui
apparait sous sa forme complémentée et non
complémentée. On obtient directement une forme
simplifiée de l'expression
Exercice: simplifiez l'expression de gauche par
l'algèbre de Boole et vérifiez que vous obtenez bien
l'expression de droite issue du tab. de Karnaugh

Exemple 2 : Table de vérité : Tableau de Karnaugh :


A B C S C C
0 0 0 0 0 0
AB
0 0 1 0
0 1 0 1 AB 1 1
0 1 1 1 AB 1 1
1 0 0 0 AB 0 0
1 0 1 0 S= B
1 1 0 1
1 1 1 1 En formant un quartet de 1 adjacents on enlève deux
S= ABC ABC ABC ABC variables au produit: celles qui apparaissent sous la
forme complémentée et non complémentée
On obtient directement une forme simplifiée de l'expression !
Exercice: simplifiez l'expression de gauche par l'algèbre de Boole et
vérifiez que vous obtenez bien l'expression de droite issue du tab. de
Karnaugh

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Tableaux de Karnaugh

Tableau de Karnaugh à 4 variables :


Exemple 1 : Table de vérité : Tableau de Karnaugh :
A B C D S TRES IMPORTANT : Dans le
0 0 0 0 0 tableau de Karnaugh, une seule
0 0 0 1 1 variable change d’une ligne à
0 0 1 0 0 l’autre ou d’une colonne à l’autre
0 0 1 1 0
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1
CD CD CD CD
0 1 1 0 0
0 1 1 1 0 AB 0 1 0 0
1 0 0 0 0
1 0 0 1 0 AB 0 1 0 0
1 0 1 0 0
1 0 1 1 0 AB 0 1 1 0
1 1 0 0 0
AB 0 0 0 0
1 1 0 1 1
1 1 1 0 0 S= ACD  ABD
1 1 1 1 1
S= A BCD  ABCD  ABCD  ABCD

Exemple 2 : Table de vérité : Tableau de Karnaugh :


A B C D S CD CD CD CD
0 0 0 0 1
0 0 0 1 0 AB 1 0 1 1
0 0 1 0 1
0 0 1 1 1 AB 1 0 1 1
0 1 0 0 1 1 0 1 1
AB
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1 AB 1 0 1 1
0 1 1 1 1
1 0 0 0 1 S= D C On obtient directement la
simplification maximale de S !
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1 Les lignes et colonnes adjacentes peuvent se
1 0 1 1 1 regrouper. La première colonne « touche
1 1 0 0 1 » la dernière, la première ligne « touche »
1 1 0 1 0 la dernière.
1 1 1 0 1 En formant un quartet on enlève deux
1 1 1 1 1 variables au produit. En formant un octet
La sortie S est constituée par la somme
on enlève trois variables au produit.
de 12 produits des 4 variables!

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Tableaux de Karnaugh

Regroupement dans un tableau de Karnaugh.

Exemple 1 : Exemple 2 :

CD CD CD CD CD CD CD CD

AB 1 1 1 1 AB 1 0 0 1

AB 1 0 0 1 0 0 0 0
AB
AB 1 0 0 1 AB 0 0 0 0
AB 1 1 1 1 1 0 0 1
AB

2 octets donc 1 produit de 1 variable 1 quartet donc 1 produit de 2 variables


S= D  B S= BD

Autre représentation du tableau de Karnaugh

CD
00 01 11 10
AB
TRES IMPORTANT : Notez à nouveau
00 1 0 0 1 que dans le tableau de Karnaugh, une
seule variable change d’une ligne à
01 0 0 0 0 l’autre ou d’une colonne à l’autre
11 0 0 0 0
10 1 0 0 1
S= BD

Autre notation: la ligne sous la variable


indique la situation ou la variable vaut 1

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Tableaux de Karnaugh
Cas indéfinis

Il arrive que la fonction logique n’ait pas besoin d’être définie pour certaines valeurs des
variables d’entrée. C’est le cas lorsque par exemple le circuit numérique est tel que certaines
combinaisons des variables d’entrée ne se produisent jamais. Dans ce cas on met une croix (X)
dans la ligne correspondante de la table de vérité et du diagramme de Karnaugh.
Exemple :
Table de vérité : Tableau de Karnaugh :
A B C D S Cette combinaison des variables
0 0 0 0 0 d’entrée ne se produit jamais. La
0 0 0 1 1 valeur de S n’est donc pas définie
0 0 1 0 0 dans ce cas, on met un X dans la
0 0 1 1 0 ligne ou case correspondante
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1
0 1 1 0 0
0 1 1 1 0 CD CD CD CD
1 0 0 0 0
1 0 0 1 X AB 0 1 0 0
1 0 1 0 0
1 0 1 1 0 AB 0 1 0 0
1 1 0 0 0
AB 0 1 X 0
1 1 0 1 1
1 1 1 0 0 AB 0 X 0 0
1 1 1 1 X
S = ABCD ABCD ABCD si l'on S= 𝐶̅ 𝐷
ignore les X (cad si l'on considère que Les X peuvent être choisis librement
ce sont des 0 ) comme 1 ou 0 en fonction de ce qui permet
la plus grande simplification. Ici prendre un
X à 1 et l’autre à 0 permet de créer un
quartet et donc de simplifier au maximum la
fonction.

Résumé :
 Le TK est fermé sur lui-même (la première ligne touche la dernière, la première
colonne touche la dernière)
 Les doublets, quartets et octets de 1 adjacents peuvent se chevaucher
 La réunion d’un doublet de 1 adjacents dans un TK élimine la variable qui est à la
fois non complémentée et complémentée.
 La réunion d’un quartet de 1 adjacents dans un TK élimine les deux variables qui
sont à la fois non complémentées et complémentées.
 La réunion d’un octet de 1 adjacents dans un TK élimine les trois variables qui sont
à la fois non complémentées et complémentées.
 Les singletons (1 tout seul) sont conservés tels quels dans la somme finale.
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Tableaux de Karnaugh

TRES IMPORTANT
La méthode (optimale) pour la simplification de diagrammes de Karnaugh

1. Etablir le diagramme en prenant soin qu’une seule variable change entre deux lignes ou
deux colonnes adjacentes.

2. Entourer les "1" isolés, c’est à dire ceux qui ne sont adjacents à aucun autre "1".

3. Repérer les "1" adjacents à "1" seul autre "1" et entourer ces doublets.

4. Entourer les octets de "1" adjacents.

5. Entourer les quartets de "1" adjacents contenant au moins un "1" non entouré.

6. Réunir tous les doublets nécessaires pour entourer tous les "1" non entouré, en prenant
soin de faire le moins de réunions possibles.

7. Effectuer l’addition logique de toutes les réunions en éliminant bien sûr dans ces
réunions les variables apparaissant sous deux formes.

Note : S'il y a des cas non définis c’est à dire des croix dans le diagramme de Karnaugh,
chacune de ces croix peut prendre n’importe quelle valeur "0" ou "1". Affecter la valeur "0"
ou "1" à chacune de ces croix pour simplifier au maximum le diagramme c’est à dire pour
faire des réunions de 1 les plus grandes possibles.

Note: n'oubliez pas que la première colonne touche la dernière et que la première ligne touche
la dernière

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