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Nous allons au cours de cet exercice étudier un thermocouple. Un thermocouple est appareil
permettant une mesure de température en fournissant une tension e(t ) à un instant t
proportionnelle à la température T (t ) : e(t ) = kT (t ) (avec k constant positive).
Un thermocouple possède également une inertie thermique qui sera modélisable par un
caractère capacitif. En fait, on récupère sur l’afficheur du thermocouple la tension u(t).
L’ensemble du thermocouple est donc modélisable par :
C
e(t) u(t)
u(t)
kT0
u (0) = 0
kT0 u (τ ) = 0,63kT
0
2
u ( 3τ ) = 0,95kT 0
u (5τ ) = 0,99kT0
0 t
τ
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
du(t ) u (t ) kat
+ =
dt RC RC
3) En déduire alors l’expression de la tension u(t) sachant que u(0) = 0
On peut remarquer que lim u (t ) = kat − kaτ = e(t ) − kaτ = e(t − τ ) c’est-à-dire que la tension u(t)
t →∞
prend la valeur de la tension e(t) τ secondes plus tard.
100k
V1 V V
V2 = 5
TD = 0
TR = 5000ms C1
TF = 1n
PW = 1s 10u
PER = 7s 0
6.0V
4.0V
0V
0s 0.5s 1.0s 1.5s 2.0s 2.5s 3.0s 3.5s 4.0s 4.5s 5.0s
V(R1:1) V(R1:2)
Time
temporelle de sa vitesse v (c’est-à-dire que la masse possède une accélération a ), c’est que le
bilan de ces forces est non nul :
∑F
d v (t )
i = m a (t ) = m
i
dt
On se propose ici d’étudier un modèle très simple expliquant la conductivité dans un métal.
y
-e
v = ve x
x
ex
On va supposer que l’application d’une tension sur un fil conducteur engendre un champ
électrique E 0 constant et donc une force électrique perçue par les électrons de charge -e qui est
donnée par : − eE0 e x
On va également voir les électrons comme « des coureurs du 110 mètres haies ». Les haies
représentent les noyaux des atomes constituant le matériau conducteur. Leur présence se
traduit par une opposition au mouvement des électrons et est donc associée à une force
donnée par : − fv(t )e x , où f est une constante
Les électrons sont animés d’une vitesse v(t ) = v(t )e x , où e x est un vecteur unitaire immobile. On
ferra donc abstraction de l’agitation thermique et donc v(0) = 0 .
∑F
d v (t )
i = ma = m
i
dt
d v (t ) dv (t )
m =m e x = −eE 0 e x − fv(t )e x
dt dt
dv (t )
m = −eE0 − fv(t )
dt
dv(t ) f e
+ v (t ) = − E 0
dt m m
On obtient donc :
1e étape : En utilisant l’équation sans second membre :
t
v1 (t ) = A exp(− )
τ
m
Avec : τ =
f
2e étape : En proposant une solution particulière constante
e
v 2 (t ) = − E0
f
3e étape :
eE 0 t
v (t ) = − + A exp(− )
f τ
4e étape : En utilisant la condition initiale
eE 0 t
v (t ) = − (1 − exp(− ))
f τ
On obtient alors une vitesse en régime permanent de :
eE 0
v∞ = − ex
f
3) En déduire alors une valeur approchée de la vitesse de dérive des électrons dans un
conducteur sachant que e ≈ 10 −19 C , f ≈ 10 −12 Ns / m, E0 ≈ 1000V / m
eE 0 10 −1910 3
v∞ = ≈ = 0,1mm / s
f 10 −12
On considère un régulateur LM7812 alimenté avec une tension Ve = 20V et fournissant une
tension de sortie Vs = 12 V. Ce régulateur consomme une puissance P donnée
par : P = (Ve − Vs ) I où I est le courant de sortie
REG1
LM7812C
1 3
GND
IN OUT
Ve Vs
2
L’effet Joule est responsable d’une élévation de température au sein du composant, on parle
de température de jonction.
Variation de Chaleur
température reçue par
la
résistance
1°C MCm
dT (t ) = d (∆T (t )) δQ1
On va admettre que le conducteur cède à l’extérieur, entre les instants t et t + dt, une quantité
de chaleur (ou d’énergie) δQ 2 (t ) = KS∆T (t )dt , S étant la surface d’échange avec l’extérieur et K
un coefficient constant.
Il faut voir que l’énergie donnée ( Pdt )entre l’instant t et t + dt par l’alimentation entraîne une
élévation de température du matériau de dT (t ) consommant une énergie δQ1 = MC m d∆T (t ) qui
s’accompagne d’une fuite de chaleur vers l’extérieur δQ 2 (t ) = KS∆T (t )dt :
1e étape : On a :
t
∆T1 (t ) = A exp(− )
τ
MC m
Avec : τ =
KS
P
T∞ = Ta +
KS
I
T2 T1
On donne alors l’expression de (T2 − T1 ) = Rthermique I où Rthermique est la résistance thermique entre
les deux matériaux.
Dans le cas de notre régulateur, la résistance thermique est liée à l’association série de la
résistance thermique R j →b = 5°C / W entre la jonction et le boîtier TO220 et la résistance
thermique Rb →a = 45°C / W entre le boîtier et l’air. La documentation constructeur donne une
résistance thermique totale de Rth = R j →b + Rb→ a = 5 + 45 = 50°C / W
6) Sachant que la température de jonction ne doit pas dépasser 100°C, calculez la valeur
maximale du courant que le régulateur peut délivrer.
On a donc :
T∞ − Ta = Rth P = Rth (V e − V s ) I
T∞ − Ta 100 − 20
I= = = 200mA
Rth (V e − V s ) 50(20 − 12)
7) Afin d’augmenter cette valeur de courant, on rajoute un radiateur qui diminue alors la
résistance thermique totale Rth = R j →b + Rb →r + Rr →a où Rb→r est la résistance thermique
entre le boîtier et le radiateur (souvent de l’ordre du 1/10 de °C/W) et Rr →a est la
résistance thermique entre la radiateur et l’air. Déterminez la valeur de la résistance
thermique Rr →a permettant de débiter 1 A sans endommager le régulateur.
L’objectif de cet exercice est d’identifier, sans calcul, un circuit d’ordre 1 à partir de sa
réponse temporelle. L’entrée est un signal carré de 1 kHz et d’amplitude 0/5V.
Associez donc convenablement les circuits à leur réponse
Précisez également les valeurs de la constante de temps τ = R1C1 et de la pulsation de coupure
1
ω0 = et justifiez avec ces données votre classement
R1C1
5.0V
R1
Ue Us 2.5V
10k
V V
V1 = 0 V1
V2 = 5
TD = 1n C1 0V
TR = 1n 16.0ms 16.5ms 17.0ms
TF = 1n 1u
V(UE) V(US)
PW = 0.5m
PER = 1m
Time
0
Dans ce cas, on a : τ = R1C1 = 10 −2 s donc un temps de réponse lent par rapport à la période du
générateur. Les variations imposées par le générateur n’ont donc pas « le temps » d’être vues.
On peut interpréter également le graphe comme le résultat d’un filtre passe bas sur un signal
carré dont la fréquence de coupure vaut 16 Hz et qui ne conserve alors que la valeur moyenne.
5.0V
R1
Ue Us 2.5V
10k
V V
V1 = 0 V1
V2 = 5
TD = 1n C1 0V
TR = 1n 16.0ms 16.5ms 17.0ms
TF = 1n 10n
V(UE) V(US)
PW = 0.5m
PER = 1m
Time
0
Dans ce cas, on a : τ = R1C1 = 10 −4 s donc un temps de réponse rapide par rapport à la période.
Les variations imposées par le générateur sont donc ressenties. On peut interpréter également
le graphe comme le résultat d’un filtre passe bas sur un signal carré dont la fréquence de
coupure vaut 1600 Hz et qui conserve les première harmoniques.
5.0V
C1
Ue Us 0V
V
V1 = 0 V1 10n V
V2 = 5 R1
TD = 1n -5.0V
TR = 1n 10k
16.0ms 16.5ms 17.0ms
TF = 1n V(UE) V(US)
PW = 0.5m
PER = 1m
Time
0
5.0V
C1
Ue Us 0V
V
V1 = 0 V1 1u V
V2 = 5 R1
TD = 1n -5.0V
TR = 1n 10k 16.0ms 16.5ms 17.0ms
TF = 1n V(UE) V(US)
PW = 0.5m
Time
PER = 1m
0
Quatre réponses indicielles à un échelon de tension unité sont données ci-dessous. Indiquez
pour chaque réponse et en le justifiant, l’ordre, la présence éventuelle de surtension. Mesurez
éventuellement le dépassement relatif, la valeur éventuelle de la pseudo période et le temps de
réponse à 5%.
1e graphe :
1.2V
0.8V
0.4V
0V
0s 0.1s 0.2s 0.3s 0.4s 0.5s 0.6s 0.7s 0.8s 0.9s 1.0s
V(LAPLACE1:OUT)
Time
Il s’agit d’un système d’ordre 1 car la tangente à l’origine est non nulle (en plus pas
d’oscillation et de dépassement). On peut même affirmer que la constante de temps τ est de
0,1s à l’aide de la tangente. Le temps de réponse à 5% est de 0,3s
2e graphe :
1.0V
0.5V
0V
0s 50ms 100ms 150ms 200ms 250ms 300ms 350ms 400ms
V(LAPLACE1:OUT)
Time
Il s’agit là d’un système d’ordre 2 pour lequel la tangente à l’origine est nulle. Il n’y pas de
dépassement n’y d’oscillation. Il s’agit donc d’un régime apériodique pour lequel m >1. Le
temps de réponse à 5% est de l’ordre de 55 ms.
0.8V
0.4V
0V
0s 50ms 100ms 150ms 200ms 250ms 300ms
V(LAPLACE1:OUT)
Time
Il s’agit là d’un système d’ordre 2 avec une tangente à l’origine nulle et la présence d’une
1,16 − 1
surtension et d’un dépassement. On mesure un dépassement relatif D% = .100 = 16% et
1
une pseudo période de 78 ms. Le temps de réponse à 5% est de l’ordre de 55 ms.
4e graphe :
1.2V
0.8V
0.4V
0V
0s 0.5s 1.0s 1.5s 2.0s 2.5s 3.0s 3.5s 4.0s 4.5s 5.0s
V(LAPLACE2:OUT)
Time
On ne peut affirmer que c’est un ordre 1 (à cause des oscillations) ni un ordre 2 à cause des
oscillations présentes pendant le temps de montée. Il s’agit en fait d’un système d’ordre 3, on
montre alors que la réponse est une combinaison linaire d’un ordre 2 et d’un ordre 1.
0 αT T t
On se propose d’étudier plusieurs méthodes pour récupérer la valeur moyenne et d’examiner
leurs avantages et inconvénients :
1) Proposez une structure filtre passe bas d’ordre 1 passive de type RC et choisir les
valeurs de composants pour atténuer de 20dB le fondamental du signal PWM.
R1
1k
C1
1.59u
Une atténuation de -20dB pour ce filtre d’ordre 1 entraîne la relation suivante : 1kHz = 10 f C
On en déduit alors que R = 1kΩ et C = 1,59µF.
5.0V
2.5V
0V
0s 2ms 4ms 6ms 8ms 10ms
V(R1:2) V(V1:+)
Time
On a donc :
V1 = 0
10k
V1 V
V2 = 5 V
TD = 1n
TR = 1n C1
TF = 1n
PW = 0.5m 1.59u
PER = 1m
0
4) Analysez la réponse obtenue avec le nouveau montage proposé.
6.0V
Filtre d’ordre 1
4.0V
atténuant de 20dB
2.0V
Filtre d’ordre 2
atténuant de 40dB
0V
0s 5ms 10ms 15ms 20ms 25ms 30ms 35ms 40ms 45ms 50ms
V(U1) V(U2) V(U4)
Time
Cette fois la charge est tellement lente qu’il faut presque 50 ms avant d’arriver à une valeur
moyenne. On obtient donc une valeur moyenne plus propre mais on a un système plus lent (on
retrouve le lien entre bande passante et temps de réponse)
Afin d’avoir un système donnant une valeur moyenne propre et rapidement, on propose de
prendre un filtre d’ordre 2.
Il faut prendre m = 1
V3
15Vdc TL081/301/TI
7
R1 U1
3 1
V+
V1 = 0 + N1 R2
1k
V1 V
6
V2 = 5 OUT
1k
TD = 1n 2 5 C2
V-
- N2 V
TR = 1n C1
TF = 1n 1.59u
PW = 0.5m 1.59u 0
4
PER = 1m
0
V2
-15Vdc
0
1 1
T= = Par identification avec la fonction de transfert d’un système
ω 2 ω ω 2
(1 + j ) 1+ 2 j +(j )
ω0 ω0 ω0
1
d’ordre 2, on a : m =1 et un temps de réponse qui, d’après le cours est donné par = RC
ω0
On retiendra qu’un système d’ordre 2 atténue 10 fois plus qu’un ordre 1 pour un même temps
de réaction si m =1.
6.0V
4.0V
2.0V
0V
0s 5ms 10ms 15ms 20ms 25ms 30ms 35ms 40ms 45ms 50ms
V(U1) V(U2) V(U3)
Time
On notera que le temps de traitement pour une succession de cellules s’ajoutent (on retrouve
bien le fait que la réponse totale d’un filtre d’ordre n est une combinaison linéaire de la
réponse des n filtres)
4.0V
Ordre 2
2.0V
Ordre 4 Ordre 6
0V
-2.0V
0s 5ms 10ms 15ms 20ms 25ms 30ms 35ms 40ms 45ms 50ms
V(U1) V(U3) V(U5) V(U6)
Time
Cet exercice est inspiré d’une situation réelle arrivée à un élève en cours de projet. Son
inadvertance a entraîné la destruction de tous les transistors présents sur sa carte. Le montage
était le suivant :
2
R4 R2
L1
10k 750 V2
1 Q1 100mH 15Vdc
Q4 2N2222A/ZTX
C2
2N2222A/ZTX C1
100u
V 100uF
V3 2 Q3
VOFF = 0
VAMPL = 2V V R3
FREQ = 1k R5 R6
1k BUX48A
5.6k 480 1
R1
75
L1
V2
100mH 15Vdc
Q3
BUX48A
R1
75
0
L’élève a, malheureusement, ouvert sont circuit en cours d’utilisation. La situation conduit
alors au blocage du transistor. On prendra la modélisation suivante :
L2
100mH
C3
Vcc
10pF 15Vdc
R1
75
L
100mH
u(t)
C
Vcc
1µF 15Vdc
R
75
Il s’agit d’un ordre 2 car l’équation différentielle fait intervenir une dérivée seconde.
T0
Il s’agira d’une réponse pseudo périodique. La pseudo période est donnée par : T = ≈ T0
1− m2
50V
Tension aux
0V
bornes de la
-50V bobine
SEL>>
-100V
V(R2:1)
100V
50V
Tension aux
0V bornes du
-50V
condensateur
-100V
495.0ms 496.0ms 497.0ms 498.0ms 499.0ms 500.0ms 501.0ms 502.0ms 503.0ms 504.0ms
V(U3)- V(U2) 0 1 2 3 4 t(ms)
Time
di (t )
A l’ouverture du circuit, on a une diminution brusque du courant ⇒ << 0 ce qui entraîne
dt
une forte tension négative aux bornes de la bobine (ce que l’on retrouve sur le graphe). La
bobine est alors équivalente à un générateur de tension qui va venir ensuite charger le
condensateur. On observera en faite un échange d’énergie entre les deux composants avec à
chaque fois des pertes liées à la résistance.
T0
8) On peut avoir une bonne idée de la tension maximum en calculant la valeur u ( ),
4
précisez pourquoi ? Donnez alors la tension maximum aux bornes de u(t) et expliquez
pourquoi les transistors ont « dégagé ».
Voici quelques rappels (très simples) sur les moteurs à courant continu :
- d’un rotor qui, comme son nom l’indique, va effectuer un mouvement de rotation.
Cette partie est constituée d’un bobinage qui enroule un support ferromagnétique
feuilleté.
- D’un système collecteur-balai qui permet d’inverser la polarité à chaque tour afin de
maintenir un mouvement de rotation
Nous allons négliger ici le caractère inductif du moteur dans un premier temps. Ainsi le
moteur à courant continu alimenté sous une tension u(t) aura le modèle suivant :
i(t)
R
u(t) e(t)
4) Résoudre cette équation sachant que la tension d’alimentation u(t) est constante et vaut
U. On posera ω (0) =0. Introduire également un temps caractéristique, notée τ , de mise
en rotation du moteur.
U
On a rapidement : ω ∞ =
k
dω (t ) u (t ) − k ω (t )
J = k − Cr 0
dt R
On a :
dω (t ) k 2 ku(t )
J + + f ω (t ) =
dt
R R
2) Résoudre cette équation sachant que la tension d’alimentation u(t) est constante et vaut
U. On pose ω (0) =0. Introduire également un temps caractéristique, notée τ ' , de mise
en rotation du moteur.
kU
ω ∞' =
k + fR
2
ω ∞' − ω ∞
4) En déduire la variation relative de la vitesse de rotation en régime établi
ω∞
pour une même tension d’alimentation U
ω ∞' − ω ∞
= 67% On perd ainsi 67% de la vitesse de rotation à cause des frottements. Nous
ω∞
verrons l’année prochaine comment, grâce au asservissement remédier à ce problème.
On modélise un moteur à courant continu alimenté par une tension u(t) par le schéma
suivant en tenant compte maintenant du caractère inductif:
i(t)
R Ri(t)
u(t)
di (t )
L L
dt
e e(t)
dω (t )
J
i (t ) = dt
k
4. Montrez que l’on peut obtenir l’équation différentielle suivante :
d 2 ω (t ) R dω (t ) k 2 u (t ) k
+ + ω (t ) =
dt 2 L dt LJ LJ
On rappelle que e(t) = k ω (t )
On a :
e = kω (t )
J dω ( t )
dt
i =
k
di (t )
u (t ) = Ri(t ) + L dt + e(t )
Au final :
dω(t ) dω (t )
J J
d
u (t ) = R dt + L dt + kω (t )
k dt k
JR dω (t ) LJ d 2 ω (t )
u (t ) = + + kω (t )
k dt k dt 2
LJ d 2 ω (t ) JR dω (t )
u (t ) = + + kω (t )
k dt 2 k dt
d 2 ω (t ) k JR dω (t ) k k
+ + (k )ω (t ) = u (t )
dt 2 LJ k dt LJ LJ
d ω (t ) R dω (t ) k 2
2
ω (t ) = k u(t )
+ +
dt 2 L dt
LJ LJ
k2 k2 k
ω 02 = → ω0 = =
LJ LJ
LJ
1 LJ R R J
Par identification : m = =
2 k L 2k L
k
γ=
LJ
6. On donne R= 10Ω, k = 0,1 Vs/rad, J = 10-5 kg.m2 et L = 1mH. Calculez le coefficient
d’amortissement et précisez si on pourra observez des oscillations de la vitesse de
rotation du moteur dans l’étude de la réponse indicielle du moteur
O
z
saladier
Vue du dessus
Une bobine de masse M comportant N spires identiques de rayon a est susceptible de se
translater le long de son axe Oz. La bobine, repérée par sa position z (t ) par rapport à O,
« beigne » dans un champ magnétique B uniforme et constant donné par : B = Bu r .
e'(t)
E(t)
On va étudier le mouvement :
- du système partie mobile de masse totale M
- dans le référentiel du laboratoire supposé Galiléen
- avec les forces :
r
1) de rappel : − kzu z
dz
2) la force de frottement fluide : − f e z
dt
r
3) la force de Laplace : − ia 2πBNu z
4) le poids
5) la réaction du support
Les équations différentielles (1) et (2) font intervenir toutes les deux des paramètres
électriques et mécaniques qui sont alors couplés. Caractéristiques électriques et mécaniques
sont alors reliées : c’est le couplage électrodynamique.
B) Utilisation
On va alimenter notre haut-parleur par un signal électrique délivré par un lecteur CD. Prenons
l’exemple d’une chanson de Lorie ; ce signal « complexe » peut être vu d’après l’analyse de
Fourier comme une somme de sinusoïde. Ainsi, connaître la réponse de notre système pour
toute pulsation c’est connaître le devenir de toutes les composantes spectrales du signal
envoyé par Lorie sur le haut-parleur. On va donc résonner avec une pulsation ω quelconque
pour E(t) : E(t) = E0 cos(ωt ) et sa notation complexe associée pour simplifier les calculs.
Nous travaillerons directement en régime permanent et supposerons que le régime transitoire
est terminé.
A noter également que les équations sont linéaires, alors tous les autres paramètres fonction
du temps varient aussi à la pulsationω .
E (t ) → E (t ) = E 0 exp( j (ωt ))
z (t ) → z (t ) = Z 0 exp( j (ωt + φ Z ))
i (t ) → i (t ) = I 0 exp( j (ωt + φ I ))
On a obtenu :
d2z ω0 d z − a 2πBN i
2
+ + ω0 z =
dt Q m dt M
ω ia 2πNB
z (ω 02 − ω 2 + j 0 ω ) = −
Qm M
ia 2πNB
−
z= M
ω
(ω 0 − ω ) + j ( 0 ω )
2 2
Qm
4) Dans nos conditions, on montre que l’amplitude maximale du haut parleur est
obtenue pour une pulsation ω rés.mécanique . Il s’agit d’un phénomène de résonance
1
obtenu pour une pulsation ωrés.mécanique = ω0 1 − . Montrez en utilisant la
2Qm2
documentation fournie que ω rés .mécanique ≈ ω 0
Dans ces conditions : ω rés .mécanique ≈ ω 0 compte tenu de la valeur du facteur de qualité
E
6) En déduire alors que l’expression de l’impédance Z = du haut-parleur est
i
(2πaBN ) 2
donnée par : Z = R + jLω + M
ω 02 ω
j (ω − )+( 0 )
ω Qm
E (t ) + 2πaBNj ω z = R i (t ) + Lj ω i (t )
Et on a montré que :
ia2πNB
−
z= M
ω
(ω0 − ω ) + j ( 0 ω )
2 2
Qm
Si on injecte cette expression dans l’équation précédente, on obtient :
R=6,3Ω
En appliquant le PDT :
jR' L' ω 1
V HP Z eq R '+ jL' ω jC ' ω jR ' L' ω
= ; Z eq = = 2
E R + Z eq jR' L' ω 1 j R ' L' C ' ω 2 + R'+ jL' ω
+
R '+ jL' ω jC ' ω
jR' L' ω
V HP j 2 R ' L' C ' ω 2 + R'+ jL' ω jR' L' ω jR ' L' ω
= ≈ =
E jR ' L ' ω R ( j R' L' C ' ω + R '+ jL' ω ) + jR' L' ω RR'+ jL' ω ( R + R' ) + RR' j 2 L' C ' ω 2
2 2
R+ 2
j R' L' C ' ω + R'+ jL' ω
2
jR ' L' ω
V HP RR'
=
E jL' ω ( R + R ' )
1+ + j 2 L' C ' ω 2
RR'
2 1
ω e = L' C ' = ω 0
2
ω 0 L' ( R + R ' )
m =
2 RR'
R'
T0 = R + R'
A.N : Q e = 2,0
Le constructeur annonce 1,27. L’écart provient de l’approximation sur l’inductance L que l’on
néglige et surtout que notre modèle suppose que f est une constante (ce qui n’est pas le cas à
cause des turbulences occasionnées par le mouvement du saladier)
C) Aspect énergétique :
On lit 88dBa/W/m.
Il faut voir que doubler la puissance électrique revient à doubler la puissance acoustique mais
pas le niveau sonore. En prenant en compte la propriété des fonctions logarithmiques, on
obtient une augmentation de 3 dBa.
3) Pouvons-nous utiliser ce haut-parleur pour obtenir un niveau sonore à un mètre
du HP aussi intense que celui obtenu en boîte de nuit (c’est à dire 120 dBa)?
Le constructeur nous annonce qu’il ne faut pas dépasser les 120W électrique.
On a donc une puissance acoustique 120 fois plus grande qu’à 1W et donc :
L(dBa) = 10Log (120) + 88 ≈ 109dBa / W / m
Or avec cette puissance d’alimentation, le haut-parleur ne rayonne que 109dBa à un mètre, il
n’est donc pas possible d’avoir les 120dBa.
Rq :
On peut également remarquer que l’oreille possède une sensibilité qui dépend de la
fréquence :
L(dBa)