Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3eme année
Ingenieur biomédical a la Direction des Infrastructures des Equipements et de la maintenance du ministère de la santé
Plan de cours
Introduction
L’informatique et les TIC
La E-sante
La télémédecine
La GMAO et la télémaintenance biomédicale
INTRODUCTION
Un ordinateur sans programme n’est pas utilisable, il est nécessaire de lui donner des informations pour qu’il
collabore, il faut d’abord lui expliquer ce qu’on attend de lui et ensuite lui donner les instructions pour agir.
L’ensemble de ces instructions s’appelle programme, et l’ensemble des programmes dont on dispose sur un
ordinateur s’appelle logiciel. Le programme doit être écrit dans un langage que l’ordinateur peut comprendre.
Tout ordinateur est constitué d’un ensemble de programmes qu’on appelle système d’exploitation ou logiciel de
base. Ce système d ’exploitation est livré avec l’ordinateur par le constructeur. L’utilisateur peut l’ajouter des
programmes spécifiques et personnels .
Logiciels de base ou systèmes d’exploitation :C’est un ensemble de programmes de contrôle et de
traitement qui permet la gestion des différentes tâches assurées par l’ordinateur, c’est en fait
l’intermédiaire logique entre l’utilisateur et l’ordinateur. On cite comme système d’exploitation
Windows, Unix, IOS …..
Logiciels d’application : Ce sont les programmes élaborés afin de répondre aux besoins
spécifiques. Les logiciels d'application sont des programmes élaborés en vue d'une application qui
peut être soit générale soit spécialisée ,il existe des logiciels traitant des problèmes standards tels
que les langages de programmation (langage C ,visuel Basic..) et les outils de la Bureautique :
(Microsoft Word, Adobe reader , …)
Le serveur
En deux mots, un serveur est généralement un ordinateur plus puissant que l’ordinateur de bureau habituel. Il est
spécialement conçu pour fournir des informations et des logiciels à d'autres ordinateurs qui lui sont reliés via un
réseau.
Types de serveurs
Serveur Web : La tâche primaire d’un serveur Web est de stocker les pages Web, de les traiter et les livrer à des
clients comme un navigateur ou à un robot d’indexation (Crawler) d’un moteur de recherche. La communication
entre le serveur (software) et le client s’établit grâce au protocole HTTP (Hypertext Transfer Protocol) ou sa
variante sécurisée HTTPS.
Serveur de fichiers (File-Server) : un serveur de fichiers sert à l’enregistrement central de fichiers
accessibles depuis différents clients sur un réseau. Les entreprises misent sur de tels systèmes de gestion de
fichiers dans le but que plus de groupes de travail puissent accéder aux mêmes fichiers.
Serveur email : un serveur mail est composé de plusieurs modules logiciels dont l’assemblage permet la
réception et l’expédition de courriers électroniques. En général, le protocole utilisé est le
Simple Mail Transfer Protocol (SMTP).
Serveur de bases de données : on définit un serveur de bases de données comme un programme
informatique permettant à d’autres programmes l’accès en réseau à un ou plusieurs systèmes de bases de
données. Les logiciels de ce type ayant les plus grandes parts de marché sont Oracle, MySQL, Microsoft
SQL Server, PostgreSQL et DB2. Les serveurs de bases de données sont en général compatibles avec les
serveurs Web pour l’enregistrement et l‘expédition de données.
Gameserver: un serveur de gaming (jeu vidéo) est un logiciel serveur conçu spécialement pour les jeux
multi-joueurs en ligne. Ces serveurs gèrent les données du jeu en ligne et permettent une interaction
synchrone avec le monde virtuel correspondant.
Server Proxy : le serveur proxy sert d’interface de communication dans des réseaux d’ordinateurs. En tant
qu’instance de transmission, le serveur Proxy accepte les demandes du réseau et les transmet sur sa propre
adresse IP.
Serveur DNS : DNS (Domain Name System) ou système de nom de domaine est la dénomination d’un
réseau informatique. Pour le World Wide Web, les serveurs DNS sont d’une importance capitale car ils
traduisent des noms de domaines tels que www.exemple.com en adresses IP correspondantes.
Les réseaux de télécommunications
Supprimant la notion d’espace et du temps les réseaux de télécommunication ont couvrit le monde par des
moyens filaires, fibres optiques, hertziens… Suivant leur couverture ils seront appelés :
a. Les LAN (Local Area Network) qui correspondent par leur taille à des réseaux intra - entreprises. La
distance de câblage est de quelques centaines de mètres.
b. Les MAN (Metropolitan Area Network) : qui correspondent à une interconnexion de quelques bâtiments se
trouvant dans une ville .
c. Les WAN (Wide Area Network) :destinés à transporter des données à l’échelle d’un pays. Ces réseaux
peuvent être terrestres (Utilisation d’infra - structure au niveau : câble, fibre, ...) ou satellite (Mise en place
d’engins spatiaux pour retransmettre les signaux vers la terre).
Les puces intelligentes
Une puce intelligente est un matériel extrêmement petit qui comprend un microprocesseur pour le calcul ou
d'autres ressources pour la gestion de données de haut niveau. La puce intelligente sur une carte moderne
sophistiquée, telle qu'une carte de crédit ou une carte d'identification, permet à la carte de fonctionner comme un
dispositif informatique ou un support de données de type lecteur, ce qui permet divers processus tels que
l'authentification et le stockage de données.
Le téléphone portable
Un smartphone désigne un téléphone portable multifonctions qui a la capacité de naviguer sur Internet, lire des musiques et
des films, équipé d'une puce GPS, d'un écran tactile, qui peut évoluer avec le temps à l'aide de mises à jour, et qui a la
capacité de télécharger et installer de nouvelles applications.
L’audiovisuel
L’audiovisuel désigne à la fois les matériels, techniques et méthodes d'information, de communication ou d'
enseignement associant le son et l'image. Nous avons comme exemple: la télévision, la radio ….
Les objets connectés
C’est à la fin des années 90 qu’apparaissent les termes « d’objet connecté », « d’objets communicants », ou
encore « d’internet des objets ». Ils couvrent aujourd’hui un nombre important et varié d’utilisations dans de très
nombreux domaines de la vie quotidienne.
De manière générale, on parle d’objet connecté pour désigner un objet ordinaire (montre, bracelet, jouet,
etc.. .) capable de communiquer des informations diverses à un autre objet ou à internet.
Un objet connecté fonctionne à l’aide d’un réseau (wifi, bluetooth...)
Il est muni :
de nombreux capteurs pouvant recueillir des informations ;
d’une carte électronique servant à pré-traiter les données ;
d’un dispositif de transmission et de communication.
Selon les besoins et le niveau de complexité on peut avoir des usages très avancés.
3. Les applications des NTIC
Les espaces de communication
3.1. Internet
Ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer
efficacement au moyen d'un protocole de communication commun (IP). Ses principaux services sont le Web, la
FTP, La messagerie électronique et les groupes de discussion.
Le World Wide Web : (WWW), interface la plus communément utilisée sur le réseau télématique Internet. Le
World Wide Web, que l’on pourrait traduire en français par « toile d’araignée mondiale », a permis d’ouvrir le
réseau Internet au grand public en facilitant la consultation des sites.
Le WWW est un outil de communication très puissant car mondial, multimédia, interactif, et source illimitée
d’informations et de connaissances. Puisque il offre aux utilisateurs la possibilité de consulter en ligne une vaste
étendue d’informations, présentées sous forme d’archives , de magazines, de pages de livres de bibliothèques
publiques et universitaires, de documentation à usage professionnel, etc.
Internet est un réseau qui met à la disposition de ses utilisateurs un nombre important d’outils et de services pour
mieux communiquer. On peut les classer comme suite :
La Messagerie électronique :
Elle sert à envoyer et recevoir toute sorte de documents :courrier professionnel ,note de services
graphique ,courrier publicitaire mais il permet de s’abonner à des revues électroniques (yahoo, gmail …)
Forum (newsgroup) :
Les forums sont un des lieux d’échanges thématiques fonctionnant en mode asynchrone .Une fois connectés ,les
utilisateurs lisent les messages existants ,répandent s’ils le souhaitent ou posent à leur tour une question .Notons
qu’il est très mal vu de poser une question dont la réponses est déjà inscrite dans la FAQ. La vie d’un forum est
totalement dépendante de ses animateurs pour lancer ou recentrer les débats1 .
· Chat ou IRC (Internet Relay Chat ) :
C’est un protocole de communication qui offre la possibilité à plusieurs personnes de créer des salons virtuels et
temporaire afin de communiquer par écrit et en temps réel .C’est une des fonctions de base des outils de
conférence à distance .Les cites d’IRC sur Internet proposent des salles thématique où l’utilisateurs est en parfait
anonymat ,caché derrière son nickname peut échanger avec d’autres personnes partageant les mêmes centres
d’intérêts . Pour mieux exprimer la personnalité ,l’utilisateur peut se définir un personnage et utiliser des sons et
des couleurs .Il peut aussi sélectionner un mode de conversation privée avec un seul interlocuteur .
3.2. L’ intranet :
Intranet est la déclinaison de l’Internet à l’intérieur même de l’entreprise, chaque utilisateur équipé d’un
navigateur standard peut accéder à des informations stockées sous forme de page web, échangées avec les autres
membre de l’entreprise par messagerie, et participer à des forums interne .C’est un système de communication
sécurisé car seul les membres autorisés peuvent y accéder .
3.3. l’extranet
L’extranet : L’extranet consiste à appliquer la technologie Internet aux relations de l’entreprise avec ses
principaux clients et fournisseurs . Une simple connexion Internet suffit pour se connecter aux serveurs des
entreprises partenaires. Une fois que le serveur identifie, il aura accès à l’ensemble des ressources mises à sa
disposition par le partenaire ,comme des services de messagerie e-mail ,des pages d’information au format Web ,
des documents en téléchargement ou des forums .
4. Les bases de données
La base de données(BDD) ou Database en anglais regroupe un ensemble d’informations qui est organisé pour
être accessible, géré et mis à jour facilement par ses utilisateurs.
Les données sont organisées sous formes de lignes, colonnes et tableaux et indexées pour faciliter la gestion.
Les entreprises utilisent les bases de données pour stocker, gérer et récupérer des informations.
5. Le traitement du sons et de l’image
5.1. L’audioconférence
L’audioconference, ou conférence téléphonique est un appel passé entre plusieurs personnes présents
physiquement à des endroits différents.
Dans le commerce électronique ,de nombreux internautes hésitent de passer leur commandes sur un site
entièrement automatisé .Il est difficile de se passer d’un contact humain avant de s’engager ,mais avec le
système audioconférence ,l’internaute peut entrer en contact directement depuis son site avec un opérateur en
ligne .Il peut ainsi obtenir rapidement les informations complémentaires sur un points précis ou simplement des
garanties orales mais rassurantes sur des inquiétudes bien naturelles .
5.2. la visioconférence
La visioconférence ou vidéoconférence ou téléconférence permet à plusieurs individus éloignés
géographiquement de voir et dialoguer à travers un moyen numérique. La mise en place d'un système de
visioconférence rapproche des groupes de travail éloignés géographiquement.
L’équipement nécessaire pour organiser une visioconférence est relativement simple à installer : chaque
participant doit disposer d’un ordinateur avec carte son d’un logiciel client (intégré sous Windows )d’une
caméra (webcams) d’un microcasque et d’une ligne haut débit. La visioconférence permet aussi le partage des
documents en direct ainsi que tout les outils utilisables sur Internet ,intranet et extranet .
CHAPITRE II : LA E-SANTE
L’e-santé (ou santé numérique) fait référence à « l’application des technologies de l’information et de la
communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé ».
La e-santé, ou santé électronique, décrit l'ensemble des moyens et services liés à la santé qui utilisent les
nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Actuellement, l’e-santé peut se définir comme suit :
L’usage combiné des technologies de l’information et de la communication (TIC) à des fins cliniques,
éducationnelles et administratives, à la fois localement et à distance.
La e santé a plusieurs composantes. On peut citer entre autre:
La M santé, la télémédecine, la robotique, les objets connectés de santé, les dispositifs médicaux connectées,
la télésurveillance ou domotique …
I. SYSTEME D’INFORMATION HOSPITALIER
On entend habituellement par Système d'Information Hospitalier (SIH) un système informatique destinée a
faciliter la gestion de l'ensemble des informations médicales et administratives d'un hôpital.
Le Système d'Information Hospitalier s’appuie sur l’informatique médicale qui peut être défini comme
l’application des techniques issues de l’informatique au domaine médical. L’informatique médicale est
devenue au fil des années une vraie discipline dont les bases sont enseignées dans tous les domaines de la
santé
Le système d’information hospitalier a pour objectif l’amélioration de la qualité des soins et la maitrise des
couts, Il comprend plusieurs paramètres notamment l’informatisation du dossier patients, système de gestion
de base de données, gestion des rendez vous, la gestion administrative et financière, aide a la décision, la
prescription médicamenteuse, l’informatisation des officines médicamenteuses…
I.1. L’informatisation du dossier patient
ce module permet au médecin d’organiser ses rendez-vous en tenant compte de ses disponibilités. Dans
certains cas, si ce module est en ligne et ouvert au patient, celui-ci peut lui-même prendre son rendez-vous
en tenant compte de ses propres disponibilités et préférences. Des rappels automatiques peuvent être
facilement générés à destination des patients ce qui a pour effet de faire diminuer le nombre de rendez-vous
auxquels les patients ne viennent pas sans s’être décommandés.
Le médecin peut :
Réserver des rendez-vous avec un simple clic de la souris.
Inscrire les informations du patient une seule fois avec possibilité de modifier par la suite.
Afficher la liste quotidienne des rendez-vous de vos patients.
I.3. LA PRESCRIPTION
MEDICAMENTEUSE ET L’AIDE A LA
DECISON
ce module permet au médecin de sélectionner les médicaments qu’il veut prescrire à un patient, de saisir la
posologie et la durée du traitement. Ce module interagit avec le dossier médical et peut générer des alertes en
cas d'erreurs dans l'ordonnance. Pour que ce module puisse fonctionner, il est nécessaire que les données du
patient aient été codées en utilisant un système terminologique, identique à celui utilisé dans la base
médicaments du système d’aide à la prescription.
De nombreuses études montrent que souvent les ordonnances médicamenteuses comportent des noms de
médicaments mal orthographiés, des posologies erronées, ou bien encore que des problèmes d'allergies,
d'excipient à effet notoire, de contre-indication et d'interaction médicamenteuse ne sont pas pris en compte.
Pour sécuriser la prescription des médicaments, les systèmes informatisés sont capables de générer des
alertes, informant le médecin d'éléments qui dans son ordonnance peuvent poser problème et pourraient être
modifiés d’ou l’aide a la décision.
I.4. GESTION ADMINISTRATIVE ET
FINANCIERE
Le SIH permet la gestion complète des patients de l’admission à la sortie en passant par la prescription ou la
facturation. Il permet aussi la gestion financière et la gestion des stocks (commandes, approvisionnements).
Enfin il gère l’activité de l’hôpital, plus généralement que ce soit les plannings, les chambres ou encore le
personnel.
La SIH permet d’afficher les recettes journalières, hebdomadaire et mensuelles.
I.5. Informatisation des officines
pharmaceutiques
Grâce à l’informatique, les pharmacies peuvent en effet désormais contrôler leurs ventes de façon optimale.
Lors de toute vente de médicaments ou de produits parapharmaceutiques, l’outil informatique permet de nos
jours aux pharmaciens et à leurs collaborateurs de saisir directement les ventes de produits dans des logiciels
professionnels. Ces logiciels facilitent d’une part les ventes en terme de visibilité des produits disponibles
mais avant tout en terme de cohérence avec les ordonnances qui sont présentées au comptoir. De fait, une
fois les différents médicaments et produits en vente dans la pharmacie saisis dans la base de données du
logiciel, ces derniers ne peuvent plus être confondus avec d’autres.
Par ailleurs, l’informatique en pharmacie apporte également un avantage réel pour le gérant de la pharmacie
concernant la maîtrise de ses stocks. Grâce à l’informatisation des ventes, les médicaments et produits
délivrés sont automatiquement déduits des stocks, et des alertes dans le logiciel utilisé sont paramétrables
afin d’avertir le professionnel lorsque les stocks de certains produits atteignent des seuils considérés comme
faibles ou insuffisants.
II. LA TELESANTE
La télésanté regroupe tous les domaines d’activités de la sante utilisant les technologies de l’information et
de la communication a distance.
Le domaine de la télésanté englobe la télémédecine et la m-santé.
II.1. LA M-sante
Le domaine de la m-santé (pour mobile-santé) reprend tous les services de la santé et du bien-être via un
appareil mobile, de type smartphone ou tablette, connecté à un réseau. La m-santé est donc l’e-santé
accessible à partir d’un appareil mobile, d’applications et d’objets connectes. Il y a, bien sûr, un recoupement
important entre les applications de télémédecine et de m-santé.
A la différence de la télémédecine, la m-santé n’implique pas toujours des dispositifs certifiés ni un
professionnel de santé lors de son utilisation. Les principaux domaines d’applications de la m-santé
appartiennent actuellement aux catégories suivantes :
L’éducation et la sensibilisation comprend des guides de sensibilisation et de prévention à diverses
pathologies, des guides de soins de premiers secours, des applications de bien-être, de suivi de grossesse, des
jeux intelligents, des accès à des communautés de patients, …
⦁ La téléassistance reprend, par exemple, des applications de géolocalisation pour le suivi de personnes à
risque, de « bouton-poussoir » pour personnes âgées qui ont chuté et ont besoin d’une assistance, des aides
aux premiers secours, …
Le télémonitoring permet, entre autres, le suivi de maladies chroniques grâce à une collecte de données à
distance et souvent, l’utilisation complémentaire d’objets connectés comme des tensiomètres, des pèse-
personnes, …
Le domaine du « quantified self » (l’auto-mesure) En médecine, l’automesure désigne les différentes
mesures, conscientes et volontaires de paramètres de santé effectuées par le sujet lui-même, malade ou pas..
On retrouve dans ce domaine des dispositifs comme des bracelet mesurant l’activité physique, des casques
mesurant l’activité cérébrale pour favoriser la relaxation, etc.
Les objets connectés pour la santé et le bien être
les objets connectés relatifs à la santé sont équipés d’un ou de plusieurs capteurs qui vont mesurer des
paramètres (par exemple, l’activité physique, le poids, la fréquence cardiaque) et les enregistrer sur un
serveur.
Ces données vont ensuite être analysées par un programme informatique pour informer ou alerter
l’utilisateur ou le référent.
Les objets connectés de bien-être et de loisirs proposent un suivi de l’activité physique, du poids, du
sommeil, etc.
Exemple d’objets connectés de santé
La fourchette connectée
La fourchette connectée apporte tout un tas d’informations sur notre façon de manger et notamment, notre
vitesse d’absorption, elle mesure aussi la durée des repas et le nombre moyen de coups de fourchette par
minute. Si celui-ci est jugé trop important, la fourchette connectée vibre ou s’allume pour demander à son
utilisateur de ralentir la cadence. Par défaut, la fourchette est réglée sur 10 secondes, si on mange trop vite,
un voyant lumineux ou une légère vibration se fait ressentir.
Brosse à dent connecté
la brosse à dents connectée peut, au moyen d’une application mobile, vous guider durant le brossage en vous
indiquant notamment les zones oubliées durant le brossage.
Toutes les brosses à dents connectées ont 3 fonctions de base dans l'appli : elles suivent votre fréquence de
brossage et affichent un capteur de pression et un minuteur. La fréquence de brossage signifie que l'appli
enregistre la fréquence à laquelle vous vous brossez les dents. Le capteur de pression de brossage de l'appli vous
avertit si vous vous brossez les dents et les gencives trop fort. Il empêche les gencives de reculer et d'être
endommagées. Le minuteur vous indique quand changer de côté dans votre bouche et combien de temps vous
devez vous brosser pour terminer le temps de brossage recommandé.
Pilulier connecté
Au quotidien, le pilulier connecté garantit une observance du traitement, c’est-à-dire le respect de la
prescription médicale et la prise effective des médicaments. Ce dispositif permet donc de faciliter la vie du
patient notamment chez les personnes agées
Briquet connecté
il compte le nombre de cigarettes que vous fumez sur la journée et transfère toutes les données sur
votre smartphone, enregistrées et analysées grâce à une application. Le but de ce briquet , c’est d’aider
les fumeurs à surveiller et à réduire leur consommation de cigarettes.
Un tracker de sommeil
IL permet de récolter toutes les « données » liées à votre phase de repos. Dans la majeure partie des cas, il s’agit
d’un discret et léger bracelet (ou d’une montre) surnommé «wearable device» de l'autre côté de l'Atlantique. Le
tracker de sommeil est un bon moyen de suivre votre sommeil mais aussi d'analyser la qualité de celui-ci.
Le bracelet connecté
Sur le même principe que les montres, il se porte en permanence et peut enregistrer et calculer quantité
d’informations : battements cardiaques, température corporelle, kilomètres parcourus et nombres de pas, vitesse
de déplacement, dépenses caloriques, exposition aux UV, l’épaisseur de la crème, etc.
Dans le contexte de la santé, on doit distinguer deux familles d’objets connectés : les objets connectés de bien-
être et de loisirs et ceux qui sont reconnus en tant que dispositifs médicaux.
Tensiomètre connecté
Grâce au Tensiomètre électronique connecté, vos paramètres de tension artérielle sont archivés dans votre
smartphone ou tablette et transférable à votre médecin traitant ou infirmier à tout moment. le tensiomètre
connecté peut être facilement utilisé pour contrôler ses paramètres cardio-vasculaires à la maison, au calme
dans son canapé ou son lit.
Balance connectée
La balance ou pèse personne connectée impédancemètre permet de connaître précisément le taux de masse
graisseuse du corps. Elle se connecte à votre téléphone pour vous fournir des données très précises sur votre
état de santé.
Le glucomètre connecté
Ce glucomètre, qui fonctionne soit avec un auto piqueur soit avec un capteur, transmet les résultats
enregistrés au lecteur grâce à une connexion Bluetooth ou wifi.
II.2. La télémédecine
En substituant certains organes ou tissus nerveux des implants Électroniques, des scientifiques et des
médecins ont permis a plusieurs patients de surmonter leur handicap.
Aux États-Unis, un aveugle, dont le cerveau est connecté a une camera, recouvre en partie la vue.
Grâce a une camera posée sur ses Lunettes et a un implant greffé a l’ intérieur de son cerveau, Jerry, un
Américain de 62 ans, aveugle depuis plus de vingt-cinq ans, a retrouvé en partie la vue.
Les lunettes de Jerry sont uniques. Sur un des verres, une caméra miniature capte les images du monde
extérieur. Sur l'autre, un télémètre ultrasons mesure la distance qui le sépare des objets.
A la ceinture, Jerry porte un ordinateur qui analyse les images et les signaux détectés par le télémètre. Apres
analyse des images captés, l'ordinateur extrait des signaux qu'il transmet au cerveau, grâce a 68 Électrodes
reliées au cortex visuel (la partie du cerveau qui gère la vision). Les signaux transmis au cortex se
transforment alors en autant de taches lumineuses qui permettent a Jerry de voir.
En Espagne, des sourds entendent a nouveau :
A la clinique universitaire de Navarre, en Espagne, 47 patients atteints de surdité ont recouvré partiellement
l'audition grâce a un minuscule implant Électronique.
Pour l'instant, l'analyse manque de précision, car les fréquences ne sont pas encore séparés assez finement.
manuel Manrique se donne trois ans pour réussir a reproduire avec exactitude une conversation.
D'autres chercheurs imaginent même que dans dix ans, ce système sera si performant que l'on pourra obtenir
une audition allant au-delà des capacités humaines
Une Équipé américaine des laboratoires Sandia a créé une véritable jambe intelligente destinée aux
personnes amputés. doté d’un module contenant un micro processeur, ce membre bionique réagit a de
multiples stimuli sensoriels, en s’adaptant au sol comme au mode de déplacement .
Le Professeur Jacques Marescaux est chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne du CHU
de Strasbourg et fondateur de l'Institut européen de téléchirurgie (EITS). Le 7 septembre 2001, il a
réalisé à New-York une première mondiale en télé-chirurgie en opérant de la vésicule biliaire une
patiente, qui se trouvait à Strasbourg à plus de 7 000 km de distance.
CHAPITRE III: LA TELEMEDECINE
DEFINITION
Le terme « Télé » est un préfixe d’origine grec signifiant loin ou à distance. Ainsi, la télémédecine signifie :
« Médecine dispensée (délivrée) à distance. »
La télémédecine est une composante de la télésanté. Selon le code de santé publique français (art. L.6316-1),
elle est « une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la
communication. »
La télémédecine est une des formes de coopération dans l’exercice médical, mettant en rapport à distance,
grâce aux technologies de l’information et de la communication, un patient (et / ou les données médicales
nécessaires) et un ou plusieurs médecins et professionnels de santé, à des fins médicales de diagnostic, de
décision, de prise en charge et de traitement dans le respect des règles de la déontologie médicale.
Historique
La télémédecine n'est pas une pratique nouvelle ! Les États-Unis étaient l’un des pays pionniers : cela va
maintenant faire 100 ans que les premières expériences ont eu lieu dans le domaine.
La téléassistance médicale par téléphone débuta dans les années 1920 pour permettre des soins durant les
croisières transatlantiques. Puis, en 1950, commencèrent les transferts d'imageries médicales (radiologie)
avec le travail du radiologue Jacob Gershon-Cohen.
La discipline s'institutionnalisa en 1973 avec le premier Congrès International de Télémédecine aux USA.
Durant ce congrès, on fit le constat que les technologies de l'information et de la communication n'étaient
pas assez développées pour le moment pour permettre une prise en charge à distance de qualité. La
télémédecine profita donc grandement des avancées technologiques des années 80 et 90. La grande
révolution fût l'arrivée d'internet et de la médecine 2.0.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le reconnut en 1998 et commença à réglementer la e-santé et les
télésoins en 2005 à l'échelle mondiale (la première réglementation en la matière date de 1996 en Californie).
Les actes de télémédecine
En France, cinq actes de télémédecine sont ensuite définis dans le décret n°2010-1229 du 19 octobre 2010
ainsi que leurs conditions de mise en œuvre.
Les cinq actes sont: la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance, la téléassistance et la réponse
médicale apportée dans le cadre de la régulation médicale
LA TELECONSULTATION
La téléassistance médicale a pour objet de permettre à un professionnel médical d’assister à distance un autre
professionnel de santé au cours de la réalisation d’un acte.
Ceci peut être un acte médical lorsqu’un médecin assiste à distance un autre médecin en train de réaliser un
acte médical ou chirurgical. Le médecin peut également assister un autre professionnel de santé qui réalise
un acte de soins ou d’imagerie, voire dans le cadre de l’urgence, assister à distance un secouriste ou toute
personne portant assistance à personne en danger en attendant l’arrivée d’un médecin.
La réponse médicale apportée dans le cadre de la
régulation médicale
Elle se décline en plusieurs prestations médicales, dont l’aide médicale urgente et le téléconseil médical
personnalisé
Ici, ce sont les médecins des services d’aide médicale d’urgence (SAMU) qui sont habilités à faire un début
de diagnostic par téléphone pour pouvoir orienter le patient et estimer l’urgence de la situation.
Les télécabines
Ce sont des cabines médicales dans lesquelles le patient peut s’installer. Il y trouvera un écran, où il pourra
voir le médecin et communiquer avec lui.
Guidé par le praticien, le patient pourra grâce à cette cabine prendre lui-même son pouls, sa tension, sa
température, son taux d’oxygénation du sang mais aussi réaliser des actes de dermatologie ou d’ORL.
Cabine de télémédecine
Les autres actes de la télémédecine
La téléformation permet de présenter un cas « rare » à un grand nombre de confrères et d’étudiants, mais
aussi de partager le quotidien du médecin avec le grand public (par exemple, le festival ImagéSanté de
Liège qui rediffuse des opérations chirurgicales en direct)
Téléréunion : même sur des faibles distances, par exemple dans un hôpital, la télémédecine permet
d’échanger efficacement des informations entre les différents professionnels de soins. Il en résulte une
amélioration qualitative et une plus grande rapidité du processus de prise de décision puisqu’il n’est plus
nécessaire, en ce cas, de faire une réunion conventionnelle.
Les grands domaines concernés par la TM :
• Diagnostic
• Traitement
• Recherche
• Évaluation
• Formation
Lieu de la consultation
Il importe de souligner certains aspects liés aux lieux où se déroule la télémédecine. Le patient doit être dans
un environnement propice à un examen médical, c’est-à-dire dans un cadre professionnel.
La confidentialité, l’environnement physique (bruit, endroit public, etc.), la sécurité, particulièrement pour
les patients à risque (en psychiatrie, par exemple), l’accompagnement ou non par du personnel de la santé ou
des proches, selon les circonstances, sont tous des aspects dont on tient compte
Il va sans dire que ces considérations doivent avoir été discutées et préétablies avec le patient par le médecin
ou le professionnel qui demande la téléconsultation.
Du côté du médecin consultant, les mêmes éléments doivent être pris en compte : un lieu avec le caractère
professionnel qui s’impose, un lieu où la confidentialité est respectée et un environnement physique propice.
La confidentialité
Le Code de déontologie des médecins impose au médecin l’obligation de protéger la confidentialité des
renseignements qu’il a obtenus dans l’exercice de sa profession. Il appartient au médecin d’évaluer si les
technologies utilisées pour communiquer avec son patient ou avec un tiers permettent de préserver le secret
professionnel.
Le renoncement du patient à la confidentialité ou son autorisation à un échange de renseignements par voie
électronique ne libère pas le médecin de son devoir d’assurer, dans la mesure du possible, le respect du
secret professionnel.
Dans certaines circonstances, on pourrait exiger du médecin qu’il démontre qu’il a donné à son patient les
renseignements suffisants pour que ce dernier comprenne ce à quoi il consent. Le patient a t-il été mis au fait
que les informations issues de la téléconsultation pourraient transiter sur une multitude de serveurs privés ou
publics et pourraient être stockées pour une période indéfinie.
Les acteurs de la télémédecine
Les outils de télémédecine sont nombreux, diversifiés et leur utilisation dépend du type de télémédecine et
de leur disponibilité
Le dispositif utilisé est essentiellement constitué de :
-Equipement informatique (micro-ordinateur, webcam, projecteur de données,...)
-Equipement médical (moniteur multiparamétrique par exemple)
-Production électrique (secteur, panneau solaire,...)
-Source internet (LS, ADSL, VSAT,...)
-Bande passante (partagée ou dédiée,..)
-Logiciels et applications,
-Sites Web, portails et plate formes,
-Equipement de télécommunication (téléphone, internet + TV,
-Ecran multifonction, intégrateur multimédia
La e-santé et la télémédecine au Burkina Faso
Contexte
L’utilisation des TIC au Burkina Faso dans le secteur de la santé sera très bénéfique vu le contexte de crise
sanitaire liée a ;
-L’augmentation des dépenses publiques
-insuffisance en nombre et en qualité du personnel soignant, de l’équipement et des infrastructures.
Il faut noter également la difficulté d’accès l’information, au savoir et à l’expertise en général, particulièrement
en matière de santé.
Structure en charge de la télémédecine au
Burkina Faso
Alors que la télémédecine permet dans nombre de cas d’apporter la meilleure réponse en terme d’offre de
soin face à une demande qui ne serait être satisfaite autrement, elle se heurte à de nombreux obstacles qui
sont entre autres :
– Contraintes humaines
– Contraintes liées à l’accès aux TIC
– Contraintes juridiques et règlementaires
Contraintes des ressources humaines
Le secteur des TIC reste encore strictement caporalisé (régimes d’autorisations et/ou d’agréments, tutelle
sur les centres de traitements informatiques, avis sur les marchés informatiques de l’Etat et de ses
établissements publics)
Aussi il existe une fiscalité dissuasive au niveau de notre pays en matière de matériel informatique. Le
Burkina est le pays de l’UEMOA qui taxe le plus lourdement (36%) les matériels et logiciels informatiques
Les prestations de services informatiques sont également soumises à la TVA (taux de 18%).
Il faut ajouter à tout cela la persistance d’un système de monopole du secteur TIC et télécommunication par
l’ONATEL qui, pourtant ne garanti pas un débit fiable à l’utilisateur jusqu'à un passé ressent, il était difficile
d’obtenir une liaison spécialisée de plus de 2Mbit/s et ce débit ne restait que théorique chez l’utilisateur final
Contraintes juridiques et règlementaires
La télémédecine est un domaine assez sensible sur le plan déontologique, juridique et éthique, pourtant en la
matière il existe un flou ou même un vide juridique
De même il existe une insuffisance de cadre légal et réglementaire. Les textes actuels s’avérant inadaptés
aux exigences de la CIL pour tout ce qui a trait à la protection des données personnelles de santé, la sécurité
des transactions notamment celles qui véhiculent des données nominatives et confidentielles en matière de
santé.
Pour améliorer la mise en œuvre de la télémédecine au Burkina Faso de par sa multidisciplinarité et sa
nouveauté dans le système de santé de notre pays, la télémédecine est le domaine qui mérite, plus d’attention
et de suivi.
Un système de coordination de toutes les activités de télémédecine du domaine public et privé devra être
mise en place, impliquant la DSITS et les structures associatives du domaine.
CHAPITRE: GMAO ET
TELEMAINTENANCE BIOMEDICALE
GMAO
La GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur) est une méthode / outil de gestion de la
maintenance par le biais d’un logiciel permettant de gérer les différentes tâches la maintenance des
équipements au sein d’une entité.
Un Logiciel GMAO ou Logiciel de Gestion de Maintenance assistée par Ordinateur est destiné aux
différents secteurs de l’industrie, de la maintenance biomédicale, de l’aéronotique, des institutions
publiques… Son intérêt est d’assister quotidiennement les services maintenance dans leurs missions, en
adéquation avec les nouvelles technologies.
Fonctionnalités les plus courantes d’une
GMAO
La GMAO peut avoir de nombreuses utilités ; voici une liste non exhaustive des différents rôles qu’elle peut
avoir pour faciliter la gestion d’entreprise :
Gestion des équipements : inventaire, localisation
Gestion de la maintenance : corrective, préventive
Gestion des stocks : magasins, réapprovisionnements, valorisation des stocks
Gestion des achats : demandes d’achats, commandes, achats de fournitures, pièces et prestations, facturation
fournisseurs, etc
Gestion du personnel et planning : activités, métiers, planning de charge, prévisionnel, etc
Gestion des coûts et budget : main d’œuvre, stocks, achats, location de matériel, etc., préparation des
budgets, suivi périodique, rapports d’écart, etc.
Application Mobile : connectée ou en hors connexion pour gagner en productivité
Indicateurs clés de performance : tableau de bord (requêtes de base de données concernant des statistiques,
des alertes, MTTR, MTBF, Pareto,etc.)
La GMAO est incontournable dans le secteur industriel, elle permet notamment aux opérationnels des services
techniques et de production, et au management de l’entreprise de :
Connaître et identifier les équipements à maintenir ;
Disposer d’un carnet d’entretien à jour pour chaque équipement avec une traçabilité des historiques et des
coûts liés à leurs opérations de maintenance ;
Centraliser la documentation technique, administrative ou financière des équipements ;
Définir les maintenances périodiques à réaliser sur les équipements : préventifs, graissages, nettoyages,
vérifications, contrôles qualité, contrôles réglementaires ;
Collecter et traiter au fil de l’eau les demandes d’interventions des exploitants : dépannages, correctifs,
amélioratifs ;
Coordonner les travaux des intervenants internes (techniciens de maintenance) et externes (sous-traitants,
fabricants, bureaux de contrôles, etc.) ;
Gérer le stock de pièces de rechanges et déclencher les seuils d’alertes de réapprovisionnement pour éviter
les ruptures de stock ;
Mesurer, analyser et optimiser l’activité de maintenance : les heures de travail, les coûts et les économies
générées par le service maintenance, la réactivité de l’équipe, la fiabilité, la disponibilité et la durée de vie
des équipements ;
Prendre des décisions sur : le renouvellement d’un matériel, le budget de maintenance interne et externe à
allouer aux équipements, le choix d’un fournisseur / d’un sous-traitant / d’un fabricant, etc. ;
La télémaintenance biomédicale
Les nouveaux équipements sont pour cette raison livrés de façon presque
systématique avec des modules d'automatisation et dotés d'une connexion
Internet. En effet, des composants compatibles Internet permettent de réaliser
facilement une télémaintenance.
Pour effectuer le dépannage ou le diagnostic, le service de maintenance doit
réaliser une partie de ses tâches par Internet grâce au retour d'informations
d’indicateurs et aux logiciels de télémaintenance installés sur les
équipements biomédicaux.
Objectif : ne faire intervenir les techniciens sur site qu’en cas de nécessité.
L’organisation de la télémaintenance implique un traitement dans les domaines :
Personnel :
La société externe : ce sont des spécialistes dans le domaine
Le technicien biomédical sur site
Le service informatique
Le service de soin
Communication :
Des lignes téléphoniques spécialisées, sûres et fiables reliant tous les systèmes de la société externe au matériel sur
site
Technologie de service : différentes fonctions sont assurées comme :
Le diagnostic interne à distance
Transfert d’informations
L’assistance en direct
L’analyse du journal des erreurs
L’analyse des données brutes
L’assistance en ligne centralisée
Un système de télémaintenance consiste toujours en 2 parties principales :
-Le centre expert de la télémaintenance.
-Les sites à maintenir
Le centre de télémaintenance et les différents sites peuvent s’étendre à des hôpitaux différents.
Lors d’une opération de télémaintenance, les experts de la société externe se basent sur un ensemble
d’informations stockées en temps réel dans une base de données, pour établir le diagnostic.
Domaine d’application de la télémaintenance
biomédicale
La télémaintenance offre au technicien biomédical les avantages de pouvoir accéder à une documentation
technique mise à jour et de pouvoir profiter d'une aide au diagnostic dans les cas de maintenance d'un
équipement sur lequel il n'a pas reçu de formation.
Les points forts : Les points faibles :
S’assurer du fonctionnement correct des diverses appl Veiller à la confidentialité des données personnelles du pa
ications du DM tient lors de la télémaintenance par la société externe
Réduire les temps d’arrêt du DM : rapidité d’interven Garder le contrôle des modifications et des programmes
tion du paramétrage du DM par le centre de télémaintenance
Aider le diagnostic rapide Gérer les erreurs ou les pertes de données lors d’une tran
smission
Anticiper les défaillances grâce à l’accès aux historiqu Prévoir la perte des informations en cas de panne du syst
es complets ème informatique
Faire des mises à jour fréquentes : téléchargement de Communication croissante entre le service de soins et la s
nouvelles configurations ociété externe élimine le service biomédical du circuit d’i
nformation et le rend progressivement incompétent
Optimiser le flux des examens réalisés par l’équipeme Rapport d’intervention d'un compte-rendu détaillé non f
nt ournis systématiquement au service biomédical
L’adaptation et les enjeux de la
télémaintenance biomédicale
La mise en place de la télémaintenance sur certains équipements, peut apporter des contraintes vis-à-vis du
rôle du service biomédical car, le service de soins pourra passer outre celui-ci et entrer en contact
directement avec la société externe pour une intervention.
La gestion et la traçabilité des interventions de cet équipement ne seront pas fiables si le service biomédical
n’est pas au courant de cette intervention et si aucun compte-rendu ne lui parvient.
Les technologies innovantes des nouveaux équipements médicaux nécessitent pour la maintenance, des
techniciens de plus en plus spécialisés. Le technicien biomédical travaillant dans les petites structures
hospitalières doit être polyvalent. Lorsqu’il intervient pour des maintenances de 1er niveau, il pourra être
assisté instantanément à distance par un technicien spécialisé de la société biomédicale. L'échange de
données entre techniciens sera de haute qualité grâce à la capacité de communication de l’équipement utilisé.
Ce genre d'intervention peut faire l'objet d'un contrat de maintenance partagée.
Le rôle de l’ingénieur biomédical est important car il doit étudier tous les aspects et les modalités de la
télémaintenance lors de la négociation des clauses du contrat, comme par exemple au temps d’amortissement
et au prix de revient de cette activité sur une période donnée.
La télémaintenance permet au technicien biomédical :
-D'accéder à des mises à jours techniques régulières.
-De bénéficier d'une aide au diagnostic pour la maintenance d’un dispositif médical pour lequel il n’a pas reçu
de formation.
Cependant un problème se pose quant à l'extension des domaines d'application de la télémaintenance pour
les petits équipements, car cela risquera de dévaloriser les tâches du technicien biomédical qui serait relégué
au rang d'exécutant, et pourrait se sentir moins impliqué et moins responsable
Pour les pays en voie de développement, le déploiement des infrastructures de télécommunications sur
l’ensemble du territoire, le pouvoir d’achat et la technicité des citoyens ainsi que le niveau du pouvoir de
dépenser des Etats constituent autant de leviers au développement des télé services.
La télémaintenance est devenue un thème omniprésent ces dernières années, dans les offres de services
proposés par des fabricants d’équipements médicaux, ce thème est présenté comme un des enjeux présents et
futurs de la gestion de maintenance des dispositifs médicaux des hôpitaux.