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FROID ET CLIMATISATION
DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
INTRODUCTION
Le froid est un terme assez vague utilisé pour désigner un manque relatif de chaleur, c’est la
sensation que fait éprouver la perte ; l’absence ou la diminution de la chaleur.
Le froid trouve de nombreuses applications dans des domaines très variées (industries
agroalimentaires, santé, confort thermique, …) et c’est dans le domaine alimentaire et
médical que le froid occupe une place prépondérante car il permet de limiter les gaspillages
et de prolonger la durée de conservation des produits. Ainsi, l’objectif du froid est de
maintenir la qualité originale des produits.
Qu’est ce que produire le froid ?
Produire du froid, c’est tout simplement absorber de la chaleur à une température inférieure
à la température ambiante. Ainsi, le refroidissement d’un corps quelconque en dessous de la
température ambiante nécessite l’utilisation d’un mécanisme endothermique. La chaleur
alors extraite du corps est ensuite rejetée dans le milieu ambiant: air ou eau.
I. LES PROCÉDÉS DE PRODUCTION DU FROID.
Trois grands procédés sont utilisés pour la production de froid.
1) Mélange de réfrigérants (Dissolution d’un sel dans de l’eau ou la glace)
Certains corps solides, tout particulièrement les sels, mis en solution dans de l’eau ou dans
une phase liquide provoque une réaction chimique fortement endothermique qui induit un
abaissement important de la température. C’est le cas des corps suivants:
Exemple : (eau + nitrate d’ammonium abaisse de 10° a -15°C)
(Phosphate de soude + acide nitrique étendue abaisse de 10 à -25°C)
2) La détente d’un gaz comprimé
La compression d’un gaz augmente sa température, réciproquement, la détente d’un gaz
abaissera la température du gaz détendu.
Exemple: Sensation de fraîcheur sur le détendeur de gaz des gazinières de cuisine.
Ce principe est utilisé pour la liquéfaction des composants de l’air (azote, O2, N2 etc.…)
3. La vaporisation d’un liquide
La vaporisation d’un liquide permet de produire du froid par l’absorption de la chaleur à
travers un échangeur (évaporateur), la vapeur produite étant ultérieurement liquéfiée dans un
autre échangeur (condenseur), le fluide décrit ainsi un cycle au sein d’une machine
fonctionnant de manière continue.
La vaporisation d’un liquide en circuit fermé reste la méthode la plus utilisée pour la
production du froid.
Nous nous intéresserons beaucoup à cette méthode tout au long du cours.
Ce procédé donne lieu à trois machines frigorifiques.
• Machine à évaporation et compression d’un gaz liquéfiable
• Machine à absorption
• Machine à évaporation d’eau.
II. LES ÉLÉMENTS (GRANDEURS) PHYSIQUES
Échelle °C °F K
• La chaleur est une forme d’énergie (énergie de mouvement des molécules) qui va d’un point chaud
(température plus élevée) vers un point froid (température moins élevée).
• C’est la sensation perçue par nos organes de sens lorsque nous sommes placés devant le feu ou devant
un corps incandescent en général.
Comment changer la chaleur ?
• Par le chaud (apport de chaleur)
• Par le froid (soustraction de chaleur)
• L’unité légale de la chaleur est le Joule (J) mais le kCal (kiloCalorie) est également
utilisée.
1 kCal = 4,182 kJ
II.3. LA PRESSION
• La pression est l’application d’une force sur une surface, on dit que cette force exerce
une pression P. Pression = Force/Surface
• Si la force F est exprimé en Newton, et la surface S en mettre carré (m²), la pression P est
exprimé en Pascal
L’unité usuelle de la pression est le bar
• 1 bar = 100.000 Pascal = 1, 02 kgf/cm²
• 1Psi = 0,0687 bar
Pression atmosphérique : pression exercée sur tous les corps par la couche gazeuse qui
constitue l’atmosphère. La pression diminue quand on monte en hauteur.
Pression relative : pression mesurée à partir de la pression atmosphérique
Pression absolue : pression mesurée à partir du vide
• PRESSION ABSOLUE = PRESSION RELATIVE + PRESSION ATMOSPHERIQUE
II.4. LA PUISSANCE
Les fluides frigorigènes obéissent à une classification qui permet une désignation précise de
chaque fluide.
Cette classification est effectué sur la base de critères différents suivant la famille ou la sous
famille de fluides considérés.
Les fluides frigorigènes sont divisées en deux grandes familles que sont :
• les composés inorganiques
• les composés organiques
1. Les composés inorganiques
Les fluides de cette famille sont ceux de la série 700.
Le fluide le plus utilisé de cette famille est l’ammoniac (NH3) et il est désigné par R717
• R désigne Réfrigérant
• Le 7 des centaines désigne la série 700
• Le 17 représentant les deux derniers chiffres désigne la masse molaire du corps (14 pour
• l’azote « N » et 3 pour l’hydrogène « H »
Autres exemples de composés inorganiques :
• l’eau (H20) : R718
• le dioxyde de carbone (CO2) : R744
2. Les composés organiques
Les composés organiques sont des dérivés du méthane (CH4) et de l’éthane (C2H6).
Ils se divisent en trois sous familles :
• les corps purs
• les mélanges (de corps purs)
• les hydrocarbures
2.1. Les corps purs
• Les corps purs se regroupent en trois sous groupes suivant leur composition chimique :
• les CFC (chlorofluorocarbone) – exemple le R12
• les HCFC (hydrochlorofluorocarbone) – exemple le R22
• les HFC (hydrofluorocarbone) – exemple le R134a
• La caractéristique principale d’un corps pur est qu’il se condense et s’évapore à
température et pression constante.
• Les molécules des CFC sont complètement halogénées.
• Ceux des HFC ne contiennent aucun atome de chlore.
• Quant aux molécules des HCFC, ils contiennent du chlore non complètement halogéné;
autrement dit certains atomes de chlore ont été remplacés par des atomes d’hydrogène.
2.2. Les mélanges
• Les mélanges de corps purs se regroupent en deux sous groupes que sont :
• les mélanges azéotropiques qui se comportent comme des corps purs
• les mélanges zéotropiques qui ne sont pas des corps purs
Les mélanges azéotropiques sont les fluides frigorigènes de la série 500.
Les deux derniers chiffres indiquent le numéro d’ordre d’apparition du fluide considéré.
• Exemple : le R502 (mélange de 48.8% de R22 et de 51.2% de R115)
• Les mélanges zéotropiques sont les fluides frigorigènes de la série 400.
Les deux derniers chiffres indiquent le numéro d’ordre d’apparition du fluide considéré.
• Exemple : le R404A (mélange de 52% de R143a, de 44% de R125 et de 4% de R134a)
• Dans le cas de mélanges de corps purs identiques mais dans des proportions différentes
(isotopes), on associe une lettre majuscule (A,B,C) en fin de numérotation dans l’ordre
chronologique d’apparition.
Exemple : R407A, R407B, R407C
• R407A (mélange de 20% de R32, de 40% de R125 et de 40% de R134a)
• R407B (mélange de 10% de R32, de 70% de R125 et de 20% de R134a)
• R407C (mélange de 23% de R32, de 25% de R125 et de 52% de R134a)
2.3. Les hydrocarbures
• Les fluides frigorigènes du type hydrocarbure proviennent essentiellement du raffinage du
pétrole mais également du dégazolinage (récupération des hydrocarbures liquides) du gaz
naturel.
• Ce sont essentiellement le R600 (butane), le R600a (isobutane) et le R290 (propane) qui est
• le plus utilisé.
• Contrairement aux autres fluides frigorigènes, les hydrocarbures sont hautement inflammables.
Dans certaines classifications, les fluides frigorigènes du type HC (hydrocarbures) sont
regroupés avec les fluides de la série 700 comme le R717 (ammoniac), le R718 (eau) ou le
R744 (dioxyde de carbone) sous la famille des fluides dits « naturels », les autres fluides
étant regroupés dans la famille des fluides dits «de synthèse».
QUELQUES EXEMPLES DE FLUIDES LES PLUS
UTILISÉS
IV.2. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Les impacts environnementaux liés aux fluides frigorigènes reposent sur deux
phénomènes :
• la destruction de la couche d’ozone
• le réchauffement de la planète
1.Destruction de la couche d’ozone
L’ozone est une forme d’oxygène constituée de trois atomes au lieu de deux. C’est un gaz
instable et il est particulièrement vulnérable aux attaques des composés naturels contenant
de l’hydrogène, de l’azote et du chlore.
L’ozone situé dans la stratosphère (région située entre 11 et 48 km au dessus de la surface
de la terre) est aussi indispensable à la vie que l’oxygène.
• Il forme en effet un bouclier certes d’une extrême minceur mais d’une remarquable
efficacité car il parvient à filtrer la quasi totalité de tous les rayons ultra-violets nuisibles
du soleil (absorption de la plupart des rayons UV B).
• La formation et la destruction de la couche d’ozone est un processus cyclique et naturel
suivant les réactions suivantes :
• UV + O3 = O2 + O (Destruction de la couche d’ozone) – UV: ultra-violets – O3 : ozone
• O2 + O= O3 (Formation Ozone)
Cependant cet équilibre est rompu par l’effet néfaste de certains fluides frigorigènes qui
rejetés dans l’atmosphère (molécules contenant du chlore) vont détruire les molécules
d’ozone et par conséquent endommagera la couche d’ozone avec comme conséquence une
augmentation des rayons UV arrivant à la surface de la Terre.
En effet, les UV agissent sur les molécules de certains fluides (principalement les CFC et
dans une moindre mesure les HCFC) pour libérer les atomes de chlore et ce sont ces atomes
qui vont réagir avec l’ozone pour la détruire suivant une réaction en chaîne
Cas du CFC R12 (CF2Cl2)
• UV + CF2Cl2 Cl + CF2Cl+ O
(libération atome de chlore du CFC R12)
• Cl + O3 ClO + O2
(Réaction du chlore libéré avec l’Ozone : Destruction Ozone)
• Cl + O Cl + O2
(Réaction du ClO avec O et libération d’un atome de chlore à nouveau...)
• Il faut noter que les CFC ont une durée de vie importante dans l’atmosphère (un demi
siècle en moyenne pour le R11, 102 ans en moyenne pour le R12, et 85 ans en moyenne
pour le R113), par conséquent une fois ces produits rejetés, ils influencerons le processus
d’appauvrissement de la couche d’ozone pendants maintes années à venir.
Les conséquences de la destruction de la couche d’ozone (augmentation des rayons UV B à
la surface de la Terre) sont les suivantes :
• l’augmentation des cancers de la peau
• l’augmentation des cas de cataractes et autres lésions oculaires
• la diminution du système immunitaire
• la baisse des rendements agricoles et la destruction des forêts
• la détérioration de la vie maritime.
2. Réchauffement de la planète
La température de la terre est maintenue par un équilibre entre l’effet réchauffant émanant
du rayonnement solaire venant de l’espace et l’effet refroidissant des rayons infrarouges
émis par la surface chaude de l’écorce terrestre et l’atmosphère qui remontent vers l’espace.
Le rayonnement solaire sous forme de lumière visible qui atteint la terre se divise en
plusieurs parties :
• une partie est absorbée par l’atmosphère
• une partie est réfléchie par les nuages et le sol (tout particulièrement le désert et la neige)
• le reste est absorbée par la surface qui est réchauffée et qui à son tour réchauffe
l’atmosphère, la surface réchauffée et l’atmosphère de la terre émettent des rayons
infrarouges (IR) de grandes longueurs d’onde.
• Une partie des rayons IR de grande longueur d’onde renvoyées est absorbée dans
l’atmosphère par certains gaz ralentissant ainsi les dégagements des rayonnements
refroidissant et réchauffant ainsi la surface de la terre, il s’agit de l’effet de serre qui un
phénomène naturel sans lequel la vie sur terre serait invivable avec une température
moyenne de -18°C contre +15°C actuellement à la surface du globe terrestre.
• Les gaz présents dans l’atmosphère et qui absorbent une partie de ce rayonnement IR sont
appelés gaz à effet de serre. Il s’agit principalement du CO2, de la vapeur d’eau, du méthane
(CH4) et de l’oxyde nitreux (N2O) et des fluides frigorigènes rejetés dans l’atmosphère
(principalement les CFC).
Cependant, les activités humaines contribuent à une concentration importante de ces gaz à
effet de serre. Ces gaz sont issus pour la plus part de la combustion des carburants fossiles
par le secteur industriel, le secteur tertiaire et les transports et des rejets de fluides
frigorigènes dans l’atmosphère.
Cette concentration des gaz à effet de serre va augmenter le pouvoir d’absorption des
rayonnements IR et par suite augmenter la température moyenne autour de la surface de la
planète : c’est le réchauffement de la planète
3. Caractérisation des impacts environnementaux
• De nos jours, deux propriétés des fluides frigorigènes font l’objet d’une attention
particulière,
• il s’agit :
• du potentiel d’apprauvissement de la couche d’ozone (PAO) ou ODP (Ozone Depletion
Potential)
• du potentiel d’action global sur l’effet de serre à 100 ans (PAES100) ou GWP100 (Global
Warning Potential)
• En effet, des études de laboratoire avaient confirmé les constations faites en 1972/1974
sur la diminution de la couche d’ozone protégeant la Terre des rayonnements ultra-violets
dangereux pour notre environnement et qui impliquaient les CFC (Chlorofluorocarbone)
• Le protocole de Montreal de 1985 prévoyait l’interdiction des CFC dans l’industrie
frigorifique en réglementant l’utilisation de fluides de transition que sont les HCFC
(hydrochlorofluorocarbone), l’objectif à terme étant l’utilisation de fluides sans action sur
la couche d’ozone parmi lesquels sont classés les HFC (hydrofluorocarbone).
Le fluide frigorigène, étant un medium qui sert à évacuer de la chaleur, possède des
caractéristiques propres (physiques, thermodynamiques et chimiques).
Il doit posséder les propriétés requises d’un bon fluide frigorigène que sont :
• ne pas détruire la couche d’ozone
• avoir un faible potentiel d’effet de serre
• avoir une grande chaleur latente de vaporisation
• avoir un point d’ébullition sous la pression atmosphérique suffisamment bas compte tenu
des conditions de fonctionnement désirées (de sorte que la température d’évaporation soit
toujours à un niveau plus élevé que la température correspondant à la pression
atmosphérique)
• avoir une température critique élevée (de sorte que la température de condensation dans
les conditions d’utilisation soient bien inférieure à cette température critique)
• avoir un faible rapport de compression, c’est à dire faible rapport entre les pressions de
refoulement et d’aspiration
• avoir un faible volume massique de la vapeur saturée rendant possible l’utilisation d’un
compresseur et de tuyauteries de dimensions réduites
• ne pas voir d’action sur le lubrifiant (huile) employé conjointement
• être non toxique et sans effet sur la santé du personnel
• être non inflammable et non explosif en mélange avec l’air,
• être non corrosif, pas d’action sur les métaux constituants le circuit, pas d’action sur les
joints
• sans odeur ou n’ayant qu’une odeur non désagréable
• sans action sur les denrées à conserver
• être d’un coût peu élevé et d’un approvisionnement facile
• fuites faciles à détecter et à localiser par méthode visuelle
• Il faut bien comprendre qu’aucun des fluides utilisés ne possède l’ensemble de ces
qualités.
IV. 3. RÉCUPÉRATION DES FLUIDES FRIGORIGÈNES
Le fluide frigorigène circule à travers le circuit frigorifique qui est composé de tuyauteries
et d’organes (principaux, annexes…) qui doit être étanche c’est à dire sans possibilité pour
le fluide frigorigène de s’échapper ou sans possibilité aux constituants de l’ambiance (air,
vapeur d’eau, poussières…) d’y pénétrer.
Pour éviter les contaminants, la première opération est de s’assurer de l’étanchéité du circuit
frigorifique.
• Cette vérification est obtenue par le test d’étanchéité. Il s’agit d’une opération effectuée
avant la mise en route d’un nouveau système frigorifique ou d’un système ayant subi une
réparation ou une maintenance.
• Après ce test, il faut effectuer le vide du système frigorifique, ce test permet de s’assurer
de l’absence de contaminants (air, azote utilisé pour le test d’étanchéité…) dans le circuit
Les principaux contaminants des fluides frigorigènes (FF) sont l’air et l’eau (plus précisément la
vapeur d’eau).
Les principales sources de contamination sont les suivantes :
• les fausses manœuvres (mauvais serrage ou mauvais brasage…)
• le vide insuffisant (présence d’air et d’azote après le test d’étanchéité), la mise au vide permet
d’évacuer les gaz et la vapeur d’eau contenus dans le circuit frigorifique
• le mauvais fonctionnement du système frigorifique (par exemple lorsque la pression dans une partie
du circuit frigorifique est inférieure à la pression de l’ambiance «pression atmosphérique»)
Les principales conséquences de la présence de ces contaminants sont les suivants :
• la corrosion pouvant entraîner des réactions chimiques néfastes
• la formation d’oxydes de fer et de cuivre (oxydation) qui peuvent se détachés et se déposer dans le circuit
frigorifique, ce qui peut obstruer le passage du FF à travers certains organes
• la formation de cristaux de glace (givre) à certains points du circuit frigorifique, notamment au niveau du
détendeur
• la décomposition de l’huile en boue ou cire
• le phénomène d’acidification dégradant l’huile et le FF et pouvant attaquer les enroulements du moteur
électrique du compresseur
IV. 5. CHOIX DES FLUIDES ET DES HUILES FRIGORIGÈNES
Les condenseurs sont des échangeurs thermiques entre le fluide frigorigène et un fluide de
refroidissement. Le fluide frigorigène cède la chaleur acquise, dans l’évaporateur et lors de
la compression, au fluide de refroidissement.
Lors de son passage dans le condenseur, le fluide frigorigène passe de l’état gzeux à l’état
liquide.
On distingue deux familles de condenseurs suivant le fluide de refroidissement :
les condenseurs à air
• les condenseurs à air à convection naturelle
• les condenseurs à air à convection forcée
les condenseurs à eau
• les condenseurs à double tube (condenseurs coaxiaux)
• les condenseurs bouteilles (condenseurs à serpentin)
• les condenseurs multitubulaires
• les condenseurs à plaques brasées (échangeur à plaques)
Condenseur a air forcé
Condenseur double tube condenseur multitubulaire
III. LES DÉTENDEURS
Les évaporateurs sont des échangeurs thermiques entre le fluide frigorigène (FF) et le fluide
à refroidir. Le FF absorbe la chaleur du fluide à refroidir ; ce dernier se refroidit tandis que
le FF se vaporise.
On distingue deux familles d’évaporateurs suivant le fluide à refroidir :
les évaporateurs à eau
• les évaporateurs double tube (évaporateurs coaxiaux)
• les évaporateurs du type serpentin
• les évaporateurs multitubulaires
• les évaporateurs du type échangeur à plaques
les évaporateurs à air
• les évaporateurs à air à convection naturelle
• les évaporateurs à air à convection forcée
V. AUTRES ORGANES D’UNE MACHINE
FRIGORIFIQUE
V.1. LE RESERVOIR DE LIQUIDE
Il est placé à la sortie du condenseur et sert à stocker le FF liquide à la mise en d’arrêt de l’appareil ou lors des
opérations de maintenance.
• Il permet d'alimenter le détendeur en liquide de façon permanente à l'aide de son tube plongeur.
• Il joue également un rôle important dans la régulation du système frigorifique lorsque les variations de charges
thermiques sont importantes.
• Le réservoir de liquide aussi bouteille liquide, bouteille accumulatrice ou « receiver » peut être quelque fois
dimensionnée pour stocker toute la charge en FF de l’installation.
• Son utilisation est préconisée sur les installations frigorifiques ; dans le cas de grandes installations avec
condenseurs à air, il est fortement recommandé de le placer dans le circuit
V.2. LA BOUTEILLE ANTI-COUPS DE LIQUIDE
Elle est placé entre l’évaporateur et le compresseur (à proximité du compresseur) et son rôle
est d’éviter l’aspiration éventuelle de FF liquide par le compresseur : prévention des coups
de liquide.
Elle est également appelée bouteille d’aspiration, bouteille de surchauffe ou séparateur de
liquide. Le principe de fonctionnement est basé sur la séparation des phases vapeur et
liquide du FF.
V.3, LE SEPARATEUR D’HUILE
Son utilisation est obligatoire pour les installations où le FF est non miscible avec l’huile
(par exemple le R717). Il est également présent dans les installations de grande puissance
même avec des FF miscibles avec l’huile.
Afin d'empêcher au maximum la circulation de cette huile dans le circuit frigorifique, on va
la piéger et la renvoyer au carter du compresseur à l'aide d'un séparateur d'huile.
V.4. LES POMPES
Dans les installations frigorifiques, les pompes (ou circulateurs) sont utilisées pour :
• assurer la circulation de l’eau de refroidissement des condenseurs
• assurer la circulation d’un médium frigoporteur (eau glacée, eau glycolée…)
• assurer la circulation du FF; il s’agit alors de pompes à FF.
V. 5. LES VENTILATEURS
Dans les installations frigorifiques, les ventilateurs se rencontrent sur :
• les évaporateurs à air à convection forcée
• les condenseurs à air à convection forcée
V.6. LE FILTRE DESHYDRATEUR
Il convient de distinguer :
• le filtre qui sert à piéger les impuretés contenues dans le circuit frigorifique
• le déshydrateur qui permet l’élimination de l’humidité contenue dans le circuit
frigorifique
• le filtre déshydrateur qui rassemble dans le même appareil les fonction de filtre et de
déshydrateur.
V.7. LES VOYANTS
Il faut distinguer parmi les voyants :
• les voyants simples
• les voyants indicateurs d’humidité
Le voyant simple (verre épais serti dans une embase métallique) est un organe placé juste avant le détendeur et
après le filtre déshydrateur.
Il permet de contrôler la présence éventuelle de bulles donc de FF à l’état vapeur, indice d’anomalie (charge
insuffisante en FF, filtre déshydrateur bouché …).
Le voyant indicateur d’humidité est un voyant simple avec une double fonction, celle de l’indication de l’état de
saturation (humidité) du circuit frigorifique.
V.8. ELIMINATEUR DE VIBRATIONS
Il permet de réduire les vibrations transmises au circuit frigorifique par une machine en
mouvement (compresseur) et d’absorber les tensions dues aux dilatations et aux
contractions des conduits.
Il se monte le plus près possible de l’organe qui produit ces vibrations (refoulement
compresseur, aspiration compresseur…).
V.9. Silencieux de refoulement :
ils sont conçus pour réduire l’amplitude des pulsations des gaz de refoulement des compresseurs.
Associés aux éliminateurs de vibrations, ils constituent la solution la plus performante contre les
bruits de fonctionnement des installations de réfrigération ou de climatisation. Leur conception
autorise leur montage dans n’importe quelle position sans jamais créer de piège à huile.
I. Définition
Climatiseur désigne un appareil de climatisation, c'est-à-dire un appareil capable
d'apporter des modifications thermiques et hygrométriques au local dans lequel
il est installé.
En général, climatiseur est le terme associé à un appareil produisant du froid et
également du chaud dans le cas d'un climatiseur réversible.
La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.) d’un intérieur pour des
raisons de confort (automobile, bureaux, maisons individuelles) ou pour des raisons
techniques (laboratoires médicaux, locaux de fabrication de composants électroniques,
blocs opératoires, salles informatiques, etc.).
Les paramètres modifiés, contrôlés ou régulés sont :
• la température de l'air, selon la saison le cas échéant (chauffage ou refroidissement) ;
• le degré d'hygrométrie de l'air (humidification ou déshumidification) ;
• la qualité de l'air intérieur : odeur, empoussièrement.
II. LES DIFFÉRENTS TYPES DE CLIMATISEURS
Le climatiseur monobloc est, comme son nom l'indique, constitué d'un seul élément. Le
monobloc mobile est prévu pour de petites pièces. Le principe est simple : l'ensemble du
circuit frigorifique se trouve dans la même enveloppe et une gaine évacue la chaleur à
l'extérieur. Il aspire l'air de l'intérieur de la pièce pour évacuer les calories à l'extérieur.
D'une puissance modérée, il s'installe facilement en plaçant la gaine d’évacuation dans
l'entrebâillement d'une fenêtre ou d'une porte.
Le climatiseur monobloc existe sous différents modèles :
• mobile (sur roulettes) ;
• fixe (sur un mur ou poser au sol), mais facile à installer ;
• en windows (encastré dans une fenêtre).
Monobloc mobile monobloc fixe monobloc fenêtre (Windows)
II.2. LE CLIMATISEUR SPLIT
Le split-system se décompose lui en deux unités : au moins une intérieure et une extérieure
comprenant les mêmes éléments que cités plus haut dans le premier chapitre. Plusieurs
unités intérieures peuvent être raccordées à une seule unité extérieure.
Généralement, un multisplit peut être composé de deux à quatre unités intérieures :
• pour deux unités intérieures, on parle de bi-split ;
• pour trois, de tri-split ;
• et pour quatre, de quadri-split.
• Certains fabricants peuvent proposer des solutions avec plus d'unités, cinq à six mais
rarement au-delà.
Les différents types de climatiseurs split sont déterminés en fonction de leur mobilité et de
leur implantation. Il existe cinq types de climatiseurs split
a) Le climatiseur split mobile
• C'est un appareil sur roulettes très simple à déplacer, relié à l'unité extérieure par un tuyau
ou une gaine d'évacuation. Il s'agit d'un monosplit.
• Le climatiseur split mobile n'est pas très esthétique et souvent bruyant. Il ne peut être
qu’une solution temporaire.
b) Le climatiseur split mural
• C'est le climatiseur le plus répandu. Il se fixe en hauteur sur un mur (les tuyauteries
peuvent être encastrées ou camouflées dans une goulotte).
• Le climatiseur mural est plus esthétique et peu encombrant. On le retrouve sous forme de
mono ou multisplit.
Mural monosplit mural bisplit
c) Le climatiseur split console
Cet appareil est posé au sol ou fixé sur mur. Il peut être :
• à simple flux (une seule sortie d'air sur le dessus) ;
• ou à double flux (une sortie sur le dessus et une au niveau du sol).
Le climatiseur console est lui aussi peu encombrant et plus discret.
d) Le climatiseur cassette
Ce climatiseur possède 1 à 4 sorties d'air et il est encastrable dans un faux plafond. Très
puissant, il s'utilise dans des pièces de 60 à 70 m2, et même sous une hauteur de plafond de
3 mètres.
Souvent utilisé dans les bureaux, le climatiseur cassette offre une répartition homogène de
l’air.
d) Le climatiseur gainable
• Le climatiseur gainable possède une puissance élevée. Il est invisible, seules les grilles
d'aération sont apparentes. Le réseau de conduits reliant les unités est dissimulé sous le
plafond. Il a l'avantage de ne pas faire perdre d'espace.
• Seul inconvénient, ce climatiseur gainable ne peut se monter que sous des faux plafonds
ou des combles. Sa pose peut donc entraîner de gros travaux d’installation.
III. CAS DES CLIMATISEURS RÉVERSIBLES
• En dépit des nombreux facteurs intervenant dans le calcul de puissance d’une clim, il est possible
de trouver les grandes lignes du rapport entre puissance de l’appareil et surface à couvrir.
• Pour une hauteur de plafond standard de 2,5 m, on obtient par exemple les puissances de base
suivantes :
• pour un logement BBC (bâtiment basse consommation) : 65 W/m3 ;
• pour une maison respectant la RT2012 : 75 W/m3 ;
• pour une maison de plus de 10 ans non rénovée : 125 W/m3 ;
• pour une maison de moins de 10 ans : 100 W/m3.
COMMENT CONVERTIR LE BTU EN CV
• Pour convertir une puissance en BTU/h et obtenir la puissance en Watt, unité légale, il
suffit de diviser la puissance en BTU par 3415 pour obtenir la puissance en kW. Exemple
un climatiseur de 9000 BTU est un climatiseur de 2.6 kW.
• En premier lieu, on définit les volumes à climatiser, ce chiffre est ensuite multiplié par
100 pour le convertir en BTU. Puis, on ajoute 1000 BTU par fenêtre .
Prenons l’exemple d’une pièce de vie de 40 m2 et de 2,40 m de hauteur comportant 2
fenêtres, soit:
• (40 x 2,40) = 96 m3 x 100 = 9600 BTU + 2000 BTU = 11 600 BTU.
Exercice d’application
Déterminer la puissance des climatiseurs a installer dans une villa
• Un salon-séjour de 27,41 m2 comportant deux fenêtres
• Trois chambres : une de 13,32 m2, une de 9,16 m2 et une de
11,84 m2 comportant une fenêtre chacune
NB: la hauteur du plafond est 2.5
CRITÈRES DE CHOIX D’UN CLIMATISEUR
- 1er cas
La pression diminue pour atteindre le 0 bar et passer même en dessous, cela signifie, dans la plupart des cas, un
manque de gaz important. Le remède est de rechercher la fuite, effectuer la réparation, faire le vide complet et
recharger en totalité.
Le fait de passer au dessous de 0 bar cela signifie que de l'air est entré dans le circuit.
• 2ème Cas
La pression diminue mais reste positive entre 0 et 2.5 bar cela est généralement un signe
de manque de gaz.
Dans ce 2ème cas, suivant la pression indiqué, il faudra déterminer si cette pression est
normale , la nature du gaz nous permettra de faire la relation pression/température et
d'effectuer si nécessaire un complément de gaz si cela est possible .
CHAPITRE VI: LE RÉFRIGÉRATEUR
I. Définition
1. La réfrigération
C’est l’ensemble des procédés frigorifiques servant à abaisser la température dans
un espace fermé pour maintenir et conserver en bon état des produits et des
denrées le plus souvent alimentaires. C’est un processus consistant a extraire de la
chaleur dans un espace confiné.
2. Le réfrigérateur
il est un appareil qui permet de réfrigérer une enceinte fermée, en produisant et en
maintenant artificiellement le froid pour la conservation des produits.
Un réfrigérateur peut comporter deux (02) compartiments (réfrigération et
congélation).
HISTORIQUE
• Le compresseur
• Condenseur;
• Détendeur;
• L’évaporateur.
• Le Condenseur : permet au fluide de se condenser, (revenir à l’état liquide) en
dégageant de la chaleur rejetée à l’extérieur
Chaleur rejetée
Chaleur absorbée
Compresseur
1.Compression
4.Évaporation 2.Condensation
3.Détente
(ou expansion)
Détendeur
(ou valve d’expansion)
Évaporateur Condenseur
LE RÉFRIGÉRATEUR A ABSORPTION
Il fonctionne sans compresseur et a l’avantage d’être mixte car il fonctionne sur plusieurs
sources d’énergie:
• le gaz combustible (butane ou propane)
• le 220V (secteur)
• le 12V (batteries voir solaire)
• Le pétrole
DIFFÉRENTES PARTIES D’UN RÉFRIGÉRATEUR A
ABSORPTION
Il constitué principalement des éléments suivants:
• Un bouilleur dans lequel sera chauffé la solution ammoniacale.
• - Un rectificateur-séparateur d'eau libérant l'ammoniac des gouttelettes d'eau entraînées.
• - Un condenseur .
• - Un détendeur .
• - Un évaporateur.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Réfrigérateur
Champ solaire
REFRIGERATEUR SOLAIRE A COMMANDE
DIRECT DES CSPS ET DS
TCW 4O SDD
b. Pour le système à batterie, en absence du soleil le fonctionnement du système est assuré
par le courant délivré par la batterie chargée au cours de la journée par les modules
photovoltaïques voltaïque à travers un régulateur de charge.
Régulateur
de charge
Batterie
LES TECHNOLOGIES DU FROID DES
RÉFRIGÉRATEURS
1. Réfrigérateur à froid statique
Le froid statique est la technologie pionnière utilisée depuis longtemps. Le principe est
simple, l’air froid reste en bas du réfrigérateur et l’air chaud monte. Un évaporateur est
présent en haut pour refroidir cet air chaud montant. Son handicap est de créer la présence
de givre dans le frigo..
2. Le réfrigérateur à froid ventilé ou No Frost
Le froid brassé est une technologie dotée d’un petit ventilateur qui permet de répartir le
froid équitablement dans tout le réfrigérateur. Il permet de conserver 3 fois plus longtemps
les aliments sans les assécher et d’homogénéiser le froid dans tout le frigo.
En revanche, les fabricants ont tendance à mettre cette technologie du froid brassé dans la
partie réfrigération, mais pas dans la partie congélation, qui conserve un froid statique. Ce
qui fait que vous aurez à dégivrer souvent votre congélateur.
3. Le froid brassé, dynamique ou semi-ventilé :
• Le froid semi-ventilé n’est pas brassé en permanence. Il ne l’est que par l’intermédiaire d’un
ventilateur situé dans le fond de l’enceinte se mettant en marche à chaque ouverture de porte
pour rétablir la bonne température et de manière homogène. Il permet une libre circulation de
l’air froid dans toute l’armoire réfrigérée. Grâce à ce système, la température est rétablie deux
fois plus rapidement ce qui limite les pertes énergétiques et réduit votre consommation
d’électricité.
• Le froid brassé préserve mieux les produits. Néanmoins, le ventilateur reste assez bruyant et le
dégivrage manuel.
LES DIFFÉRENTS MODÈLES DE RÉFRIGÉRATEUR
Ces réfrigérateurs à 3 ou 4 portes peuvent être plus volumineux que les frigos américains,
mais ce n'est pas toujours le cas. La principale différence entre les multiportes et les
américains, les américains mettent côte à côte les parties réfrigération et congélation, elles
sont situées l'une au-dessus de l'autre chez les multiportes. À ce titre, ils se rapprochent plus
des frigos combinés, par rapport auxquels ils offrent 40 % de volume en plus. Avec un
compartiment congélateur à 1 ou 2 tiroirs en bas et un compartiment réfrigérateur à 2 portes
en haut, ils sont adaptés aux grandes utlisation.
RÉFRIGÉRATEUR À DEUX PORTES
• Il faut enlever les clayettes et les accessoires, les laver à part, et nettoyer à fond l’intérieur
du réfrigérateur, porte comprise et joints compris une fois par an
• Dégivrer quatre fois par an.
• Dépoussiérer le condenseur pour éviter la surconsommation d’énergie.
MAINTENANCE
CHAPITRE IV: LES CHAMBRES FROIDES
Une chambre froide est un magasin isotherme dans lequel une unité de réfrigération produit
et maintient une température pour la conservation des produits.
Les chambres froides servent à stocker de très grosses quantités de produits
TYPES DE CHAMBRE FROIDE
• Les chambres froides positives pour la conservation des vaccins dans la plage de
température +2° à +8° C;
• Les chambres froides négatives pour la conservation des vaccins non sensibles au gel
dans la plage de -15°à -25°C;
• Certaines chambres ont un compartiment positif et un compartiment négatif.
LES DIFFÉRENTS MODÈLES DE CHAMBRE
FROIDE
• Il existe trois types de chambres froides :
• la chambre froide compacte,
• la chambre froide modulable, démontable,
• la chambre froide bâtie.
a. La chambre froide compacte
• Comme son nom l’indique, il s’agit d’un équipement offrant dans un volume compact,
sans saillie extérieure, un maximum d’espace utile.
• Une chambre froide compacte est une chambre à groupe frigorifique incorporé. Le
groupe frigorifique est dit “monobloc”. L’évaporateur est fixé sur la face intérieure de la
chambre, le compresseur et le condenseur sur l’autre face.
• Une chambre froide compacte est, en général, plus petite qu’une chambre froide
modulable, démontable. Elle est indémontable.
• Elle est plutôt utilisée pour le stockage des matières premières livrées en emballage
fournisseur ou pour les produits préparés ou semi-préparés à conserver.
• Équipée de rayonnage, elle peut, en cas d’exiguïté de locaux par exemple, être utilisée de
manière mixte : pour le stockage et comme chambre de jour.
b. La chambre froide modulable, démontable
• Elles sont composées de panneaux préfabriqués divers : côtés, plafonds, sols, portes,
coffres… Les équipements de production de froid sont adaptés à ces modules.
• Une chambre froide modulable, démontable est, en général, plus grande qu’une chambre
compacte.
• Le groupe frigorifique n’est pas monobloc. Des consoles sont prévues sur certains
panneaux pour supporter la batterie froide (ou évaporateur) de l’installation. Quant au
compresseur, au condenseur et au détendeur, ils ne sont pas incorporés à la chambre. Ils
sont, en général, placés dans un local technique
• Une chambre froide est rapidement mise en place et en service (une chambre froide bâtie
de 20 m³ demande environ 2 semaines de travail de construction alors qu’une journée
suffit s’il s’agit d’une chambre modulable)
c. La chambre froide bâtie ou maçonne
On la trouve fréquemment dans les anciens établissements tels que les boucheries établies
depuis longtemps. Le volume utile est sensiblement celui des chambres modulables. Il est
souvent fonction de la configuration des locaux qui n’est pas toujours très fonctionnelle.
On réalise une structure en béton et on y met une couche de revêtement isolante.
COMPOSANTS TECHNIQUES DES CHAMBRES
FROIDES
• Les chambres froides comportent:
• une enceinte en matériau isolant,
• une machine frigorifique,
• des rayonnages fixes, clayettes ou chariots mobiles, selon le cas.
LE GROUPE FRIGORIFIQUE DES CHAMBRES
FROIDES
Le groupe frigorifique est un ensemble de dispositifs qui constituent l’unité de réfrigération. Tout comme le
réfrigérateur à compression le groupe frigorifique d’une chambre froide est composé de :
- Un compresseur;
- Un condenseur;
- Un évaporateur;
- Un détendeur;
- Un déshydrateur
- Des organes de commande.
Tâches hebdomadaires:
• Contrôler la givre qui se forme sur l’évaporateur et dégivrer si nécessaire.
• Vérifier la propreté de l’ensemble de l’appareil.
• Etre attentif au fonctionnement régulier et au bruit du moteur.
Tâches mensuelles:
Tout d'abord une maintenance est une visite préventive de l'installation complète de votre
chambre froide négative ou positive dans le but de vérifier le bon fonctionnement de
la chambre froide négative et de repérer d'éventuelles anomalies dans le circuit frigorifique
ou électrique.
UNE VÉRIFICATION VISUELLE DE LA CHAMBRE FROIDE
• Le technicien doit faire le tour de l'installation et vérifier si aucun bruit anormal est a signalé.
• Vérification du bon fonctionnement de tous les ventilateurs évaporateur ainsi que le
ventilateur condenseur du groupe frigorifique.
• Vérification de la bonne température indiquée sur le régulateur et la bonne plage de
fonctionnement pour votre chambre froide.
VÉRIFICATION TECHNIQUE DE LA CHAMBRE FROIDE
• Le technicien frigoriste doit vérifier les pressions de fonctionnement "Haute pression" HP "Basse
pression" BP ainsi que vérifier la bonne charge en gaz de l'installation et ainsi la bonne
compression du compresseur.
• Vérifier l'ampérage du compresseur, il peut indiquer une faiblesse du compresseur.
• Le taux d'encrassement du filtre doit absolument être vérifié grâce à un delta de température ou de
pression si l'installation le permet.
• Sur certaines installations une vidange de l'huile de compresseur est à faire généralement sur les
installations importantes de chambre froide.
LISTE DE PANNE DE CHAMBRE FROIDE
• Un grand pourcentage de panne est du à la non maintenance de chambre froide et d'autre à l'usure du matériel.
LES PANNES FRÉQUENTES
• Ventilateur:
Une panne de ventilateur évaporateur ou condenseur est très fréquente souvent la panne peut être anticipée par un
bruit du ventilateur.
• Manque de gaz:
Le manque de gaz dans une installation est souvent du à une faiblesse d'une soudure ou d'une partie en cuivre qui
frotte contre une partie métallique, le condenseur et l'évaporateur souvent en cuivre sont des parties à fort risque
de fuite. Les raccords à serrer sont à vérifier, ils peuvent se desserrer avec les vibrations du compresseur.
• Un condenseur encrassé:
Pour éviter cette panne une maintenance préventive de votre installation est à prévoir
• Mauvais paramétrage du régulateur:
Le régulateur électronique permet le paramétrage de plusieurs fonctions de votre chambre
froide. Le régulateur doit absolument être paramétré car plusieurs fonctions importantes et
risquent de causer un mauvais fonctionnement de votre chambre froide comme le dégivrage
, la température de régulation ....
• Chargement des produits:
Un mauvais chargement de vos produits peut entraîner une panne de votre chambre froide . Si
vos produits obstruent le passage de l’air, une partie votre chambre froide n'aura pas une
température homogène ( une partie très froide et l'autre trop élevée), risque de prise en glace !!
• Porte qui reste ouverte:
Une porte de chambre froide mal refermée est une panne souvent constatée. Une prise en glace
de l'évaporateur est généralement remarquée, il faut alors prévoir un ou plusieurs dégivrages.