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CIRCUIT ELECTRIQUE
(Régime sinusoïdale)
COURS L1
Année 2023-2024
Dr Youan
CHAPITRE 1: RÉGIMES TRANSITOIRES
Jusqu'ici nous avons étudié des circuits électriques en régime continu, pour lesquels toutes
lesgrandeurs électriques restent stationnaires. Mais que se passe-t-il lorsque l'on passe d'un
régimecontinu à un autre ? Ce chapitre répond à la question.
I.-GÉNÉRALITÉS
I.1-RÉGIME TRANSITOIRE
Imaginons par exemple un circuit constitué d'une source de tension continue et d'une résistance.
Ajoutons un interrupteur. Ce dernier étant initialement ouvert, on décide de le fermer à l'instant t = t 0
En résumé
Un régime transitoire est le régime d'évolution d'un système qui n'a pas encore atteint son régime
permanent. Il se caractérise par une durée caractéristique , appelée temps de relaxation (on dit
aussi constante de temps).
Fig. 2- Régime transitoire observé à l'ouverture de l'interrupteur.
Remarque
En électricité, la durée du régime transitoire est en général très courte, de sorte qu'à peine a-t-on allumé les appareils
que le régime permanent est déjà établi. On doit alors utiliser un appareil de détection ou de visualisation (un
oscilloscope par exemple) présentant un temps de réponse plus court que la durée du régime transitoire à observer.
I.2-ASPECTS MATHÉMATIQUES
Considérons un dipôle électrique passif et linéaire alimenté par une source de tension ou de courant
variable.
Imaginons que l'on suive l'évolution d'une grandeur électrique que nous décidons de noter y(t). Dans
le cadre de l'ARQS, les lois de Kirchhoff permettent d'obtenir une équation différentielle de la forme
n
dy(t) d y(t)
a0 y(t) + a1 + … + an = f (t) (1)
dt dt
où f (t) et les coefficients a sont connues. Cette équation présente deux termes.
k
Le terme de gauche est caractéristique des éléments qui composent le dipôle. Si a ≠ 0, on dit n
yp (t) est une solution particulière de l'équation complète qui représente le régime forcé.
y0 (t) est la solution générale de l'équation homogène (2)
I.3-MONTAGE ÉTUDIÉ
n
dy(t) d y(t)
a0 y(t) + a1 + … + an = 0 (2)
dt dt
rk t
y0 (t) = ∑ Ak e
k=1
Règles de continuité
Dans une branche contenant un condensateur, la tension capacitive est une fonction continue
du temps ;
Dans une branche contenant une bobine d'induction, l'intensité électrique est une fonction
continue du temps.
Du fait des effets dissipatifs toujours présents dans un dipôle passif réel, le régime libre s'amortit. On
définit alors le temps de réponse Tr du dipôle comme le temps à partir duquel le régime forcé est
établi:
Par la suite, on illustre avec trois exemples ; deux dipôles du premier ordre et un du second ordre.
Une fois le régime forcé (ici continu) établi, toutes les grandeurs sont stationnaires. On a donc
te
q(t) = C ⇒ i(t) = 0 et uC (t) = 0 quand t → ∞
dq duC
uC (t) − Ri(t) = 0 avec i(t) = − = −C
dt dt
duC uC
+ = 0 avec τ = RC (3)
dt τ
On voit immédiatement, par analyse dimensionnelle de l'équation différentielle, que τ représente une
durée. Les solutions sont de la forme u (t) = Ae C . On détermine A grâce à la condition initiale
−t/τ
uC (0) = e0 , ce qui donne A = e0 . Finalement, la tension u évolue au cours du temps suivant la loi
C
duC e0
−t/τ −t/τ
uC (t) = e0 e et i(t) = −C = e
dt R
La tension capacitive décroît exponentiellement jusqu'à s'annuler au bout d'un certain temps
conformément à ce que l'on avait prévu dans l'analyse des conditions aux limites.
Fig. 4- Évolution de la tension capacitive et du courant de décharge.
À retenir
Le temps de relaxation d'un dipôle RC vaut τ = RC . On retiendra que la charge (ou la décharge)
d'un tel dipôle peut être considéré terminée après une durée T = 5τ . r
Le courant de décharge, quant à lui, n'est pas constant lors de ce processus. Maximum à t = 0
+
(imax = e0 /R) , il décroit avec le même temps de relaxation que la tension. Notez que le courant n'est
pas une fonction continue puisqu'il subit une discontinuité entre t = 0
−
et t = 0
+
. En effet, en
basculant l'interrupteur K sur la branche contenant la résistance, on met brutalement la résistance sous
tension (e ) ce qui impose un courant initial e /R.
0 0
II.3-BILAN D'ÉNERGIE
D'un point de vue énergétique, l'énergie stockée sous forme électrique décroît avec
1 2
WE = CuC
2
2 2
d(1/2CuC ) uC
+ = 0
dt R
é
puissance stock e é
puissance dissip e
En remplaçant uC
2
par 2WE /C on trouve l'équation donnant l'évolution de l'énergie emmagasinée
par le condensateur :
dWE 2
−t/τE
+ WE = 0 ⇒ WE = WE,i e
dt τ
L'énergie initialement emmagasinée par le condensateur est complètement dissipée par effet Joule
après une durée de l'ordre de 5τ . On peut le vérifier par un calcul direct de l'énergie dissipée :
E
∞ ∞ 2
e0 1
2 −2t/τ 2
∫ Ri (t) dt = ∫ e dt = Ce0
R 2
0 0
Remarque
L'énergie dissipée ne dépend pas de la résistance. C'est la durée de la dissipation qui en dépend.
III. CIRCUIT RL ―
Considérons un circuit constitué d'une source de f.é.m e0 en série avec une résistance r0 (si la source
présente une résistance interne alors celle-ci est incluse dans r ) qui, dans un premier temps alimente
0
une bobine idéale. Au bout d'un certain temps, un courant permanent s'établit. Dès lors, la bobine se
comportant comme un fil, on voit immédiatement que le courant s'établit à la valeur i 0 = e0 /r0 .
À l'instant t = 0 , on bascule un interrupteur K de sorte que la bobine se trouve en contact avec une
résistance de charge R. On oriente le courant dans le sens qui correspond au sens réel du courant i . 0
e0 R
+
i(0 ) = d'o ù uL (0
+
) = −Ri(0
+
) = − e0
r0 r0
Si la bobine présente une résistance interne ,ril suffit de remplacer dans les calculs r par r 0 0
+ r .
Lorsque le régime permanent est établi, toutes les grandeurs sont stationnaires et la bobine se
comporte comme un fil. On a donc
On prévoit donc un régime transitoire durant lequel la tension augmente et le courant diminue.
III.2-RÉGIME TRANSITOIRE
Cherchons l'évolution du courant et de la tension inductive u L (t) à partir de t = 0 . La loi des mailles
implique
di
uL (t) + Ri(t) = 0 avec uL (t) = L
dt
di i
+ = 0 pour t > 0 (4)
dt τ
e0 di Re0
−t/τ −t/τ
i(t) = e et uL (t) = L = − e
r0 dt r0
Tension et courant relaxent exponentiellement avec une constante de temps τ = L/R . La mesure de
ce temps caractéristique peut permettre de mesurer la self-inductance d'une bobine par exemple.
À retenir
Dans les anciens véhicules, l'allumage du moteur à explosion reposait sur l'amplification d'une telle surtension.
Comme pour le dipôle RC, l'énergie magnétique stockée initialement dans la bobine WB =
1
2
Li
2
2
d(1/2Li )
2
+ Ri = 0
dt
puissance dissip e é
puissance stock e é
En remplaçant i
2
par 2WB /L on aboutit à l'équation décrivant l'évolution de l'énergie magnétique
stockée dans la bobine :
dWB 2
−t/τE
+ WB = 0 ⇒ WB = WM ,i e
dt τ
Là aussi, l'énergie stockée est complètement dissipée par effet Joule puisque
∞ ∞ 2
Re0 1
2 −2t/τ 2
∫ Ri (t) dt = ∫ e dt = Li
2 0
r0 2
0 0
Remarque
On inclut dans R la résistance interne de la bobine et de la source, ainsi que la résistance des fils.
Une fois le régime permanent établi, les grandeurs électriques sont stationnaires, et l'on peut
remplacer la bobine par un fil. On a alors pour t → ∞
te
q(t) = C ⇒ i(t) = 0 et uC (t) = e0
IV.2-MISE EN ÉQUATION
di duC
e0 = Ri + L + uC avec i = C (5)
dt dt
R
2 ⎧ 2λ =
d uC duC L
2 2
+ 2λ + ω 0 uC = ω 0 e 0 avec ⎨ (6)
1
dt
2
dt ⎩ ω =
0
√LC
Avant d'expliciter la forme des solutions, remarquons que le comportement de cet oscillateur ne
dépend que de deux paramètres : λ et ω0 qui sont homogènes à l'inverse d'un temps. On peut donc
former deux temps caractéristiques
1 1 2L
τ1 = = √LC et τ2 = =
ω0 λ R
Une solution particulière est uC (t) = e0 , et les solutions de l'équation homogène se mettent sous la
forme u C (t) = Ae
r t
avec r solution de l'équation caractéristique du second degré
2 2
r + 2λ r + ω0 = 0
Le discriminant Δ = 4 (λ
2
− ω0 )
2
a son signe qui dépend de la valeur de la résistance. En effet, si
l'on définit R c = 2√L/C , on a
Δ ≤ 0 si R ≤ Rc et Δ ≥ 0 si R ≥ Rc
IV.3-RÉGIMES TRANSITOIRES
La tension capacitive oscille donc avant de se stabiliser à sa valeur imposée par le générateur.
L'amortissement des oscillations est caractérisée par la constante de temps τ2 = 2L/R . Plus la
résistance est faible, plus longue est la durée du régime transitoire. Dans ce régime, c'est la bobine qui
impose son temps de réponse au système.
Les oscillations amorties se caractérisent également par une pseudo-période T , durée entre deux
maxima successifs, qui est aussi la période de cos(ωt + φ) :
2π 2π
T = =
ω 2 2
√ω − λ
0
2 2
r± = −λ ± √λ − ω0
La solution s'écrit
r+ t r− t
uC (t) = A e + Be + e0 avec r± < 0
Les deux racines étant négatives, chaque exponentielle tend vers 0 lorsque t → ∞ : l'oscillateur atteint
l'équilibre sans osciller et d'autant plus lentement que l'amortissement est fort. L'exponentielle la plus
lente impose son temps de relaxation. On montre que si l'amortissement est fort, c'est le condensateur
qui impose son temps de réponse.
L'oscillateur atteint l'équilibre sans osciller (on dit qu'il n' y a pas dépassement). Dans ce cas, les deux
constantes de temps τ et τ sont identiques et correspondent au temps de relaxation du dipôle. On
1 2
montre que le régime critique permet d'atteindre le régime forcé le plus rapidement possible sans
dépassement. Autrement dit le temps de relaxation d'un circuit RLC est minimum en régime critique et
vaut
1
τmin = = √LC
ω0
V-ASPECTS ÉNERGÉTIQUES
di(t) duC
2
e0 i(t) = Ri(t) + L i(t) + uC i(t) avec i(t) = C
dt dt
Faisons intervenir l'énergie emmagasinée sous forme électromagnétique W EB =
1
2
Li
2
+
1
2
CuC
2
:
2
dWEB
e0 i(t) = Ri(t) +
dt
équation qui traduit la conservation de l'énergie. En effet, la puissance fournie par la source de tension
(e i) est pour une part dissipée par la résistance (Ri ) et pour une autre stockée dans la bobine et le
2
0
À la fin, une partie de cette énergie se retrouve stockée (notamment dans le condensateur) :
1 2 1 2 1
2
WEB = Li(∞) + CuC (∞) = Ce0
2 2 2
1
2
Wdiss = Wf − WEB = Ce0
2
50% de l'énergie fournie par la source est irrémédiablement perdue, ceci quelle que soit la durée du
régime transitoire.
2
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CHAPITRE 2
DE L’EXPRESSION TEMPORELLE A
LA REPRESENTATION
PHASORIELLE
4
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6
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1 . 1 Sinusoïde
x t X m sin ωt φ
- X m : l’amplitude de la sinusoïde
- ω : la pulsation (en radians/seconde)
- t : est l’argument (radians ou degrés)
- : est la phase (radians ou degrés)f
- ω 2π.f 2π
T
1 . Sinusoïdes
Passage sinus-cosinus
1.1 Sinusoïde
Comparaison :
• Même fréquence.
• Pas obligation de même amplitude
• Il vaut mieux exprimer les sinusoïdes sous la même forme (sinus ou cosinus)
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1 . 1 Sinusoïde
u1 10 2 cos100t u 2 5 2 cos100t
3
u 10 2 cos100t 5 2 cos100t cos sin 100t sin
3 3
u 10 2 5 2 cos cos100t 5 2 sin sin100t
3 3
cos 0 .5 sin 0.87
3 3
u 12.5 2 cos100t 4.35sin100t
1 .1 Sinusoïde
Il vient par identification :
U cos 12.5 et U sin 4.35
0.33
U cos2 U sin 2 U2 12.52 4.352
D’où U=13.2 V
Finalement :
u 13.2 cos100t 0.33
12
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1 .2 Représentation de Fresnel
Dans le plan Oxy, une tension v = Vmsin (ωt + φ) (ou un courant), est
représentée par un vecteur de longueur égale à l'amplitude de la tension,
Vm, faisant un angle ωt + φ, avec l'axe Ox. C'est donc un vecteur qui tourne
dans le temps avec une fréquence angulaire ω. Cette représentation est
appelée représentation de Fresnel.
1 .2 Représentation de Fresnel
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1 .2 Représentation de Fresnel
16
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1 . 3 Les phaseurs
Soit vt Vm cost (représentation temporelle)
vt Vm cost Re Vm e jt
ou
vt Re Vm e je jt
D’où
vt Re Ve jt
Avec V Vm e j Vm
1 .3 Les phaseurs
Un Phaseur est un nombre complexe représentant l’amplitude et la phase
d’une sinusoïde
y
r x 2 y2 tan 1
x
x r cos y r sin
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1 .3 Les phaseurs
•Multiplication : z1 z 2 r1r21 2
z1 r
•Division : 1 1 2
z2 r2
Résistance R
•Forme temporelle :
i I m cost v iR RI mcosωt φ
•Forme phasorielle
I I m V RI
•Résistance R
Inductance L
•Forme temporelle :
e j90 j V jLI
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•Inductance L
•Condensateur C
•Forme temporelle :
CV sint
dv
v Vm cost iC
dt
soit i CV cost 90
•Forme phasorielle
•Condensateur C
Tableau récapitulatif
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V ZI V
ou Z (L’admittance Y est l’inverse
I
de l’impédance)
Avec
R ReZ : la résistance (en Ohms) 1
X ImZ : la réactance (en Ohms) X L
C
Forme phasorielle : Z Z
X
Avec Z R2 X 2 et tan 1
R
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On a Y G jB : l’admittance (Siemens)
Avec
G ReY : la conductance (en Siemens)
B ImY : la susceptance (en Siemens)
1 I R X
Y G B
Z V R X2
2
R X2
2
Remarque : si X 0 alors G 1
R
Impédances en série
Zeq Z1 Z2 ... Zn
Impédances en parallèle
1 I 1 1 1
Y eq ...
Zeq V Z1 Z 2 Zn
Y1 Y 2 ... Y n
pour n=2 1 Z Z
Z eq 1 2
1/ Z 1 1/ Z 2 Z 1 Z 2
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Z1
V1 V
Z1 Z 2
Z2
V2 V
Pont diviseur de courant Z1 Z 2
Z2
I1 I
Z1 Z 2
Z1
I2 I
Z1 Z 2
Z1 Z 2 Z 2 Z3 Z3 Z1 Za Z b
Zc Z3
Z3 Za Z b Zc
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Exemple :
I1 I2 I3 I4 0
ou
I1 I3 I2 I4
si V
k
k est dans le sens contraire
Exemple :
E1 U1 U2 E 2 0
Théorème de superposition
Exemple :
I1 Ia I b
E1 Z 2 Z1 E 2
Z1 E 2 Z2 E1 Ia Ib
Z1 Z 2 ZZ1 ZZ 2 Z1 Z 2 ZZ1 ZZ 2
Z1 Z2 Z Z1 Z Z2 12
Théorème de Thevenin
Un réseau compris entre deux noeuds A et B est équivalent à un
générateur indépendant de tension parfait E 0 en série avec le dipôle
composé Z0
E 0 représente la tension lorsque la portion de réseau débite dans un
circuit ouvert (tension à vide).
Z0 est l’impédance entre les points A et B lorsque toutes les sources
indépendantes sont éteintes.
Théorème de Thevenin
Exemple :
Z1 Z 2
Lorsqu’on éteint les sources : Z0
Z1 Z 2
Z1 E 2 Z 2 E1
Sans charge, on a une tension : E0
Z1 Z 2
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Théorème de Norton
Un réseau compris entre deux noeuds A et B est équivalent à une source
indépendante de courant réelle I 0 en parallèle avec un dipôle composé
d’admittance Y 0 .
I 0 est le courant électromoteur, c’est à dire lorsque la portion de réseau
débite dans un court-circuit.
Y 0 est obtenue lorsque toutes les sources indépendantes sont éteintes
(comme pour Thévenin).
Exemple :
Z1 Z 2
Lorsqu’on éteint les sources : Z0
Z1 Z 2
E 2 E1 Z1 E 2 Z 2 E1
Sans charge, on a un générateur de courant : I0
Z 2 Z1 Z1 Z 2
Equivalent Norton-Thevenin
On peut passer de Thevenin à Norton et inversement
Théorème de Millman
Dans un réseau électrique de branches en parallèle, comprenant chacune
un générateur de tension parfait en série avec un élément linéaire, la
tension aux bornes des branches est égale à la somme des forces
électromotrices respectivement multipliées par l'admittance de la
branche, le tout divisé par la somme des admittances
Y E i i
V i 1
n
Y
i 1
i
Source Eléments
sinusoïdale v(t) passifs
2. Valeur efficace
La valeur efficace d’un courant périodique est le courant continu qui produit la
même puissance consommée par effet joule que ce courant périodique lorsqu’il
traverse une résistance.
(a) sinusoïdal
( (b) continu
(b) Circuit conti
1 T 2
Valeur efficace d’un signal périodique : X eff x dt
T 0
Valeur efficace du courant (sinusoïdal) :
I 2m
2 1 cos 2t dt 2
1 T 2 T1 I
T 0
Ieff I m cos2
tdt m
T 0
Vm
De même, la valeur efficace de la tension est : Veff
2
Notation : Les valeurs instantanées seront notées en minuscule (ex : i(t), p(t)).
Pour les courant et les tensions, on notera V et I à la place de Veff et I eff
Rem : Lorsqu’un courant sinusoïdal ou une tension sinusoïdale est spécifié, c’est
très souvent en terme de sa valeur efficace. Par exemple, la tension domestique
de 220 V est la valeur efficace de la tension délivrée par la CIE.
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Puissance apparente : S VI
V V v V
V V v I Ii Z v i
I Ii I
Remarques
• 0 Facteur de puissance 1
• Charge purement résistive : v i 0 cosv i 1 Q 0
• Charge purement réactive : v i 90 cos v i 0 P 0
4. Puissance complexe
I
V V v I Ii V Z
S V I VIv i
*
S P jQ
5. Tableau récapitulatif
6. Théorème de Boucherot
I I1 I 2 *
* *
S VI V I1 I2 VI1 VI2 S1 S2
* *
S VI V1 V2 I V1 I V2 I S1 S2
* * * *
V V1 V 2
P P1 P2 ... PN
Q Q1 Q 2 ... Q N
S S1 S2 ... SN
Attention : S S1 S2 ... SN
P S1 cos 1
Q1 S1 sin 1 P tan 1
QC
V²
CV ² Q C Ptan 1 tan 2
C
XC V ² V ²
Rem1 : la puissance active P dissipée par la charge n’est pas affectée par la
correction du facteur de puissance car la puissance moyenne due au
condensateur est égale à zéro.
Rem 2 : Bien que dans la majeure partie des situations en pratique la charge
soit inductive, il est aussi possible que la charge soit capacitive, c’est-à-dire
qu’elle opère avec un facteur de puissance en arrière. Dans ce cas, on
connectera une inductance aux bornes de la charge pour la correction du
facteur de puissance. L’inductance shunt L nécessaire peut être calculée à partir
de :
V² V²
avec QL Q1 Q2
QL V²
L
X L L Q L
1
Z R jX R j L
C
a. Définition
On dit qu’un circuit est résonnant si i et v sont en phase autrement dit si
l’impédance du circuit pour la fréquence 0 est une résistance pure. Soit
ImZ 0
A la résonance on a :
1 1 1
L 0 f0 fréquence de résonance
C LC 2 LC
1 0 X (réactance capacitive)
X L
C X (réactance inductive)
1 LC X0
4
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b.2 Z en fonction de ω
2
1
Z R ² X ² R ² L
C
0 Z 1 C
(capacitif )
Z L
(inductif )
0 ZR
b.3 Argument de Z
1
L
Arg Z Arctg C
R
0 Arg Z - π 2
(circuit capacitif )
Arg Z π 2
(circuit inductif )
0 Arg Z 0
(circuit résistif)
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c. Coefficient de surtension
Recherche de Vc et VL aux bornes du condensateur et de l’inductance à la
résonance
I V V
VC avec I VC
C 0 R RC 0
On a 1 V V
L0 VC L0
C 0 RC0 R
De même :
V
VL L0 I L0 VC
R
L0 1 1 L
Q0 est le coefficient de surtension
R RC0 R C
7
2 Résonance parallèle
1
Y GjB G j(C
L
L’étude de l’admittance Y (module et phase) nous donne les mêmes courbes que
celle de Z dans le circuit série.
Etude de l’impédance Z
A la résonance, on a :
Im Z 0 R LC2 1 0 02
1
LC
(même pulsation de résonance
que celle du circuit série).
Coefficient de surintensité
A la résonance, les amplitudes complexes des différents courants sont donnés par:
Vmax
Ir I0
R
Vmax R R
IL j I 0 jQ 0 I 0 avec Q0
jL0 L0 L0
R
I C jC0 Vmax jRC0 I 0 jQ0 I 0 avec Q 0 RC0
L0
Zi R i jX i
Z R jX
S P jQ V I
*
Z Eg
V Eg I
Z Zi Z Zi
*
Z Eg
S E g
Z Zi Z Zi
Z Z
S E g2 E g2
Z Zi
2
R R i 2
X Xi
2
P P
P ReS E g2
R
0 et 0
R R i 2
X Xi
2
R X
dP R R i R i R X Xi dP 2R X Xi
E g2 E g2
dR
R R X X
2
i
2 2
i
dX R R X X
i
2
i
2 2
X Xi et R Ri
Pour adapter en puissance, il faut que la charge ait une impédance égale à
l’impédance conjuguée du générateur
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Z
V Eg
Z Zi
dV Zi
Eg 0 Z
dZ Z Zi 2
Y dI Yi
I I0 0
Yi Y dY Y Yi 2
I sera le plus grand possible si Y est très grand devant Yi
4- Principe de dualité
Exemples
Z=R+jX Y=G+jB
X réactance (Ω) B susceptance (S)
V=Zi i=Yv
V tension I courant
L inductance C condensateur
Eléments en parallèle Eléments en série
Générateur de tension Générateur de courant
Noeud Maille
Circuit diviseur de tension Circuit diviseur de courant
1
Z R j L 1
C Y G j C
L
17