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Chapitre III :

Analyse des circuits


dans le domaine temporel

Dans ce chapitre nous étudions les systèmes du 1 er ordre et du 2ème ordre dans le
domaine temporel.
L’analyse de circuits d’ordres supérieurs se fait généralement à l’aide d’autres
méthodes ou par simulations.

I.Circuits du 1er ordre : circuit RC..................................................................................................1


II.Circuits du 1er ordre : circuit RL...............................................................................................21
III.Circuit du 2ème ordre (circuit RLC)........................................................................................22
Licence 3 ESA et Mécatronique

I. Circuit du 1er ordre : circuit RC


1. Mise en équation
Considérons le montage suivant :
K R
i(t)

uR(t)

e(t) uC(t) C

On suppose que :
 à l’instant t=0, on ferme l’interrupteur K et e(t)=E.
 avant de fermer l’interrupteur, la tension aux bornes de la capacité est Eo donc u C(0-) = Eo

Pour t > 0 les équations décrivant le comportement du système sont :

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 2


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Variable uC(t) :

 duC (t )
RC dt  uC (t ) e(t )

u (0 ) u (0 ) Eo
C C

Variable i(t) :

 di(t ) de(t )
RC
 dt  i (t ) C
dt

i(0  )  E  Eo
 R

Les équations différentielles du courant et de la tension s’obtiennent en additionnant la solution générale de


l’équation différentielle sans 2ème membre (appelée réponse libre) avec une solution particulière de
l’équation différentielle avec second membre (appelée réponse forcée).

y(t)=yg(t)+yp(t)

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2. Solution générale sans 2nd membre (réponse libre)


On recherche la solution générale de l’équation sans 2 nd membre :
Donc pour une variable y(t) :
dy  t  dy dy dt
RC
dt
 y  t =0 donc RC
dt
=−y ⇒
y
=−
RC
y t y t
ln
 
y0
=−
RC
⇒ =exp −
y0 RC

t
donc y= y 0 exp −  où y0 est une constante déterminée par les conditions initiales
RC
RC= est la constante de temps du circuit

2.1 Allure de la solution générale

y(t)

y0

t
 3 5

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2.2 Tangente à l’origine et constante de temps


dy y0 t
= exp − 
dt RC RC
donc l’équation de la tangente à l’origine est donc : y0
dy  0 y0 y0 y  t = t
=− =− τ
dt RC τ

 à t=  , y(t) =0.37y0, c’est à dire que y(t) à perdu 63% de sa valeur initiale,
 à t= 3 , y(t) =0.05y0, c’est à dire que y(t) à perdu 95% de sa valeur initiale,
 à t= 5 , y(t) =0.01y0, c’est à dire que y(t) à perdu 99% de sa valeur initiale.
3. Solution particulière (réponse forcée)
Reprenons le cas de l’exemple en étudiant la tension aux bornes du condensateur.
duC  t 
RC uC  t = E
dt
donc une solution particulière de cette équation est uCp(t)=E,
La solution globale de l’équation est donc uC(t) = uCg(t) + uCp(t)
Donc
t
u C  t =u C0 exp − E
τ
La valeur de uC0 se calcule à partir des conditions initiales.

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4. Réponse à un échelon, temps de montée


La réponse à un échelon est également appelée réponse indicielle.

R
i(t)
e(t)

uR(t)

e(t) uC(t) C
t

Calculons la réponse de ce circuit dans les deux cas suivants :

 à t = 0 uc(0) = 0
 à t = 0 uc(0) = U0

Nous venons de montrer que la solution globale de la tension aux bornes du condensateur est :
t
u C  t =u C0 exp − E
τ

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4.1 Exemple 1: uC(0)=0


4.1.1 Calcul de la tension aux bornes du condensateur

à t = 0 uC(0) = 0 or uC(0) = UC0 + E donc UC0 = -E

t
d’où u C  t =E  1−exp− 
τ

uC(t)

t
 3 5

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4.1.2 Calcul du courant

du C E t
i=C = exp − 
dt R τ

i(t)

E/R

t
 3 5

Remarque : on aurait pu calculer l’expression du courant à partir de l’équation différentielle du courant.

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4.2 Exemple 2 : uC(0) = U0


4.2.1 Calcul de la tension aux bornes du condensateur

A t = 0 uC(0) = U0 (on suppose que U0 < E)


Donc u  0 =U  E =U
C C0 0 d’où UC0=U0-E
t
Donc uc  t = E − E −U 0 exp −
τ


t
Que l’on peut écrire sous la forme : uc  t = E −U 0  1−exp− U 0
τ

uC(t)

U0
t
 3 5

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4.2.2 Calcul du courant

du C E−U 0 t
i=C = exp − 
dt R τ

i(t)

E U0
R
E/R

t
 3 5

5. Décharge d’un condensateur, temps de descente


K R
i(t)

uR(t)

e(t) uC(t) C

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On suppose que uC(0)=U0 et que l’on ferme l’interrupteur à t=0

du C  t  du C  t 
RC
dt
uC  t =e  t  donc pour t  0 on a RC
dt
uC  t =0

t
Solution générale sans 2nd membre : u Cg =U C0 exp −
τ

Solution particulière avec 2nd membre : uCp= 0


Donc
t
u C =U C0 exp − 
τ

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A t=0, uC(0)=U0 et uC(0)=UC0


t
Donc u C  t =U 0 exp− 
τ
uC(t)

U0

t
 3 5
du C U0 t
i=C =− exp − 
dt R τ

i(t)
 t

-U0/R

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 12


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6. Réponse impulsionnelle
La réponse impulsionnelle est la réponse à une impulsion de Dirac. La réponse impulsionnelle est égale à
la dérivée de la réponse indicielle.
t
Réponse indicielle : si E = 1 : u C  t =1−exp −
τ

1 t
Réponse impulsionnelle : u C  t = exp − 
RC τ

7. Réponse à des créneaux symétriques


R
i(t) e(t)

E
uR(t)
T/2 T t
e(t) uC(t) C

-E

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7.1 Cas où  << T/2

uC(t)
uR(t)
e(t) 2E
90%
E

-E
10%
tm
-2E

7.1.1 Fonction du montage

Si la sortie de ce montage est uR(t), c’est un montage dérivateur (circuit CR).


du R 1 de  t  de  t 
Équation différentielle de uR(t) : dt

RC
u R=
dt
si RC est très petit u = dt
R

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7.2 Temps de montée


Le temps de montée (tm ou tr) est le temps nécessaire à la tension pour passer de 10% à 90% de la valeur
finale.
Donc tm= t90% - t10%=t2 – t1

Effectuons ce calcul pour uC(t) :

t
Équation de uC(t) : 
u c t =2 E 1−e

 − E
t1 t1
Donc u t =−0.8E=2 E  1−e − E d’où
− −
c 1

e 
=0.9

donc t1=-ln0.9

De même uC(t2)=+0.8E donc t2=-ln0.1

Donc tm=t2-t1=ln9 donc tm=2.2

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7.3 Cas où  >> T/2

uC(t)
uR(t)
e(t) E

-E

7.3.1 Fonction du montage

Si la sortie de ce montage est uC(t), c’est un montage intégrateur (circuit RC).


du C  t  du C  t 
Equation différentielle de uC(t) : RC
dt
uC  t =e  t  si RC est très grand RC
dt
=e  t 

t
1
D’où u C  t =
RC
∫ e  t  dt
−∞

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 16


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8. Réponse à une rampe de tension


Appliquons la tension suivante e(t ) at  Eo
au montage RC,
e(t)

Eo t

duC (t )
L’équation à résoudre est donc la suivante : RC
dt
 uC (t ) at  Eo

Solution générale : uCg U C 0 exp( t )


Solution particulière : uCp bt  E1

duCP
b donc RCb  bt  E1 at  E0 d’où b=a et E1 E0  RCa
dt
Donc uCp at  E0  RCa

t
Donc u t=at E −RCaU e−
c 0 C0

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Hypothèse à t=0, uC(t)=0


donc u (0) E  RCa  U
C 0 C0 0

d’où  E  RCa U
0 C0

t

D’où : u c t=at E 0 −RCa RCa−E 0  e 

e(t) at+Eo-RCa
uC(t) at+Eo


Eo
Eo-RCa uC(t)
t

 =RCa représente l’erreur de traînage.

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 18


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9. Réponse à un signal alternatif sinusoïdal


On suppose que l’on place un générateur sinusoïdal à l’entrée du montage RC.
e  t = E  2 sin ωtt et uC(0)=0

du C  t 
Équation différentielle de uC(t) : RC
dt
uC  t = E  2 sin ωtt

t
Solution générale : u Cg =U C0 exp −
τ

Solution particulière : u Cp = A sin  ωtt  ϕ 

du Cp
= Aωt cos ωtt  ϕ 
dt
donc RCA ωt cos  ωtt  ϕ  A sin  ωtt  ϕ = E  2 sin ωtt

RCA ωt( cos ωtt cos ϕ − sin ωtt sin ϕ )+ A ( sin ωtt cos ϕ + cos ωtt sin ϕ )= E √ 2 sin ωtt

Par identification :

RCA ωt cos ϕ  A sin ϕ = 0 ⇒ tan ϕ =−RC ωt

E 2
−RCA ωt sin ϕ  A cos ϕ =E  2 ⇒ A=
cos ϕ − RC ωt sin ϕ

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 19


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E 2 E 2 E 2
A= = = E  2 cos ϕ =
sin² ϕ cos ϕ  1tan² ϕ   1tan² ϕ
cos ϕ 
cos ϕ
E 2
D’où A=
 1 R²C²ωt² et tan ϕ =−RC ωt

t E 2
Donc u C  t =Ucoexp−  sin  ωtt  ϕ 
τ  1 R²C²ωt²
Conditions initiales :

E 2
A t=0 u C  0 =0=Uco
 1 R²C²ωt²
sin ϕ

E 2
donc Uco=−
 1 R²C²ωt²
sin ϕ

E 2 t
Donc u C  t =
 1 R²C²ωt² [
sin  ωtt ϕ −sin ϕ exp − 
τ ]

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 20


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uCg(t) uCp(t)
uC(t)

Donc u(t) = uCg(t)+ uCp(t) où

 uCg(t) correspond au régime transitoire, et disparaît donc en pratique au bout de t=5.

 uCp(t) correspond au régime permanent ou forcé dû au signal d’entrée.

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 21


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II. Circuit du 1er ordre : circuit RL


1. Mise en équation
i(t)

e(t) L

di
e(t ) Ri  L
dt
di
Solution générale : Ri  L
dt
0

R
di R − t
donc =− dt  i g =K e L
i L
L
avec 
R
Réponse à un échelon
Décharge de l’inductance
Réponse à une impulsion
Réponse à une rampe de tension

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 22


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III. Circuit du 2ème ordre (circuit RLC)


1. Mise en équation
1.1 Montage RLC série
L
i(t)

e(t) C uC(t)

di duC
e(t ) Ri  L
dt
 uC et i C
dt
duC d ²uC
donc e(t ) RC
dt
 LC
dt ²
 uC

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 23


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1.1.1 Équation de uC(t).

d ²uC R duC 1 1
  uC  e(t )
dt ² L dt LC LC

On peut mettre l’équation sous la forme suivante :

d ²uC du
dt ²
 2m 0 C   02uC  02e(t )
dt
avec :
1 1
  02 
LC
 0 
LC
où 0 est la pulsation propre du système
R R R C
 L
2m 0  m 
2 L 0

2 L
où m est le coefficient d’amortissement réduit
1 L 0 1
 2m

R
Q0  Q0 
2m
où Qo est le coefficient de surtension ou facteur de qualité.

1.1.2 Équation de i(t)

de di d ²i duC di d ²i i
R L  R L 
dt dt dt ² dt dt dt ² C

d ²i R di 1 1 de d ²i di 1 de
donc   i d’où :  2m 0   02i 
dt ² L dt LC L dt dt ² dt L dt

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 24


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1.2 Montage parallèle

iR(t iL(t) iC(t)


)

i(t) L C u(t)
R

i (t ) iR (t )  iL (t )  iC (t )

u du diL
i (t ) 
R
 iL  C
dt
et u L
dt
di 1 du 1 d ²u
Donc   u C
dt R dt L dt ²
d ²u 1 du 1 1 di
D’où  
dt ² RC dt LC
u
C dt

d ²u du 1 di
Soit dt ²
 2m 0
dt
  02u 
C dt
avec :
1 LC 1 L
0 
LC
et m 
2 RC 2 R C

1
RC 0 Q0
2m

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 25


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2. Solution générale de l’équation sans 2nd membre


d²y dy
Il faut donc résoudre l’équation :  2m 0   02 y 0
dt ² dt

2.1 Équation caractéristique


x ²  2 m 0 x   02 0 donc  m ² 02   02  02 ( m ²  1)

x1  m 0  
d’où :
x2  m0  

La solution générale de l’équation sans 2nd membre est donc : y C1e x1t  C2 e x2t

Étudions les différents cas de figure selon la valeur de m.

2.1.1 Cas où m = 0

Ce qui correspond à R= pour le montage parallèle et R=0 pour le montage série.

   02 donc   j 0

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 26


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x1  j 0
donc x2  j 0
d’où y C1e j t  C2 e  j t
0 0

donc y a cos  0t  b sin  0t

donc y(t )= A cos(0 t +φ)

y
(t)

t
T

2
T
=

0

2.1.2 Cas où m < 1

Ce qui correspond à :
 0<R<Rcritique pour le montage série
 Rcritique<R< pour le montage parallèle

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 27


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x1  m0  j 0 1  m ²    j1
x2  m 0  j0 1  m ²    j1
où  est le coefficient d’amortissement et 1 est la pseudo-pulsation
y C1e   t e j1t  C2e   t e  j1t

−t
donc : y(t )= A e cos(1 t+φ)

C’est le régime sinusoïdal amorti.


y
(t)

A A
ex(-
p t)

t
T
1

2

T
1=
1

2.1.3 Cas ou m = 1

C’est le cas où R=Rcritique

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 28


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x1  x2  0

y C1e0t  C2 e0t

y t = at b e− t


0

car la solution y (t ) ae  0t ne permet pas de satisfaire aux deux conditions initiales du circuit.

C’est le régime critique.


y(t)

2.1.4 Cas où m > 1

Ce qui correspond à :
 R>Rcritique pour le montage série
 R<Rcritique pour le montage parallèle

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 29


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x1  m 0  0 m ²  1
x2  m 0  0 m ²  1
x t x t
Donc y t =C 1 e C 2 e
1 2

y(t)

3. Réponse à un échelon de tension (RLC série)


3.1 Mise en équation
L
i(t)
e(t)
R

E
e(t) uC(t)
C

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 30


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Hypothèse : C est déchargé à t=0 donc uC(0)=0 et on suppose que i(0)=0.

d ² uC du
 2m 0 C   02uC  02 E
dt ² dt

Solution générale de l’équation sans 2nd membre : voir paragraphe précédent.


Solution particulière : uCp=E

3.1.1 Cas ou m=0.

uC (t )  A cos( 0t  φ )  E

uC (0)  A cos φ  E 0 (1)


duC (0) duC
i (0)  0  0
dt dt
duC
or dt
 0 A sin(0t  φ ) donc  0 A sin φ 0  sin φ 0  φ 0

donc cos φ 1

de l’équation (1) on déduit que A=-E

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 31


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donc : uC (t ) E (1  cos 0t )

uC(t)

2E

3.1.2 Cas où 0<m<1

uC (t )  Ae   t cos(1t  φ )  E

E
uC (0)  A cos φ  E 0 donc A 
cos φ

duC (t )
  Ae   t cos(1t  φ )  1 Ae   t sin(1t  φ )
dt
duC (0)
0   A cos φ  1 A sin φ
dt

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 32


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 m
tan   
1 1  m²

E 1
A 
cos φ et cos φ
 1  tan ²φ

² m² E
donc A  E 1  2
1
 E 1 
1  m²

1  m²

donc
1
u c t=E 1−
[  1−m²
e−m t cos  0   1−m² t  
0

]
u C (t)

2 2
T 1= 
1  0
1 m ²

T 1
E

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 33


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3.1.3 Cas où m=1

uC (t ) ( at  b )e  0t  E

uC (0) b  E 0  b  E

duC (t )
ae  0t   0 ( at  b)e  0t
dt
duC (0)
a   0b 0  a  0b   0 E
dt

− t
donc u c t=E [ 1−0 t1 e ] 0

uC(t)

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 34


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3.1.4 Cas où m>1

uC (t ) C1e x1t  C2 e x2t  E


uC (0) C1  C2  E 0  C1  C2  E

duC (t )
 x1C1e x1t  x2C2e x2t
dt
duC (0)
 x1C1  x2C2 0
dt
donc :  m 0C1   0  
m ²  1 C1  m0C2  0  
m ²  1 C2 0


 m 0  C1  C2    0 m ²  1  C 1  C2  0

 m0 E
C1  C2 
0 m ²  1
1 m 1 m
donc C 1 =− E 1
2 
 m² −1  et C 2 =− E 1−
2 
 m² −1 

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 35


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1 m 1 m
donc u c t=E 1− [  2
1
 m² −1 
e x t − 1−
2
1


 m² −1
ex
 ]
2 t

uC(t)

4. Réponse à un signal alternatif sinusoïdal


L
i(t)

e(t)=E0cost
e(t) uC(t)
C

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 36


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u Cp t=U 0 cos t


E ( j )  E0e j t

U C  j =U 0 e j t e j 
d ²uC duC
 2m 0   02uC  02e(t )
dt ² dt
  ²U 0 e j t e jφ  j 2m 0U 0e j t e jφ   02U 0e jt e jφ 02 E0e j t
2
 0   ²  j 2m 0  U 0 e jφ  02 E0
2
 0   ²  2 jm 0  U 0 02 E0e  jφ

2m 0
donc   02−224m² 2 02  U 0=02 E 0 et tan   φ  
 02   2

1 R
0 
LC
et 2m 0 
L
E0
donc U 0  2 2
1  LC ²    RC 

RC
tan φ 
LC ²  1

Hervé BERVILLER - Université de Strasbourg Chapitre 3, page 37

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