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I- Définition
Un signal numérique s(k) est une suite de N échantillons régulièrement espacés de
Te secondes :
s(0,),s(Te),s(2Te),…,s((N-1)Te)
La grandeur Fe=1/Te est appelée fréquence d’échantillonnage : c’est le nombre
d’échantillons par seconde.
Le nombre d’échantillons N est le plus souvent une puissance de 2 : N= 2 p où p est
un entier naturel.
Signal numérique
100
80
s(kTe)
60
40
20
0
Te 2Te 3Te 4Te kTe
kTe (secondes)
Remarque :
Le nombre de points de z(k) est généralement N+M-1 où N et M
désignent le nombre d’échantillons respectifs de x et y.
L’expression générale de la convolution est un peu différente si la
variable temps débute à zéro au lieu de un (ce qu’exige Matlab).
4
(−1) k
s2(t)= ∑
k =1 k
. cos(2π .k . f 2 .t )
Le bruit b(k) est défini comme étant un signal indésirable se mêlant additivement ou
autrement à un signal s(t) qui intéresse l’observateur.
Le model le plus fréquent de bruit de mesure de grandeurs physiques est le bruit
blanc gaussien : c’est un bruit aléatoire b(k) dont les échantillons sont dé-corrélés
(entendez par cela que même si on connaît b(k1), b(k2) reste aussi imprévisible
qu’avant).
La fonction b=randn(1,N) permet de générer un vecteur bruit b de distribution
pseudo normale (de Gauss) de taille N de moyenne nulle et d’écart type 1.
Un coefficient multiplié par randn permet d’augmenter à volonté la puissance du
bruit. Ainsi pour générer un vecteur bruit blanc de taille N, de moyenne m et d’écart
type σ la commande est :
bruit= m+ σ *randn(1,N);
Dont la puissance est Pb = m 2 + σ 2 (Puissance de la moyenne plus celle des
fluctuations autour de cette moyenne).
Ps
SNR= 10. log10
Pb
On distingue trois cas de figure :
SNR positif : le signal est plus puissant que le bruit.
SNR nul : il y a autant de bruit que de signal.
SNR négatif : le signal est dégradé, il ya plus de bruit que
d’information.
L’énergie d’un signal x(k) est fournie sous matlab par sum(x.^2). Concernant la
puissance moyenne, il faut diviser l’énergie par le nombre d’éléments de x(k).
PARTIE THEORIQUE
1- s(t) étant un signal défini sur [-T/2,T/2], on peut l’analyser sous la forme :
+∞
s (t ) = ∑C e
n = −∞
n
j 2πnf 0t
Avec :
T
2
1 − j 2πnf 0 t
Cn= ∫ s(t )e dt , f0=T −1
T T
−
2
(Cn)n constituent le spectre de Fourier du signal s(t) aux fréquences (harmoniques)
nf0 multiples du fondamental f0.
a) Montrer que C0 est la valeur moyenne du signal s(t) sur [-T/2,T/2].
On l’appelle aussi la composante continue, s(t)-C0 étant la composante oscillante ou
variable.
b) Exprimer s(t) en fonction de sin(2 π nf0t) et cos(2 π nf0t), n=0… + ∞ .
c) Quelle relation lie C-n et Cn?
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Le compte rendu de la séance doit être rédigé sur la feuille qui vous est
fournie et doit contenir en plus de la partie théorique :
Un listing des programmes : prog1.m, prog2.m, prog3.m