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République Tunisienne

Ministère de l’enseignement Supérieur de la recherche Scientifique et de la Technologie


Université de Gafsa
Institut Supérieure des Sciences et de Technologie de l’Energie de Gafsa
N° d’ordre …/2017

Projet de Fin d’Études


LICENCE APPLIQUÉE
Mention : Energétique (Parcours : Exploration et Exploitation des Gisements Pétroliers)

Intitulé :

Etude et dimensionnement d’une centrale de traitement d’air dans


un bloc opératoire à l’Hôpital régional de Gafsa

(Houssine Bouzaiène)

Élaboré par :
BEN ABDALLAH Basma
GHOUAIDIA Inès
DATE DE LA SOUTENANCE : le 06 Juin 2017

Encadré par : Commission des jurys :


Mme BANNOUR Sana Mme CHAABEN Monia (Présidente)
Mme MHIRI Neila (examinatrice)

Année universitaire : 2016/2017


1
Ben abdallâh & Ghouaidia
Dédicaces
J’ai le grand plaisir de dédier ce travail avec toute ma tendresse, et mon amour
éternel à tous ceux qui me sont chers et particulièrement :

A ma mère,

Pour l’amour et la sollicitude qu’elle a toujours me prodiguer depuis mon


enfance. Pour ses conseils et son encouragement qui m’ont beaucoup aidée tout
au long de mes études. Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour
exprimer ce que vous méritez pour tous les sacrifices que vous n’avez cessé de
me donner depuis ma naissance. Puisse Dieu, le tout puissant, vous préserver et
vous accorder santé, longue vie et bonheur, chère Maman.

A mes chères sœurs et frères,

A celles que j’aime tant. Pour tous les sacrifices qu’ils sont donnés. Je leurs
dédie ce travail en témoignage de mon amour éternel et de ma gratitude infinie.
Vous m’avez toujours apportées l’affection, l’encouragement et le soutien
moral. Vous gardez toujours une place de choix dans mon cœur et aucun mot ne
serait assez fort pour exprimer la profondeur et la sincérité des sentiments que
je vous témoigne.

A mes très chères ami(e)s,

Veillez trouvez ici le témoignage de mes sentiments les plus sincères et ma


grande gratitude.

A tous mes proches,

A tous ceux que j’aime…

A tous ceux qui me connaissent.

GHOUAIDIA Inès

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Dédicaces
Je dédie ce Projet de Fin d'Etudes

À mes parents,

Pour leurs sacrifices illimités, pour leurs encouragements incessants et pour

Leur bienveillance permanente…

Qu’ils trouvent ici l’expression de ma reconnaissance et de ma profonde


Gratitude

A toute ma famille

A mes chers amis Et tous ceux que j’aime et qui m’apprécient.

Qu’ils trouvent dans ce travail le témoignage de mon profond amour et

L’expression de ma sincère reconnaissance.

BENABDALLAH Basma

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Remerciements

Avec un immense plaisir ainsi qu’une profonde sincérité nous adressons nos
plus chaleureux remerciements à toute personne qui nous a aidés, conseillés et
renseignés lors de la réalisation de ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements et nos profondes gratitudes


particulièrement à notre encadreuse à l’institut supérieur des Sciences et de
technologie de l’énergie de Gafsa, Mme BANNOUR Sana, Qui nous a suivis
avec toute patience et bienveillance durant toutes les étapes de notre travail.

Nos vifs remerciements à Mr Nabil ALOULOU de bien vouloir nous accorder


l’opportunité de nous aider.

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail pour leurs conseils et leurs encouragements. Sans
oublier Nos tous professeurs que n’ont pas hésité à nous aider et nous guider
pendant tout le temps, Merci grand merci.

Enfin, nous ne pouvons pas clôturer cette page sans exprimer nos gratitudes aux
membres des jurys qui ont pris la peine d’évaluer ce travail faisant preuve
d’attention et de patience.

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Liste des figures

Figure I.1: flux unidirectionnel...................................................................................................4


Figure I.2: Flux d’air non unidirectionne....................................................................................4
Figure I.3: Schéma d’une centrale de traitement d’air................................................................5
Figure I.4 : caisson de mélange...................................................................................................6
Figure I.5 : caisson de filtration..................................................................................................6
Figure I.6: batterie chaude..........................................................................................................7
Figure I.7: batterie froide............................................................................................................7
Figure I.8: piège à son.................................................................................................................8
Figure I.9: humidificateur à vapeur............................................................................................8
Figure I.10 : groupe d’eau glacée à l’hôpital régional de Gafsa (prise le 19 avril 2017)...........9
Figure I.11: ventilo-convecteur à deux tubes............................................................................10
Figure I.12 : ventilo-convecteur à deux tubes deux fils............................................................11
Figure I.13: ventilo-convecteur à quatre tubes.........................................................................11

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Liste des tableaux
Tableau II.1: le temps d’exposition à l’ensoleillement suivant l’orientation............................16
Tableau III.1: coefficients de convection interne et externe de la paroi...................................23
Tableau III.2: tableau récapitulatif des déperditions.................................................................24
Tableau III.3: tableau récapitulatif des débits...........................................................................24
Tableau III.4: comparaison des résultats..................................................................................25
Tableau III.5: Les pertes de charge totales pour le circuit de soufflage de la salle d’opération
...................................................................................................................................................27
Tableau III.6: Les pertes de charge totales pour la CTA locaux annexes.................................27
Tableau III.7: les pertes de charge pour le circuit de reprise de la salle opératoire..................27
Tableau III.8: les pertes de charge pour le circuit de reprise pour les locaux annexes.............28

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Liste des acronymes et symboles
Acronymes

Symbole Nomenclature
CTA Centrale de Traitement d’Air

NF S Norme Française de la Santé

VC Ventilo-Convecteur

CIAT Compagnie Industrielle d’Applications Thermique

Symboles

Symbole Nomenclature Unité


Dt Déperditions à travers la paroi W

ΔT La différence de température °C

Te Température extérieure °C

Ti Température intérieure °C

K Coefficient de transmission W/m2°C


surfacique
λ Coefficient de conductivité w/m²°C
thermique
hi enthalpie intérieure Joule

he enthalpie extérieure Joule

S Surface m2

ei Epaisseur de la paroi M

Ae Apport par éclairage W

Dra Déperdition par renouvellement W


d’air
DG Déperditions globales W

Aa Apport par appareillage W

Ao Apport par occupant W

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Aev Apport par ensoleillement de W
vitrage
AG Apports gratuits W

Pe Puissance d’éclairage W/m2

Sp Surface du plancher m2

Aos Chaleur sensible W

Aol Chaleur latente W

F Facteur d’absorption solaire Sans unité

ᶲ Flux de rayonnement solaire W/m2h

So Surface brute des ouvertures m2

te Temps d’ensoleillement H

Qs Débit massique de soufflage Kg/s

τ Taux de brassage v/h

V local Volume de local m³

QR Débit de reprise m3/h


QAN Débits d’air neuf m3/h

QE Débits d’extraction m3/h

QRE Débit d’air recyclé m3/h

Se Section de la gaine m2

P Puissance à l’intérieur de tuyauterie W

Cp Capacité calorifique de l’eau KJ/Kg°C

ṁ Débit massique de l’eau m3/s

Si Section intérieur de la conduite m²

Di Diamètre interne de la conduite M


cylindrique
zs Pertes de charge singulières Pa

ξ Coefficient de pertes singulières sans unité

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zl Pertes de charge linéique Pa/m

Fa Coefficient de frottement sans unité

ρ Masse volumique de l’air kg/m3

Ve Vitesse moyenne de l’eau m/s

Re Nombre de Reynolds sans unité

Vf Vitesse moyenne de fluide m/s

ʋ Viscosité cinématique du fluide m2/s

Ps Gain de chaleur sensible par la W


machine i
Pl Gain de chaleur latente par la W
machine i en

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Table des matières

Introduction générale..............................................................................................................1
Chapitre I : Etude bibliographique..........................................................................................2
Introduction.................................................................................................................................2
I. Le traitement de l’air...........................................................................................................2
II. Les blocs opératoires........................................................................................................2
1. Définition.............................................................................................................................2
2. Traitement de l’air dans les blocs opératoires.....................................................................3
III. Les centrales de traitement d’air......................................................................................5
1. Définition.............................................................................................................................5
2. Composition d’une centrale de traitement d’air..................................................................5
a. Caisson de mélange.............................................................................................................5
b. Caisson de filtration.............................................................................................................6
c. Batterie chaude....................................................................................................................7
d. Batterie froide......................................................................................................................7
e. Piège à son...........................................................................................................................7
f. Caisson de ventilation..........................................................................................................8
g. Les humidificateurs à vapeur...............................................................................................8
IV. Groupe d’eau glacée........................................................................................................9
V. Les ventilo-convecteurs.................................................................................................10
Conclusion................................................................................................................................11
Chapitre II : Mise en équations.................................................................................................13
Introduction...............................................................................................................................13
I. Bilan thermique.................................................................................................................13
1. Calcul des déperditions......................................................................................................13
a. Déperditions par transmission des parois..........................................................................13
b. Déperditions par renouvellement d’air..............................................................................14
2. Les apports gratuits AG.....................................................................................................14
a. Apports par éclairage Ae...................................................................................................15
b. Apports par occupants Ao.................................................................................................15
c. Apports par appareillages Aa.............................................................................................15
d. Apports par ensoleillement des vitrages Aev......................................................................16
II. Calcul des débits............................................................................................................16

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Ben abdallâh & Ghouaidia
1. Calcul de débit de soufflage..............................................................................................16
2. Calcul du débit de reprise..................................................................................................16
3. Calcul de débit d’extraction et d’air neuf..........................................................................17
III. Dimensionnement gaines...............................................................................................17
1. Calcul de la vitesse............................................................................................................17
2. Dimensionnement des gaines............................................................................................17
IV. Dimensionnement de tuyauteries...................................................................................18
1. Détermination des débits...................................................................................................18
2. Dimensionnement des tubes..............................................................................................18
3. Calcul des diamètres..........................................................................................................18
V. Calcul des pertes de charge aérauliques.........................................................................18
1. Rugosité des conduites......................................................................................................19
2. Coefficient de frottement (Fa)............................................................................................19
Conclusion................................................................................................................................20
Chapitre III : Dimensionnement de la CTA du bloc opératoire............................................22
Introduction...............................................................................................................................22
I. Présentation du local..........................................................................................................22
II. Objectifs du travail.........................................................................................................22
III. Traitement de l’air..........................................................................................................23
1. Calcul des déperditions......................................................................................................23
V. Implantation des gaines et calcul des pertes de charge..................................................26
1. Plan aéraulique..................................................................................................................26
2. Plan hydraulique................................................................................................................26
a. Détermination de débit......................................................................................................26
b. Dimensionnement des tubes..............................................................................................26
Conclusion................................................................................................................................29
Conclusion générale..............................................................................................................30
Bibliographie.........................................................................................................................31
Annexes.................................................................................................................................33

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Ben abdallâh & Ghouaidia
Introduction générale

Le traitement d’air est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques d’un local pour des raisons de confort (bureaux, maisons individuelles) ou pour
des raisons techniques (laboratoires médicaux, locaux de fabrication de composants
électroniques, blocs opératoires, salles informatiques).

Dans les installations industrielles, les laboratoires, les blocs opératoires, la notion de «
propreté » obéit à des normes techniques, technologiques (et de confort) précises et
rigoureuses. Les organismes hospitaliers sont, à cet égard, chargés de contrôler la conformité
de ces lieux à ces normes et aux exigences des règles de confort et d’hygiène.

Dans ce thème, on se propose dans ce travail de faire le dimensionnement d’une centrale de


traitement d’air du bloc opératoire de l’hôpital régional Houssine Bouzaiène Gafsa.

Ce travail sera divisé en plusieurs parties :

 Etude bibliographique sur la centrale de traitement d’air, les normes de traitement


d’air des salles propres (établissements de santé) ainsi que les groupes de production
d’eau glacée.
 Présentation du bilan thermique du bloc opératoire (salle d’opération et les locaux
annexes).
 Etude du traitement d’air du bloc opératoire, calcul des débits de soufflage, de reprise,
d’extraction et d’air neuf afin de dimensionner les centrales de traitement d’air
nécessaire pour le bloc.
 Calcul des pertes de charges dans les réseaux aéraulique.
 Réalisation des dessins de réseaux de gaines sur le plan d’architecture AUTO-CAD du
bloc opératoire.
ISSTEG

Chapitre I : Etude bibliographique

Introduction
La centrale de traitement d'air (CTA), est une solution complète dans des domaines
comme les bureaux, les bâtiments, les hôpitaux, etc. les locaux de santé comme les blocs
opératoires exigent une ventilation performante avec un climat intérieur agréable.

Ce chapitre présente une étude bibliographique dans laquelle on va décrire brièvement le


phénomène de traitement d’air ainsi que ces différents composants. Dans la deuxième
partie, les normes pour les établissements de santé seront définis et finalement une partie
pour le groupe eau glacée et l’autre pour les ventilo-convecteurs.

I. Le traitement de l’air
Le traitement de l’air ou le conditionnement de l’air est la technique qui consiste à
modifier, contrôler et réguler les conditions climatiques (température, humidité, niveau
de poussières, etc.) d’un local pour des raisons de confort (bureaux, maisons
individuelles) ou pour des raisons techniques (laboratoires médicaux, locaux de
fabrication de composants électroniques, blocs opératoires, salles informatiques).

Les principales caractéristiques modifiées, contrôlées ou régulées sont [1] :

 Le degré de pollution de l'air ambiant (local à traiter) : renouvellement, soit par


extraction forcée de l’air hors du local, soit par introduction forcée d'air neuf (air
extérieur) dans le local, soit par renouvellement partiel de l'air ambiant pollué
(adjonction d'un caisson de mélange),
 la température de l'air : modification en fonction des saisons (chauffer ou
refroidir),

 le degré d'hygrométrie de l’air traité : humidification ou déshumidification,


 la teneur en poussières de l’air : traitement par filtration de l'air soufflé ou
repris,

 le maintien permanent de conditions intérieures (la régulation).

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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II. Les blocs opératoires


1. Définition
Au sein d’un établissement hospitalier, le bloc opératoire représente un des secteurs
majeurs et certainement l’un des plus emblématiques, en tant que pièce maîtresse du
plateau technique. Un bloc opératoire est une partie très spécifique de l'hôpital. C'est dans
cette structure que se déroulent les opérations chirurgicales. C'est un espace propre et
sécurisé auquel seuls les professionnels de santé ont accès.

Généralement placé au centre d'un hôpital ou d'un service, le bloc opératoire est accessible
aux chirurgiens, aux médecins, aux anesthésistes, aux infirmiers, aux aides-soignants, aux
radiologues et aux brancardiers. Les blocs opératoires sont soumis à une règlementation
stricte et à de nombreux contrôles afin de réduire au maximum les risques d'infection ou
de contamination [2].

2. Traitement de l’air dans les blocs opératoires


En hygiène hospitalière, le traitement de l’air joue un rôle important puisqu’il doit
permettre, d’une part de protéger au mieux la zone à risque (le champ opératoire par
exemple) contre toute contamination aéroportée, mais aussi, d’autre part, de procurer un
certain confort pour l’équipe en travail.

C'est probablement la norme française NF S 90-351 qui est la plus stricte pour les
établissements de santé [3]. Elle précise en particulier les exigences relatives à la maîtrise
de la contamination aéroportée dans ces établissements, contamination considérée
aujourd'hui comme l'un des soucis majeurs.

3. Norme française NF S 90-351 pour les établissements de santé


La lutte contre les infections nosocomiales reste la direction principale indiquée par les
acteurs de la santé publique. Malgré les différentes approches des uns et des autres sur le
type de choix d’une installation de traitement d’air, tous sont à priori d’accord sur le fait
que les microorganismes vivants tels que les bactéries, virus, moisissures et autres levures
utilisent les particules inertes de l’air pour se déplacer. C’est pourquoi, les utilisateurs,
concepteurs, constructeurs, exploitants, responsables maintenance travaillent sur
l’obtention d’un nombre maximum de particules tolérables dans l’ambiance [3].

La norme définit 4 zones selon le risque infectieux encouru par le patient ou par le
produit. Les espaces plus sensibles à la contamination, comme les blocs opératoires,

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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zones de soins intensifs et réanimation, stérilisation et laboratoires forment les zones 3 et


4, alors que les bureaux, les circulations et les salles d'attentes correspondent à la zone 1
et la zone 2 [3].

Pour chacune de ces zones sont définies des performances techniques bien
particulières [3] :

 Régime d’écoulement de l’air

Le régime d’écoulement de l’air des salles propres peut être caractérisés comme étant soit
unidirectionnel soit non unidirectionnel.

- Flux unidirectionnel

Un flux d’air unidirectionnel peut s’écouler dans un sens soit vertical, soit horizontal. Les
deux types de ce flux font appel à un soufflage par des filtres terminaux et à des reprises
située à peu près dans le même axe afin que les filets d’air soit les plus rectilignes,
présenté sur la figure I.1, [4].

Figure I.1: flux unidirectionnel [4].


- Flux d’air non unidirectionnel

Dans des salles d’opérations à flux non unidirectionnel, l’air soufflé transite par des
bouches de soufflage. L’air filtré est distribué en multiples point du plan d‘entrée, pour
être repris en des endroits éloignés. Le filtre terminal peut être situé loin du plan d’entrée,
mais il convient alors de prendre des précautions particulières afin d’éviter toute
introduction de contamination entre filtre et salle d’opération, figure I.2.

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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Figure I.2: Flux d’air non unidirectionnel [4]


 Classification de la propreté de l’air

La norme NF s 90-351 décrit les performances techniques à atteindre dans les zones à risques
des établissements de santé, présenté dans l’annexe I tableau I.1.

III. Les centrales de traitement d’air


1. Définition

Une Centrale De Traitement D’Air, figure I.3 a pour but comme son nom l’indique de traiter
l’air qui sera soufflé dans un local. Elle est capable de réaliser cela grâce à ses multiples
composants. Une CTA est généralement installé sur les toits des bâtiments ou les greniers. La
connexion de la CTA avec ce fait et est connectée par des tuyaux qui l’approvisionnent en
eau.

Figure I.3: Schéma d’une centrale de traitement d’air [7].

2. Composition d’une centrale de traitement d’air


Une centrale de traitement d’air peut être composée par ;

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a. Caisson de mélange

Le caisson de mélange standard (2 voies), figure I.4, est généralement utilisé pour réaliser le
mélange de deux airs : l’air neuf et l’air recyclé. Il est parfois destiné uniquement à assurer
sélection de circuit. Dans certaines installations un peu plus sophistiquées, le caisson de
mélange comporte une troisième voie, qui assure l’écoulement et le dosage de l’air extrait.
On l’appelle généralement « caisson économiseur ».

Figure I.4 : caisson de mélange [8].


b. Caisson de filtration 

L’opération de filtration n’a aucune action sur les caractéristiques thermiques de l’air. Elle
n’apparait pas sur le diagramme de l’air humide. Elle fait cependant partie intégrante d’une
centrale de traitement d’air. Leur rôle consiste à éliminer d’un fluide gazeux tout ou une partie
des particules ou aérosols qu’il contient, en les retenant sur une couche poreuse appelée «
médiat filtrant », figure I.5.

Dans ce cadre, on trouve trois types de filtre présenté sur l’annexe I, tableau 2 :

 Filtre à moyenne efficacité appelée aussi pré filtre « G1…G4 »


 Filtre à très haute efficacité « F5…F9 »
 Filtre absolue « H10…H14 »

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ISSTEG

Figure I.5 : caisson de filtration [9].

c. Batterie chaude 

La batterie chaude, figure I.6, assure le préchauffage ou le chauffage de l’air à l’aide d’un
fluide chaud qui peut être de l’eau, de l’eau surchauffée, de la vapeur, la condensation d’un
fluide frigorigène. Durant l’opération de chauffage, l’humidité absolue, ou teneur en humidité,
reste constante. En revanche, l’humidité relative (en %) diminue.

Figure I.6: batterie chaude [9].


d. Batterie froide 

La batterie froide, figure I.7, assure le refroidissement de l’air, avec ou sans


déshumidification, à l’aide d’un fluide froid qui peut être de l’eau glacée ou par évaporation
d’un fluide frigorigène.

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Figure I.7: batterie froide [9].

e. Piège à son

Un piège à son, figure I.8, est un dispositif permettant de capter les sons dans un flux d'air. Il
peut être appelé silencieux ou atténuateur de bruit. Il permet d'atténuer l’amplitude des ondes
acoustiques .Un piège à son est formé par un cadre métallique (acier galvanisé) et un
garnissage fibreux. L’absorbant est protégé par un voile de verre anti défibrage qui garantit la
longévité des baffles en leur donnant une grande résistance à l’érosion dû à :

 La longueur des baffles


 L’épaisseur des baffles
 Les voies d’air entre les baffles
 La vitesse d’air

Figure I.8: piège à son [9].


f. Caisson de ventilation
Dans un caisson de ventilation d’une centrale de traitement d’air, on trouve le ventilateur de
soufflage, entraîné par un moteur électrique, (l’ensemble est monté sur un châssis). La
transmission de puissance se fait par poulies à moyeu amovible et courroies trapézoïdales, le
moteur électrique peut être installé à l’extérieur du caisson ou à l’intérieur.
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Ben abdallâh & Ghouaidia
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g. Les humidificateurs à vapeur


L’humidificateur à vapeur, figure I.9, se caractérise par une évolution de l’air à
température pratiquement constante. On néglige généralement l’apport de chaleur par le
transfert d’enthalpie dû au passage de la vapeur de 100 °C à la température de l’air.

Figure I.9: humidificateur à vapeur [8].

IV. Groupe d’eau glacée


Appareil refroidissant un fluide liquide dit eau glacée, (une eau ayant des régimes de
températures comprises entre 5° et 15°C). La chaleur retirée à ce fluide est évacuée sur
l'air (groupe à condenseur à air) ou sur l'eau (groupe à condenseur à eau).
Ce groupe, figure I.10, alimente un réseau de tubes d’eau glacée, qui dessert des ventilo-
convecteurs, des cassettes plafonnières, des centrale de traitement d’air, des consoles eau /
air réversibles [10].

Figure I.10 : groupe d’eau glacée de l’hôpital régional de Gafsa (prise le 19 avril 2017).

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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 Circulation des fluides


Dans l’évaporateur à eau glacée (petite et moyenne puissance), le fluide frigorigène
circule à l’intérieur du tube central, l’eau circule dans l’espace annulaire entre les deux
tubes. L’entrée permet l’optimisation de la surchauffe. L’eau glacée doit circuler en sens
inverse du fluide frigorigène, pour garantir un contre-courant (meilleur échange
thermique).
La pompe doit être installée sur l’entrée d’eau de l’évaporateur, tout en respectant le sens
de passage de l’eau par rapport au sens du fluide frigorigène. On ne doit trouver aucune
vanne de régulation ni aucune dérivation entre la pompe et l’entrée de l’évaporateur. Le
débit d’eau doit être impérativement constant dans l’évaporateur. La pompe doit
fonctionner sans arrêt afin que le bulbe du thermostat de régulation puisse mesurer la
température d’entrée d’eau.
Le thermostat antigel est placé à la sortie de l’évaporateur, son rôle est de couper le
compresseur lorsque la température d’eau à la sortie est très basse.

V. Les ventilo-convecteurs
Un ventilo-convecteur (VC) est un appareil de traitement d'air destiné au refroidissement
ou au chauffage de l'air qui le traverse. L'énergie thermique est apportée au VC par un
fluide (eau ou fluide frigorigène) ou par effet Joule (électricité).
L'air porté à la température voulue est soit soufflé directement dans le local à climatiser
soit par l’intermédiaire d'un conduit ou d'un réseau de distribution d'air. Il existe plusieurs
types de VC :
- Deux tubes :

Ici le VC, figure I.11, ne possède qu'une seule batterie qui est alimentée en été et en hiver
soit par une pompe à chaleur réversible ou soit en été en eau froide par une centrale a eau
glacée et en hiver par une chaudière gaz, fuel ou autres.
Cette configuration présente le désavantage de bien fonctionner que dans les bâtiments
ayant la même charge thermique (exposition, apports internes) surtout en mi- saison [11].

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Figure I.11: ventilo-convecteur à deux tubes [11].


- Deux tubes deux fils :
Le VC "2 tubes 2 fils", figure I.12, possède un seul échangeur alimenté en eau glacée et
pour assurer le chauffage une résistance électrique.
Dans ce cas, il est possible de chauffer des locaux ou refroidir d'autres en même temps
suivant la demande, mais il faut faire attention à la consommation électrique des
résistances.

Figure I.12 : ventilo-convecteur à deux tubes deux fils [11].


- Quatre tubes :
Ce type de configuration, figure I.13, est bien adapté pour des locaux de nature,
d’exposition, de charges différentes. Deux batteries sont incluses dans l'appareil délivrant
soit du chaud soit du froid en fonction du local à traiter. C'est certainement la
configuration la plus fiable au niveau confort, mais l'installation est plus lourde
techniquement et financièrement, deux réseaux distincts, pompes...

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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Figure I.13: ventilo-convecteur à quatre tubes [11].

Conclusion
Ce chapitre a été divisé en quatre parties concernant les centrales de traitement d’air, les
blocs opératoires, le groupe eau glacée et enfin les ventilo-convecteurs. Dans ce qui suit,
on va présenter les différentes formules concernant le dimensionnement d’une CTA.

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Chapitre II
Mise en équations

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Ben abdallâh & Ghouaidia
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Chapitre II : Mise en équations

Introduction
Le dimensionnement d’une CTA nécessite la connaissance de plusieurs paramètres. Dans ce
qui suit on va présenter les différentes formules nécessaires à l’élaboration du
dimensionnement d’une CTA.

I. Bilan thermique
Les points considérés pour contrôler les paramètres du confort thermique sont :
• Les conditions climatiques : La température de l’air ; l’hygrométrie et la
localisation.
• La nature du bâtiment : L’orientation ; les masques ; les matériaux ; les isolants et
la volumétrie.
• Les équipements installés : systèmes de production et de distribution de froid et
de chaleur ; le système de ventilation ; la régulation.
• Les apports internes : chaleur produite par les machines divers ; par les occupants
et par l’éclairage.
1. Calcul des déperditions
La déperdition thermique est la perte de chaleur que subit un bâtiment par ses parois et ses
échanges de l’air avec l'extérieur [12], dans ce qui suit on va donner les formules de
déperditions à travers les parois et les déperditions par renouvellement d’air.
a. Déperditions par transmission des parois
Ce sont l’ensemble des déperditions par :
- les murs ;
- les planchers ;
- les plafonds ;
- les ouvertures ;
Pour déterminer la déperdition à travers une seule paroi on applique la formule II.1 :
DT =K∗S∗Δ T (II.1)

Avec :
 DT : la déperdition à travers la paroi en (w) ;
 ΔT : la différence de température en (°C) est calculée par la formule II.2 ;

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Ben abdallâh & Ghouaidia
ISSTEG

ΔT =Te – Ti(II.2)
Or:
- Ti : la température interne du local.
- Te : la température externe du local.
 K : le coefficient de transmission surfacique en (W/m². °C) :
K dépend de :
- Du coefficient de conductivité thermique λ (W/m°C) des matériaux de construction.
- Des coefficients de convection interne et externe de la paroi « hi » et « he »
en (W/m². °C).
- De l’épaisseur de la paroi ei.
On peut calculer K par la formule II.3 ;

1
K= ei 1 1
∑ λi + hi + h e
(II.3)

b. Déperditions par renouvellement d’air


Elles sont calculées par la formule II.4 :
Dra=Qs∗( he−hi )(II.4)
Avec :
- hi : enthalpies intérieure
- he : enthalpies extérieure ;
2. Les apports gratuits AG
On distingue deux types d’apports gratuits :

 Les apports internes dus à la présence de certains nombres de personnes à l’intérieur


du local, à la nature de l’éclairage et au types d’appareillage y installé.
 Les apports externes dus à l’ensoleillement du vitrage.
On tient compte de tous ces apports pour le calcul du bilan que pendant l’été.
AG= A e + A a+ A o+ Aev (II.5)
Avec :
- Ae : Apports par éclairage
- Aa : Apports par appareillages

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- Ao : Apports par occupants


- Aev : Apports par ensoleillement des vitrages
a. Apports par éclairage Ae

Ces apports dépendent essentiellement de la nature du travail effectué à l’intérieur du


local considéré (salle de lecture, salle de dessin, restaurant,…).
Les apports par éclairage sont calculés à l’aide de la formule II.6 :

Ae= Pₑ∗¿Sp (II.6)


Avec :
- Pe : puissance d’éclairage en W/m2
- S p : surface du plancher en m2.
b. Apports par occupants Ao
L’apport par les occupants est la somme de toutes les chaleurs latentes (Aol) et sensibles
(Aos) des personnes présentes dans le même local.
L'annexe II, tableau 1 présente la chaleur dégagée par une seule personne en fonction du
niveau d’activité.
Dans cette étude les personnes présentes ont une activité modérée, la formule II.7 présente
le calcul d’apports par occupants
Ao=∑ Nbre de personnes∗( A os + Aol ) (II .7)

c. Apports par appareillages Aa

Tous les appareils électriques dégagent au cours de leurs fonctionnements de la chaleur, la


plupart de ces appareils constituent à la fois une source de chaleur latente et sensible. Les
appareils électriques dégagent de la chaleur latente uniquement en fonction de leurs
utilisations par exemple (cuisson, séchage, fer à repasser etc.) alors que, du fait de la
combustion, les appareils à gaz représentent une source supplémentaire en gain latent, donnée
par la formule II.8

Aa=∑ n i × ( P l+ P s ) (II.8)
i

Avec ;
ni  : Nombre des machines i ;
Ps  : Gain de chaleur sensible par la machine i en (W) ;
Pl  : Gain de chaleur latente par la machine i en (W).

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d. Apports par ensoleillement des vitrages Aev


Ils sont calculés par la formule II.9 :
Aev=F∗Ф∗t e∗0 , 8 *So (II.9)

Avec :
- F : facteur d’absorption solaire.
- Ф : flux de rayonnement solaire (W/m²).
- So : surface brute des ouvertures (m2).
- te : temps d’ensoleillement (h).
Le tableau II.1 présente le temps d’exposition à l’ensoleillement suivant l’orientation,
Tableau II.1: le temps d’exposition à l’ensoleillement suivant l’orientation
Orientation N E S O
te (h) 1→2 2→4 3→5 3→5

II. Calcul des débits


1. Calcul de débit de soufflage

Généralement le débit de soufflage, QS est déterminé par le taux de brassage qui varie
normalement entre 10 et 15 volumes par heure selon la norme ISO, mais dans les cas
particuliers (salle propre, établissements de santé…) ce taux devient assez important.
Le taux de brassage est déterminé par la formule II.10 [18] :
Qs
τ= (II .10)
V local
D’où ;
QS = τ * Vlocal ( II .11 )

Avec:
- τ : taux de brassage (v/h)
- V local : volume du local (m3)
2. Calcul du débit de reprise
La salle d’opération doit être maintenir à une surpression de 15 Pa, selon la norme
française pour éliminer l’entrée d’air provenant des salles non classé dans la norme. Cette
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surpression est créée par une quantité d’air qui ne sera pas reprise, d’où le débit de reprise,
QR est calculé par la formule II.12,

QR = QS¿ ( 1+ τ∗0.1
15 ) (II.12)

3. Calcul de débit d’extraction et d’air neuf


a. Débit d’air neuf

Le renouvellement d'air d’un local est assuré par l’air neuf hygiénique extérieur, non
pollué et avec un pourcentage d’oxygène intact.
Cet air neuf aura donc pour but de :
 maintenir la teneur en oxygène de l’air des locaux constants.
 limiter la concentration en CO2 rejeté par la respiration
 éliminer l’humidité et les odeurs.
QAN¿ % air soufflée∗¿ QS (II.13)
Avec ;
- QAN : débit d’air neuf (V/h)
b. Débit d’extraction
Le débit d’extraction, QE est la quantité d’air qui va remplacer la quantité d’air rejetée et la
quantité d’air maintenue à l’intérieur de la salle, on peut calculer le débit d’extraction par la
formule II.14

QE = QAN + (QR – QS) (II.14)

4. Calcul de débit d’air recyclé


Le débit d’air recyclé, QRE peut être calculé par la formule II.15, QRE
QRE = QR - QE (II.15)

III. Dimensionnement gaines


1. Calcul de la vitesse

La vitesse d’écoulement d’air à l’intérieur des gaines est sélectionnée en utilisant les données
de l’annexe II, tableau 2 d’après le manuel Carrier [17] :
2. Dimensionnement des gaines
La section de la gaine est calculée par la formule II.16,

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Se=Q/V ( II .16)

Avec :

- Se : section de la gaine (m²)

IV. Dimensionnement de tuyauteries


1. Détermination des débits

Le débit est calculé selon la formule de l’échangeur thermique [12] :


On a :
P=Cp∗ṁ∗ΔT ( II .17)

Avec :
- P : puissance à l’intérieur de tuyauterie (W).
- Cp : capacité thermique de l’eau = 4.18 KJ/Kg °C
- ṁ : débit massique de l’eau (m3/s).
- ΔT : la différence de température entre l’entré et la sortie de l’eau (°C)
D’où, le débit est calculé par la formule II.18

P
ṁ= (II.18)
Cp∗ΔT

2. Dimensionnement des tubes


Les diamètres des tubes à utiliser sont des diamètres standards, la vérification des diamètres
des conduites se fait par le calcul des vitesses à l’intérieur des tubes.

3. Calcul des diamètres


La surface à l’intérieur du tube est calculée par la formule II.19

Si=¿ (π*Di²)/4 (II.19)

Avec
- Si : section intérieur de la conduite (m²)
- Di : diamètre intérieur de la conduite (m).
Donc, le diamètre est calculé par la formule II.20,

Di=
√ 4 Si
π
(II.20)

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V. Calcul des pertes de charge aérauliques


Les pertes de charge se composent en deux types [19] :

 Pertes de charge linéiques


 Pertes de charge singulières.

La perte de charge singulière, zs est calculée par la formule II.21,


zs = ξ * ρ * 2 (II.21)

Avec ;

- ξ = coefficient de pertes singulières sans unité (annexe II, tableau 3)


- ρ = masse volumique de l’air, kg/m3
- V = vitesse moyenne de l’air, m/s

On peut calculer, pour chaque mètre de conduite cylindrique, les pertes de charge linéiques de
l’air avec la formule II.22 ;

1 Ve ²
zl = Fa* Di * ρ * 2 (II.22)

Avec ;

- zl : pertes de charge linéiques unitaire, (Pa/m)


- Fa : coefficient de frottement, sans unité
- ρ : masse volumique de l’eau (kg/m3)
- Ve: vitesse moyenne de l’eau (m/s)
1. Rugosité des conduites

Les classes de rugosité pour les conduites aérauliques sont dans l’annexe II, tableau 4.

2. Coefficient de frottement (Fa)

Le coefficient de frottement varie en fonction du régime d’écoulement du fluide et de la


rugosité des tubes.

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En régime laminaire, [Fa] est déterminé par la formule II.24 [19] :

64
Fa = ℜ (II.23)

En régime turbulent, [Fa] est déterminé par la formule II.25 [19] :


0.25
ε 68
Fa* = 0.11 *( + ) (II.25)
D ℜ

Conclusion
Dans ce chapitre, on a défini les étapes à suivre pour le dimensionnement d’une CTA. Dans le
chapitre suivant on va appliquer cette démarche sur le bloc opératoire.

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Chapitre III

Dimensionnement de la CTA du bloc


opératoire

4.

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Chapitre III : Dimensionnement de la CTA du bloc opératoire

Introduction
Dans ce chapitre on va déterminer le bilan thermique (été/hiver) des différents locaux du bloc
opératoire de l’hôpital régional de Gafsa par le logiciel Excel, ainsi que le calcul des débits et
de perte de charge.

I. Présentation du local
L’Hôpital Régional Houcine Bouzaiène de Gafsa est un établissement public à caractère
administratif chargé d’assurer notamment le traitement des maladies courantes, de fournir des
prestations de médecine générale, d’obstétrique et d’urgence ainsi que des soins spécialisés à
caractère médical et chirurgical.

Egalement il englobe toute tâche qui apparaît un peu difficile dont le domaine médecine tel
que la stomatologie, radio, urologie…

C’est pour cela il accède une grande capacité en terme effectifs humains, équipements,
matériel soit de soin soit d ‘informatique.

En outre cet hôpital comporte une diversité de services, de matériels, de responsables et de


cadres bien autorisés dans le domaine médecine est qui ont tous les responsabilités et
personnels pour effectués leurs taches.

Le plan de bloc opératoire est dessiné par le logiciel AutoCAD est présenté sur l’annexe VIII
plan 1.

II. Objectifs du travail


L’exigence sanitaire sur la qualité de l’air est très élevée dans le milieu médical : il est
indispensable d’assurer un taux de renouvellement d’air très important de manière continue,
particulièrement dans les blocs opératoires et blocs réanimations.

Ce projet de fin d’études entre donc dans le cadre d’une investigation nouvelle du confort
thermique et une modélisation susceptible de donner lieu à une prévision de l’état du confort
dans un local conditionné ainsi que la qualité de l’air et sa diffusion. L’objectif de ce travail
consiste à effectuer un calcul des besoins thermiques nécessaires pour la climatisation des
blocs d’opérations ainsi que le dimensionnement des gaines de diffusion de l’air.

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III. Traitement de l’air


On va étudier deux centrales de traitement d’air la première pour traiter l’air de la salle
d’opération et l’autre pour traiter locaux annexes.

1. Calcul des déperditions

Le calcul des déperditions thermique à travers les parois (murs, plancher haut, plancher bas,
ouvertures), a été fait sur le logiciel Excel.

On a déterminé la composition des murs sur le tableau III.1.

Tableau III.1 : Coefficients de conductivité thermique pour les murs intérieurs

Matériaux λ (w/m²°c) e(m)

matériaux1 Enduit extérieur 0,87 0,025


matériaux2 Brique de terre crue 1.1 0,15
matériaux3 Lame d’air 0.026 0.08
matériaux4 Brique de terre crue 1.1 0.07
matériaux5 Enduit intérieur 0.7 0.025

Dans l’annexe III, tableau 1, on a déterminé les conductivités thermiques des matériaux.
Le tableau III.2, représente les coefficients de convection interne et externe de contact.
Tableau III.2: coefficients de convection interne et externe de contact

Contact 1/hi+1/he
avec : l'extérieur 0,17

avec : un autre local 0,22

Le tableau III.3 présente les résultats de calcul de déperditions pendant l’été et l’hiver en
utilisant les formules du deuxième chapitre. Ce calcul a été fait sur le logiciel Excel.

Le calcul détaillé des déperditions est présenté dans l’annexe IV.

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Tableau III.3: tableau récapitulatif des déperditions


locaux Taux de brassage T air neuf V local DTT DTT
(vol/h) (vol/h) (m³) hiver(W) été(W)
salle opératoire 30 15 144 633,3074 4232,0715

salle 20 20 136,8 755,6699 21675,468


réanimation
bureau 1 15 15 22,4 236,06786 1882,4147

bureau2 15 15 21,792 232,56703 1853,1688

détente 15 15 26,25 414,46318 1839,5862


médecin
épreuve 15 15 36 641,94705 2870,1397
d'efforts

2. Calcul des débits

En intégrant les formules dans le logiciel Excel, on a pu faire le calcul des différents débits du bloc
opératoire, ce calcul est présenté sur l’annexe IV.

Le tableau III.4, résume les résultats de débits de chaque local de bloc opératoire.

Tableau III.4: tableau récapitulatif des débits


Débit Débit de Débit de Débit d'air Débit Débit d'air
soufflage reprise neuf d'extraction recyclé
Local (m³/h) (m³/h) (m³/h) (m³/h) (m³/h)
Salle 4320 3600 2160 1440 2160
d’opération
Salle 2736 2414,124 1368 1046,124 1368
réanimation
bureau 1 336 305,45 168 137,45 168

bureau 2 326,88 297,16 163,44 133,72 163,44

détente 393,75 357,954 196,875 179,079 178,875


médecin
épreuve 540 490,909 270 220,909 270
d'efforts

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IV. Implantation de l’installation


Le type d’installation implanté au niveau de la toiture de l’hôpital est du effectué par le
groupe CIAT, qui est un groupe industriel, l'un des leaders européens en chauffage par pompe
à chaleur, confort d'été et traitement de l'air dans les secteurs de l'habitat, du tertiaire, de la
santé et de l'industrie.

Et pour la validation de notre projet, il est nécessaire de comparer les résultats qu’on a trouvé
par les résultats de groupe CIAT.

Le tableau III.5 présente une comparaison entre les résultats trouvés par le groupe CIAT et
nos résultats trouvés précédemment.

Tableau III.5: comparaison des résultats.


Résultats de CIAT Nos résultats
Salle opératoire 4190.5 4232,0715

Salle réanimation 21500.801 21675,468

Bureau 1 1875.2635 1882,4147

Bureau 2 1850.4025 1853,1688

Détente médecin 1795.3003 1839,5862

Epreuve d’efforts 2790.4502 2870,1397

V. Implantation des gaines et calcul des pertes de charge


1. Plan aéraulique
 Dimensionnement des gaines (salle opératoire)

La vitesse d’écoulement d’air à l’intérieur des gaines est sélectionnée en utilisant l’annexe II,
tableau 2. On a trouvé le débit de soufflage de la salle d’opération égale à : 4320 m3/h d’où la
vitesse est égale à : 5.5 m/s.

En appliquant la formule II.16, on calcule la section de la gaine ;

4320
Se = =0.218 m²
3600∗5.5

2. Plan hydraulique
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a. Détermination de débit

Exemple de calcul de débit d’eau nécessaire pour la batterie froide de la CTA locaux annexe

En appliquant la formule II.18, on détermine le débit comme suit :

37.915
ṁ= = 1814.114 kg/s
4.18∗5

b. Dimensionnement des tubes

La surface du tube est déterminé par la formule suivante ;


Q
S=
V
Q = 0.001814 m³/s
V=0.8 m/s

0.001814
St = = 0.00226 m2
0.8
Donc :

D=
√ 4∗0.00226
π
= 0.053 m

Le reste de calcul est présenté par l’annexe VII.

3. Calcul de perte de charge


Le calcul des pertes de charge a été fait sur le logiciel Excel et présenté dans l’annexe V.
 Calcul pour les pertes de charges linéique salle opératoire (réseau de soufflage)
On a:
ϑ =4.95835 E−08m2/s; ρ=¿ 1.19 kg/m3 ; V= 5.5 m/s ; D = 0.053 m
1.19∗5.5∗0. 0543
D’où : Re = = 126734.5
4.95835 E−08
On constate que Re ¿ 2000 donc le régime d’écoulement est turbulent.
Or : Les conduites sont en acier zingué, leur classe de rugosité est lisse donc ils ont un
coefficient de rugosité ε égale à 0.09.

On détermine alors :

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0.09
∗68 0.25
Fa* = 0.11 *( 0.053 ) = 0.01911
126734.5

On remarque que : Fa* ¿ 0.018 ¿>¿ Fa* = Fa = 0.01911

1 5.5²
Par ailleurs : zl = 0.01911* * 1.19 * = 12.8822 Pa/m
0.053 2

 Calcul pour les pertes de charges singulières

Le réseau étudié présente des coudes 90° à angle vif ; ξ = 1,3 (annexe II, tableau 3)

5.5²
Donc ; zs = 1.3* 1.19 * = 23.39 Pa
2

4. Pertes de charge totales


En utilisant les formules du chapitre précédent, on a calculé les pertes des charges du local
étudié : ceci est présenté dans l’annexe V.

Le tableau III.6 présente les pertes de charges totales au niveau du circuit de soufflage de
la salle opératoire.

Tableau III.6: Les pertes de charge totales pour le circuit de soufflage de la salle d’opération
Pertes de charge linéaires (Pa) 32.23
Pertes de charge singulières (Pa) 508,314

Pertes de charge totales circuit de soufflage (Pa) 540,55

Le tableau III.7 présente les pertes de charge totales pour la CTA locaux annexes.
Tableau III.7: Les pertes de charge totales pour la CTA locaux annexes.
Pertes de charge linéaires (Pa) 58.070

Pertes de charge singulières (Pa) 525,3301

Pertes de charge totales circuit de soufflage (Pa) 583,4001

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Le tableau III.8 présente les pertes de charge pour le circuit de reprise de la salle opératoire.
Tableau III.8: les pertes de charge pour le circuit de reprise de la salle opératoire
Pertes de charge linéaires 55,0125Pa

Pertes de charge singulières 79,595Pa

Pertes de charge totales circuit de reprise 134,6076Pa

Le tableau III.9 présente les pertes de charge pour le circuit de reprise pour les locaux annexes
Tableau III.9: les pertes de charge pour le circuit de reprise pour les locaux annexes
Pertes de charge linéaires 47,418484Pa

Pertes de charge singulières 225,37024Pa

Pertes de charge totales circuit de soufflage 272,7887Pa

5. Réalisation des dessins de réseaux de gaines


Sur le logiciel d’architecture on a tracé des dessins de réseaux de gaines de bloc opératoire, ce
plan est présenté sur l’annexe VIII plan 2.

Conclusion
Dans ce chapitre on a abordé le bilan thermique (été/hiver) des différents locaux du bloc
opératoire ; le calcul des débits (de soufflage ; de reprise ; d’air neuf ; d’extraction et de
recyclage) ; le dimensionnement des conduites hydrauliques et aérauliques et le calcul des
différentes pertes de charge dans les gaines aéraulique.

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Conclusion générale

Les bâtiments de santé présentent une exigence stricte des conditions thermiques à l’intérieur
de ses locaux puisque les salles d’opérations nécessitent une température, un taux d’humidité
et une propreté d’air spécifique.

Dans ce cadre, on se propose dans ce projet d’étudier le bloc opératoire de l’hôpital régional
Houssine Bouzaiène de Gafsa.

Dans le premier chapitre on a présenté une étude bibliographique sur la norme NF S90-351
spécifique aux bâtiments de santé et on a présenté les centrales de traitement d’air, des
groupes d’eau glacée et des ventilo-convecteurs.

Dans le deuxième chapitre on a proposé de définir les formules : du bilan thermique, de calcul
des débits, de dimensionnement des réseaux hydraulique et aéraulique et le calcul de pertes de
charge linéaires et singulières dans les gaines.

Dans le troisième chapitre on a calculé le bilan thermique, les débits d’air, les dimensions des
conduites aéraulique et hydraulique en utilisant le logiciel Excel.

On a tracé les réseaux des gaines à l’aide de logiciel d’architecture AUTO-CAD.

Ce stage nous a permis d’une part d’intégrer dans le milieu industriel, et d’autre part d’établir
des relations avec les professionnels confirmés dans le domaine énergétique qui nous ont aidé
à développer nos capacités d’adaptation et à enrichir nos connaissances afin de dimensionner
une centrale de traitement d’air. Il est à souligner que ceci fut un projet consistant, et aussi une
expérience enrichissante sur tous les plans.

I.

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Bibliographie

[1] thermique du bâtiment, climatisation ; disponible sur : http://www.thermique-du-


batiment.wikibis.com/climatisation.php, consulté le 07 Février 2017.

[2] le journal des femmes, santé et médecine, disponible sur http://sante-


medecine.journaldesfemmes.com/faq/17559-bloc-operatoire-definition, consulté le 07 Février
2017.

[3]Armstrong Building Products SAS, Norme française NF S 90-351 pour les établissements
de santé, France, 2011.

[4] ER2i ingénierie, Conception Des Installations Et Equipements Pour Salles Propres, 2003,
page 125.

[5] agence national de sécurité des médicaments et des produits de santé, Bonnes pratiques de
fabrication, 2013, page 18.

[6]B.B.S. Slama – service technique, Le calcul des centrales De traitement d’air, 16 Mars
2017.
[7] agence locale de l’énergie, Centrale de traitement d’air (CTA) Rénovation du siège de
PLURALIS, Rémy ROSSILLON, France, 2010, page 6.
[8] P.Dal Zotto, J.-M. Larre, A. Merlet, L. Picau, MEMOTECH génie énergétique
« collection A.Capliez » 2014, page 632.
[9] le traitement de l’air des piscines publiques, Paulo Seixas, pages 8, 9, 11, 15,21.
[10] les solutions climatisation avec l’eau glacée, Octobre 2016, disponible sur
http://conseils.xpair.com.
[11] Energie plus, les ventilo-convecteurs, disponible sur https://www.energieplus-lesite.be
consulté le 08 Février 2017.
[12] BBS Slama, LE CALCUL DES CENTRALES DE TRAITEMENT D’AIR, Document
mis à jour le 16 mars 2017, pages 13, 14.
[13] Outils solaires, rayonnement solaire selon l’orientation et région du bâti, 14/11/2012,
disponible sur http://outilsolaire.com
[14]Manuel modulaire Chauffage central, calcul des déperditions thermiques - Élaboration
théorique, pages 23, 2013.

31
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[15] DIMCLIM, Techniques de Climatisation et de conditionnement de l’Air Humide,


disponible sur http://www.dimclim.fr/ consulté le 10 Février 2017.
[16]ABC CLIM, Mesure de débit d'air, disponible sur http://www.abcclim.net/mesure-de-
debit.html consulté le 20 Février 2017.
[17]Thèse de doctorat de génie civile, étude expérimentale et numérique des performances de
la ventilation mécanique par insufflation : qualité de l’air intérieur dans les bâtiments
résidentiels, Mireille Rahmen, 2014, pages 18, 19.
[18] France air, dimensionnement des tuyauteries, disponible sur http://espacepro.france-
air.com/catalogue/filtration-et-qualite-air.html. Consulté le 21 Mars 2017.
[19] calcul de pertes de pression et de dimensionnement des conduites des ventilations,
Christophe Delmotte, pages 1.2, 2010.

[20] Confort Thermique Dans Les Lieux De Vie, Michel Le Guay, page 3.

[21] La Conductivité thermique de quelques matériaux de construction, disponible sur


https://www.google.com/search?
client=opera&q=La+Conductivité+thermique+de+quelques+matériaux+de+construction&sou
rceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8. Consulté le 26 Juin 2017.

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Annexes

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Annexe I

Tableau I.1 : classification des zones à risque [3].

Tableau I.2 : Généralités sur les normes de classification des filtres de moyenne, haute et très
haute efficacité [9].

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Annexe II
Niveau d’activité Application Aos Aol

Assis au repos Théâtre/cinéma 60 60

assis travail léger Bureau/hôtel 65 65

Assis/ repas Restaurent 75 95

Assis travail léger Bureau/hôtel 75 75


dactylo
Debout/travail léger Magasin/banque 90 95

Travail léger usine Usine 100 130

Travail léger sur Usine 100 205


machine
Dance Salle de dance 120 265

Manutention Usine 165 300

Athlétisme Gymnastique 185 340

Tableau II.1 : la chaleur dégagée par une seule personne en fonction du niveau d’activité
[20].

Débit Vitesse

0 - 420 m3/h 3 m/s


420 - 600 m3/h 3,5 m/s
600 - 1000 m /h
3
4 m/s
1000 - 1800 m3/h 4,5 m/s
1800 - 3000 m3/h 5 m/s
3000 - 6000 m3/h 5,5 m/s
6000 - 12000 m /h 3
6 m/s
12000 - 18000 m3/h 6,5 m/s
18000 - 24000 m3/h 7 m/s

Tableau II.2 : Choix de la vitesse selon le débit.

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Singularités ξ Double T 1,4


Bifurcation à bord vif
(α=15°) 0,1 Elargissement brusque (D2/D1=1.25) 0,2
Bifurcation à bord vif
(α=30°) 0,3 Elargissement brusque (D2/D1=1.667) 0,4
Bifurcation à bord vif
(α=45°) 0,7 Elargissement brusque (D2/D1=10) 1
Bifurcation à bord vif
(α=60°) 1 Elargissement brusque (D2/D1=2.5) 0,7
Bifurcation à bord vif
(α=90°) 1,4 Elargissement brusque (D2/D1=5) 0,9
Bifurcation arrondie
(R/D=0.5) 1,2 Elargissement progressif (α=10°) 0,25
Bifurcation arrondie
(R/D=0.75) 0,6 Elargissement progressif (α=15°) 0,4
Bifurcation arrondie
(R/D=1) 0,4 Elargissement progressif (α=30°) 0,8
Bifurcation arrondie
(R/D=1.5) 0,25 Elargissement progressif (α=45°) 0,9
Bifurcation arrondie
(R/D=2) 0,2 Elargissement progressif (α=5°) 0,15
Coude à angle vif 15° 0,1 Elargissement progressif (α=60°) 1
Pièces d'aspiration à entrer profilée
Coude à angle vif 30° 0,2 (R/D=0.2) 0,2
Pièces d'aspiration à entrer profilée
Coude à angle vif 45° 0,5 (R/D=0.5) 0,1
Pièces d'aspiration à entrer profilée
Coude à angle vif 60° 0,7 (R/D=0.8) 0,05
Coude à angle vif 90° 1,3 Pièces d'aspiration droite 0,9
Coude arrondi (R/D=0.5) 0,9 Pièces d'aspiration en paroi 0,5
Coude arrondi (R/D=0.75) 0,45 Rétrécissement brusque (D2/D1=0.1) 0,6
Coude arrondi (R/D=1) 0,35 Rétrécissement brusque (D2/D1=0.2) 0,5
Coude arrondi (R/D=1.5) 0,25 Rétrécissement brusque (D2/D1=0.4) 0,4
Coude arrondi (R/D=2) 0,2 Rétrécissement t brusque (D2/D1=0.6) 0,3
Coude muni de directrices 0,25 Rétrécissement brusque (D2/D1=0.8) 0,2
Dérivation latérale (α=15°) 0,1 Rétrécissement progressif (α=15°) 0,5
Dérivation latérale (α=30°) 0,3 Rétrécissement progressif (α=30°) 0,3
Dérivation latérale (α=45°) 0,5 Rétrécissement progressif (α=45°) 0,3
Dérivation latérale (α=60°) 0,7 Rétrécissement progressif (α=60°) 0,5
Dérivation latérale (α=90°) 1,3 Rétrécissement progressif (α=90°) 0,7
Diaphragme (D2/D1=0.1) 2,5 Soupape 2
Diaphragme (D2/D1=0.2) 2,5
Diaphragme (D2/D1=0.4) 2,5
Diaphragme (D2/D1=0.6) 2,3
Diaphragme (D2/D1=0.8) 1,9
Diaphragme (D2/D1=0.9) 1,5

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Tableau II.3 : Perte de charge singulière pour des conduites aéroléiques rectangulaires
Matériaux Classes de rugosité [mm]

Canalisation en PVC Très lisses 0.03


Canalisation en aluminium

Canalisation en acier zingué lisses 0.09


Canalisation en acier inox

Canalisations avec revêtement interne Rugueux 0,90


Conduites en ciment lisse

Tubes flexibles métalliques très rugueux 3.00


Tubes flexibles non métalliques Conduites en
ciment non lisses

Tableau II.4 : Classes de rugosité pour conduites aérauliques [19].

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Annexe III
Matériaux λ (w/m2°C)
Acier 60
Air 0.026
Aluminium 209
Béton 0.92
Béton cellulaire 0.2
Bois 0.15
Brique de terre crue 1.1
Briques 0.84
Carrelage 1
Chape 1.5
Enduit extérieur 0.87
Enduit intérieur 0.7
Laine de roche 0.093
Liège 0.044
Plâtre 0.031
plomb 35
Polystyrène expansé 0.029
Polyuréthanne 0.025
Styrofoam 0.032
zinc 110

Tableau III.1 : Conductivité thermique de quelques matériaux [21].

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Annexe IV
(Déperditions)

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Annexe VI
(Débits)

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Annexes VII
(Pertes de charge)

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Annexe VIII

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