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0,63·K
0
0 τ Temps
Le paramètre K se lit directement puisque s(∞) = K . La constante de temps τ du système est donné par la
pente à l’origine ou encore, pour s(t) = 0,63·K et t = τ.
Remarque : Si l’on dispose d’un enregistrement trop court pour déterminer s(∞) graphiquement, on peut le
trouver par la méthode de Bureau :
s(t)
s3
s 22 − s1 ⋅ s 3
s( ∞ ) =
s2
2 ⋅ s 2 − s1 − s 3
s1
0
0 t t+∆t t+2∆t
1.1.1. A l’aide de la maquette, tracez la réponse indicielle du système du premier ordre avec les paramètres de
votre choix. Vérifiez que les paramètres trouvés par identification correspondent à ceux qui ont été choisis
pour le système
1.1.2. Avec Matlab, tracez la courbe indicielle avec les paramètres du système, puis avec ceux qui résultent de
l’identification. Comparez.
1.2. Méthode fréquentielle
On dispense d’un certain nombre de points correspondant aux mesures faites à ω , ω ,ω , etc. On fait passer
0 1 2
au mieux les courbes de phase et de gain au voisinage de ces points et on en déduit le diagramme asymptotique.
a=20·log(K)
10
-2
10
-1
ω1 10
0
10
1
ω (rad/sec)
On a :
1
τ= , et K est obtenu directement sur la courbe a = 20·log (K)
ω1
On vérifie :
1
si pour ω = , la phase est égale à −45°.
τ
1.2.1. Fixez, sur la maquette, une constante de temps, puis effectuez les mesure nécessaires pour identifier les
paramètres de la fonction de transfert du système
1.2.2. Comparez les deux méthodes que vous venez d’utiliser.
Il s’agit de déterminer : ξ, ω0 et K
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
ξ
Pour déterminer la fréquence propre on peut employer la relation :
s(t)
D1
π
t1 =
K ω0 ⋅ 1 − ξ 2
0
0 t1 Temps
e(t )
K
s( ∞) =
ab s( t )
ε0 ε1 ε2 ε3
0 t1 t2 t3
0
Temps
On pourra tracer la courbe représentative de l’expression mathématique suivante (à partir des valeurs de l’erreur
ε1, ε2 et ε3 considérée aux temps grands t1, t2 et t3) :
K b
log ε = log + log − a ⋅ t ⋅ log(e )
1
ab b − a
lo g( ε )
te m p s
0 t1 t2 t3
0
lo g( ε 0 )
log(ε 1 )
log(ε 2 )
log(ε 3 )
La valeur de la pente de cette droite est a, puisque :
log ε = C1 + C 2 − a ⋅ t ⋅ C 3 [2]
De plus, pour t = 0,
K b
ε0 = ⋅ [3]
ab b − a
Fixez les paramètres K ,aa et b de la maquette. Mesurez la réponse à un échelon puis identifiez les paramètres.
Comparez leur valeur avec ceux utilisées pour définir le système.
20·log(K)
-2 1 0 1
10 ω1 = 10 10
τ ω (rad/sec)
On trace ensuite le squelette de la courbe de gain constitué par des asymptotes de pentes 0 et −40 dB/déc.
Le point de transition ω1 entre les asymptotes de pentes 0 et -40 dB/déc., nous donne τ puisque :
K
T ( p) =
1 + 2ξ ⋅ τ ⋅ p + τ 2 p 2
K
pour ω → ∞ , T ( p) → 2 2
τ p
1
et au point de transition : ω1 =
τ
Sachant que :
K
T ( jω) =
( )
2
1 − τ 2 ⋅ ω 2 + 4ξ 2 ⋅ τ 2 ⋅ ω 2
1 K
pour ω = , il reste : T ( jω) ω= 1 =
τ τ 2ξ
Tableau récapitulatif
Donné directement sur la courbe pour ω = 0 ,
K
T( jω) = 20 ⋅ log(K ) .
1
τ Donné par ω1 = .
τ
K
ξ Donné par T ( jω) ω= 1 =
τ 2ξ
Fixez un système à l’aide de la maquette. Effectuez les mesures et identifier la fonction de transfert du système
par la méthode fréquentielle.
Ceci revient à supposer que le système à n constantes de temps égales à T et présente un retard pur r.
On lit directement sur l’enregistrement de la réponse
la valeur de K = s(∞) .
On supposera, pour le reste du calcul, que K
s ( ∞) = K = 1 .
On trace la tangente au point d’inflexion et on relève
Tu et Ta.
On détermine n et T à l’aide du tableau suivant :
Tr Tu Ta
n Ta / T Tu / T Tu / Ta
1 1 0 0
2 2.718 0.282 0.104 0
3 3.695 0.805 0.218 0 Temps
4 4.463 1.425 0.319
5 5.119 2.100 0.410
6 5.699 2.811 0.493
7 6.226 3.549 0.570
8 6.711 4.307 0.642
9 7.164 5.081 0.709
10 7.590 5.869 0.773
1ère méthode (on néglige Tr ) : Après le calcul de Tu/Ta, on considère la valeur immédiatement inférieure dans
la 4e colonne. Il y correspond la valeur de n cherchée dans la 1ère colonne. La 2e colonne donne le
rapport Ta/T , c'est à dire T, puisque Ta est connu. Si on ne trouve pas une valeur entière de n, on
considère la valeur de Tu/Ta immédiatement inférieure. Pour rendre compte de cette
simplification, on introduit un retard fictif r0 qui peut être obtenu ainsi :
′
Tu Tu
Soit , la valeur calculée et , la valeur prise dans le tableau. On obtient, alors :
Ta Ta
′
Tu Tu
r0 = Ta ⋅ −
Ta Ta
Nous avons donc obtenu, graphiquement, l’équation approchée de la transmittance.
Remarque : Si le système possède un « temps mort naturel » qui a été négligé lorsqu’on a choisi
l’origine de la courbe pour son analyse, on ajoute la valeur du temps mort Tr, à celle calculée r0.
2e méthode (on tiend compte de Tr) : Si on obtient une valeur exacte de n, on a alors r=Tr. Dans le cas
contraire, on prend la valeur n entière immédiatement inférieure et on calcul (par le tableau) la
valeur de Tufictif, puis on fait : r = Tr·(Tu réel - Tu fictif)
4. Bibliographie :
PRODHOMME : Automatisme, Tome 1, pp.302, 310
NASLIN : Régimes variables dans les systèmes linéaires et non linéaires, pp.179 - 212.
LOEB : Identification expérimentale des processus industriels, pp.1 - 3
ANNEXE
MONOGRAMME DES TRANSMITANCES