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THERMODYNAMIQUE
PREPARATOIRE
GENERALE
Ass. Ingénieur Civil Deguy MABEYA
CHAPITRE I : GENERALITES
1.1. DEFINITION
Le mot thermodynamique est d’origine grec. Il est composé de deux parties : « thermo »
qui signifie chaleur et « dynamique » qui signifie travail ou mouvement. Le mot
composé veut dire mouvement produit à partir de la chaleur.
La thermodynamique est apparue en tant que science à partir du XVIII siècle avec la
découverte de la machine à vapeur. Son but est d’étudier les différentes formes
d’énergies et les possibilités de conversion entre elles.
La thermodynamique compte plusieurs branches :
L'énergie thermique est la quantité d'énergie que possède une substance en fonction de la
quantité de particules qu'elle contient (sa masse) et de sa température.
I. 2. L’Origine
L'énergie thermique provient de l'agitation des molécules d'un corps.
1.2.2. Nature
La chaleur est un transfert d'énergie thermique entre deux milieux de température différente,
du milieu le plus chaud vers le milieu le plus froid.
L'énergie thermique c'est la chaleur qui se présente sous deux aspects : le chaud et le froid.
Un corps chaud est caractérisé par une grande agitation de ses molécules et les
molécules d'un corps froid possèdent une faible agitation thermique. La quantité de chaleur
cédée ou absorbée par un corps est représentée par Q.
1.2.3. Unités
La quantité de chaleur se mesure dans les mêmes unités que l'énergie :
- La convection forcée pour laquelle le fluide est mis en mouvement par des forces
extérieures non liées aux variations de masse volumique par effet thermique ;
- La convection naturelle pour laquelle le fluide est mis en mouvement par des forces
extérieures liées aux variations de masse volumique par effet thermique dans le champ
de gravité (forces d'Archimède)
- La convection mixte pour laquelle les deux effets précédents coexistent et sont du
même ordre.
La chaleur se propage grâce aux courants de convection créés par des masses de fluide chaudes
qui montent et des masses de fluide froides qui descendent,
1.2.4.4. Par une combinaison d'au moins deux de ces modes principaux
N.B. : Il existe des corps bons conducteurs et des corps mauvais conducteurs de la chaleur.
1.3. TEMPERATURE
Bien qu’un objet puisse sembler immobile, les particules qui le constituent ne le sont pas du
tout. Elles s’agitent rapidement à l’intérieur de l’objet. Ces mouvements sont appelés agitation
thermique. Ainsi, plus l'agitation est importante, plus la température d'une substance est
élevée. Au contraire, plus l’agitation est faible, plus la température est basse. Dans le même
ordre d'idées, si on fournit de l’énergie thermique à une substance, les particules formant cette
substance s'agiteront davantage.
L'agitation des particules varie en fonction de l'état de la matière. En effet, les particules d'un
solide vibrent assez lentement alors que les particules d'un liquide vibrent plus rapidement et se
déplacent les unes par rapport aux autres. Les particules de gaz, quant à elles, se déplacent à
grande vitesse et vibrent rapidement.
1.4.1. Définition
Un système thermodynamique est un corps ou un ensemble de corps séparé de
l’extérieur par une frontière. L’extérieur sera appelé milieu extérieur. L’ensemble milieu
extérieur et système constitue l’univers.
Ainsi un système thermodynamique est un système constitué d’un grand nombre
des particules (atomes ou molécules). Exemples : l'atmosphère, les océans, le corps humain,
une distillerie, une chaudière, une machine frigorifique, un moteur à combustion, etc.
1.5.1. Définition
Un système est constitué d’un grand nombre des particules. Il est difficile de définir
en chaque instant t la vitesse et l’énergie de ces particules. Ainsi on se résout donc de définir
ce qu’on appelle les grandeurs d’état. Ces grandeurs d’état sont définies à l’échelle
macroscopique cad à l’échelle humaine. Ces grandeurs d’état décrivent un système.
Il s’agit :
Du nombre des moles enfermé dans l’enceinte(ou quantité de matière n) ;
Le volume V en m3 ;
La pression en Pa ;
La température en Kelvin.
Un système est en état d'équilibre thermodynamique si les variables d'état du système sont
constants dans le temps à l'échelle de l'observateur et uniformes dans toute partie homogène du
système, autrement dit si un changement spontané de l'état du système est impossible. Les
paramètres macroscopiques (état, volume occupé, …) sont invariables dans le temps tandis que
les paramètres microscopiques (positions, vitesses des particules,) varient sans cesse.
Les principaux paramètres (x, y, z, p, V, T,...) peuvent être liés entre eux par une
équation appelée équation d'état : f (x, y, z, p, V, T,. . .) = 0
- Équilibre mécanique = les résultantes des forces et des moments de forces exercées sur
les parties mobiles du système sont nulles ;
- Équilibre thermique = la température de chaque partie du système est uniforme.
Dans le cas d'un système chimique il faut ajouter une 3ème condition :
L'équilibre thermodynamique d'un système est atteint lorsque son état est
stationnaire (tous les paramètres d'état restent constants au cours du temps) et s'il demeure dans
cet état stationnaire lorsqu'il est isolé du milieu extérieur.
- Les particules constituant le gaz sont assimilables à des points matériels (volume
négligeable devant le volume moyen qu'elles occupent du fait de leur déplacement)
- Les molécules ont une taille négligeable par rapport à la distance intermoléculaire
moyenne. Elles n'interagissent pas entre elles en dehors des chocs, qui sont considérés comme
élastiques ;
- La répartition spatiale de ces molécules est homogène et la distribution des vitesses est
isotrope.
Sur le plan macroscopique, on appelle gaz parfait tout gaz vérifiant simultanément.
𝑚𝑣𝑖2
Wct= 2
L'énergie cinétique moyenne sur les N particules du volume V est définie par la moyenne :
L
N
1
̅ ct=𝑁 ∑ 𝑊 cti
𝑤 L
i=1
Si les particules sont identiques (mi = m), on définit la vitesse quadratique moyenne de
translation u par : L
N
̅̅̅= 1 ∑ 𝑊 𝑉 2
u²=𝑣² L
𝑁 𝑖
i=1
𝑚𝑢²
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑤
̅ ct= 2
U=N𝑤
̅ ct=
𝑁𝑚𝑢2
U= 2
2.2.3. Pression cinétique
2.2.3.1. Définition
La force créée par les particules à l'intérieur du volume V, sur un élément de surface dS de
l'enveloppe du volume V est :
d𝑓⃑i=pidS𝑛⃑⃑
Cette force est orientée suivant la normale extérieure à l'élément de surface dS. La pression
cinétique p est une grandeur scalaire traduisant l'agitation moléculaire dont résulte la force d𝑓⃑i
La force créée par les particules à l'extérieur du volume V sur un élément de surface dS de
l'enveloppe du volume V est :
d𝑓⃑e=pedS𝑛⃑⃑
2.2.3.2. Calcul de la force d𝑓⃑i exercé par N' particules par unité de volume sur dS
Hypothèses ;
ds étant sur une direction privilégiée, seules les molécules qui frappent cette paroie contribuent
à la pression cinétique p. On va considérer que seule un sixième (1/6) des molécules frappent la
paroie dans un volume considéré pendant un temps dt.
∆I = -mu-mu = -2mu
∆I/∆t = F ;
Ainsi -2mu/dt = Fparoie/molecule (force paroie sur molecule) ;
La densité moleculaire dans cet element de volume vaut : n* = dN/dV, ainsi dN = n*. dV.
Or c’est seulement 1/6 des molécules qui vont frapper la paroie. D’où :
dN = 1/6.n*.dS. dl
dN = 1/6.n*. ds . u. dt
p = 1/3. n*. m. u2
𝑁
En introduisant le nombre total N de particules dans le volume V ( n* = 𝑉 ), on obtient :
𝑁𝑚𝑢²
P= 3𝑉
1
pV= N m u²
3
2.2.4.1. Définition
La température absolue T d'un gaz parfait est une grandeur d'état, représentative de
l'état du gaz relativement à son agitation moléculaire. Elle est donc liée à l'énergie cinétique de
translation du gaz :
1
̅ ct=2 𝑚 u2 = bT
𝑤
Pour un gaz parfait, donc isotrope, les énergies ont les mêmes valeurs dans les trois directions
de l'espace, alors :
m² = 3kT
1 3
mu²= 2 kT = bT
2
3𝑘
Ce qui donne b= 2
1
Et de 𝑤
̅ ct=2mu²
3
On tire 𝑤
̅ ct = 2Kt
Pour un gaz monoatomique l'énergie interne est donnée par :
U=N𝑤
̅ ct
3
U=N= 2kT
2.3. LOI DES GAZ PARFAITS
1
PV =3Nm u2
PV = NkT
NA et k sont des grandeurs universelles donc constantes, leur produit l'est aussi. Le
produit NA k est appelé constante des gaz parfaits. II est noté R tel que :
Soit Mm la masse molaire du gaz. La masse des n moles est donnée par m = n Mm
La loi d'état devient.
𝑅
PV = m r T où r=𝑀𝑚qui s'exprime en J kg-1 °K-1 . Cette constante réduite des gaz dépend de la
nature du gaz.
2.3.3. Les différentes formes de la loi des gaz parfaits
𝑃1𝑉1 𝑝2𝑉2
P1V1=NRT1 et p2V2=nRT2. Or nR= et nR=
𝑇1 𝑇2
𝑃1𝑉1 𝑝2𝑉2
Donc =
𝑇1 𝑇2
p1V1=p2V2=…
1
vf = vi+ (1+a∆𝜃) ) où = a=273,15°C-1
Les molécules ont un volume propre. Elles occupent une partie de l’espace
dans l’enceinte considérée ;
Les molécules interagissent entre elles ; ainsi elles peuvent s’attirer pour
diminuer la pression sur le bord de l’enceinte.
P(Vm-b) = RT
P(V/n – b) = RT
P(V – nb) = nRT (2) . En comparant la relation (2) à celle des gaz parfaits PV = nRT, on
constate que dans le cas d’un gaz réel le volume V a augmenté et devient V= (nRT)/P + nb.
‘’nb’’ représente le volume propre des molécules.
L’équation de Vander Waals est donnée par la relation suivante : (P + a/V2m)(Vm – b) = RT (3)
𝑎
( P + 𝑉 2)(V/n – b) = RT
( )
𝑛
𝑎𝑛2
( P + 𝑉 2 )(V – nb) = nRT ; En posant b = 0, l’équation devient :
𝑎𝑛2
(P + 𝑉 2 )V = nRT (4). En comparant la relation (4) à celle des gaz parfaits PV = nRT, on
𝑎𝑛2
constate que dans le cas d’un gaz réel la pression P a diminué et devient P= (nRT)/V - .
𝑉2
𝑎𝑛2
‘’ ’’ représente l’effet d’interaction des molécules
𝑉2
où :
Experience de Joule
𝑄=cm(𝜃f-𝜃i)
c est la chaleur massique du corps. Il s'exprime en J kg-1 °C-1
La quantité de chaleur absorbée est positive parce que 𝜃i est inférieure à 𝜃f.
La quantité de chaleur cédée est négative parce que 𝜃i est supérieure à 𝜃f..
Lorsque la chaleur passe d'un corps chaud vers un corps froid, à la fin les deux
corps atteignent la même température finale. On dit qu'ils sont en équilibre thermique.
L'équilibre thermique traduit la conservation de l'énergie. C'est pourquoi la quantité de chaleur
cédée doit être égale à la quantité de chaleur absorbée.
Si m1= masse du corps chaud
C1=Chaleur massique du corps chaud
Les chaleurs massiques ne sont pas constantes. Elles varient en fonction du mode
d'échauffement (isobare ou isochore), en fonction de la température et en fonction de la
structure du corps (corps pur, cristal…)
Les deux types d'échauffement conduisent à la définition de deux chaleurs
massiques :
- cp pour l'échauffement isobare (à pression constante)
- cv pour l'échauffement isochore (à volume constant).
3.6.2.1. Sortes
Il existe deux sortes de fusion : la fusion franche et la fusion pâteuse. La fusion
franche est le passage d’un corps de l'état solide à l'état liquide : la glace qui fond. La fusion
pâteuse est le passage de l'état solide à l'état pâteux : la margarine qui fond.
Temps
mceau (𝜃f−𝜃i)
µ= Ceau (𝜃i−𝜃f)
𝑚(𝜃1−𝜃𝑓)
µ= (𝜃𝑓−𝜃𝑖)
3.7.3. Détermination de la chaleur massique d'un échantillon par la méthode des mélanges
Soit un échantillon solide de masse nu porté à la température 𝜃1.
On le plonge dans le calorimètre de masse en eau µ contenant une masse d'eau m à la
température 𝜃i. Les échanges thermiques, accélérés par l'agitateur, s'effectuent entre les trois
sous-ensembles (calorimètre, eau et échantillon). On prélève la température finale 𝜃 f.A
l'équilibre thermique on doit avoir :
𝑐𝑒𝑎𝑢 (µ+𝑚)(𝜃𝑓−𝜃𝑖)
céchantillon = 𝑚1(𝜃1−𝜃𝑓)
Wpg = mgh
1
Wpe = 2 kx2 où k est la raideur du corps déformé.
L'énergie de mouvement est appelée énergie cinétique. Si le corps effectue
une translation, il possède l'énergie cinétique de translation qui vaut :
1
Wct =2 m V2
Si le corps est animé d'une rotation, il possède l'énergie cinétique de rotation
qui est :
1
Wcr =2 J 𝜔2 où J est le moment d'inertie du corps qui
tourne et 𝜔 sa vitesse angulaire.
Q = cm∆𝜃
Wél = U.I.t
Wtot= U + Wc+ Wp
où : - U est une grandeur extensive appelée énergie interne du système. Elle est liée à l'agitation
moléculaire ou atomique interne, elle est la somme des énergies cinétiques moléculaires du
système, quelque soit son déplacement global macroscopique. L'énergie interne d'un système
immobile qui reçoit une quantité de chaleur (Wth>0) augmente.
1
- wc = 2 mv2 est l'énergie cinétique qui correspond à l'énergie due aux déplacements
macroscopiques d'ensemble de la masse m du système à la vitesse v.
- Wp est l'énergie potentielle dont les contributions sont liées à la position. Elles
existent lorsque le système est soumis à un ou plusieurs champs de forces extérieures
volumiques (pesanteur, forces électrique, magnétique ou électrostatique
La pression d'un gaz est à l'origine du travail effectué par le gaz, ce qui
aboutit au déplacement d'un piston ( cas des moteurs thermiques ). Le travail, noté W, est un
transfert mécanique d'énergie, c'est-à-dire un transfert macroscopique d'énergie associé à
l'action d'une force. La pression est donc à l'origine des énergies mécaniques qui sont
2
W12=∫1 𝑑𝑊
𝑥
W12=∫𝑥 2 𝐹⃗ . 𝑑𝑥⃗
1
𝑥
W12=∫𝑥 2 𝑝𝑒𝑥𝑡 . 𝑆𝑛⃑⃗ 𝑑𝑥⃗
1
𝑉
W12 = ∫𝑉 2 𝑝𝑒𝑥𝑡 . 𝑑𝑉 où 𝑛⃑⃗ est le vecteur normal à la surface S sur laquelle
1
⃗
s'applique la force 𝐹 .𝑛⃑⃗ est dirigé vers les x négatifs.
Dans le cas général, la variation du travail s'exprime par
dW = - pdV.
W=∆(Wc + Wp )
∆U = W + Q
En système isolé, il n'y a pas d'échange d'énergie avec l'extérieur :
∆Wtot = 0
Les variations élémentaires des énergies sont telles que la variation totale
entre les états 1 et 2 s'écrit:
2 2 2
W1,2=∫1 𝑑𝑊 ; Q1,2=∫1 𝑑𝑄 𝑒𝑡 ∆𝑈 = 𝑈2 − 𝑈1 = ∫1 𝑑𝑈
U est indépendant des états intermédiaires et ne dépend que des états initial
et final. Au contraire, les termes Wl,2 et Q1,2 dépendent eux du chemin suivi et des états
intermédiaires.
𝑑𝑄 𝑑𝑚. 𝑐(𝜃2 − 𝜃1 )
=
𝑑𝑡 𝑑𝑡
On en déduit la puissance échangée en fonction du débit massique du fluide :
P = qm.c .(𝜃2 − 𝜃1 )
dQ=dU=dm[𝑐(𝜃2 − 𝜃1 ) ± 𝐿]
P=qm[c(𝜃2 − 𝜃1 ) ± 𝐿]
∆(pV) = p2 V2 − p1 V1
d(pV ) = p dV + Vdp
Or pdV=-dW
Celle écriture permet de définir le travail échangé avec les parties mobiles de la machine
(travail technique) :
dW' = Vdp
Le travail technique est nul lorsqu'il n'y a pas de paroi mobile dans le système.
On définit également la grandeur thermodynamique appelée enthalpie du fluide (H) :
H = U + pV qui s'exprime en Joule.
C'est une fonction extensive d'état dont la variation permet d'exprimer la
quantité de chaleur mise en jeu pendant une transformation à pression constante d'un système
thermodynamique recevant ou donnant un travail :
dH = mcpdT
d ( H +WC + Wp ) = dW'+dWth
𝑉
W12=∫𝑉 2 −𝑝𝑑𝑉
1
Or pV=nRT=p1V1=p2V2
nRT
Donc p= V
𝑉 𝑛𝑅𝑇
D’où W12= -∫𝑉 2 𝑑𝑉
1 𝑉
𝑉 1
W12=-nRT∫𝑉 2 𝑉 𝑑𝑉
1
𝑉
W12=-nRT[lnV]𝑉21 = −nRT[lnV2-lnV1]=nRT[lnV1-lnV2]
𝑉
W12=nRTln𝑉1
2
De p1V1=p2V2
Ce qui équivaut à :
𝑝
W12= p1V1ln𝑝2
1
𝑝2
W12=p2V2ln𝑝
1
∆U12=W12+Q12+0
Q12=-W12
𝑉
Q12=-nRT1,2ln𝑉1
2
𝑉
Q12=-nRT1,2ln𝑉2
1
𝑝
Q12=Nrt1,2ln𝑝1
2
5.1.2. Transformation isobare
La pression du gaz étant constante entre les deux états 1 et 2 (p1=p2), le travail entre 1 et 2 vaut :
𝑉
W12=-p1,2∫𝑉 2 𝑑𝑉
1
W12=-p1(V2-V1)=-p2(V2-V1)
2
W12= -∫1 𝑝𝑑𝑉 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑑𝑉 = 0
V
W12 = ∫V 2 −pdV
1
𝐶
On démontre pour une transformation adiabatique que Pvy=Cte où y=𝐶𝑃
𝑉
V dV V
On a W12=(pVy)1,2∫V 2 Vy = −(pV y )1,2∫V 2 V −Y dV
1 1
𝑉 −𝑦+1 𝑉
W12=-(pVy)1,2[ −𝑦+1 ] 𝑉21
𝑦 𝑦
Or (pVy)1,2=p1𝑉1 =p2𝑉2
𝑦 𝑦
−𝑝 𝑉 −𝑦+1 −𝑝1 𝑉1 −𝑦+1 −𝑃2 −𝑃1
Donc 2 2
W12 = −𝑦+1 𝑉2 + 𝑉2 = −𝑌+1 𝑉2𝑌−𝑌+1 + −𝑌+1 𝑉1𝑌−𝑌+1
−𝑦+1
−𝑝 𝑉
2 2 −𝑝1 𝑉1 −𝑃2𝑉2 𝑃1𝑉2
W12 = −𝑦+1 + = −
−𝑦+1 𝑌−1 𝑌−1
𝑝2 𝑉2−𝑃1𝑉1
D’où W12 = 𝑦−1
𝑛𝑅𝑇2−𝑛𝑅𝑇1
W12 = 𝑦−1
𝑛𝑅
W12 =𝑦−1 (𝑇2-T1)
𝑚𝑟
Ou W12 =𝑦−1 (𝑇2-T1)
OrQ12 = 0
DoncW12 = 12
∫ 𝑉𝑑𝑝 = − ∫ 𝑝𝑑𝑉
Donc
5.2.2. Expression du travail échangé avec l'extérieur dans une transformation isobare
Or p = Cte et dp = 0
Donc Vdp = O
W' = ∫ 𝑉d
D'où W’=0
5.2.3. Expression du travail échangé avec l'extérieur dans une transformation isochore La loi de
la transformation s'écrit : V = Cte,
Alors d(pV) = pdV + Vdp
Or V = Cte et dV = 0
Donc pdV = 0
D' où
𝑝2
W’=∫𝑝1 𝑉𝑑𝑝
𝑝2
W’=V∫𝑝1 𝑑𝑝
W’=V[𝑝]𝑝2
𝑝1
W’=V(p2-p1)
5.2.4. Expression du travail échangé avec l'extérieur dans une transformation adiabatique
d(pVY ) = VY dp + pdVY = 0
VY dp + pyV Y - I dV = 0
Cours de Thermodynamique ISTA/Préparatoire
Ass. Deguy MABEYA
Vy dp = - pyVy- 1dV
V Y –y+1=-pydV
AlorsVdp = - y p dV
Dw’=-ypdV
D'où W’=yW
∆ UAB = 0
QAB(=Q1)= -WAB
𝑉𝑏
WAB=-Nrt1In𝑉𝐴
𝑃𝐶𝑉𝐶−𝑃𝐵𝑉𝐵
WBC=
𝑌−1
∆UCD = 0
QCD(=Wth2)=-WCD
𝑉𝑏
WCD=-Nrt2In𝑉𝐶
Compression adiabatique (
D-A)
QDA = 0
∆UDA= WDA
𝑃𝐴𝑉𝐴−𝑃𝐷𝑉𝐷
WDA = 𝑌−1
Remplaçons dans le deuxième terme pBVB par pAVA et dans le quatrième pDVD
par pCVC :
𝑉𝐵 𝑝𝑐𝑉𝑐−𝑝𝐴𝑉𝐴
Wcycle =-n RT1In 𝑉𝐴 + -nR
𝑌−1
𝑉𝐷 𝑃𝐴𝑉𝐴−𝑃𝐶𝑉𝐶
T2In 𝑉𝐶 + 𝑌−1
𝑉𝐵 𝑝𝑐𝑉𝑐−𝑝𝐴𝑉𝐴 𝑉𝐷 𝑃𝐴𝑉𝐴−𝑃𝐶𝑉𝐶
Wcycle =-n RT1In𝑉𝐴 + -nR T2In 𝑉𝐶 -
𝑌−1 𝑌−1
Le rendement d'un cycle est par définition le rapport entre le travail net fourni
(Wcycle) et la quantité de chaleur absorbée ( Q1 )
𝑊𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒
Ŋ= - |𝑄1|
𝑉𝐷 𝑉𝐷
𝑛𝑅𝑇1𝐼𝑛 +𝑛𝑅𝑇2𝐼𝑛
Ŋ= 𝑉𝐴
𝑉𝐵
𝑉𝐶
𝑛𝑅𝑇1𝐼𝑛
𝑉𝐴
𝑉𝐷
𝑅𝑇2𝐼𝑛
Ŋ= 1 + 𝑉𝐶
𝑉𝐵
𝑇1𝐼𝑛
𝑉𝐴
𝑉𝐵 𝑉𝐶
D'où 𝑉𝐴=𝑉𝐷
L'expression finale du rendement pour un cycle de Carnot est :
𝑉𝑐
𝑇2𝐼𝑛 𝑇2
Ŋ= 1 − 𝑉𝐷
𝑉𝐵 Ŋ= 1 −
𝑇1𝐼𝑛 𝑇1
𝑉𝐴
On sait qu'on peut produire du travail en réalisant une détente isothermique d'une
masse m de gaz parfait. Dans ce cas on a une variation d'énergie interne U = mCv∆T = 0.
Pour réaliser cela en pratique, il suffit d'enfermer le gaz dans un cylindre à piston. Ce
cylindre est placé dans l'air ambiant tel que T1 = 293,15 ° K et Pl = 105 Pa. On place sur le cylindre
une masse M qui exerce sur le gaz une pression supplémentaire de 105 Pa. Ce qui amène la
pression exercée sur le gaz à 2.105 Pa. On attend que la température du gaz se stabilise à la valeur
initiale. Ensuite on retire "lentement" la masse de manière à conserver constante la température du
gaz. La pression va se rétablir à 105 Pa et le gaz va se détendre : il y a production du travail.
6.2.2. Description
Un moteur thermique est constitué par au moins deux sources de chaleur l'une
chaude et l' autre froide.
‘Il n'existe pas de moteur fonctionnant de manière cyclique à partir d'une seule source de
chaleur’.
𝑄1 𝑄2
Sperdue =𝑇1 = - 𝑇2