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NOTIONS FONDAMENTALES
A. DEFINITIONS DE BASE
1. Système.
On appelle système thermodynamique une partie de l’univers constituée de l’objet ou l’ensemble
des objets (solides, liquides ou gaz) auxquels on s’intéresse et qu’on désire étudier de façon
théorique ou expérimentale.
Tout ce qui n’appartient pas au système (le reste de l’univers) est appelé entourage ou milieu
extérieur (voir figure 1).
Le système thermodynamique est séparé du milieu extérieur par une frontière (appelée également
paroi) réelle ou fictive ; à travers laquelle il peut y avoir échange d’énergie et de matière entre les
deux parties (c’est à dire le système et son entourage).
Entourage Paroi
Système
Echange d’énergie
et de matière Figure 1.
Dans une étude thermodynamique, il est essentiel de définir avec exactitude le système étudié (c’est
à dire le nombre, la nature, l’état physique de ses constituants, etc.).
1
Chapitre 1 Notions fondamentales
Les grandeurs (ou paramètres) d’état ne sont pas les mêmes pour tous les systèmes ; par conséquent,
on est obligé à chaque fois de choisir les grandeurs nécessaires (dont le nombre peut être très élevé)
à l’étude envisagée du système considéré.
En plus, dans une étude donnée, le choix et le nombre des grandeurs, qui permettent de définir l’état
d’un système, ne sont pas limités. L’expérience montre, cependant que, pour un système donné, il
existe une relation entre les grandeurs qui caractérisent les propriétés macroscopiques du système
et, par conséquent, un nombre limité suffit à la description complète de l’état du système et à la
détermination de toutes les autres grandeurs.
Les grandeurs d’état indépendantes sont appelées les variables d’état et leur nombre constitue le
degré de liberté du système.
En thermodynamique, on utilise, pour définir l’état d’un système, le volume spécifique, la pression
absolue et la température absolue (et parfois le nombre de moles ou la masse).
2
Chapitre 1 Notions fondamentales
Ainsi la description d’un système, se trouvant dans un état d’équilibre donné, sera réalisée en fixant
les valeurs de la pression, du volume, de la température et, si nécessaire, de la masse (ou le nombre
de moles).
Deux états du système sont dits identiques si toutes les grandeurs d’état qui les caractérisent ont
respectivement les mêmes valeurs numériques ; ils sont dits différents si les valeurs numériques
d’au moins un de leurs paramètres ne sont pas les mêmes.
Sur la figure 2, nous avons représenté deux systèmes identiques (pression P, volume V, température
T, masse m et nombre de moles n). Si on additionne les deux systèmes (1 et 2), on obtient un
nouveau système dont la température et la pression seront numériquement égales à celles des
systèmes 1 et 2. Par contre, le volume final, la masse totale et le nombre de moles total seront égaux
respectivement à la somme des volumes, des masses et des nombres de moles des systèmes 1 et 2.
P, V, T P, V, T P, 2V,T
+ =
n, m n, m 2n, 2m
Figure 2.
Inversement, si on divise le nouveau système en deux parties égales les grandeurs extensives seront
divisées par deux, alors que les grandeurs intensives garderont les mêmes valeurs.
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Application: Parmi les grandeurs suivantes dites lesquelles sont extensives et lesquelles sont
intensives.
Energie potentielle, énergie cinétique, capacité calorifique, masse volumique, viscosité, charge
électrique, polarisation, longueur, conductivité thermique, surface, indice de réfraction.
P
F dFn
P lim
P + dP S 0 S dS
GAZ
Figure 3.
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Chapitre 1 Notions fondamentales
** La température.
- Du point de vue microscopique : La température est une grandeur liée à l’agitation
thermique des molécules.
- Du point de vue macroscopique : Elle caractérise l’état thermique du corps ; c’est à dire son
degré d’échauffement ou de refroidissement (la température est une notion d’origine
sensorielle comme la couleur d’un corps, c’est en touchant les corps qu’on arrive à dire s’ils
sont chauds ou froids).
Pour mesurer la température (qui n’est possible qu’indirectement), on utilise des appareils tels que
les thermomètres (à mercure, etc.), les thermocouples, les sondes, les résistances de platine, les
résistances à semi-conducteurs (Ge), les pyromètres optiques, etc.
L’emploi de ces appareils est lié au choix de certains repères ou échelles de température. Et,
l’établissement de ces repères est fondé sur la dépendance existant entre la température et certaines
grandeurs, liées aux propriétés des corps, directement mesurables (tels que la dilatation des liquides,
des gaz, des fils métalliques, etc.).
Les corps utilisés à cet effet sont appelés corps thermométriques ou simplement thermomètres et
la grandeur dont la variation permet d’obtenir des renseignements quantitatifs sur la température est
la grandeur thermométrique.
Le choix des grandeurs thermométriques, utilisées en pratique, n’est pas limité, c’est pourquoi il
existe une infinité d’échelles de température (échelles empiriques). Les plus répandues sont :
* Echelle Fahrenheit (°F) : Elle attribue la valeur 32° au point de fusion de la glace et 212° au
point d’ébullition normal de l’eau. La relation qui lie les températures exprimées en (°F) et en (°C)
est de la forme:
T (°F) = 1.8 t (°C) + 32 (2.1)
* Echelle Réaumur : Echelle ancienne de température basée sur les deux points fixes 0 °C pour
la fusion de la glace et 80 °C pour la vapeur d’eau bouillante sous une atmosphère normale.
La relation entre l’échelle Réaumur et l’échelle Celsius est :
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Chapitre 1 Notions fondamentales
** Le volume : C’est la portion de l’espace occupée par le corps ou l’ensemble des corps qui
constituent le système. Du point de vue géométrique c’est une mesure directe très simple.
L’unité la plus utilisée pour mesurer le volume est le m3 (S.I)
Le volume massique v d’un corps homogène est le quotient du volume V de ce corps par sa masse
m (il correspond à l’inverse de la masse volumique ) :
Le volume molaire est le volume occupé par une mole ou une kilomole dans des conditions
déterminées de température et de pression :
v V / n (6.1)
On sait que n = m / M, donc les volumes massique et molaire sont reliés par :
v vM (7.1)
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Chapitre 1 Notions fondamentales
• L’énergie interne.
Lorsque le système est au repos, il possède une énergie qu’on appelle énergie interne. On la désigne
par U. C’est une énergie du système qui ne dépend que de l’état dans lequel il se trouve et non de
l’énergie cinétique de son mouvement d’ensemble ou de son énergie potentielle.
L’énergie interne du système comprend : les énergies cinétiques de toutes les micro-particules
(molécules, ions, électrons, atomes, etc.), les énergies d’interactions de ses particules, l’énergie des
couches électroniques des atomes et ions, etc.
* L'énergie cinétique : C'est l'énergie que possède un système matériel du fait qu'il soit animé de
vitesse.
L'énergie cinétique d'une masse m, animée d'une vitesse v, est donnée par :
1
EC mv 2
2
* L'énergie potentielle : C'est l'énergie due aux champs de forces extérieurs (gravitationnel,
magnétique, électrique, etc.) agissant sur le système.
En passant d'un état (1) à un état (2), le travail effectué par les forces appliquées au système est égal
à la variation de son énergie potentielle
W E P1 E P 2
L'énergie potentielle du système formé par la terre et une masse m à l'altitude z s'écrit :
E P 2 E P1 mgz
• Le travail et la chaleur.
Un système thermodynamique quelconque évolue grâce aux échanges de chaleur et de travail avec
son entourage (le milieu extérieur) ; c’est pourquoi, il est essentiel de connaître les définitions et les
relations qui permettent de calculer ces deux quantités.
Le travail et la chaleur sont deux formes de l’énergie qui n’apparaissent que lorsque le système
évolue en subissant des transformations : on les appelle énergies transitoires (Ce ne sont pas des
grandeurs d’état du système). En effet, un système dans un état donné peut posséder une énergie
cinétique, une énergie potentielle mais il ne peut pas posséder un travail ou une quantité de chaleur.
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Rappelons que pour un système thermodynamique, les variables qu’on utilise pour définir l’état du
système sont : la pression absolue, la température absolue et le volume spécifique.
Une transformation naturelle est une transformation qui peut se produire spontanément en amenant
le système vers un état d’équilibre.
Par contre une transformation non naturelle (ou artificielle) est une transformation qui ne se produit
jamais spontanément. Une telle transformation, qui éloigne le système de son état d’équilibre,
nécessite une intervention extérieure pour sa réalisation.
Exemple : Si on met un corps chaud au contact d’un corps froid, de la chaleur passe
spontanément du corps chaud au corps froid : Dans ce cas on dit que la transformation est naturelle.
La transformation inverse, c’est à dire le passage de la chaleur du corps froid au corps chaud ne
pourra jamais se produire de façon naturelle. Nous allons voir dans le chapitre 4 que, pour réaliser
cette opération, il faut utiliser une machine frigorifique (ce type de machine nécessite pour son
fonctionnement un travail extérieur) et, par conséquent, la transformation est non naturelle.
On peut également classer les transformations d’après la nature des conditions expérimentales et la
manière dont elles s’effectuent. On distingue ainsi :
Une transformation finie sera obtenue en sommant une infinité de transformations infinitésimales.
2
V2 - V1 = dV
1
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Remarque :
Une transformation quasi-statique sans phénomènes de dissipation est une transformation
réversible (tous les états intermédiaires sont des états d’équilibre stable).
Dans une transformation irréversible le système ne peut pas revenir à son état initial par les mêmes
états intermédiaires (qui dans ce cas ne sont pas des états d’équilibre). Autrement dit, si l’une des
transformations directe (état initial vers état final) ou inverse (état final vers état initial) est
irréversible, la transformation globale (directe et inverse) restitue l’état initial du système
uniquement. Et ceci signifie qu’il se produit obligatoirement des modifications dans l’entourage.
En réalité, toutes les transformations réelles sont irréversibles (déséquilibrées) : les facteurs
d’irréversibilité sont nombreux et dépendent des conditions expérimentales.
La transformation réversible, qui n’est pas réalisable pratiquement, représente la limite vers laquelle
tendent les transformations irréversibles lorsque les facteurs d’irréversibilité deviennent
négligeables ; et, de ce fait, elle constitue un modèle (cas idéal) qui permet tout simplement, comme
nous allons le voir, de faciliter les calculs.
* Transformations équivalentes : Deux transformations sont dites équivalentes si les états initiaux
d’une part et finaux de l’autre sont respectivement identiques pour le système.
Une relaxation est un processus qui ramène à son état d’équilibre thermodynamique le système
sorti de cet état une fois les actions extérieures supprimées.
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Clapeyron ou diagramme P-V : c’est un diagramme dont les coordonnées sont la pression et le
volume.
On peut utiliser d’autres diagrammes tels que les diagrammes P-T, T-V, etc.
Il est à noter que seules les transformations réversibles peuvent être représentées sur des
diagrammes thermodynamiques.
Sur la figure 4, nous avons représenté deux processus qui réalisent la même transformation. Les
points 1 et 2 représentent deux états différents du système : Chaque point est caractérisé par une
pression et un volume dont les valeurs numériques sont fixes et uniques.
Les courbes (a et b) qui mènent de l’état 1 vers l’état 2 sont les courbes de processus.
P
2
** Transformation isobare : C’est une transformation au cours de laquelle la pression ne varie pas
(figure 5b). On remarque sur la figure 5b que le volume peut varier en augmentant ou en diminuant
selon le sens de la transformation. La température varie également.
P P
f
i i f
V V
Figure 5a : Diagramme représentant Figure 5b : Diagramme représentant
une transformation isochore. une transformation isobare
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Chapitre 1 Notions fondamentales
** Transformation adiabatique : C’est une transformation pendant laquelle il n’y a pas d’échange
de chaleur entre le système et son entourage (Q = 0).
Remarque :
La représentation des transformations adiabatiques et isothermes sur le diagramme de Clapeyron
dépend de la relation qui lie les variables d’état (voir chapitres 3 et 9).
Application.
Représenter les transformations suivantes sur le diagramme de Clapeyron :
a. Une transformation cyclique composée de :
Un échauffement isobare de l'état (P1, V1) à l'état (P1, V2)
Un échauffement isochore de (P1, V2) à (P2, V2)
Une transformation linéaire du type : P = kV où k = Cte. de (P2, V2) à (P1, V1).
b. Une transformation composée de :
Un refroidissement isobare de (P1, V2) à (P1, V1).
Un échauffement isochore de (P1, V1) à (P2, V1).
Un échauffement isobare de (P2, V1) à (P2, V2).
Un refroidissement isochore de (P2, V2) à (P1, V2).
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Chapitre 1 Notions fondamentales
1. Equation d’état.
Une étude thermodynamique nécessite la connaissance de la relation qui lie les variables d’état
caractérisant les propriétés macroscopiques de la substance étudiée : cette relation est fournie sous
forme d’une équation qu’on appelle équation d’état ou équation caractéristique de la substance
étudiée.
En thermodynamique, les variables d’état (la pression, le volume et la température) d’une masse
donnée, d’un système homogène en équilibre, sont reliées par une équation de la forme :
f(p, v, T) = 0 (8.1)
Ceci signifie que seulement deux des trois variables (P, V et T) sont indépendantes.
Les études expérimentales et théoriques réalisées jusqu’à présent ont été incapables d’élaborer une
équation d’état valable pour toutes les substances. Dans la littérature, à chaque phase d’une
substance donnée correspond généralement une équation d’état (valable uniquement pour les états
d’équilibre du système). Néanmoins, il existe des cas où, sous certaines conditions, plusieurs
substances peuvent être représentées par la même équation d’état (voir chapitre 9).
Exemple : Pour les gaz parfaits (pressions suffisamment basses et températures suffisamment
élevées : chapitre 3), les études expérimentales montrent que l’équation d’état reliant les variables
d’état est de la forme :
PV - nRT = 0
On appelle fonction d’état une grandeur caractéristique qui s’exprime en fonction d’autres
grandeurs macroscopiques du système et dont la variation, lorsque le système passe d’un état
d’équilibre à un autre état d’équilibre, ne dépend pas du processus thermodynamique : elle ne
dépend que des paramètres des états initial et final.
Dans notre cas, puisque nous utilisons comme variables d’état : le volume, la pression et la
température et que ces trois variables sont reliées par une équation d’état, on peut écrire (pour une
substance homogène à composition chimique invariable) :
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Exemple : l’énergie cinétique, l’énergie potentielle et l’énergie interne sont également des fonctions
d’état.
Les fonctions de processus sont des grandeurs qui ne se manifestent que pendant la transformation
du système.
Exemple : Les quantités de travail et de chaleur échangées par le système et son entourage sont des
fonctions du processus
Considérons une fonction de plusieurs variables f(x, y, z, ….) qui caractérise le système étudié. En
analyse mathématique, l’expression de la différentielle totale de la fonction f s’écrit :
f f f
df dx dy dz .....
x y , z ,.. y x, z ,... z x, y ,...
Dans la suite de ce cours, nous aurons à considérer généralement des fonctions à deux variables ;
c’est pourquoi nous limiterons notre démonstration aux variables x et y. Dans ce cas, l’expression
précédente se réduit à :
f f
df dx dy (9.1)
x y , z y x, z
L’analyse mathématique montre que df = df(x, y) est une différentielle totale exacte lorsque :
f f
(10.1)
y x x y
2 f 2 f
ou (11.1)
xy yx
La relation (11.1) signifie que la valeur de la dérivée mixte ne dépend pas de l’ordre dans lequel la
dérivation est effectuée.
La principale conséquence du fait que df soit une différentielle exacte est que son intégrale, lorsque
le système passe d’un état initial (1) à un état final (2), dépend uniquement des valeurs des variables
qui caractérisent le système dans ces deux états : le résultat final de l’intégrale sera le même
quelque soit le chemin suivi dans la transformation.
Etat 2
Ceci signifie aussi que la variation d’une fonction d’état dans une transformation cyclique est nulle.
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Chapitre 1 Notions fondamentales
df ( x, y) 0
Exemple : L’énergie interne est une fonction d’état.
2
dU U U 2 U1 et dU 0
1
Les énergies transitoires, telles que la chaleur et le travail, ne sont pas des fonctions d’état car,
rappelons-le, elles ne se manifestent que pendant la transformation du système (avant et après elles
n’existent pas) et dépendent du chemin suivi.
Remarque :
Pour faire la différence entre une fonction d’état et une fonction de processus, on utilise des signes
différentiels différents.
Pour une fonction d’état U, par exemple, on écrit dU ; et pour une fonction de processus W, par
exemple, on écrit W.
Attention : La valeur d’une fonction d’état dépend seulement de l’état dans lequel le système se
trouve ; par conséquent, la variation d’une fonction d’état, lorsque le système passe d’un état initial
vers un état final, s’écrit (pour l’énergie interne par exemple) :
2
dU = U = U2 - U1
1
Par contre pour les fonctions de processus, comme le travail et la chaleur, on n’a pas le droit
d’écrire
2 2
Q = Q2 - Q1 et W = W2 - W1
1 1
2 2
mais plutôt : Q = Q12 et W = W12
1 1
car, comme nous le savons, la chaleur et le travail ne peuvent pas exister dans un état donné.
Solution
a. D'après la relation (14.1), nous avons :
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Chapitre 1 Notions fondamentales
A B A B
x 3 et 2 xy
2
y x x y y x x y
A B A B
d. 2 xy et 2 xy
y x x y y x x y
x x
dx dy dz (12.1)
y z z y
y y
dy dx dz (13.1)
x z z x
z z
dz dx dy (14.1)
x y y x
x y y x
dx
y dx dz dz
z x z z x z y
x y
x y x
dx dz
y z x z y z z x z y
Alors, on a obligatoirement:
x y
y
x 1 (15.1)
z z
x y x
et
y
z z
z x y
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Chapitre 1 Notions fondamentales
x y z
y
z x 1 (16.1)
z x y
On peut obtenir d’autres relations en combinant les expressions (12.1) et (14.1) ou (13.1) et (14.1).
V V
V = f(P, T) dV dP dT (18a.1)
P T T P
T T
T = f(P,V) dT dP dV (18b.1)
P V V P
P P
P = f(V, T) dP dT dV (18c.1)
T V V T
D’après les relations (18a.1), (18b.1) et (18c.1) les trois variables permettent de définir six
coefficients différentiels. Or, comme nous l’avons démontré précédemment, nous avons d’après la
relation (15.1) :
V T
1 (18d.1)
T P V P
Ce qui réduit le nombre de coefficients à trois. Et comme ces trois coefficients sont eux aussi reliés
par la relation (16.1) :
V T T
(18e.1)
P T V P P V
Finalement, le fait que la pression, le volume et la température soient reliés par une équation d’état
conduit à deux coefficients différentiels indépendants. Ce qui signifie également que la
connaissance de deux coefficients permet de retrouver les quatre autres.
Application : Soit trois variables x,y et z,dont dépend l'état du système,reliées par l’équation d’état
f(x, y, z)= 0. On désire introduire une quatrième variable v, montrer qu'on obtient la relation
suivante :
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Chapitre 1 Notions fondamentales
z x v
1
x y v y z y
Solution
Pour démontrer cette relation, on procède de la façon suivante :
x x
Soit x = x(v, y) ; d’où dx dy dv
y v. v y
z x z z x
et donc dz dy dv (*)
x y. y v. y x.
x y. v y
z z x z x v
et 1
v y x y. v y x y. v y z y
1 P
(20.1)
P T V
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Chapitre 1 Notions fondamentales
Pour trouver la relation entre les trois coefficients , et , il suffit d’utiliser la relation (18e.1) ; on
obtient alors:
= P (22.1)
Cette relation est liée, comme nous l’avons souligné auparavant, à l’existence d’une équation d’état
et signifie que deux des trois coefficients seulement sont indépendants. Habituellement, on mesure
les coefficients et ; on intègre ensuite l’expression différentielle du volume pour obtenir
l’équation d’état de la substance étudiée.
Remarque :
Pour un corps non compressible, nous avons : (V/P)T = 0
1 1
dT dP V
P dV
1
dP dV PdT
V
Le principe zéro de la thermodynamique (basé sur des observations expérimentales) stipule que si
deux corps sont en équilibre thermique ils sont automatiquement à la même température. D’ailleurs,
ce principe est à l’origine de la construction des échelles thermométriques :
Si on met en contact thermique deux corps A et B et si A est beaucoup plus important que B,
l’ajustement thermique affectera peu le corps A. Par conséquent, le corps B peut être utilisé pour
obtenir des renseignements sur la température du corps A : on l’appellera thermomètre. Le corps
A est appelé thermostat.
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