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SYSTEMES HYDROTHERMIQUES

Les capteurs plans

Les capteurs solaire sont les éléments fondamentaux


de la transformation de l’énergie Solaire en énergie
thermique à basse température. Ils utilisent les
composante directe et diffus de rayonnement salaire
incident. Ils sont principalement utilisés pour La
production de l’eau chaudes sanitaire(ECS) et le
chauffage d’habitations ou de piscines
Surface d’entrée = ouverture du capteur pour une incidence
solaire nulle (verticale). Généralement c’est la surface de verre
visible déployée entre les joints du vitrage
Surface d’absorbeur = surface collectrice d’énergie de
l’absorbeur + celle des tubes collecteurs qui peuvent recevoir
du rayonnement

Surface d’absorbeur active = surface collectrice d’énergie de


l’absorbeur
Surfaces du capteur
Surface hors tout = Aire maximale de la projection droite
du capteur complet (aire comprise entre les limites
externes du coffre du capteur), à l'exclusion des supports
et conduits de raccordement. Pour un champ ou un
assemblage des capteurs, on considère l'ensemble du
champ ou de l'assemblage y compris les bordures et
supports.
Eléments de capteur

La surface absorbante: son rôle est de transformer le


rayonnement solaire de courtes longueurs d’onde en
chaleur.
La fraction du rayonnement solaire incident qui est
absorbée par le capteur est appelée facteur
d’absorption α* (ou absorptivité) de la surface.
Le complément à 1 de cette fraction correspond au
facteur de réflexion solaire ρ* (ou réflectivité) dans la
mesure où la plaque est opaque et donc que le facteur
de transmission salaire τ *(ou transmissivité) est nul.

1= α* + ρ* + τ *
Le revêtement absorbe et transforme le
rayonnement solaire en chaleur.

En effet vis-à-vis du rayonnement


reçu, toute substance se comporte de l’une des
manières suivantes (ou de plusieurs à la
fois) :

Un bon revêtement doit être fortement


absorbant. (Coefficient d’absorption de 85 à
97%)
L’ absorbeur, en chauffant, va rayonner dans l’infrarouge.

La fraction d’énergie effectivement rayonnée sur l’énergie


que rayonnait la surface considérée comme un corps noir
est appelée facteur d’émission infrarouge ε ou émissivité.

L’ émittance E d’une surface à la température T s’écrit:


E=εσT4

Où appelle sélectivité le rapport du facteur d’absorption


solaire α* sur le facteur d’émission infrarouge ε.
Dans les application du chauffage solaire on cherche à
obtenir une grande sélectivité en augmentant la partie
absorbée du rayonnement solaire incident et en
diminuant la partie réfléchie.
Ceci est possible dans la mesure où la bande spectrale
d’absorption solaire (λ<=3 μm) et la bande spectrale
d’émission infrarouge (λ=>3 μm) ne se recouvrent
pratiquement pas.

λ≈3 μm est appelé la longueur d’onde de coupure.


Etat de l’absorption l’émissivité La sélectivité
surface α* infrarouge α*./ε
ε
Cuivre poli 0.25 0.02 12.5
Nikel brillant 0.34 0.07 4.84
Peinture noir 0.97 0.88 1.1
(sillicate)
Peinture 0.14 0.9 0.16
blanche(Sillica
te)
Peinture 0.26 0.26 1
Alluminium
Acier sablé 0.75 0.8 0.94

Caractéristique radiatives de quelques surfaces. La sélectivité est


le rapport de l’absorption solaire α* et l’émissivité infrarouge ε.
Le matériau constituant la plaque de l’absorbeur sont
généralement métallique.
On utilise le plus couramment le cuivre, l’acier
inoxydable ou bien l’aluminium. Certaines de leurs
caractéristiques thermophysiques sont données dans le
tableau suivant
métal Conductivité Chaleur Masse Diffusivité
thermique Massique volumique

λ W/m.K Cp J/Kg.K Ρ Kg/m3 a= λ/ρCp

Cuivre 384 398 8900 108


Acier inoxydable 14 460 7800 4
Aluminuim 204 879 2700 86
REVETEMENT SELECTIF DES ABSORBEURS
Les absorbeurs doivent être traités superficiellement afin de
présenter un aspect foncé (pour mieux absorber le rayonnement),
et mat (pour éviter la réflexion du rayonnement).
Pour cela, différentes méthodes sont utilisées :

- Revêtement par peinture : le coefficient d’absorption (α*) est


généralement bon : > 0,90 ; par contre, le coefficient d’émission (ε)
est élevé : > 0,70. Certaines peintures ont une émissivité égale à
l’absorption.
- Revêtement par électrodéposition : ces revêtements du type
chrome noir ou nickel
noir sont performants.
 coefficient d’absorption (α*) supérieur : > 0,95
 coefficient d’émission (ε) faible : inférieur 0 ,15
Il faut cependant apporter un grand soin lors de l’application de ces
produits pour éviter un phénomène de pelliculage dans le temps.
- Par oxydation provoquée de l’absorbeur : dans ce cas, il n y a
aucune déposition.
L’oxydation de la matière est provoquée, soit par anodisation
(procédure électrochimique), soit par traitement chimique
(procédure par trempage).
Les caractéristiques α* et ε sont au moins égales à celles des
revêtements par électrodéposition.
Nota : le revêtement par électrodéposition et le traitement par
oxydation provoquée sont des procédés encore coûteux.
Fluide Caloporteur
Pour évacuer la chaleur emmagasinée par la surface absorbante,
on utilise habituellement soit l’air , soit l’eau.
Couverture transparente
Elle peut permettre d’accroitre sensiblement le rendement du
convertisseur par effet de serre
Nom épaisseur Facteur de Masse Chaleur conductivité Coeff de dilatation
Matériau transmission volumique massique
comercial

τ* ρ Cp λ Kd
% Kg/m3 J/Kg.K W/m.K 10-5.m./K
Verre à vitre 3 85-92 2700 840 0.93 0.9

polycarbonat Lexan 3.2 82-89 1200 1260 0.2 6.6


e
Polyméthacry Plexiglas 3.2 89-92 1200 1460 0.2 7
late
Polystère 1 77-90 1400 1050 0.21 3.5
armé
Facteur de transmission

Le coefficient de transmission τ est le produit d’un


coefficient τr relatif à la réflexion partielle du
rayonnement incident, et d’un coefficient τa relatif à
l’absorption dans le milieu transparent . On a donc:
Lorsqu’un rayonnement change de milieu de
propagation, il subit au passage de l’interface, appelée
dioptre.
Le coefficient de réflexion ρ est donné par formule de
FRESNEL

Θ1

Milieu 1

Milieu 2
Θ2
Le coefficient de réflexion ρ pour un rayonnement
incident d’un milieu n1 à un milieu n2

Ou encore, si le milieu 1 est de l’air (n1=1) et en posant


n2=n:
La couverture transparente d’un capteur solaire
constitue une lame à face parallèle; il ya donc deux
interfaces à l’origine de pertes par réflexion.
Le coefficient de transmission s’écrira donc

Pour un système avec N Couverture, on aura:


Le coefficient de transmission due à l’absorption du milieu
est donnée par:

Avec Ka coefficient d’extinction et l longueur parcourue


par le rayonnement dans le milieu

Le coefficient de transmission τ est


Isolant
Pour minimiser les pertes calorifiques du système, il
faut isoler ses parois.
À la partie arrière du capteur, on place une ou plusieurs
couche d’isolant de type laine de verre, polystyrène,
mousse de polyuréthane…
Conductivité Masse volumique Chaleur massique Diffusivité
Matériau thermique

ρ Cp a=λ/ρ.Cp
λ
W/m.K Kg/m3 J/Kg.K
10-7.m2./s
Air 0.25 1.2 1003 208

Laine de verre 0.036 40 840 10.7

PVC 0.166 1380 1000 1.2

mousse de 0.O29 30 1600 6


polyuréthane
ISOLANTS
Laine de verre : - 5 à 10 Cm
- T max = 150 °C λ =0,041 W/m. °C
- Craint l’humidité.
Polyuréthane : - panneaux rigides à 4 Cm
T max = 100 °C λ =0,029 W/m. °C
T max = 130 °C λ =0,027 W/m. °C
(Utilisation cumulus)
Laine de Roche
- Craint l’humidité
- S’écrase moins que la laine de verre
- T max = 150 °C λ =0,041 W/m. °C
Polystyrène )
- panneaux rigides
- T max = 85 °C λ =0,042 W/m. °C
Liége expansé :
- T max = 100 °C λ =0,043 W/m. °C
Forma phénol ou urée - formol :
- T max = 140 °C λ =0,044 W/m. °C
Pour transformer le rayonnement solaire en chaleur, il
suffit en principe de le réceptionner sur une plaque
noire. Mais un tel capteur, même parfaitement
absorbant, doit supporter les pertes que son propre
échauffement provoque au bénéfice de l'air ambiant.
Ces pertes sont, en première approximation,
proportionnelles à cet échauffement et à la surface
développée.
Calcul de rendement

Quand on parle du rendement, on utilise forcément


l’énergie solaire incidente qui est proportionnelle à la
«surface».
La puissance produite par un capteur étant définie, on a:

η(Shorstout).Shorstout= η(Sabs).Sabs=η(Sactive).Sactive
Chez la plupart des fabricants, on peut monter que il y a
en général un facteur de 0,9 entre Shorstout et Souvert.
La surface brute Shorstoutest obtenue par les dimensions hors
tout du capteur, à l’extérieur du cadre de celui-ci, les anglo-
saxons l’utilisent intensivement.

- La surface d’ouverture Souvert =Sabs est celle qui utilise les


dimensions excluant le cadre et l’isolation latérale, Les
européens de la méditerranée l’utilisent intensivement.

- La surface Sactive de captation est « la vraie » surface qui


exclut même l’éventuel jeu qu’il peut y avoir entre l’isolation
latérale et le capteur. mais elle est la moins utilisée par les
professionnels.
– RENDEMENT DES CAPTEURS PLAN A EAU
- la puissance thermique donnée par le capteur au liquide caloporteur
est appelée : PUISSANCE UTILE (Pu) en Watt.
(Pour un même capteur Pu est très variable).
- Le rayonnement qui arrive sur le capteur peut être mesuré par sa
puissance incidente Pi (en Watt)
- Le rendement du capteur est égal au rapport :
Les apports :
APPORT = a. Pi
a = coefficient de réduction appelé parfois « RENDEMENT OPTIQUE » <1
pour diverses raisons, dont :
- la puissance reçue par les rebords n’est pas utilisée.
- La couverture n’est pas absolument transparente.
- L’absorption par revêtement n’est pas totale, etc.…
Les pertes thermiques :

PERTES THERMIQUES = (C. A). ΔT


C en W/m2.C° = coefficient de pertes
A en m2 = surface du capteur
Presque proportionnelle a ΔT :
- ΔT est l’écart des températures entre le capteur et l’extérieur
- la température du capteur est bien représentée par la moyenne Tm des températures :
*entrée T1
*sortie T2
PUISSANCE UTILE FOURNIE PAR LE CAPTEUR
Nous utilisons l’expression de Pu

Le rendement d’un capteur est d’autant meilleur que :


ΔT est petit
E (La puissance incidente) est grand
Rendement d’un capteur par la méthode française
Dans la méthode française, la courbe de rendement d’un capteur est
définie par l’équation suivante :

η =a – (K × (Tm – Text)) / E, où

η est le rendement du capteur (en %), a le facteur optique du capteur


(en %),
K le coefficient de déperdition du capteur (en W/m².K),
Tm la température moyenne du capteur (en °C),
Text la température extérieure (en °C), et
E l’irradiation solaire (en W/m²).
Cette équation exprime simplement le fait que plus la différence de
température du capteur avec l’extérieur est grande, plus
le rendement est mauvais (car les pertes augmentent).
Si ΔT = Tm – Text,l’équation peut être réduite ainsi :
η = a – (K × ΔT) / E.
Température de stagnation (Ts)
Si un capteur est exposé à un ensoleillement régulier de 1000 Wm-2
avec une température ambiante de 30 °C sans circulation du fluide,
un équilibre entre apport d’énergie et déperdition de chaleur va
s’établir. La température maximale qui en résulte est la température
de stagnation (rendement nul)

E=irradiation (W/m2/K2)
η =0  TS=(a.E /K) + Text a=rendement optique du capteur
K=coefficient de déperdition thermique (W/°C)

Seuil de démarrage
C’est l’irradiation (Ed) à partir de laquelle le panneau solaire
fournit une énergie utilisable (rendement > 0)

η >0  E > Ed
Acec Ed=(K . (Tm – Text)) / a)
Échelles de valeurs

Le facteur optique
Le facteur optique (a) varie, suivant la
nature du capteur, entre 0,5 et 0,8. Il correspond au rendement
maximal du capteur (quand ΔT = 0).
Ce facteur B semble anodin mais sa définition prête déjà à
interprétation d’un constructeur à l’autre. Il s’agit d’un rendement
maximal soit, mais par rapport à quelle surface de capteur ? On peut
ainsi se baser sur :
• la surface de captage proprement dite (ce qui donne le meilleur
rendement) ;
• la surface de vitrage ;
• la surface hors tout des capteurs.
De notre point de vue, seule la dernière définition a un sens pratique,
car une toiture est rarement extensible.
•Le coefficient K
Le coefficient K (exprimé en W/m².K) est représentatif des pertes
thermiques du capteur. Il dépend essentiellement du
niveau d’isolation du capteur et de la nature de l’absorbeur, et varie
fortement en fonction du type de capteur :
• capteur sans vitre, 20 à 25 et plus ;
• capteur vitré simple, de 4 à 6 et plus ;
• capteur vitré sélectif, de 3 à 5 ;
• capteur sous vide à revêtement interne de 1à 3 ;

En résumé
Un bon capteur a un grand facteur a (proche de 1) et un faible
coefficient K (proche de 0).
Repreésentation graphique

Supposons un capteur plan avec B = 0,70 et K = 4,5.


η = 0,7 – 4,5 (ΔT / E).
Nous avons supposé deux niveaux de rayonnement, l’inclinaison du
capteur n’étant pas prise en compte. Le graphique de la figure illustre le
rendement selon la différence de température.
Calcul de la température maximale du capteur
Il est possible de déterminer sans le graphique la température
maximale du capteur (c’est-à-dire la température pour laquelle le
rendement est nul : l’énergie captée est entièrement absorbée par
les pertes), grâce à une équation qui peut être écrite ainsi :
0 = a – (K × ΔTmax) / E
=> a = (K × ΔTmax) / E
=> ΔTmax= a× E / K.
On considère en général que l’irradiation solaire utile varie entre
350 et 800 W/m2.
Dans notre cas, ΔTmax = 0,7 × 350 / 4,5= 54 °C par faible
ensoleillement, et ΔTmax= 0,7 × 800 / 4,5 = 125 °C par fort
ensoleillement.

Supposons une température ambiante de 35 °C : le capteur


atteint son maximum à 125 + 35 = 160 °C durant les moments de
fort ensoleillement, et à 90 °C lors de faible ensoleillement.
Rendement d’un capteur par la méthode européenne

La courbe de rendement d’un capteur est définie par l’équation


suivante:
η = η0 – a 1 × ( ( Tm – Text) / E ) – a 2 x E ×((Tm – Text) / E)²,
où n est le rendement du capteur, η0 le coeffi cient de conversion
optique du capteur (en %), a1 le coeffi cient de déperditions
thermiques par conduction du capteur (en W/m².K), a2 le coeffi cient
de déperditions thermiques par convection du capteur (en W/m².K²),
Tm la température moyenne du capteur (en °C), Text la température
extérieure (en °C) et E l’irradiation solaire (en W/m²).
Si ΔT = Tm – Text, l’équation peut être réduite ainsi :

η = η0 – a1 × (ΔT / E) – a2 × G × (ΔT / E)²

Le modèle européen est quasiment identique au modèle


français. Il ajoute simplement un raffinement du terme
concernant les pertes. Dans un domaine normal d’utilisation
(ΔT < 50 °C), ce second terme a une influence en général
négligeable pour les capteurs plans (puisque a1 est
important). Il n’en va pas de même pour les capteurs à tubes
pour lesquels a1 est faible : le second terme est d’un ordre de
grandeur comparable.
Échelles de valeurs

Le facteur optique η0

Le facteur optique (η0) varie suivant la nature du capteur : il est


calculé en fonction de sa surface d’ouverture. Concrètement, il
s’agit généralement de la surface réellement utile du capteur, celle
susceptible d’absorber l’énergie solaire.
Pour un capteur plan, cette surface utile correspond à la surface
totale moins les surfaces liées aux isolants des bords et les
cornières.
Pour un capteur à tubes sous vide, c’est la surface réellement
exposée des tubes (les espaces entre les tubes sont à prendre en
compte).
Ce facteur optique varie entre η0=0,5 et 0,8. Il correspond
au rendement maximal du capteur (quand ΔT = 0).
Le coefficient a1

Exprimé en W/m².K, le coefficient a1 est représentatif des pertes


thermiques par conduction du capteur. Il dépend essentiellement
du niveau d’isolation du capteur et de la nature de l’absorbeur, et
varie fortement en fonction du type de capteur :
•capteur sans vitre, 20 à 25 et plus ;
• capteur vitré simple, de 4 à 6 et plus ;
• capteur vitré sélectif, de 3 à 5 ;
• capteur sous vide 1 à 3 ;
Le coefficient a2

Exprimé en W/m².K², le coefficient a2 est représentatif des pertes


thermiques par convection du capteur. Il dépend essentiellement de
la qualité de l’absorbeur du capteur et de sa nature, et varie
fortement en fonction du type de capteur :
•capteur vitré simple, de 0,05 à 0,1 et plus ;
•capteur vitré sélectif, de 0,005 à 0,015 ;
• capteur sous vide de 0,004 à 0,010 ;
Représentation graphique

Supposons un capteur plan avec K = 0,70; a1 = 3,5 et a2 = 0,02 :

η = 0 , 7 – 3 , 5 × ( ΔT/ E ) – 0 , 0 2 × E ×(ΔT / E)².


Passage d’une méthode à l’autre
Il est difficile de passer des données françaises aux données
européennes puisque a2 est inconnu. En revanche, il est
toujours possible de passer des données européennes aux
données françaises en remplaçant de façon approximative la
parabole européenne par une droite.
Pour retrouver la formule de la méthode française, il suffi t de
considérer que η0 = a (corrigé du rapport de la surface utile sur
la surface totale),
et K = a1 + 2 × a2 × ΔT / 2
où ΔT est la plage utile de température considérée.
Remarque
Selon que l’on parle de surface horstout (surface du cadre), de
surface d’entrée (surface vitrée) ou de surface d’absorbeur, les
rendements ne sont évidemment pas les mêmes.
Pour comparer deux capteurs, il est donc très important de vérifier
que les caractéristiques fournies sont bien relatives à la même
surface.
Pour passer d’un coefficient exprimé pour une surface à un autre
coefficient, il suffit de le multiplier par le rapport des surfaces :
ηhorstout = ηabs × Shorstout / Sabs,
a1horstout= a1abs × Shorstout / Sabs et
a2horstout = a2abs× Shorstout / Sabs.
Capteur plan vitré : tubes sous vide
généralement en verre, comportant un espace vide d'air entre
la paroi extérieure de chaque tube et son absorbeur.
•parmi les plus efficaces
•très coûteux
•absorbeur sélectif récupération des rayons du soleil qui se
situe dans le tube sous vide.
•Présence de vide pertes thermiques convectives minimales,
même dans les régions froides.
•températures de fonctionnement élevées : 50 à 95 ºC et/ou
où le climat est très froid MAIS températures de stagnation
élevées !!
•chauffage de l’eau des résidences, des bâtiments
commerciaux, des piscines intérieures
•refroidissement des bâtiments en régénérant les cycles de
réfrigération.
tubes sous vide à flux direct
Le fluide caloporteur passe directement par l’absorbeur dans les
tubes sous vide (<10-3Pa). Peuvent être montés directement en
toiture.
tubes sous vide à caloduc
C’est un système à liaison sèche : il n’y a pas de circulation de
liquide entre le tube et le caloduc.
Dans le tube en verre est introduit un tube de cuivre de 8 mm de
diamètre, à l’extrémité duquel est soudé un diffuseur de 14 mm à
26 mm de diamètre
Vapeur d’eau
vaporisée sous
vide partiel

le tube de l’absorbeur contient une petite quantité d’eau,


vaporisée sous vide partiel : la vapeur s’élève dans le conduit de
l’absorbeur, condense dans une zone appelée « condenseur » et
retourne sous forme liquide dans l’absorbeur. La chaleur
récupérée lors du processus de condensation est alors transmise au
fluide de transfert thermique.
tubes sous vide de type CPC (concentrateur parabolique composé)

Tube de verre à double paroi pour éviter une perte possible du vide par la jonction verre-
métal caractéristique des autres tubes à vide.

le réflecteur est inclut dans le tube


Absorbeurs

Canaux pas trop espacés : 100 à 120 mm entre les


tubescompromis entre évacuation optimale de la
chaleur, faible inertie thermique et utilisation réduite des
matériaux.
Capteur méandre
Capteur échèle
Capteur sous vide
Raccordement en série
Pour que tous les capteurs voient circuler la même quantité d’eau par unité de temps,
une solution est de les relier en série les uns après les autres .
Ce type de montage présente deux inconvénients dès lors qu’il y a plus de deux
panneaux : les pertes de charge sont importantes, et le dernier capteur en bout
de ligne a un mauvais rendement car il chauffe de l’eau déjà réchauffée par les
capteurs précédents.
Raccordement des capteurs en série : le réchauffement de l’eau n’est plus
optimisé au-delà de deux capteurs.

Boucle de Tickelman : le réchauffement de l’eau dans les capteurs est optimisé.

Boucle de Tickelman
Dès que l’on dépasse deux capteurs, il est nécessaire de les placer en parallèle et,
puisque l’eau emprunte toujours le plus court chemin, de faire en sorte que tous
les chemins soient équivalents. C’est ce que l’on appelle le principe (ou la boucle)
de Tickelman.
Montage classique
Le dernier montage que nous allons étudier est très classique. Certains l’appellent
« montage série » (mécaniquement), mais hydrauliquement il s’agit d’un montage
parallèle . Il présente le très grand avantage d’être simple à réaliser
et de minimiser la distance entre les panneaux.
Principes et Composants de Chauffe-eau
individuels (CESI) et collectifs
Principe du CESI combiné

Q récupérée
1- Ballon de stockage simple
Un ballon de stockage installé à l'intérieur de la maison ou
près des capteurs. C’est une cuve métallique bien isolée. Il
constitue la réserve d'eau sanitaire. L'eau chaude soutirée
est remplacée immédiatement par la même quantité d'eau
froide du réseau, réchauffée à son tour par le liquide du
circuit primaire.

2- Circuit d’eau
Une tuyauterie étanche et calorifugée entre capteurs et ballon qui
assure la circulation d'un fluide caloporteur : c'est le circuit
primaire. Il contient de l'eau additionnée d'antigel. Ce liquide
s'échauffe en passant dans les tubes du capteur, et se dirige vers
un ballon de stockage.
3- Complément énergie
Afin de pallier les insuffisances d'eau chaude sanitaire (périodes de
fortes demandes avec un faible taux d'ensoleillement), on ajoute
un dispositif d'appoint qui prend le relais en cas de besoin, et
reconstitue le stock d'eau chaude. Il peut s'agir :
• d'une résistance (appoint électrique), souvent placée à mi-
hauteur du ballon solaire
• d'un serpentin (appoint hydraulique) raccordé à une chaudière
(gaz, fioul, bois) située en aval du ballon. Un second ballon pourvu
d'un réchauffeur électrique peut également servir d'appoint.
4- Modes de circulation du fluide

Effet thermosiphon : la circulation de l'eau est assurée


naturellement grâce à l'effet thermosiphon. le liquide
caloporteur circule grâce à sa différence de densité avec l'eau du
ballon. Tant qu'il est plus chaud, donc moins dense qu'elle, il
s'élève naturellement par thermorégulation. Le ballon doit être
placé plus haut que les capteurs. Sur ce principe sont conçus les
chauffe-eau solaires "en thermosiphon"
Circulation forcée avec régulation différentielle :
une petite pompe électrique, le circulateur, met en mouvement
le liquide caloporteur quand il est plus chaud que l'eau
sanitaire du ballon.
Son fonctionnement est commandé par un dispositif de
régulation jouant sur les différences de températures : si la
sonde du ballon –partie inférieure ou médiane- est plus chaude
que celle du capteur, la régulation coupe le circulateur. Sinon, le
circulateur est remis en route et le liquide primaire réchauffe
l'eau sanitaire du ballon.
différents modèles
Les capteurs ont une durée de vie supérieure à 20 ans. Quant aux
ballons, ils fonctionnent pendant 10 à 15 ans.
Chauffe-eau solaire auto-stockeur
le plus simple et le moins onéreux.
Utilisé dans les régions très ensoleillées (Dom), cet appareil est
placé à l'extérieur.
Une cuve métallique fermée par une vitre fait à la fois office de
capteur d'énergie et de lieu de stockage de l'eau chaude. Les
rayons du soleil chauffent directement la surface du ballon, qui
transmet cette chaleur à l'eau qu'il contient. Cet appareil est
difficilement intégrable à l'architecture.
Chauffe-eau solaire monobloc (ou compact)
Installé en extérieur, il forme un ensemble compact et solidaire.
Le fluide, plus chaud dans les capteurs que dans le ballon, et donc
moins dense, s'élève naturellement jusqu'à ce dernier, situé dans
la partie supérieure du chauffe-eau (effet thermosiphon).
Chauffe-eau solaire à éléments séparés
Le ballon de stockage, dissocié du capteur, est à l'intérieur de la
maison.
Ce chauffe-eau est particulièrement bien adapté aux régions où il gèle
en hiver. Deux circuits distincts permettent l'utilisation d'un fluide
antigel à l'extérieur.
Les périodes de faible ensoleillement sont compensées par un
système de chauffage d'appoint (gaz, fioul ou électricité). Deux
configurations sont possibles selon le mode de circulation du fluide.
chauffe-eau solaire à capteurs vidangeables vers l'intérieur
En marche (départ pompe) : les capteurs se remplissent de fluide
caloporteur Arrêt de la pompe : les capteurs se vident dans un
réservoir.
 risque de gel est évité sans utiliser un fluide anti-gel.
chauffe-eau solaire à capteurs vidangeables vers l'extérieur
Installation à circuit direct : les capteurs peuvent être vidangés à
l'égout, en cas de risque de gel.
Kit chauffe-eau solaire thermosiphon( non forcés )
Le siphon:
est un tube recourbé permettant de faire passer un liquide d’un
certain niveau à un niveau inférieur. Ou Tube en forme de S fixé à la
sortie d’un appareil sanitaire pour empêcher les odeurs de remonter.
un thermosiphon:
est un système de chauffage dans lequel la circulation de l’eau
chaude résulte des courants provoqués par des différences de
température et de niveau.
Composition :
- Support du kit thermosiphon
- Ballon
- Capteurs (avec raccords si plusieurs)
- Kit de tuyauterie de raccordement ballon – capteur(s)
- Groupe de sécurité
- Vanne de sortie eau chaude
- Câblage d’alimentation de l’appoint
- si besoin, programmateur horaire journalier (avec réserve)
Principe de fonctionnement:
- Un réservoir thermiquement isolé (ballon) est placé en hauteur
par rapport aux capteurs:
- Un tube relie la partie basse du ballon à l’entrée basse des
capteurs.
- Un autre tube relie un point plus haut du ballon à la sortie haute
des capteurs.

Les capteurs constituent la source chaude. Exposés au soleil sous


effet de serre ils s’échauffent et transfèrent une partie de la
chaleur qu’ils reçoivent eu fluide (eau) qui s’échauffe à son tour,
devenant plus léger et montant par convection dans la partie
haute du ballon, en asspirant l’eau froide provenant de la partie
basse du ballon vers l’entrée basse du capteur (le fluide qui monte
ne pouvant laisser du vide derrière lui).
Donc, Un chauffe eau solaire en thermosiphon est donc une
machine dans laquelle un fluide prend la chaleur dans une source
chaude (le capteur) pour la céder à une source froide (le ballon) en
produisant un travail mécanique (la puissance hydrodynamique
appelée poussée thermosiphon)
Chauffe eau solaire sans échangeur:
Le ballon peut être autant horizontal que vertical mais il est vrai
que la nécessité de placer le ballon au-dessus du capteur limite le
nombre de fabricants qui proposent des ballons verticaux.

Avantages: pas de pertes d’énergie dues à la présence d’un


échangeur.
Inconvénients: risque d’entartrage des capteurs lorsque l’eau est
très calcaire.
Avec échangeur dans le ballon (« interne »)
Lorsque le chauffe eau solaire comporte un échangeur, il comporte
toujours un circuit de remplissage (en général, deux simples orifices
permettant de remplir à la main à l’aide d’un entonnoir). Ce circuit
hydraulique en contact avec le capteur est appelé circuit primaire.
Une soupape de sécurité doit impérativement protéger le circuit
primaire afin d’empêcher qu’une surpression ne fasse éclater les
parties les plus sensibles de celui-ci.

Avantages: faible risque d’entartrage des capteurs, même si l’eau est très calcaire.

Inconvénients: pertes d’énergie dues à la présence d’un échangeur


Domaines d’application: Les kits en thermosiphon:
- ne nécessitent pas d’apport d’énergie pour l’accumulation de
l’eau chaude.
- Permettent un stockage sur 24 à 36 heures,
- Se prêtent parfaitement aux utilisations n’exigeant pas plus de
1000 litres d’eau chaude par jour.
Systèmes en circuit forcé
Définition: On appelle système en circuit forcé tout système pour
lequel on force l’eau, à l’aide d’une pompe.
Le besoin de ce « forçage », se fait presque toujours lorsqu l’on a
besoin du chemin inverse de la poussée thermosiphon (faire
descendre l’eau chaude au lieu de la faire monter)

Ce n’est utile que si l’on veut envoyer le fluide vers le bas (sens
inverse du thermosiphon).
Dans les installations ne l’exigeant pas, l’échangeur est absent
(rendement Ξ100%)
Résultats attendus d’un tel calcul
• Variation horaire de la température moyenne du stockage
• Productible solaire mensuel
• Rendement solaire mensuel
•Taux mensuel de couverture des besoins
• Émissions évitées de gaz à effet de serre en fonction de la nature de l’appoint
• Analyse financière : montant de l’investissement, valeur actuelle nette, amortissement
simple, rentabilité interne, coût de kWh solaire simple et actualisé.
Principe de la régulation
Pour qu’un chauffe-eau solaire fonctionne, il faut que la pompe se mette en route
lorsque le fluide dans les capteurs est assez
chaud, et qu’elle s’arrête lorsque le fluide est trop froid. Le principe est donc simple,
reste à définir ce que l’on entend par « assez chaud » et par « trop froid ».
Pour que le système soit efficace, la pompe ne doit faire circuler le fluide que s’il est
plus chaud en entrant dans le stock qu’en sortant.
C’est donc lcart de température entre le stock et le panneau qui importe. Nous
l’avons vu, cet écart de température est appelé différence de température (DT).
Principe de fonctionnement de la partie solaire

Sans échangeur: C’est le même fluide qui traverse les


capteurs et est stocké dans le ballon.
Ceci a pour énorme avantage d’éviter
les échangeurs, leurs inconvénients et
aussi leur éventuel mauvais rendement.
Par contre un tel système ne doit être
utilisé qu’avec une eau de très bonne
qualité, les eaux de puits ou autres eaux
dures risqueraient d’entartrer les
capteurs en 1 à 2 ans (même moins avec
des eaux de très mauvaises qualités)
Le fluide qui traverse les capteurs n’est pas le
même que celui qui est dans le ballon.
Avec échangeur dans
L’échangeur les sépare chimiquement mais
le ballon (« interne »)
permet le transfert de chaleur entre les deux.
L’échangeur interne immergé donne de très
bons rendements tout en évitant que circule
dans le capteur une eau dont le calcaire serait
sans cesse renouvelé. Une fois déposée la
quantité de calcaire qui se trouve dans le
volume de fluide du circuit primaire, il n’y a
plus renouvellement (manque la vase
d’expansion).
Pour le circuit primaire, les éléments facilitant
le remplissage (vanne de remplissage et
purgeur) et la sécurité (vanne d’expansion, et
soupape de sécurité) doivent être prévus.
Avec échangeur extérieur Ce système n’est présenté que pour
au ballon (« externe ») illustrer l’usage d’un échangeur
«externe» (à l’extérieur du ballon).
En solaire, le ratio [volume de stockage
solaire / puissance solaire] est
suffisamment grand pour ne pas
s’opposer à l’usage d’échangeurs
«internes» beaucoup plus efficace que
les externes (manque la vase
d’expansion).
L’échangeur externe est à réserver aux
cas où il est insubmersible à cause de:
- Sa constitution,
- Sa taille, rapport (volume/puissance).
Chauffe-eau à éléments séparés Convection
naturelle ou thermosiphon
Des systèmes simples et
assez performants. La
contrainte principale étant
de pouvoir mettre
le ballon de stockage à une
altitude supérieure aux
capteurs.
Les capteurs doivent être
adaptés au fonctionnement
en thermosiphon.
Chauffe-eau à éléments séparés -Convection forcée
Composition du système en circuit forcé

Capteurs (avec raccords si plusieurs);


- Supports des capteurs;
- Sondes de température;
- Régulateur thermique différentiel;
- Pompe de circulation entre capteur et ballon;
- Ballon (si besoin, avec résistance et thermostat inclus);
-Tuyauterie de raccordement;
- Vannes;
- Câblage pour les sondes;
- Câblage d’alimentation;
- Si pas besoin d’échangeur, purgeur automatique;
- Si besoin échangeur, vanne de remplissage, purgeur, soupape de sécurité et vase
d’expansion;
- Si besoin, échangeur externe et sa pompe de circulation avec le ballon;
- Si besoin, programmateur horaire journalier (avec réserve de batterie).
Les composants du chauffe-eau solaire « classique »
Le clapet anti-retour
Les circulateurs
Un circulateur à trois vitesses permet de s’adapter plus facilement
au circuit hydraulique.
Les circulateurs à débit variable
Le vase d'expansion

Arrivée du liquide en
expansion

Membrane

Vanne de
remplissage

Lorsque le circuit
hydraulique est vide, la
pression d'azote comprime
la membrane contre les
parois du vase.
Soupape de sécurité et manomètre

L’eau a un coefficient thermo - élastique non négligeable:


la pressurisation isochore.
Ainsi, si l’on empêche l’eau échauffée de se détendre, sa
pression va augmenter au risque de faire éclater les
parties les plus sensibles du circuit hydraulique.
Le chauffe-eau solaire doit donc impérativement être
protégé par un groupe de sécurité qui, réglé sur 5 à 7
bars, libère quelques gouttes pour éviter la montée de
pression.
Le manomètre indique
la pression du circuit.
Les vannes
Les purgeurs

Au points hauts de l’installation, l’air risque


de s’accumuler , gênant ainsi la circulation de
l’eau. Il faudra prévoir une évacuation de
l’air à chaque point haut. Généralement on
utilise des purgeurs manuelle (comme le
purgeur de radiateur) ou de purgeur Purgeur manuel
automatique.
Les sondes de température
La sonde est placée dans un doigt de gant pour
mesurer la température du fluide sans perturbations
extérieures.
La régulation

Sonde placée dans un doigt de


gant mesurant la température du
fluide en sortie de capteur.

Circulateur dont le
relais d’alimentation
est commandé par Sonde de
un signal électrique température
venant de la placée au niveau de
régulation. l’échangeur du
circuit
solaire.
Mitigeur thermostatique
Le ballon solaire
Les ballons à stratification améliorée

Les injecteurs de stratification


Échangeurs
L’échangeur thermique pour le circuit solaire se situe normalement dans la zone
inférieure du ballon de stockage solaire. Tandis que celui pour le chauffage d’appoint
se trouve dans la zone supérieure du ballon.
Dans la zone de chauffage d’appoint l’eau du ballon peut donc être maintenue à la
température constante souhaitée (50°C à 60°C),
l’installation solaire peut fournir son énergie à la zone inférieur du ballon. Même les
jours couverts, lorsque les températures fournies par le capteur solaire n’atteignent
pas 50°C l’installation solaire permet de préchauffer la zone inférieure du ballon de
stockage de 15 à 40°C.

le chauffage d’appoint peut alors limiter sa contribution aux 10°C manquants.


Les échangeurs
Appoint d’énergie
Les systèmes avec stockage de préparation ne sont pas prévus pour recevoir d’appoint
puisque l’eau chaude qu’ils produisent est destinée à alimenter un système
conventionnel (chaudière, pompe à chaleur).
Mais on peut toujours imaginer, pour appoint de secours, une résistance électrique
immergée à l’intérieur du ballon commandée par thermostat.

. Programmation de l’appoint d’énergie


Dans les systèmes avec stockage de préparation l’appoint se fait dans un réservoir
séparé mais en cas d’ajout d’appoint électrique de secours, il faut le programmer de
façon à ce qu’il ne rentre pas en compétition avec le solaire produit.
L’essentiel de la programmation se fera dans le système conventionnel qui sera
alimenté par le système solaire.
sources d’énergie d’appoint communément utilisées

Dans les chauffe-eau solaires en circuit forcé, on peut utiliser


toutes les sources d’énergie d’appoint possibles:

- Électricité par effet joule (résistance) ou chaleur générée par une


pompe à chaleur;
- Gaz naturel, butane ou propane;
- Fuel domestique, gasoil;
- Charbon, bois ou autres combustibles solides.
Installation de production d’eau chaude sanitaire existante
Adaptation sur production d’ECS par chaudière
Adaptation sur production d’ECS par cumulus électrique
Appoint d’énergie sans échangeur: résistance submersible

La majorité des kits en thermosiphon utilisent une résistance électrique immergée dans
le liquide.

Elle est constituée d’une résistance électrique insérée dans un tube de cuivre et isolée de
celui-ci par une poudre d’isolant électrique.
L’ensemble est monté sur une bride métallique visée directement sur le ballon.
Exigences de la commande et de la protection

Le chauffe eau solaire en thermosiphon ne peut comporter qu’un appoint


électrique qui nécessite un simple thermostat qui n’actionne l’appoint électrique
que si l’eau n’est pas suffisamment chaude (en général ≤60°C)
Principe de calcul
Le principe de calcul est basé sur le bilan énergétique horaire du
ballon schématisé ci-après:

À l’instant tn suivant un intervalle Δt=tn-tn-1, l’énergie stockée dans le


ballon est:
Stockage = [Apports(capteur + Appoint)] – [Pertes(Boucle+
Ballon+Puisage)]
Qsto(tn) = Qc(tn) + Qa(tn)] – [Qb(tn) + Qp(tn) + Qec(tn)]
Méthode de calcul
Dans les formules, on utilise Ts(tn-1) température moyenne du fluide
dans le réservoir à l’instant tn-1 au lieu de Ts(tn) à l’instant tn pour
pouvoir résoudre le problème

Pertes du ballon:

Qp(tn) = UAs[Ts(tn-1) - Tamb,s(tn)]


avec UAs: Coefficient de déperdition de Ballon
La puissance extraite par l’eau chaude (puisage):

Qec(tn) = {[ρ.C.Dtiré(tn)].[Ts(tn-1)-Tef]}

Ρ est la masse volumique du fluide


C: est la chaleur massique de fluide
Dtiré est le débit de l’eau chaude extrait
Tef ::est la température de l’eau froide
L’apport du capteur = f(site, type, l’orientation, l’inclinaison)
La puissance utile instantanée:

Qu(tn)=Scap{a.E–K[Ts(tn-1)-Tamb(tn)]}
Température moyenne de stockage:

Ts(tn) = Ts(tn-1)+ {[Qu(tn) - Qp(tn) - Qec(tn) + Qap(tn)].ΔT/[ρ.C.Vballon]}

Qu :Puissance Utile; Qp:Perte; Qec:Puisage dépend


de besoin en eau chaude c’est la puissance extraite par
l’eau chaude ; Qap :Apport(capteur et appoint)

L’énergie stockée:
ΔEsto(tn) = (ρ.C.Vballon).[Ts(tn)-T(t0)]
Calcul d’un chauffe eau solaire (données pour le calcul)

Consommation
En absence de données, on considérera que la consommation
d’eau chaude sanitaire représente 50l/j/pers. Un suivi des
installations solaires réalisées entre 2000 et 2004 donnent un
ratio moyen de 35 l/jour/pers.
Volume de stockage
Le volume de stockage devra être suffisamment important
pour couvrir la consommation quotidienne. Cependant si ce
volume est trop important, les capteurs auront du mal à le
monter en température. En première estimation, on prendra un
volume de 40 à 60 l/pers.
Surface de capteurs
La surface de capteurs dépend bien évidemment de nombreux
paramètres, notamment l’orientation des capteurs et les masques
éventuels qui font de l’ombre.
On pourra partir sur une base de 1 m² pour 40 à 50 l de stockage.
Calcul d’un chauffe eau solaire (autres paramètres)
Besoins
Pour calculer les besoins en ECS, il est nécessaire de connaître la
consommation d’eau chaude et la température d’eau froide.
Besoins = volume d’eau x chaleur spécifique x (T eau chaude- T eau
froide)
En absence de données, on peut estimer la température moyenne
annuelle d’eau froide à la température annuelle moyenne de l’air.
Chaleur spécifique de l’eau = 1,16 kWh/m3/°C
Ensoleillement
L’ensoleillement incident sur la surface des capteurs se calcule en
fonction de l’ensoleillement global horizontal, de l’orientation et
l’inclinaison des capteurs et des masques occultant une partie du
rayonnement.
Des méthodes plus ou moins complexe sont intégrées dans les
logiciels de dimensionnement.
• Capacité : il s’agit de définir le volume de stockage dans le ballon?
 Capacité de stockage des kits en thermosiphon:
Les kits lient directement un ballon à une surface de capteur.
Un survol des produits disponibles au Maroc et pays d’ensoleillement
similaire, montre les combinaisons suivantes:

Pour le Maroc, les volumes de stockage spécifique se situent


globalement entre 56 et 100 litres de réservoirs/m2 de capteur.
Kits auto - stockeur

Composition : - système auto –stockeur avec son support;


- groupe de sécurité;
- Vanne de sortie eau chaude;
- si besoin, câblage d’alimentation de l’appoint;
- si besoin, programmateur horaire journalier (avec réserve de batterie).
Principe de fonctionnement:
C’est le chauffe eau solaire le plus simple à concevoir:
Il s’agit en fait d’un réservoir (ou deux), peint en noir avec une
peinture résistante aux haute températures, qui est placé dans une
boite dont l’arrière et les cotés sont thermiquement isolés et dont
les faces intérieures sont courbées et réfléchissantes.
La boite est recouverte d’un vitrage qui crée un effet de serre à
l’intérieur.
L’auto -stockeur a la particularité suivantes:
- de chauffer l’eau avec une efficacité acceptable compte tenu de
son faible coût.
- de se refroidit progressivement pendant la nuit au point de
revenir à la température ambiante bien avant l’aube.
Un auto - stockeur trop petit n’aurait pas suffisamment d’inertie et
se refroidis trop vite en fin de journée. À l’inverse, la manutention
d’un auto - stockeur trop grand serait trop compliquée.
À cause de cela, les rares auto - stockeurs du marché ont une
capacité de 150 à 200 litres pour une ouverture légèrement
inférieure à 2 m2.
Domaines d’application:
Compte tenu de sa conception, l’auto – stockeur n’est
recommandable que lorsque les besoins en eau chaude sont situés
dans la fin de l’après-midi.
C’est notamment le cas pour les douches à usage professionnel mis à
la disposition du personnel pour un usage exclusif à la fin d’une
journée de travail (minoteries, cimenteries, vestiaires sportifs,…)
Distillation solaire
Technique qui utilise le rayonnement
solaire pour chauffer de l'eau saumâtre
dans un bac couvert par une vitre incliné.
L'eau dans le bac s'évapore et la vapeur
d'eau se condense sur la surface du vitre.
La condensation forme des gouttes d'eau
pures qui coulent sur la vitre incliné pour
être récupérées dans un récipient propre.
Systèmes à air solaire
L’énergie solaire est aussi utilisée pour le réchauffement de l’air
(aération, séchage des récoltes …). A basse température et pour un
ensoleillement faible en hiver, on atteint rapidement des T° de 40°C au
niveau du capteur chauffage + aération.
Chauffage par plancher solaire direct

1) Un capteur solaire intégré en toiture (performant même par


rayonnement diffus).
2) Un plancher chauffant basse température : l’inertie permet de
stocker de l’énergie et permet une émission basse T° homogène.
3) Un système de chauffage d’appoint est nécessaire

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