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v 1
τ = = =0.05 h=180 s
Q 20
Le réacteur à écoulement piston n'a qu'une fonction retardatrice et ne change pas le signal
d'entrée. Pour une injection par impulsion, on obtient le même signal à la sortie après un certain
temps qui correspond au temps de séjour moyen τ.
DTS :
2
1.5
1
0.5
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Temps(s)
On n’a pas obtenu un pic étroit comme le décrit le modèle théorique, le phénomène de diffusion
radiale est présent ce qui a engendré la dispersion du pic obtenu. La DTS peut être obtenue à
partir des résultats expérimentaux. En effet, la DTS peut être définit en tant que le rapport de la
quantité de matière sortant du réacteur à un instant t sur la quantité de matière totale (n0),
donc :
0.008
0.006
0.004
0.002
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Temps(s)
Pour déterminer le temps moyen de séjour ̅, il suffit de calculer le moment d’ordre 1 (eq2), il
représente l’aire de la courbe t.E(t)
t.E(t) Expérimentale
12
10
6
t.E(t)
0
0 2 4 6 8 10 12
Temps(s)
En déterminant l’aire de cette courbe par la méthode des trapèzes, on obtient le temps de
séjours moyen :
t=240 s
Or le temps de passage est τ =180 s
La différence est due au phénomène de diffusion radiale qui ralentie la sortie des particules du
traceur ce qui augmente le temps de séjour. On doit modéliser le comportement réel dans le
réacteur pour pouvoir prendre en compte le phénomène de dispersion dans le modèle
théorique.
Modèle 1 : Modèle à dispersion axiale :
Ce modèle repose sur la superposition d’un écoulement piston et d’une dispersion axiale
obéissant formellement à la loi de Fick.
DTS:
[ ] [ ]
2
1 Pe Pe (τ−t)
E ( t )= exp
2 pi . τ .t 4 tτ
On introduit dans l’expression de E(t) le critère de Peclet qui compare le transport convectif au
transport dispersif des molécules. Il est définit comme suit :
μL
Pe=
D
Où L est la longueur du réacteur piston, u est la vitesse du fluide dans le réacteur et D est le
coefficient de dispersion.
En calculant la moyenne et la variance de cette distribution on obtient :
2
2t
t=τ et σ 2=
Pe
Lorsque D tend vers zéro, le nombre de Peclet tend vers l’infini et l’é coulement devient
similaire { celui d’un réacteur piston.
Lorsque D tend vers l’infini, le nombre de Peclet tend vers zéro et l’écoulement devient similaire
à celui d’un réacteur parfaitement agité.
Calcul de la variance σ²
La variance σ² est définit comme suit :
2 2
σ =μ2−μ1
En déterminant les aires des courbes par la méthode des trapèzes, on obtient
σ2 = 12627,23
2
2t
Donc Pe= 2
=¿ 30,9
σ
On trace alors la courbe de E(t) théorique en fonction du temps et on essaye de la superposer à
la courbe de E(t) expérimentale en variant le Peclet
[ ] [ ]
2
1 Pe Pe (τ−t)
E ( t )= exp
2 pi . τ .t 4 tτ
On essaye dans cette partie de modéliser l’écoulement dans un réacteur réel en assimilant
celui-ci à une cascade de j réacteurs parfaitement mé langé s disposés en série et de même
volume (V /j)
DTS : l’expression de la Distribution des Temps de Séjour E(t) :
j−1 − jt
t exp ()
[]
j
1 τ
E ( t )=
τ ( j−1)!
Lorsque J=1 , on a un réacteur parfaitement agité continu unique.
Lorsque J=∞ , on se rapproche de l’écoulement piston.
Le but est de déterminer le nombre de réacteurs J qui permet d’obtenir la mê me allure de la
DTS du notre réacteur piston.
En calculant la moyenne et la variance de cette distribution on obtient :
t=τ
2 2
2 t t
Et σ = donc j= 2
=¿30,9
j σ
Pour j = 30,9 on aura
j−1 − jt
t exp ()
[]
j
1 τ
E ( t )=
τ ( j−1)!
Grace aux deux méthodes utilisées, on a pu modé liser le comportement réel d’un réacteur
piston : Soit en utilisant le nombre de Peclet qui nous renseigne sur la diffusion axiale, soit
en assimilant le ré acteur à une cascade de RPA.
Les deux méthodes sont efficaces et permettent de s’approcher du réacteur réel