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Cours de Thermodynamique
MP2 - PC2
Enseignant :
Assistants Etienne HOUNGNINOU
KOTO N'GOBI Gabin UAC-FAST
KOUGBEAGBEDE Hilaire
Janvier
Version 2011
de Nov. 2020
2
CHAPITRE I : GENERALITES
I-1 Définitions
I-1-1 Thermodynamique
La thermodynamique est la science qui étudie les propriétés des corps ainsi
que les phénomènes faisant intervenir des relations entre le travail, la chaleur
et l’énergie en général. La connaissance de ces relations et la maitrise des
phénomènes qui les lient ont amené l’invention des machines thermiques
définies comme tous les appareils permettant de réaliser la conversion de la
chaleur en travail, ou encore de réaliser le transfert de chaleur d’une source à
une autre grâce à un travail échangé avec le milieu extérieur au système.
On étudiera en thermodynamique :
L’influence de la température sur les caractéristiques des corps ;
Les transformations d’énergie.
o Energie mécanique en énergie calorifique, vis versa ;
o Energie électrique en énergie calorifique.
Ces transformations ont lieu par l’intermédiaire des machines (On
s’intéressera particulièrement aux machines thermiques).
Exemple :
La pression dans un gaz, P
Le volume, V
La température, T
Les variables d’état extensives sont proportionnelles à la quantité de
matières. Ces variables sont additives.
Les variables d’état intensives (P et T) ne sont pas proportionnelles à
la quantité de matière. Ces variables ne sont pas additives.
d) Equation d’état
C’est une relation du type traduisant la relation entre les
variables d’état du système à l’équilibre.
e) Fonctions d’état
Ce sont des fonctions dont les différentielles sont totales et exactes
Exemple :
L’énergie interne, U
L’enthalpie, H
L’entropie, S
f) Dérivées partielles
a) Transformation réversible
C’est une transformation qui se fait par une succession d’états d’équilibre
infiniment voisins. Succession d’équilibres stables.
b) Transformation irréversible
C’est une transformation qui ne répond pas au critère précédent. Les états
intermédiaires ne sont pas des états d’équilibre. Parmi les phénomènes qui
sont à l’origine des irréversibilités, on peut citer :
- les flux de matière ou de chaleur dus à l’hétérogénéité de
concentration et de température ;
- les phénomènes de frottements mécaniques ou d’hystérésis ;
- les phénomènes de frottements visqueux (fluides, solide déformable,
résistances électriques).
Une transformation réversible ou irréversible peut être ouverte ou fermée
selon que les états initial et final du système sont différents ou identiques
après une succession de transformations du système.
Une transformation fermée est appelée également un cycle.
c) Transformations particulières
Transformation isobare : Transformation à pression constante.
b) Mesure de température
Pour mesurer la température, il est indispensable d’utiliser une grandeur
mesurable qui change notablement de valeur lorsque la grandeur physique à
laquelle elle est liée augmente ou diminue. On obtient des résultats valables
en faisant appel aux dilatations des fils métalliques, de liquide ou de gaz
ΔT =T
La f.é.m. mesurée entre A et B est appelée la f.é.m. de Seebeck. Elle est
fonction de T (différence de température entre T et T0).
P100 à 100°C
P100 Po 100 Po
P t
100 P100 Po
Autres échelles
Dans un cas général, on pose
x1 t 2 x 2t1 x 2 x1 x1 t 2 x 2 t 1
A x 2 x1 B x t
t 2 t1 t 2 t1 et
t 2 t1 t 2 t1
A l’échelle Celsius
x 2 x1
x t x1
100
A l’échelle Fahrenheit
x 2 x1 212 x 1 32 x 2
x t
180 180
A l’échelle REAMUR
x 2 x1
x t x1
80
V
-Vx
Après le choc V ' Vy
Vz
La force qu’opposent les molécules à la paroi est : F 2qmVx i
1N
P mV 2 (1) N = nombre de molécules dans le récipient.
3 v
1
P nmV 2
V = vitesse et = volume
3
Par définition, l’énergie cinétique de translation des molécules du
1
gaz est : Et Nm V 2
2
1 2
De (1) on a P.v Nm V 2
alors P.v Et Formule de
3 3
Bernouilli
Et = Energie interne du système puisqu’elle n’existe que grâce aux
mouvements des molécules.
C’est un paramètre dont la variation modifie l’état d’un gaz ou d’un corps
quelconque. Elle permet de définir l’état thermique.
L’énergie cinétique de translation moyenne d’une molécule de gaz parfait est
proportionnelle à la température :
1 3
EC mV 2
kT ;
2 2
a) Loi d’Avogadro-Ampère
Enoncé :
Dans des conditions déterminées de température et de pression
la masse volumique d’un gaz parfait ou semi parfait est
proportionnelle à sa masse molaire.
Un nombre déterminé de molécules ou de kilomoles d’un gaz parfait
ou semi parfait quelconque occupe un volume déterminé.
c) Loi de Gay-Lussac
Pour une transformation isobare, le volume massique d’un gaz parfait est
proportionnel à sa température.
Preuve
V Vo
V Vo
T
.
T To To
To t t
V Vo Vo 1 Vo 1 ot avec
To To
V Vo dV 1 1
o 0,0036
Vo t Vo t To 273,15
V Vo 1 ot
d) Loi de Charles
Pour une transformation isochore, la pression d’un gaz parfait est
proportionnelle à sa température.
preuve
T t
P Po
P Po
T
Po o Po 1
t
Po 1 o t avec
T To To To To
P Po dP 1
o
Pot Pot To
e) Loi de Dalton
Considérons un mélange de gaz parfaits ; soit le nombre de moles du
constituant et sa pression partielle ; on appelle fraction molaire du
ni
xi
constituant : n Loi de Dalton s’écrit
ni
i 1
La pression d’un mélange de gaz parfaits est égale à la somme des pressions
partielles des différents constituants du mélange.
Loi de Dalton = Loi des pressions partielles
Quelques valeurs
Constante de Boltzmann
k = 1,3806.10-23 J/°K.molécule
Constante molaire universelle
R = 8,314 J/°K.mole
Pour un gaz parfait, toutes les valeurs spécifiques sont constantes.
Pour un gaz semi parfait, toutes les valeurs spécifiques sont fonction
de .
Pour un gaz parfait, l’énergie interne et l’entropie sont des fonctions
linéaires de .
Pour un gaz semi parfait, l’énergie interne et l’enthalpie sont des
fonctions biunivoques de la température (c'est-à-dire qu’à chaque
valeur de la température correspondent des valeurs bien déterminées
de l’énergie interne et de l’enthalpie et réciproquement).
Diagramme de Clapeyron
P P = f(V)
T T2= isotherme
T1
Diagramme de Amagat
PV PV = f(P)
Fluide réel
C’est un fluide qui ne répond pas à la définition du gaz parfait.
Pour les fluides réels, les formules proposées sont approchées : elles
décrivent approximativement le comportement d’un fluide. L’équation de
a
Van Der Waals est la plus célèbre et s’écrit : P V b RT (pour 1
V2
mole).
CHAPITRE III :
ECHANGES DE TRAVAIL ET DE CHALEUR DANS LES
TRANSFORMATIONS THERMODYNAMIQUES
F B
dl
Avec
V1 V2 V
Fex
F à l’équilibre
avec
Si = Détente
Si Compression
Convention de signe
On tire donc:
* Transformation réversible
Enoncé :
Le premier principe exprime la conservation de l'énergie de
l'ensemble pour un système fermé limité
par une surface au travers de laquelle peuvent s'effectuer des échanges
énergétiques. A ce système fermé, on peut associer une fonction d’état
extensive appelée énergie interne du système notée telle que si au cours
d’une transformation quelconque ;
Enthalpie
à Volume constant
à Pression constante
Cv.dT + l.dV = 0
(Réversibilité)
P V
on tire dT dV dP
R R
Pour un Gaz parfait,
V P
Cv dP C V P dV 0
R R
Cp- Cv = R C P CV R
CV .V .dP C P .P.dV 0
dP dV
V.dP.P.dV 0 . 0 LnP .LnV Cste
P V
(Transformation réversible adiabatique pour un gaz parfait.)
1 dP dT
0
P T
dV dT
1 0
V T
W P.dV 2
; W 1 PdV ; ΔU = ΔW +ΔQ = ΔW
dU C v . dT U Cv T2 T1 W Cp – Cv = R,
R
Cv. (γ-1) = R W T2 T1
1
Pour n moles
nR
W T2 T1 W
1
P2V2 P1V1
1 1
Le travail adiabatique est indépendant des états intermédiaires
2
W PdV
1
PV K P
K
V
V2 dV V2
W K
K V dV
V1 V V1
W
K
1
V2
V 1 V1 W
K
1
1 1
1 1
V2 V1
1 P2V 2 P1V 1
K P1V1 P2V2 W 1
1 V 2 1 V1
1
W P2 V 2 P1V 1
1
1
W P2 V 2 P1V 1 = 1 RT 2 RT 1
1 1
R
W T 2 T1
1
Détermination de γ
P
A T=cste
C
V=cste
Q=0
B
V
a- Transformation isotherme
PV = Constante
dP dV dP P
P V dV T V
b- Transformation adiabatique
PV cste
dP dV
dP
P
P V dV Q 0 V
dP
dV Q 0
dP
dV T
Cp
Détermination de γ par la méthode de Clément DESORMES ( )
CV
Principe
La chaleur massique d’un corps dépend des conditions d’échauffement.
Les deux cas les plus fréquents sont :
- l’échauffement à pression constante (par exemple à la pression
atmosphérique)
- l’échauffement à volume constant (récipient fermé)
On appelle Cp la chaleur massique à pression constante et Cv la chaleur
massique à volume constant.
Si la mesure de Cp est relativement aisée, celle de C v est complexe,
particulièrement pour les gaz dans le cas où la capacité calorifique du
récipient est grande devant celle du gaz lui- même.
C
Connaissant Cp, on préfère déterminer le rapport p
et en déduire Cv.
CV
Mesure de γ
L’appareil est constitué d’un grand récipient rempli d’air à une pression un
peu supérieure à la pression atmosphérique. Le récipient est muni d’un
robinet et d’un manomètre.
1- On ouvre pendant un court instant le robinet. Le gaz se détend jusqu'à
la pression atmosphérique en une détente pratiquement adiabatique et
il se refroidit.
2- On ferme le robinet puis le gaz se réchauffe jusqu’à la température
initiale (température ambiante) et sa pression augmente.
Réchauffement
Le gaz occupe toujours le volume V0 mais à la pression P1 et à la température
TO.
P2V2 = nRT0
P1V0 = nRT0 implique P2V2 = P1V0
On en déduit :
V
P0 V2 P1 P1
P0
2
et donc
V P2 V0 P2 P2 P2
0
P
Soit Ln P 2 . Ln P 2
2
Log
d’où P
0
P0 P1 P
Log 2
P 1
Exercice d’application :
Réponse :
P1 Pex
a) Transformation réversible
W Pex.dV or Pex = P donc W P.dV or
P1
= or
P2
P1 = 10Po et P2 = 3P0
W = - 1,2 RT.
W = - F2▲x W = - P2S▲x
W = -0,7 RT
CHAPITRE IV :
DEUXIEME PRINCIPE DE THERMODYNAMIQUE -
ENTROPIE
4-1- Définition
Rappel :
Le 1er principe exprime le bilan des différentes formes d’énergie relatives à
un système subissant des transformations quelconque d’énergie. Il tient
compte des divers transferts d’énergie entre le système et l’extérieur, mais ne
prend en considération ni la "qualité" de l’énergie ni son niveau.
Enoncé :
La variation de l’entropie d’un système thermodynamique quelconque due
aux opérations internes (transformations isolées), ne peut être que positive ou
nulle. Une opération interne c’est une opération isolée.
Entropie : C’est une fonction d’état désignée par S. C’est une fonction d’état
extensive.
Q
dS diS diS ≥ 0 diS = Création élémentaire d’entropie.
T
diS = 0 si la transformation est réversible
Une fonction d’état est dite extensive lorsque sa valeur pour le système
entier est égale à la somme de ses valeurs respectives pour les différentes
1- Transformation cyclique
Q Q
S 0
T
diS diS étant toujours positif, alors 0
T
2- Système isolé δQ = 0 et δW = 0
Q
δQ = 0 pour un système isolé. S
T
diS
Application 1
δW = 0 Système isolé
dU = δQ = δQ1 + δQ2 (1er principe)
dS ≥ 0 pour un système isolé
dS = dS1 + dS2 (fonction d’état extensive)
La fonction d’état dS (entropie) est indipendante du chemin suivi.
dU est indépendante du chemin suivi.
Q1 Q2
dS +dis
T1 T2
L’équilibre thermique est irréversible. Puisque la variation d’entropie est
indépendante du chemin suivi, elle reste la même que si on imagine une
transformation réversible.
δQ = δQ1 + δQ2 = 0 δQ1= - δQ2 car système isolé
Q1 Q2
dS 0
T1 T2
1 1
dS Q1 0
T1 T2
Application 2
T1 T1 > T0 A plongé dans une source B
A T0
B
Cours Thermodynamique MP2-PC2 Etienne HOUNGNINOU
43
S C P K S C P K donc ΔS positif
T0 T0 T
0 T
0
Exercice :
Un métal de masse m = 1kg de chaleur massique à pression constante C P =
880J/kg .°K et de température T0 = 27°C, est mis en contact à pression
constante à une source de chaleur de température T1 = 100°C.
Au bout d’un certain temps, le métal est en équilibre thermique avec la
source de chaleur.
1) Déterminer la variation d’entropie du métal
2) Déterminer la variation d’entropie de l’univers (Métal-Source)
Réponse :
L’échauffement isobare du métal est irréversible, c’est clair : La variation
d’entropie est indépendante du chemin suivi, elle est la même que si l’on
Q Q
dS diS (réversible)
T T
Q T Q
dS ==> S T
1
T T 0
P V1 P T2
T1 V2
P P
+ dQ V1 +dV = V2
V1
T1 +dT = T2
T1
dQ = CV.dT + l.dV
P P’ P
V1 + dQ V1 + V1 +dV = V2
T1 T1 +dT = T2 T1 +dT = T2
T1 C P dT T T1
S CP Ln 1 CP = mcp ==> S m.cP Ln
T0 T T0 T0
3731
AN : S 1 * 880 * Ln S 191,66 J / K
300
S source
m.c p . T0 T1 c .T
p 0 T1
T1 T1
Sunivers mc p .Ln
T1 m.c p . T0 T1 T T T
mc p Ln 1 0 1
T0 T1
T0 T1
dT dV
dS CV . R (Variables T et V)
T V
dP dV
dS CV . CP . (Variables P et V)
P V
CHAPITRE V :
MACHINES THERMIQUES
5-1 Définition
Une machine thermique est un système thermodynamique qui effectue une
transformation fermée cyclique en échangeant avec l’extérieur du travail et
de la chaleur.
La machine échange la chaleur avec des sources dont la température est
supposée constante.
Q Q
U 0 S 0 diS 0
T
Enoncé de Kelvin
Si une machine décrit un cycle en échangeant de la chaleur avec une seule
source, elle ne peut qu’absorber du travail et fournir de la chaleur.
W -
Vérification
1ère Principe
ΔU = 0 = W +Q
= W + Q1 + Q2 = 0
Cas α
W < 0 et Q1 + Q2 > 0 T1 > T2
Le système fournit du travail et reçoit de la chaleur.
Q 1 > 0 et Q2 > 0
Impossible Q Q1 Q 2
T
0
T1
T2
0
Cas β
2ème principe :
Q1 Q 2
0 Imposé
T1 T2
Q2 Q1 Q1
Or (a > b => a- b > 0)
T2 T2 T1
Q2 Q1
0 Impossible
T2 T1
Q2 Q1
0 Contraire au 2ème principe
T2 T1
Cas γ
Q1 T1 Q2
T1 > T2 T2
S
W
er
1 principe Q1 + Q 2 + W = 0 (Cycle irréversible et cycle réversible)
Q1 Q 2
2ème principe 0
T1 T2
W Q1 Q2 Q
η positif 1 2 η est toujours positif et inférieur à 1
Q1 Q1 Q1
Q
1 2
Q1
T2 Q2 T2 T2 T T2
alors 1 Max 1 1
T1 Q1 T1 T1 T1
Exemple2 :
T1 = 30°C
Max 30 4 26 Tmer = 4°C
273 30 303
W 0
1er principe cycle W + Q1 + Q2 = 0 ==> Q1 + Q2 = -W
2ème principe.
Q
S = 0 = diS 0 0
T
Cas 1 Q1 < 0 et Q2 < 0 T1 Q1 Q1 T1 Q2 T2
Q1 Q 2
0 C’est un cas possible
T1 T 2
Q2T2
Q1T1 T1 T2
W Q 1 Q 2 0
Q1 Q 2 - W
Q1 Q 2 ===>
T T 0 - Q 1 Q 2
1 2
Q1 Q Q T1 Q T
2 ===> 1 . 2. 1
T1 T2 T1 Q2 T2 Q 2
Q T
1 1 1 donc - Q1 > Q2 Cas possible
Q2 T2
Q2T2 Q1T1
4°C à l’extérieur
30 273
30°C à l’intérieur e
26
P = f(V)
P
T = cste isotherme
Démonstration
Gaz parfait PV = RT (1 mole)
Vdp + PdV = 0
dP P
dV V
Adiabatique
PV cste V .dP P.V 1 dV 0
dp PV 1 dP P
dV V dV V
dP
5
dV Adiab (Gaz parfait monoatomique)
1 3
dP 7
I sotherme (Gaz parfait diatomique)
dV 5
P
C
D T1 Isotherme
B
A T2
Adiabatique Adiabatique
V
Cycle moteur
W Q1 Q2 Q
1 2
Q1 Q1 Q1
D
dV V
C D Q1 R.T1 RT1 .Ln D
C
V Vc
B
dV V
A B (Compression Isotherme) Q2 R.T2 RT2 .Ln B
A
V VA
Les Adiabatiques
B C Compression adiabatique
D A Détente adiabatique
Moteur à Explosion
Moteur à essence à 4 temps :
- 1er temps ; Admission : Le piston descend, la soupape d’admission
est ouverte, le cylindre se remplit de mélange air/essence
(combustible)
- 2ème temps ; Compression : Le piston remonte, les 2 soupapes sont
fermées, le mélange gazeux se comprime
- 3ème temps Explosion/Détente : Le piston arrive au PMH (Point
Mort Haut) entre les électrodes de la bougie éclate l’étincelle qui
enflamme pratiquement instantanément le mélange comprimé, il
s’ensuit une violente montée en pression qui repousse le piston vers
le bas, c’est le temps moteur
- 4ème temps Echappement : Le piston remonte, la soupape
d’échappement s’ouvre permettant ainsi l’évacuation des gaz brûlés
vers l’échappement.
Compression AB
Combustion B
Détente adiabatique CD
Echappement DA
P
C
D Adiab
B
A Adiab
V
V1 V2
QBC QDA
QBC
TA T
Des deux relations précédentes (*), on tire : B
TD TC
D’autre part
1
T A TD V2 T A TD V1
Soit a
T B T C V1 T B TC V2
1
Q Q DA Q T TD 1
BC 1 DA 1 A = 1-
Q BC Q BC TC T B a
1
1
a 1
Circuit Frigorifique
Fréon (gaz)
Le Fréon (marque commerciale) est le nom d'une famille de gaz
hydrochlorofluorocarbonés (HCFC) ou chlorofluorocarbonés (CFC)
fabriqués par la société DuPont de Nemours. Les différentes variétés de
fréon sont parfois désignées sous le nom de R11, R502, R22 (R signifiant
réfrigérant). Ces gaz frigorigènes sont toxiques, mais ininflammables.
Certains fréons utilisés à bord de navires semblent avoir été à l'origine
d'intoxications mortelles, en particulier à bord du cargo frigorifique Mimoza
en 1994 deux matelots ont perdu la vie.
Le fréon R12 a été utilisé depuis 1930 comme réfrigérant et depuis 1943
comme gaz propulseur dans les aérosols; il a été parfois utilisé à d'autres fins
industrielles (exemple fabrication de mousse polyuréthane).
Cependant son utilisation est très contestée car ses composés peuvent être
facilement détruits par les rayons UV émis par le Soleil se dissociant en
éléments plus simples comme le chlore et le fluor, éléments responsables
entre autres de l'affinement de la couche d'ozone.
Constante Tension
Grandeurs Tension d’un superficielle Pression électrique Température :
intensives Xi fil : f d’un liquide : A V T
Grandeurs Longueur du Surface d’un Charge Entropie S
extensives xi fil l liquide en V électronique
contact avec sa q
vapeur saturante
S
Energie
associée f.dl A.dS -P.dv V.dq T.dS
Xi.dxi
U U U
dU dx1 dx2 dx3 ....
x
1 x2 x3 ... x
2 x1x3 ... x
3 x1x2 ...
U U U
A1 ; A2 ; Ai
x
1 x2 x3 ... x
2 x1x3 ... x
i x1x2 . xi 1..
S S
De même B1 ; B2 ; S
Bi
x1 x2 x3 ... x 2 x1 x3 ... x i x 2 x 2 . xi 1 ..
Rappel
Enthalpie
Energie libre F
Enthalpie libre
S V P S
1) 3) Relation de
P V T S T V V T
S P S V
2) 4) Maxwell
V P T S P T T P
A1 A2
Soit dU =A1dx1+A2dx2 x1 x2
x 2 x1
P
On démontre que : l et h T V
T V T P
(1)
Qrév CV l
(2) dS dT dV
T T
C
(2) ==>
V l
T T 1 CV l
2
1 l
CV l
l
(2’)
V T T V T T T T V V T T T V
V
T
En comparant (1’) et (2’), on tire :
l P P
==> l T
T V V
Cv 2P
T
V 2 V
Calcul de h
(1)
(2) dS CP dT h dP
T
V V
Posons dV P dT Tdp
T P
V V
(1) dU C p P dT h P dP (1) et dS
CP h
dT dP (2)
T
P P T T
sont des différentielles totales exactes.
C
(2) ==>
P h
T T 1 C P h
2
1 h
C P h h
(2’)
P T T P T T T T P P T T T P
P
T
V V
C P P h P
T P P T
(1) ==>
P T
T P
CP V 2V h 2V
P P
P T P PT P, T P PT P,
C P h V
(3’)
P T P T P
En comparant (1’) et (2’), on tire :
h V V
==> h T
T P P
P V V P
C P CV h or h T donc CP CV T .
V P P V
P R V R
Pour un gaz parfait : et
V V P P
P V
l T P et h T V
V P
(1)
P1 V1 T1 P1 V1 T1 (2) Paroi isolante
m=1 thermiquement
Paroi poreuse
a
p 2
V a V b
dV.V b p 2 dV R.dT
V V V
2a a
==> V R
3 dV .V b p 2 .dV R.dT
V V T P a 2a
p 2 3 .V b
V V
V R R R R
T P a 2a 2ab a 2ab a 2ab a
p 2 2 3 P 2 3 P1 3
P1 2
V V V V V PV
2
PV PV
V R a ==> V RT aRT RT aRT RT a
1 T
T P P PV 2 T P P P2V 2 P R2T 2 P RT
a RT RT
p 2 V b RT ==> V b b
V a a
P 2 P 1 2
V PV
RT a RT aRT RT a
V 1 2
b 2 2 b V b
P PV P PV P RT
V
T V RT a V 2a
b
T P P RT RT
Donc
CP CP CP
2a
b
RT Pour un gaz de Van der Walls pour refroidir le gaz dans cette
CP
transformation.
T
dT < 0 (Refroidissement) et dP <0 (Détente) alors ν > 0
P H
2a 2a
ν > 0 ==> b ==> T
RT Rb
2a
Ti Ti = Température d’inversion
Rb