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A/ Echantillonnage
E. Abdelmounim 1
un signal quelconque est échantillonné à intervalles de temps réguliers T
(à gauche) afin de générer de courtes impulsions (à droite) dont les amplitudes
représentent l'amplitude instantanée du signal
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signal Signal
échantillonné
t nTe
S S ech
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On a ainsi, lorsque h est au niveau haut : sech(t) = s(t)
Et lorsque h est au niveau bas : sech (t) = 0
Sech
Te 2Te
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On peut écrire sech(t) = s(t) h(t)
h(t) = 1 pendant la durée t de fermeture de k
et h(t) =0 pendant le reste de la période Te
1
t
Te 2Te
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la reconstitution du signal
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Etudions un signal s(t) = S cos (wt)
h(t ) = H 0 + H n cos n e t avec e = 2pFe = 2p/Te ; et H0 = t/Te
n =1
4 2
2 t
H n = cos n e tdt = sin np
Te 0 np Te
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t 2
t
h(t ) = + sin np cos n e t
Te n =1 np Te
Sech(t ) = s(t )h(t ) = H 0 S cos wt + H n S cos n e t cos wt
n =1
1
= H 0 S cos wt + H n S[cos(n e + w )t + cos(n e − w )t ]
2 n =1
une composante de pulsation w, d’amplitude H0S = St/Te
3e
e 2e
3e-w
w e-w e+w 2e-w 2e+w 3e+w
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pour reconstituer le signal s(t), il ne faut conserver que la
composante w et éliminer toutes les autres. Ceci est réalisable par
un filtre passe-bas de s ech :
s ech(t) s(t)
Filtre passe-bas
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Filtre passe - bas
Mais cette opération n’est réalisable qu’à condition que la première raie du spectre soit
à la pulsation w telle que : w < e – w soit e > 2w
Pour ne pas perdre l’information contenue dans s(t) il faut que S ech comporte au moins
deux échantillons par période de s(t)
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ECHANTILLONNAGE IDEAL
Définition
PgnTe (t ) = (t − kTe)
k = −
S e (t ) = s(t ) PgnTe (t ) = s(t ) (t − kTe)
−
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Signal s(t) Spectre S(f)
fréquence
t
-fmax fmax
Signal à spectre borné
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s(t) Se(t)
S (nTe)
t nTe t
Pgn(t)
Te
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Signal Peigne de Signal
analogique Dirac échantillonné
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S e (t ) = s(t ) (t − kTe) = s(kTe) (t − kTe)
k = − k = −
F ( Pgn Te (t )) = Fe Pgn Fe ( f ) = Fe ( f
k = −
− kFe )
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Pic de Dirac : élément neutre de la convolution
Donc
S e ( f ) = Fe[ S( f ) * ( f
k = −
− kFe)]
Se( f ) = Fe S ( f − kFe)
k = −
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S(f) Se(f)
Fe
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Théorème de Shannon
Fe 2 f max
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Restitution du signal initial à partir du signal échantillonné
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Filtre passe - bas
Se0(f)
Se(f)
-fmax fmax Fe
-Fe/2 Fe Fe/2
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La fonction réalisée par le filtre passe-bas idéal, encore appelée fonction
porte, s’écrit pFe(f). La transformée de Fourier inverse de cette fonction est
sin( pFet )
Fe sin c(pFet ) = Fe
pFet
Se0( f ) = Se( f )p Fe ( f )
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Transformée inverse + théorème de Plancherel
sin(pFet )
Se0(t ) = Se(t ) * Fe sin c(pFet ) = FeSe (t ) *
pFet
sin(pFet )
Se0(t ) = Fe[ S (kTe) (t − kTe)] *
k = − pFet
sin( pFe (t − kTe))
Se0(t ) = Fe[ S (kTe) ]
k = − pFe (t − kTe)
Or d’après la relation Se( f ) = Fe S ( f − kFe)
k = −
Se0(f) = Fe S(f)
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sin(pFe (t − kTe))
On aura s(t ) = s(kTe)
k = − pFe (t − kTe)
Théorème d’échantillonnage
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s
s s
s(t)
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Si maintenant Fe < 2 fmax, le spectre Se(f) a alors l’allure suivante
Se(f)
-fmax fmax Fe
Dans ce cas, il n’est plus possible d’isoler le spectre S(f). Il est impossible de
reconstituer le signal s(t) à partir des échantillons s(nTe).
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Filtre anti-repliement
Pour échantillonner correctement un signal, il faut être sûr que son spectre
est borné à f max.
De plus ce bruit se traduit par un élargissement du spectre qui fait que la borne
supérieure augmente et dépasse fmax ou dépasse Fe/2 donc recouvrement des
lobes.
Pour éviter cet inconvénient, on fait précéder l’échantillonneur bloqueur d’un filtre
passe-bas qui limite obligatoirement le spectre de s(t) à la valeur f max désirée
éliminant ainsi toutes les perturbations de fréquences supérieures à f max.
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B/ Quantification
L’opération qui permet de passer des valeurs réelles des amplitudes des
échantillons à leur mesure est dite opération de quantification.
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Signal avant quantification
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L'erreur maximale de quantification est égale à la moitié de
l'intervalle de quantification (Q).
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Opération de quantification
x → xq = nq
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Troncature arrondi
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Bruit de quantification
+
sq s
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Tout se passe comme si la quantification superposait au signal s un bruit e.
Dans le cas de la quantification par arrondi, l’amplitude du signal d’erreur
reste comprise entre –q/2 et q/2
Une étude simplifiée, dans le cas où l’échelon q est très petit devant les
variations de s on a
e = s - sq e = s - sq
q
q/2
t
t -q/2
Troncature arrondi
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Valeur moyenne
*cas de l’arrondi
*cas de la troncature
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Puissance du bruit
*arrondi
T
T
1 1 2
qt 2 q2
= e (t )dt = T ( T ) dt = 12
2 2
Pbruit T
T −
2 T
−
2
*troncature
T T
1 1 qt 2 q2
= 0 e (t )dt = T 0 ( T ) dt = 3
2
Pbruit
T
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En résumé
*arrondi
Bruit moyen : nul
Puissance de bruit : q2/12
*troncature
Bruit moyen q/2
Puissance de bruit : q2/3
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C/ Codage
La gamme des amplitudes qu’il est possible de coder est alors soumise à
deux limitations :
une limite basse : cas de l’arrondi, toute valeur < à q/2 est totalement
supprimée.
2N q/2
2N q t
q
- 2N q/2
N
1 2 q 2 2 N −3
Pc = [ ] =2 q 2
2 2
On définit la dynamique du codage comme le rapport de la puissance de
crête à la puissance du bruit de quantification (q2/12 arrondi)
Pc S 2 N −3 3 2N
= ( ) max = 2 12 = 2
PB B 2
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D = 10 log (Pc/PB) ≈ 6 N + 1.76 en db
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