Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Réponse : c) et e) sont vraies le reste est faux. Lorsqu’une personne parle, le spectre associé
au signal sonore est complexe et s’étend de 20 Hz à 20 000 Hz. L’amplitude est bien sûre
indépendante de la fréquence.
Réponse : d) et e) sont vraies. Le choix d’une fréquence d’échantillonnage élevée n’est pas
judicieux car elle conduit à un traitement de nombreuses données ensuite. Il faut également
bien se persuader que lorsque Shannon est vérifié alors le spectre du signal analogique est
conservé et peut alors être « retrouvé » à la conversion numérique analogique sans perte.
- Le circuit précédent est utilisé pour l’acquisition d’un signal dont le spectre va du
continu à 5 kHz, la fréquence d’échantillonnage a été choisie à 12 kHz.
Réponse : a) faux :le débit est de 64 kbit/s ;b) Faux, forcément inférieur à 4 kHz, c) Vrai,
d) Faux, e) Faux :le signal échantillonné à un spectre périodisé infini f)il y a l’échantillonnage
(44 kHz) et le nombre de bit (16 bits) qui sont déterminants
a) Représentez l’allure du spectre d’un signal sinusoïdal échantillonné après avoir démontré la
formule conduisant à ce spectre (on verra l’échantillonnage comme la multiplication du signal
utile par un peigne de Dirac)
x*(t) = x(t).d(t)
Où d(t) est une suite d’impulsions de période TE, de largeur t0 et d’amplitude unité et nulle en
dehors de ces instants.
Afin de faciliter notre étude on supposera d(t) comme pouvant être décrit par une série de pics
de Dirac.
Rappel : Un pic de Dirac δ (t ) est une impulsion d’air unité centrée en zéro qui vaut zéro
partout ailleurs et dont la largeur ε tend vers zéro.
δ (t ) On représente
Zoom 1/ ε δ (t ) également un
Dirac par :
t
−ε ε δ (t )
t2 2
t
t
d(t)
t
-6TE -5TE -4TE -3TE -2TE -TE 0 TE 2TE 3TE 4TE 5TE 6TE
D’après Fourier cette fonction périodique et paire sera décomposable en une somme de
cosinus. Ainsi d(t) s’écrit :
∞
2π
d (t ) = d moy + ∑ An cos(nω E t ) où ω E =
n =1 TE
Aire sur une période 1
On a alors d moy = =
période TE
4 TE / 2
An =
TE ∫0
d (t ) cos(nω E t )dt
ε /2
4 1
An =
TE ∫
0 ε
cos(nω E t )dt
ε
sin( nω E )
4 2
An =
TE nω E ε
2 nω ε
An = sin c( E )
TE 2
1 n=∞ 2
d (t ) = +∑ cos(nω E t )
TE n =1 TE
On peut remarquer que le spectre d’un peigne de Dirac donne également une série de pics.
Si on suppose que le signal a échantillonner est une sinusoïde définit telle que :
x(t)=Acos( ω 0 t )
d(t)
x*(t)
x(t) t
Figure 6
On voit bien que la représentation temporelle de x*(t) conduit à une fonction discrète qui est
différente de x(t), il est donc tout à fait logique d’obtenir un spectre de x*(t) qui soit différent
de x(t) et c’est en effet ce que nous pouvons constater à l’aide de la relation 1 :
A l’aide des formules trigonométriques, on obtient les différentes composantes spectrales :
x(f) x*(f)
A A/TE
f f
f0 f0 fE –f0 fE+f0 2fE-f0 2fE+f0
f
Un filtre anti-repliement permet de limiter le spectre d’un signal à numériser afin de respecter
Shanonn et donc un recouvrement des spectres. Dans l’exemple précédent, le filtre anti-
repliement fixé à 22 kHz évite le phénomène de repliement du spectre de la composante à 35
kHz (qui donne naissance à l’harmonique 9 kHz) et évite de doubler le niveau du bruit.
Considérons l’échantillonnage d’une impulsion très brève (un seul échantillon possible)
x(t) d’amplitude unité :
x(t) x*(t)
1
Echantillonnage
1
t t
t
0 TE
On peut trouver l’expression de b(t) en notation de Laplace. Il suffit de voir que b(t) est la
superposition de deux échelons de tension avec l’un en retard et l’autre inversé. En utilisant le
théorème du retard, on obtient :
1
b( p ) = (1 − exp( −T E p))
p
Sachant x*(t) est dans notre exemple un pic de Dirac et que la transformée de Laplace d’un
pic de Dirac vaut 1, on peut alors trouver la fonction de transfert B( p ) d’un bloqueur d’ordre
zéro :
1 − exp( −TE p )
B( p ) =
p
On peut alors exprimer la fonction de transfert en notation complexe pour un signal sinusoïdal
de pulsation ω. Dans les conditions d’Heaviside, on a :
Et B( f ) = T E sin c(πTE f )
10
q= = 40mV
28 − 1
Quand pas signé [10011100] soit [9C]
Quand signé [00011111] soit [1F]
Partie 3 à QCM : Précisez si les affirmations suivantes pour les différentes situations sont
vraies ou fausses :
- Un filtre numérique attaqué par une séquence impulsion xk répond par la séquence yk
suivante :
- équivalence de la dérivé
Donnez l’expression de p(z) dans le cas où on assimile la dérivé d’un signal échantillonné à la
pente entre deux échantillons
s * (t ) − s * (t − T E ) S ( z) − S ( z) / z z − 1
s ' (t ) = transformée en Z = S ( z)
TE TE zTE
z − 1 1 − z −1
Par ana log ie : p → =
zTE TE
- équivalence de l’intégrale
Donnez l’expression de p(z) dans le cas où l’intégrale du signal échantillonnée entre deux
échantillons est prise égale à l’air du rectangle de largeur TE et de longueur égale à la
moyenne des deux échantillons successifs
s * (t ) + s * (t − TE ) 1 + z −1
TE = s * (t ) TE
2 2
2z
p→
( z + 1)TE
- théorème du retard
x (t ) → X ( p )
x(t − τ ) → X ( p) exp( − pτ )
x * (kTE ) → X ( z )
X ( z)
x * (t − TE ) = Z
z = exp( pTE )
Consigne x Réponse y
Filtre analogique
t t
τp τ
t
1 1 −
x(t)=1 X(p)= T ( p) = y(p)= = y(t)= e τ
p 1 + τp (1 + τp) 1
+p
τ
k
z −
kTE
− TE z z −1
x(kTE) = 1 ; X(z)= ; y(kTE)= e
τ
= e τ
; Y(z) = ;T(z) =
z −1 − TE − TE
z − e τ z − e τ
- En déduire l’algorithme associé qui nous permettra de paramétrer un circuit intégré
qui aura les mêmes propriétés que le filtre analogique.
− TE
Y ( z )( z − e τ ) = X ( z )( z − 1)
− TE
Y ( z )(1 − e τ z −1 ) = X ( z )(1 − z −1 )
−
TE
y k − e τ y k −1 = x k − x k −1
− TE
y k = e τ y k −1 + x k − x k −1
s * (t ) − s * (t − T E ) S ( z) − S ( z) / z z − 1
s ' (t ) = transformée en Z = S ( z)
TE TE zTE
z − 1 1 − z −1
Par ana log ie : p → =
zTE TE
- Donnez l’expression de T(z) associé à un filtre passe bas d’ordre 1
τp 1 − z −1 1 τ (1 − z −1 )
T ( p) = →τ = = T ( z)
1 + τp TE 1 − z −1 TE + τ (1 − z −1 )
1+τ
TE
- En déduire la relation de récurrence
Y ( z )(TE + τ (1 − z −1 )) = X ( z )(τ (1 − z −1 ))
(TE + τ ) y k = τ ( y k −1 + x k − x k −1 )
τ
yk = ( y k −1 + x k − x k −1 )
τ + TE
- Vérifiez que ce modèle redonne le même algorithme que dans la question précédente
si TE<<τ .
Z-1ou Z-1ou
xk TE TE
H0 H1 H2
+ +
yk
Z-1
4) Un signal analogique x(t) est échantillonné à la fréquence fe = 10 kHz puis traité par un
filtre moyenneur dont l’algorithme et la transmittance s’écrivent :
x n + x n −1 + x n− 2 1 f f
yn = et H ( jf ) = 3 + 4 cos(2π ) + 2 cos(4π )
3 3 fE fE
Discutez des affirmations suivantes :
a) un filtre moyenneur est toujours un filtre passe-bas : Oui car un filtre passe bas donne au
moins la moyenne d’un signal
b) la fréquence des signaux à l’entrée de ce filtre peut monter jusqu’à 10 kHz : Non à 5 kHz, il
faut toujours se limiter à Shannon
c) on voit sur l’algorithme que l’amplification en continu de ce filtre vaut T0 = 1 : Oui en se
fixant des échantillons d’entrée constants et égalent à 1 alors la sortie est aussi égale à 1
d) on voit sur la transmittance que l’amplification en continu de ce filtre vaut T0=1 : Oui pour
une fréquence nulle, on retrouve une amplification statique nulle
5) Un filtre numérique attaqué par un signal xn en échelon répond par le signal yn suivant :
a) ce filtre est un passe-bas : Non plutôt un filtre passe haut car on retrouve les premiers
échantillons
b) ce filtre a une transmittance H(z) = 1 – z-3 on a alors : Y ( z ) = X ( z )(1 − z −3 ); y n = x n − x n −3 ce
qui est le cas
c) c’est un filtre à réponse impulsionnelle finie : Oui
d) ce filtre a une transmittance statique égale à 1 : On voit qu’en régime continu, on a une
sortie nulle en statique donc amplification statique nulle (en statique ω = 0, p = 0, donc z =1)
Le schéma fonctionnel d’un filtre est le suivant (on désigne respectivement xn et yn les
échantillons d’entrée et de sortie du filtre):
xn 2TE TE TE 2TE
-1/ 5/ 1/ 5/ -1/
16 16 2 16 16
yn
1) Donnez l’expression de yn
1 5 1 5 1
yn = − x n + x n − 2 + x n −3 + x n _ 4 − x n −6
16 16 2 16 16
2) De quel type de filtre s’agit-il ?
Y ( z) = −
X ( z)
16
(
1 + 5 z −1 + 8 z −3 + 5 z − 4 − z −6 )
1
(
T ( z ) = − 1 + 5 z −1 + 8 z −3 + 5 z −4 − z −6
16
)
Oui, un filtre récursif est stable et n’a que des pôles nuls :
1 − z 6 + 5 z 5 + 8z 3 + 5z 2 − 1
T ( z) =
1
( )
− 1 + 5 z −1 + 8 z −3 + 5 z −4 − z −6 = ( )
16 16 z6
On a donc bien le module des pôles qui sont inférieurs à 1
1
T ( jω ) = (−1 + 5 exp(− jωTE ) + 8 exp( −3 jωTE ) + 5 exp( −4 jωTE ) − exp( −6 jωTE ))
16
1
T (k ) = (−1 + 5 exp( − j 2πk ) + 8 exp( −6 jπk ) + 5 exp( −8 jπk ) − exp( −12 jπk ))
16
exp( −6 jπk )
T (k ) = (− exp(6 jπk ) − exp( −6 jπk ) + 5 exp( 2 jπk ) + 8 + 5 exp( −2 jπk ))
16
exp( −6 jπk )
T (k ) = (−2 cos(6πk ) + 10 cos(2πk ) + 8)
16
6) Calculez le module de l’amplification pour k=0, k=1/8, k=1/4, k=3/8, k=1/2. En déduire la
nature de ce filtre :
1
T (k ) = (−2 cos(6πk ) + 10 cos(2πk ) + 8)
16
K module
0 1
1/8 1,03
¼ 0,5
3/8 0,03
½ 0
-3pi
Le signal numérique de sortie se voir retardé de manière constante pour tous ces échantillons
-3 TE
1,2
1
module de T
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
k