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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS INDUSTRIELS (ESI)
COURS D’INSTRUMENTATION
INDUSTRIELLE II
ETUDE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE DES CAPTEURS
ET ACTIONNEURS.
Ingénieur industriel
0. INTRODUCTION
Dans le cadre de ce cours, nous allons nous limiter uniquement à l’étude des
terminaux utilisés dans les boucles de contrôle et régulation automatisées qui ne sont rien
d’autre que les capteurs et les actionneurs.
Fig.0.1
Fig.0.2
Afin de nous donner en sortie un signal électrique qui soit l’image du mesurande,
tout capteur sera constitué des éléments suivants :
o Signal de mesure analogique : il est lié au mesurande par une loi continue, parfois
linéaire, qui caractérise l'évolution des phénomènes physiques mesurés. Il peut être de
toute nature :
• Courant 0 - 20 mA, 4 - 20 mA
• Tension 0 - 10 V, 0 - 5 V
o Signal de mesure logique : il ne compte que deux valeurs possibles, c'est un signal tout
ou rien. (L’état logique 1 traduit la présence du signal, et l’état logique 0 correspond à
l’absence du signal). Notons aussi que les capteurs logiques modernes possèdent toujours
deux contacts à savoir :
I. CAPTEUR DE TEMPERATURE
Que ce soit :
Ainsi plusieurs systèmes sont utilisés pour la mesure de la température. Ces systèmes
tiennent compte de :
Ce sont les thermocouples, sondes résistives (PT100), pyromètre à contact, pyromètre optique
etc.
I.1.Thermocouple.
I.1.1. Constitution.
Un thermocouple est constitué par deux fils de métaux différents connectés ou soudés à
leurs deux extrémités.
Deux conducteurs métallurgiques de nature différentes reliés entre eux par chacune de
leurs extrémités respectives sont le siège d’une f.é.m. continue, si les points de jonction A1 et A2
sont portés à des températures différentes Tc et Tf (fig. I.1.)
Fer
A1
Cu
A2
Fig. I.1
Bloc isotherme
Fer
A1 Millivoltmètre
Cuivre
Fig. I.2
Ceci pose un problème car les fils de l’appareil de mesure sont de nature différente de
celle des fils du thermocouple et ils introduisent donc des jonctions parasites au niveau de leurs
connexions au thermocouple : pour que les tensions produites par ces jonctions parasites soient
sensiblement réduites, on place les deux connexions correspondantes dans un bloc isotherme qui
les maintient à la même température. On démontre que dans ce cas, les tensions parasites
s’annulent et tout se passe comme si on avait une jonction entre les deux fils de thermocouple au
niveau du bloc isotherme. (Fig. I.2.)
Température
Tf Tm Ti
Fig. I.3
Dans ce dernier cas la tension de sortie passe par un maximum pour une température Tm qui est
caractéristique du matériau et elle s’annule à une température d’inversion T1 qui est symétrique
de la température de référence Tr par rapport à la Tm.
E= a (Tc-Tr)
La plage de mesure des thermocouples est très large : -180 à +2320 °C.
a. Constitution
Elles sont constituées d’un métal résistif dont la résistivité varie avec la température.
On utilise fréquemment le platine, le nickel, le tungstène, le cuivre, l’argent et l’or. Les sondes
ont deux présentations suivant leurs applications : cylindriques et plates. Les connexions se font
par deux fils conducteurs (qui se prolongent et portent la sonde à l’une de leurs extrémités) qui
ne doivent jamais être coupés, car la résistance de la sonde est étalonnée avec ces fils.
b. Principe de fonctionnement.
Dans laquelle :
On a intérêt à choisir un métal ayant une résistivité élevée pour deux raisons :
1. L’erreur de système est réduite lorsque la valeur nominale de la résistance de la sonde est
élevée.
2. Plus la résistivité du métal est élevée moins il faudra de métal, ce qui se traduira par une
sonde plus petite, plus légère donc ayant une réponse rapide aux variations de
température.
Fig. I.4
Fig. I.5.
Fig. I.6.
➢ Les PT 100 : sonde à résistance de platine dont la valeur ohmique à 0°C est de 100Ω.La
plage de mesure des Pt 100 est de -50 à 200 °C. Quelques échantillons des Pt 100 nous sont
présentés sur la figure I.7.
➢ Les sondes Ni120 : sondes à résistance de nickel chrome dont la résistance à 0°C a la
valeur de 120 Ω. Leur plage de mesure se situe entre -40 et 70 °C.
Fig. I.7.
La connexion de la sonde sur le conditionneur peut se faire de la manière suivante (figure I.8)
dans le cas où il s’agit d’une connexion à deux fils.
Fig. I.8.
1.3.Pyromètre optique.
1.3.1. Constitution.
Ampli
Fig. 1.9.
1.3.2. Fonctionnement.
Tout corps chaud émet un rayonnement thermique qui peut être mesurable. Cette
énergie rayonnante suit les mêmes lois que celles de la lumière qui est une sonde
électromagnétique.
Les longueurs d’ondes sont plus grandes et se situent dans l’infrarouge du spectre.
Le rayonnement émis passe par un objectif qui le concentre vers un détecteur photo électrique
via un filtre optique qui laisse passer la longueur d’onde à mesurer (longueur d’onde spécifique
qui connait une très grande variation d’amplitude en fonction de variations de température).
La cellule photo électrique convertit ce rayonnement en signal électrique qui est l’image de la
température. Notez qu’une cellule à couple thermo électrique peut être également utilisée.
➢ Lunettes pyrométriques.
➢ Pyromètre à disparition de filament.
➢ Pyromètre à deux couleurs.
Fig. I.10.
a. Description
Fig. I.11.
b. Fonctionnement.
Notons aussi que certains bilames opèrent dans le sens contraire selon les
fabricants ; c’est-à-dire lorsque la température augmente le contact s’ouvre, et lorsque
la température diminue le contact se referme.
Un second type de bilames sont ceux qui étaient autrefois utilisés comme
thermomètres. On parlait alors de thermomètres bilames. Ils étaient constitués d'un
bilame en spirale et d'un cadran gradué. Si la température monte, la spirale se
déformait en déplaçant l'aiguille en face du cadran. La figure I. 12. ci-dessous nous en
donne un exemple.
Fig. I.12.
L’utilisateur doit utiliser son capteur dans la gamme de travail (c'est-à-dire correspondance
température de mesure, gamme de température de mesure de capteur).
Sinon un mauvais emplacement de capteur ne pourra que donner des litiges dans la mesure.
Quand les conditions de mesure ne permettent pas de placer une sonde thermométrique au sein
du milieu où la température est prélevée, on utilise des détecteurs sensibles au rayonnement des
corps (pyromètre optique).
II.CAPTEURS DE DENSITE
a. Définition
La densité est le rapport du poids spécifique d’un corps au poids spécifique d’un
corps pris comme référence.
Pour les solides et les liquides, elles sont généralement exprimées par rapport à la masse
spécifique de l’eau. Nous savons que 1litre d’eau pèse 1kg, d’où son poids spécifique :
Ps=1kg/1.
Exemple : prenons une solution dont le volume est de 2 litres et son poids est égal à 3 Kg.
3𝑘𝑔
𝑃𝑠 = = 1,5𝑘𝑔/𝑙
2𝑙
Sa densité « D » sera :
1,5𝑘𝑔/𝑙
= 1,5
1𝐾𝑔/𝑙
N.B. la densité est aussi le rapport du poids volumique d’un gaz à celui de l’air ou égale au
rapport de la masse d’un gaz sur le nombre 29.
𝑀𝑚
D gaz =
29
Les alcool-mètres (qui mesurent la densité de l’alcool) sont gradués en degré GAY-LUSSAC.
Dans le cas des machines, si la densité d est trop importante, les machines seront surchargées.
Dans les mélanges chimiques, une certaine densité est préconisée pour ainsi avoir un bon résultat
de travail. (Dans le cas de la lixiviation, le contrôle de la densité permet d’optimisez la
consommation de l’acide sulfurique)
• Par convention, on a pris comme chambre de référence une enceinte remplie d’air, dont
les parois, de même que l’électrode centrale, sont en Bakélite graphitée. Pour éviter
l’influence des parois on essaye même dans les chambres étalons de ne pas les placer sur
le parcours des rayons.
• Ceci permet de définir le ROENTGEN, unité de quantité de rayonnement analogue au
lumen employé en lumière visible. C’est la quantité de rayonnement qui, dans 1,293mg
d’air, sec à la température de 15°C provoque le dégagement d’une charge d’une unité
électrostatique, soit 0,33.10-19coulomb.
Unités radiométriques.
Cette unité ne suffit pas pour apprécier les effets biologiques qui dépendent également du type de
rayonnement (β, x, α, γ, neutron)
➢ Quand cette énergie est absorbée par l’homme, on emploi les termes « rem » ou « mrem ».
➢ Le sievert est une autre unité d'équivalent de dose ; il est égal à 1000 rems.
➢ Le sievert = 100 rems.
Remarque importante
Pour que l’homme arrive à travailler à proximité des sources radioactives en toute
sécurité sans aucun risque d’irradiation critique, il devra observer la condition suivante :
Exemple : le Césium 132 est stable et n’est pas radioactif mais le Césium 137 est un radio-
isotope (radioactivité artificielle).
2. Constitution.
Détecteur chambre
Fluide
d’ionisation
Source
radiative
E Polarisation
Fig. II.1
➢ Une source d’émission des rayons GAMMA (Cs 137) scellée dans une capsule en inox et
logés dans un support rempli de plomb muni d’un collimateur et d’un verrou pour fermer la
source (position OFF) ou l’ouvrir (position ON).
➢ Un détecteur de radiation constitué :
• D’une chambre d’ionisation basse et thermostatisée à 60°C ou 140°f.
𝑇 º 𝑓−32
T°C =
1,8
La chambre d’ionisation, également connue sous le nom de chambre d’ions, est un appareil
électrique qui détecte différents types de rayonnements ionisants . La tension du détecteur est
ajustée pour que les conditions correspondent à la région d’ionisation
II.3.1. Constitution.
Fig. II.2.
P1=PS (Y+H)
P2 = Ps(Y)
P = Ps (H)
Ce qui démontre que la différence de pression P est une fonction du poids spécifique Ps
et de la différence des deux états d’immersion H. la distance H étant constante, P est directement
proportionnel au poids spécifique du liquide. En mesurant P on peut déterminer la densité du
liquide dans lequel les deux tubes sont plongés.
Sur le schéma de la figure II.3 où on a fait usage d’un tube en U nous pouvons avoir des résultats
aussi satisfaisants que ceux trouvés à la figure II.2
Fig. : II.3
La cuve étant toujours pleine c'est-à-dire la hauteur H constante, la pression P est équivalente au
produit du poids volumique par la hauteur H au-dessus de la prise (piquage) : Principe de Pascal.
Si la densité du liquide varie, le poids volumique varie aussi et la pression P1 varie.
Avec P2 constante, le liquide prendra un niveau (dans le tube) proportionnel à la pression
différentielle P1 et P2 c'est-à-dire connaîtra une variation de h. Cette variation de h est l’image de
la densité du liquide dans la cuve.
Définition.
A. Pression atmosphérique.
➢ Pression relative : est la pression mesurée par rapport à la pression atmosphérique. C’est
celle-ci que nous mesurerons au moyen des manomètres dans nos usines.
➢ Pression absolue : est la somme des pressions relative et atmosphérique.
Ainsi, il est important de préciser lorsqu’on fait état d’une pression s’il s’agit d’une pression
relative ou absolue.
Dans le cas de circulation d’un fluide dans la conduite, trois sortes de pressions sont à
considérer.
➢ Pression statique : c’est la pression du fluide au repos dans la conduite. Autrement dit, c’est
la pression relative ou la pression créée par action d’un ventilateur ou aspirateur. Lorsqu’il
n’a y pas d’écoulement, la valeur de cette pression est la même en tous points de la section
de la conduite.
➢ Pression dynamique : c’est la pression du fluide due à la vitesse dans la conduite, elle agit
sur l’orifice d’un tube placé dans le sens du courant du fluide en augmentant la pression
absolue d’une valeur proportionnelle au carré de la vitesse du fluide.
𝑽𝟐
𝑷𝒔 = 𝑺
𝟐
V= vitesse d’écoulement du fluide,
S= masse volumique (densité)
➢ Pression totale : c’est la somme des deux pressions précédentes. Dans les conduites sous
pression par rapport à l’extérieur, la pression totale est supérieure à la pression statique,
d’une valeur équivalente à la pression dynamique.
➢ Pression différentielle : c’est la différence entre deux pressions. Par exemple, lorsqu’on
désire contrôler la perte de charge créée par un obstacle placé dans une conduite et que l’on
raccorde une branche d’un tube en U à une prise prévue en aval et une autre en amont, on
mesure une différence de pression différentielle.
1. Constitution.
Ce capteur est constitué d’un tube métallique e section ovale, en forme C auquel on
adjoint un mécanisme d’aiguille ou autre. Un côté du tube reçoit la pression à mesurer et l’autre
du tube est bouché (fig. III.1).
Fig. III.1
2. Principe de fonctionnement.
➢ La longueur du tube,
➢ Son rayon de courbure
➢ L’épaisseur de ses parois
➢ Degrés d’ovalisation
➢ Degré d’élasticité du marteau constituant le tube (fig. SPIRALE et C)
a. Constitution.
L’élément est constitué de deux parois métallisées, fixées l’une à l’autre par brasure
(fig. III.2.)
Fig. III.2.
b. Principe de fonctionnement.
Il est utilisé pour les pressions d’air ou gaz non corrosifs. Le déplacement peut être exploité pour
avoir l’image de la pression.
a. Constitution
Fig. III.3.
b. Principe de fonctionnement.
Une pression est appliquée à l’intérieur du soufflet, celui-ci subit une déformation
(s’allonge) et l’aiguille d’amplification a un mouvement vers le haut (variation de d).
Au repos quand on enlève P, l’aiguille reprend sa position initiale (épreuve plissage du soufflet et
ressort taré).
A. Constitution.
Fig. III.4.
B. Principe de fonctionnement.
variation Δd. quand on enlève la pression P, l’élasticité de la membrane fait revenir la tige et la
membrane en position d’origine. Notons que pour la membrane non élastique, il faut intercaler
dans la chambre inférieure un ressort taré de rappel.
1. Constitution
Fig. III.5.
2. Principe de fonctionnement.
Rappelons qu’un corps piézoélectrique produit une tension quand on le soumet à une
pression. Le quartz, la tourmaline, sont des cristaux naturels piézoélectriques. On utilise souvent
les céramiques synthétiques telles que la zirconite de plomb, le titanate de baryum.
C’est la propriété qu’a le quartz de se déformer quand il reçoit une tension électrique
sur ses faces ou de générer une tension électrique quand il reçoit une force mécanique (pression
sur ses faces), qui est utilisée.
Ici la pression à mesurer est appliquée sur la face A, la face B étant maintenue à une
pression constante. On recueille sur les faces latérales une tension proportionnelle à la pression
(déformation mécanique subie par le quartz dans le sens de face A et B), et ceci donne l’image
de la pression.
III.3. DETECTEURS.
Cette technique utilise les principes physiques d’un condensateur. La capacité C d’un
condensateur est fonction de la distance entre 2 électrodes, de la surface A de ces électrodes et du
coefficient diélectrique du matériau placé entre les 2 électrodes suivant la relation :
𝑨
𝑪= ɛ : Coefficient diélectrique.
𝒅
A : surface d : distance.
III.2.1.1. Constitution.
Fig. III.6.
III.2.1.2. Fonctionnement.
La position de la membrane sensible est détectée par des plaques de condensateur disposées de
part et d’autre de la membrane détectrice. La différence de capacité entre la membrane sensible
et les plaques de condensateur est convertie électroniquement en un signal électrique qui est
l’image de la pression.
Démodulateur Oscillateur
Fig.III.7.
1. Constitution.
Fig.III.8.
2. Principe de fonctionnement.
- m3/h et multiples
P1 P2
Fig. IV.1.
1. Constitution
2. Principe de fonctionnement
Les prises de mesure sont placées en amont du convergent et au col. Ici également la
différence P1 et P2 servira à donner l’image du débit.
Ce système de mesure est caractérisé par une grande précision. Il a l’avantage, en
raison de guidage parfait qu’il assume au filet du fluide, de ne permettre que la perte de charge
très faible. Le coefficient d’écoulement est obtenu avec une précision d’environ 0,5 %, en
pratique 1%.
IV.1.2. Tuyère
1. Constitution
Il se présente comme un diaphragme dont on a arrondi l’entrée et qui est muni d’un
orifice en forme de tube cylindrique de courte longueur à la sortie.
Il est formé d’une partie convergente à profil arrondi et d’un coin de sortie cylindrique.
P1 P2
Fig.IV.2.
2. Principe de fonctionnement
Ici également la tuyère créé une réduction de la surface d’écoulement. D’où deux forces
de pression différentes se créent sur la conduite. P1 et P2 sont deux pressions différentielles qui
donnent l’image de la vitesse d’écoulement donc du débit comme sur le système diaphragme.
a. Constitution
Il s'agit d'un disque percé en son centre, réalisé dans le matériau compatible avec le
liquide utilisé (Figure IV. 3).
Fig. IV.3
b. Principe de fonctionnement
a. constitution
Il est formé par un tube ou verre recourbé en angle droit dont la branche horizontale est
munie d’un pavillon. Figure IV. 4.
Fig. IV.4.
b. Principe de fonctionnement
IV.2.1. Constitution.
Fig. IV.4.
Ici les deux bobines d’extraction sont alimentées et créent un champ magnétique H
variable a la fréquence de la tension d’excitation (50 Hz dans notre cas). Le conducteur est le
fluide conducteur qui se déplace dans la manchette de diamètre v. la force électromotrice induite
est :
IV.2.3. Avantages
- Pas de mécanisme
- Montage en toute position à condition que la manchette soit pleine
- Mesure indépendante de la température, pression, viscosité, densité.
- Pas de perte de charge
- Peu d’entretien
IV.2.4. Inconvénient
IV.3.1. Constitution
Il est constitué d’un tuyau dans lequel est placé un élément VORTEX composé d’un
barreau en T, des membranes, d’un capteur de variation de pression et d’une queue.
Si l’on place un obstacle dans le parcours d’un fluide ; il s’ensuit en aval des
turbulences de fréquence proportionnelle à la vitesse d’écoulement du fluide.
C’est sur ce principe d’une mesure des fréquences des turbulences derrière un obstacle
que l’on réalise le diamètre à effet VORTEX. Derrière cet obstacle fixe est placé un cadre mobile
libre de se mouvoir sur un axe. Sous l’action des turbulences du fluide, le cadre oscille à la
fréquence de celle-ci.
- F= kV/d où
- f= fréquence de turbulences
- v= vitesse du fluide
- d= largeur de l’obstacle
- k= constante
Fig. IV.5.
IV.4.1. Constitution
Il est constitué d’un émetteur de train d’ultrason, d’un récepteur et de deux sondes
placées sur la conduite : l’une d’émission et d’autre de réception.
Fig. IV.6.
Sur la conduite d’écoulement du fluide, deux sondes (une d’émission excitée par
l’émetteur ultrasonique et une de réception d’onde ultrasonique) sont placées à une distance bien
définie.
Le train émit à l’instant to sera détecté à l’instant t1 par le détecteur. La variation de t est
proportionnelle à la vitesse d’écoulement du fluide et cette variation de t est traitée et donne le
débit du fluide.
IV.5.1. Constitution
Il comporte un petit flotteur placé dans une conduite verticale de forme conique donc à
section variable.
Fig. IV.7.
En l’absence d’écoulement, le flotteur est soumis à son propre poids et il reste dans la
partie inférieure de la conduite.
En présence d’écoulement, orienté de bas en haut, le flotteur reçoit une poussée d’Archimède
(qui décroit avec l’altitude). Ce qui a pour effet de le faire remonter.
Le flotteur atteint sa position d’équilibre lorsque la force d’Archimède est égale au poids du
flotteur. Comme la poussée d’Archimède est directement liée au débit, la position d’équilibre du
flotteur permet d’obtenir le débit. La convexité du tuyau est étudiée pour réaliser une échelle
proportionnelle au débit.
IV.6.1. Constitution.
Fig. IV. 8
Il comporte un tube de mesure placé en ligne dans la conduite dont on veut mesurer le débit
comme on peut le voir sur la figure IV. 8.
Des capteurs suivent cette déformation et permettent donc d’accéder au débit masse.
Fig. IV.9.
- Les facilités d’emploi du diaphragme en font l’organe les plus utilisé. Ceci est vrai tant
que la perte de charge introduite par la présence du diaphragme est acceptable.
- Tout appareil déprimogène doit être exactement bien centré dans la conduite sur laquelle
il est monté. Il doit être suivi d’une grande longueur droite de conduite de manière que
soit obtenu une bonne équireparation des veines de courant dans la section de la conduite.
Quant aux autres débitmètres tels que :
• Les vortex conviennent aux liquides, gaz et vapeurs.
• Les flotteurs aux gaz, liquides propres (dans les conduites verticales)
• Le magnétique permet des mesures sans obstruction des liquides (visqueux,
chargés de solides, corrosifs ou souillés).
• Les massiques conviennent aux fluides chargés de boues, aux liquides de plus
forte viscosité, liquides, vapeurs et gaz normaux.
• Les ultrasons en général conviennent aux fluides à caractères à transmettre les
ondes ultrasoniques cfr tableau de domaine d’application (matériel Foxboro)
V. MESURE DE NIVEAU
V.1.Généralités
Un niveau est l’état d’un plan horizontal, la fonction de ce plan est caractérisée
par sa cote par rapport à un niveau de référence. Dans le domaine industriel, un niveau est
toujours un plan horizontal, mais cette notion est liée à l’évaluation d’une quantité de
matière, liquide ou solide pulvérisant contenu dans un réservoir. La connaissance de niveau
répond également à la rentabilité d’un processus et la sécurité.
V.2.1. Constitution
- Un flotteur
- Un contrepoids
- Une corde souple ou une petite chaine reliant le flotteur et le contrepoids.
- Un potentiomètre dont le curseur est solidaire de l’axe de la poulie et la résistance
fixe ou un autre dispositif permettant d’indiquer le niveau. (figure V.1)
Fig. V.1.
- Soit une indication de niveau par leur système mécanique (cas des tanks d’acide à
UZK)
- Soit une valeur donnée de résistance du potentiomètre ; celle-ci constituant soit
une branche du pont de Wheatstone soit donnant lieu à une tension exploitable
fonction de niveau.
Le détecteur de zéro dans le pont de Wheatstone indiquera le niveau
correspondant. (Cas des enregistreurs speedomax H de UZK).
V.3.1. Constitution
Il est constitué d’une onde suiveuse, d’un moteur à deux sens de rotation couplé
sur un réducteur de vitesse, d’un câble enroulé sur la poulie fixé sur l’axe du réducteur, d’un
potentiomètre fixé également sur l’axe du réducteur pour traduire la position mécanique en une
grandeur électrique et d’un système de commande du moteur (fig.V.2.)
Fig. V.2
On alimente Rol par une tension de 24V alternatif ou continu dont une phase passe
par la masse. Quand la sonde dont la descente est commandée par le motoréducteur touche la
solution, elle établit le contact entre elle et la masse via la solution. RI s’excite, son contact
change d’état et inverse le sens de rotation du motoréducteur qui commande la montée de la
sonde. La sonde en quittant la solution provoque la désexcitation de R1 et encore l’inversion de
sens de rotation du motoréducteur, ce qui permet ainsi à la sonde de suivre constamment le
niveau qu’occupe la solution dans la bâche d’où le nom de palpeur de niveau ou jamais content.
V.4.1. Constitution.
E1 E2 E3 E4 C
C
E1
E2
E3
E4
Fig. V.3.
V.5.1. Constitution.
Il est composé d’une sonde de mesure c'est-à-dire une tige conductrice dans une gaine
isolante plongée dans le fluide et d’un appareillage de conversion de la capacité formé par la
tige, l’isolant, la solution et la cuve.
oscillateur
Gaine isolante
Fig. V.4.
Une capacité est formée entre la tige, la gaine, la solution et la cuve. Les plaques de la
capacité sont constituées par la tige et la cuve et le diélectrique par la gaine fixe et la solution. Un
oscillateur excite la capacité qui lui donne une fréquence du travail suivant le niveau de fluide.
La capacité varie et fait varier la fréquence de travail de l’oscillateur. Cette variation de
fréquence est traitée électroniquement et donne l’image du niveau de fluide dans la cuve.
Electronique de
traitement
Fig. V.5.
V.6.1. Constitution.
Il est constitué d’une sonde de mesure sous forme de tige avec une bobine en son
extrémité et excitée par un oscillateur et un appareil électronique de traitement de l’information.
Fig. V.6.
V.7.1. Constitution
Il comprend un détecteur à quartz sur lesquels sont collées 2 lames d’acier trempe (en
face A). Fig. V.10.
Fig. IV.7.
Ici la propriété piézoélectrique est utilisée. Les secteurs de quartz sont alimentés par
une tension alternative à fréquence sonore fixe. Il s’ensuit une déformation mécanique des
secteurs au rythme de la tension alternative (donc une vibration dans le sens des faces A et B). Si
les lames d’acier sont collées sur la face A, elles se mettent à vibrer. Si le matériau touche les
lames, il oppose une résistance à la vibration du quartz et cause une variation de l’énergie
électrique fournie à ce dernier. Cette variation est traitée et donne une signalisation d’un seul
niveau.
V.8.1. Constitution.
Il est constitué par un émetteur et une sonde + un système calculateur (figure V.11).
Fig. V.8.
Un signal acoustique ultrasonore (de 20 kHz par exemple) est émis à travers l’air
pendant une période très courte. Dès que cette onde émise atteint un obstacle en occurrence le
produit liquide ou solide, une onde réfléchie est générée. Cette onde réfléchie (écho) est captée
par le récepteur et interprétée.
Le principe est similaire à celui des ondes à ultrasons, mais dans ce cas on utilise
une onde lumineuse infrarouge (Figure V.12). L'avantage sur l'ultrason est que le procédé est
indépendant de la température, du taux d'humidité et de poussière.
Fig. V. 9
V.9.1. Constitution.
Fig. V.10.
Application.
Dans les cuves agitées (ou un chenal à écoulement libre) pour détecter le « niveau haut »
réglable.
Dans le cas de liquides, l’agitation fait que lorsque le niveau est atteint et que le
liquide entre suffisamment en contact avec la palette, celle-ci soit entrainée et que le mécanisme
entraine à son tour le changement d’état de l’interrupteur (fig. V.10).
Axe
Palette
Fig. V.11
N.B. Dans le cas de solides broyés (calciné de blende), le moteur tourne aisément quand le
niveau est non atteint (figure V.11).
Niveau → couple résistant augmente. →Le microswitch change d’état et le moteur s’arrête. Ce
changement d’état du microswitch est exploité pour arrêter la bande transporteuse, donner
l’alarme etc. …. (Alimentation, trémie).
VI.10.1. Constitution
DPcell
P1
Fig. V. 12
Pression hydrostatique :
P=gxhxd en pascal
=hxd en kg/cm2
h = hauteur du liquide
V.11.1. Constitution.
Fig. V. 13
Soit le réservoir dont la hauteur utile est de deux mètres, il faut disposer d’une
source dont la hauteur utile est de deux mètres soit 0,2 bar. Nous prendrons 0,25 bar et nous
réglerons le débit au minimum possible. Tant qu’il y aura débit, la mesure sera correcte. La
pression de l’air dans la sonde et dans l’indicateur manométrique aura exactement la même
valeur en millimètres de colonne de liquide que la hauteur de liquide dans le réservoir.
V.12.1. Constitution.
Il est composé d’une source radioactive flottante et d’un détecteur de radiation (fig. V.14.)
Fig. V 14.
S = source radioactive
P = produit
T = parois de la trémie
D = détecteur
T T P
Fig. V.15.
Les domaines d’applications étant très diversifiés, l’étude de chaque système s’avère
nécessaire pour son utilisation. Cas des liquides, solides, matériaux corrosifs, liquides
conducteur, non conducteur, … (très longue hauteur à mesurer, petite hauteur,). On voit que le
système vus ci-haut répondent chacun à quelques-unes de ces exigences à considérer.
VI. MESURE DE pH
VI.1. Généralités
Dans le secteur industriel, les traitements chimiques sont surtout suivis d’un contrôle de
pH pour l’amélioration des traitements (pH du processus hydrométallurgique par exemple) et
pour la sécurité des personnes (pH des eaux de consommation) et des machines (pH des
solutions afin de choisir le type des machines à utiliser).
Le degré d’acidité d’une solution dépend de la concentration des ions H+ dans cette
solution. On entend par concentration, la qualité de substance (gramme ou mole) par unité de
volume (litre) dans la solution.
pH = -log [H+]
Par définition, une solution est composée d’une substance appelée soluté et d’un solvant
(substance pour dissoudre le soluté). Citons un exemple d’une solution :
Solvant = l’eau
Noter qu’il existe d’autres solvants : l’alcool, le benzène, l’éthanol, mais dans
l’industriel, l’eau est le solvant le plus généralement employé. Nous aurons donc dans l’analyse
du pH à tenir compte des ions hydroxyde OH pour les solutions aqueuses. Une solution acide
dans l’eau contiendra en plus des ions H+ aussi des ions OH-, de même une solution basique dans
l’eau contiendra, en plus des ions O H-, aussi des ions H+
Ce qui permet de constater que lorsque la concentration des ions H+ augmente, celle des
ions OH- diminue et vice versa. Lorsque la concentration en ions H+ augmente la solution devient
plus acide et la valeur numérique du pH diminue. Par contre lorsque la concentration en ions H+
diminue, la solution devient moins acide ou plus basique que la valeur numérique du pH
augmente. Pour l’eau pure, la concentration en ions H+ = celle en ions OH- à la température de
25°C. C’est la solution neutre.
Illustration de l’échelle de PH
0 7 14
Le PH peut être mesuré par des indicateurs calorimétriques ou papiers tournesols dont la
couleur change en fonction du pH. Cette méthode est peu précise et l’erreur maximum de mesure
est de ±0,8 pH.
Le pH est aussi mesuré par la méthode potentiométrique utilisant les électrodes spéciales.
Elle est constituée d’un tube de verre terminé par une membrane en forme de boule
contenant une solution tampon (pH constant) dans lequel baigne un fil d’argent recouvert de
chlorure mercureux Hg2 C12. Figure (VI.1.).
Fig. VI.1.
Principe de fonctionnement.
L’électrode ci-dessus plongée dans une solution, développera une certaine f.é.m. selon
l’acidité de la solution à mesurer. En fait cette membrane agit comme un échangeur d’ions. Les
ions H+ traversant la paroi de verre, allant de la solution de pH faible (concentration H+ élevée)
vers la solution de pH fort (concentration H+ faible). Le potentiel de l’électrode de mesure
s’accroit avec l’arrivée des H+ et diminuera avec leur départ. Un blindage électrostatique est
incorporé à l’électrode de mesure afin de protéger les faibles f.é.m. produites contre les signaux
parasites.
Fig. VI.2.
Elle est constituée d’un tube de verre contenant un liquide de remplissage KCL saturé
dans lequel trempe un second tube de verre ou est placé l’élément de référence interne (calomel).
Un fil de platine trempe dans ce dernier et constitue la borne de l’électrode. La partie inférieure
du tube extérieur est souvent obturé par une jonction électrolytique, laquelle a pour but d’assurer
un contact à étudier grâce à un écoulement extrêmement lent du liquide de remplissage.
La jonction peut être réalisée par une pastille de céramique poreuse, ou de la fibre
d’amiante etc. Un orifice de remplissage permet de compenser s’il le faut cette déperdition ou de
remplacer la solution KCl périmée.
Principe de fonctionnement
Pour pouvoir faire des mesures électriques de la f.é.m. fournie par l’électrode de
mesure, il faudrait un potentiel V3 de référence. Ceci est obtenu grâce à une électrode dont le
fonctionnement repose sur la réaction d’une solution saturée de KCl avec la solution à mesurer.
Quand l’électrode de mesure et cette de référence sont immergée dans la solution, elles prennent
un potentiel électrolytique proportionnel à la concentration des ions H+. Le potentiel V2 de
l’électrode de mesure varie avec le pH de la solution tandis que le potentiel V3 de l’électrode de
références est constante quelques soit la concentration des ions H+ (pH).
Lorsqu’elles sont immergées dans la solution, les électrodes forment une cellule
électrolytique dont le potentiel entre les électrodes est égal à la somme algébrique des tensions
produites par chacune d’elles (V1+ V2+ V3) avec V1 et V3 constantes.
En effet, les deux réactions produites aux électrodes sont les suivantes :
𝑅𝑇 𝐻+ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢
E=A+ 𝑀𝐹 log 𝐻+ 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢
𝐇+𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮
Log
𝐇+𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮
a. Constitution.
b. Principe de fonctionnement.
La sonde de température trempée aussi dans la solution à mesurer donne une résistante
qui est fonction de la température de la solution. Les variations de résistance de cette sonde sont
exploitées électroniquement pour apporter une chute de E dans le cas où la température
augmente et vice-versa.
c. Types d’électrodes
Elles sont du type mentionné au chap. 1.2.3. C’est au fabriquant du système de mesure à
se choisir le type à utiliser et les caractéristiques (variations de résistance sur la variation de
température).
Il existe de nombreux types de réactions chimiques. S’il n’est pas très utile en général,
de recherche à faire entrer les réactions dans une classification rigoureuse ; il est une catégorie
très importante qui mérite d’être connue.
Le milieu est d’autant plus oxydant que le potentiel est positif et plus réducteur que le
potentiel est négatif. La connaissance de potentiel intervient également en surveillance des eaux
naturelles, industrielles, en automatisation de la javellisation des eaux en surveillance de la
destruction chromate par le bisulfite, etc.
VI.3.1. Constitution
Platine
Calomel
Fig. VI.3.
Donc cette tension donne le rapport d’activité des ions ferreux et ferriques.
Les prises de mesure doivent se faire dans les milieux calmes afin de préserver la durée
de vie des électrodes. Si le milieu est trop agité et que la pression d’agitation risquait de casser le
verre constituant des électrodes, un piquage d’avère nécessaire pour une prise auxiliaire de la
mesure.
La température du système à mesurer ne doit exercer la température max. que les électrodes
devront supporter.
L’humidité dans les connecteurs des fils aux électrodes et aux appareils d’amplification est à
proscrire.
➢ Ne jamais laisser une électrode de verre à sec entre deux mesures car elle mettrait un
certain temps à reprendre son équilibre électrique.
➢ Ne jamais nettoyer une électrode de verre avec des solutions d’acide chronique, ce
dernier étant fortement absorbé par le verre.
➢ La résistance du circuit électrique de mesure étant grande, éviter les fuites parasites en la
partie supérieure de l’électrode par du vernis.
➢ Ne pas oublier que les substances alcalines du verre se dissolvent au contact des
solutions. Pour conserver les solutions étalons, prendre une verrerie Pyrex et conserver
l’électrode en milieu neutre, par exemple un tampon d’ouate imbibé de glycérine.
➢ Prendre garde e l’action de manière que le pH des solutions ne soit modifié par l’action
des photos sur les ions.
➢ Se méfier de l’action de l’action du CO2 abimant (respiration), facilement dissous et
agent d’acidification. Une eau distillée à pH théorique tombera à pH 6,8 par simple
exposition à l’atmosphère d’un labo.
➢ Si les électrodes sont utilisées dans les produits à pulpes basique, un entretient s’avère
nécessaire dès qu’un colmatage de crasse se fait à l’électrode afin de ne pas fausser les
mesures.
NB : les électrodes avant d’être utilisées dans la mesure doivent être testées avec des
solutions tampons. Afin qu’elles n’introduisent pas des erreurs dans la mesure. En
laboratoire, ne jamais laisser une électrode de verre à sec entre deux mesures, car il
mettrait un certain temps pour reprendre son équilibre électrique.
➢ Ne jamais nettoyer une électrode de verre avec des solutions d’acides chronique, ce
dernier étant fortement absorber par le verre.
La température influence également sur la valeur de PH et du potentiel Redox.
Si l’on conserve les solutions dans des flacons en matières plastic, se méfier de ce que
ces matières se changent facilement d’électricité statique donnant à la solution un potentiel
parasite qui fausse la mesure.
➢ Ne jamais frotter les électrodes pour les sécher, le verre sèche s’électrisant, sécher en
transportant avec du papier filtré ou un buvard.
➢ Ne jamais oublier, après chaque mesure, de laver les électrodes à l’eau distillée, surtout si
l’on effectue des mesures dans des solutions à PH ou potentiel redox différents
1) Electrode de référence.
Procédure :
- Vider la KCl
- Rincer l’intérieur avec de l’eau distillée à plus ou moins 40°C et vider. Rincer le KCl et
vider.
- Remplir l’électrode avec une solution de KCl saturé et la laisser immergée dans une
solution e KCl pendant 6 heures.
- Tester l’électrode dans du tampon connu avec une bonne électrode de mesure.
2) Electrode de mesure
Quand une lenteur de réaction, une sensibilité ou encore une impossibilité d’étalonnage
du pH-mètre se fait remarquer, un entretien de l’électrode de mesure est nécessaire.
VII.1. Généralités
La mesure de cette conductivité se fait par système à cellules à sondes et électrodes. Son
unité est s/cm (micro-siemens par centimètre).
Fig.VII.1.
Fig.VII.2.
Une tension stable alimentation une paire d’électrodes et crée une agitation moléculaire
dans la solution au rythme de la tension alternative. Le courant dans le circuit est fonction de la
conductivité de la solution et 2 autres électrodes recueillent une petite tension simulable qui st
fonction du courant entre les 2 électrodes primaires donc l’image de la conductivité.
Fig. VII.3.
Les cellules à électrodes permettent les mesures de conductivité dans les solutions
de faibles conductivités. Quant aux sondes magnétiques, elles permettent ma mesure de
solutions hautement conductrices des fluides chargés en solides, fibres, précipités, fluides
huileux.
A Shituru les sondes à électrodes sont utilisées pour les conductivités d’eau de
chaudières et des rejets d’usines.
Les sondes électromagnétiques sont utilisées pour les conductivités des pulpes dans
l’hydrométallurgie comme à la lixiviation cobalt et acides.
- La solution entre les électrodes doit être représentative le débit devra être suffisant
pour obtenir un temps de réponse acceptable sur la conduite de procédé (dans le cas de
mesure sur une conduite). Un débit trop fort pourrait provoquer une cavitation dans la
région des électrodes et fausses la mesure.
- La sonde sera montée de telle sorte que les poches de gaz ne soient pas prisonnières et
pourront s’évacuer aisément.
- Eviter les sondes à électrodes de contact dans les zones ou l’accumulation des matières
en suspension est susceptibles d’exister.
- Par exemple : les parties inférieures de tuyauteries de grands diamètres
- Utiliser autant que possible, les sondes sans électrodes lorsqu’il y’a risque de boue ou
d’écrasement c’est-à-dire (sonde électromagnétique).
VIII.1. Généralités
Tout corps qui se déplace d’un point Po vers un autre connait un mouvement d’une
certaine allure fonction du temps qu’il mettra pour arriver au point P1. Cette allure se définit
comme vitesse de déplacement de ce corps. Elle peut être exprimée en m/s ou en tr/min
suivant que le mouvement est rectiligne ou circulaire.
Dans le domaine industriel, les machines tournantes et les instruments roulant (tapis
transporteur) font l’objet de la connaissance de la vitesse angulaire ou de déplacement.
VIII.2.1. Constitution.
Fig. VIII.1.
E= BLV Avec :
• B : induction
• L : longueur du conducteur
• V : vitesse de rotation de l’induit (rotor ; m/s).
Le rotor mobile est entrainé par une machine tournante à la vitesse V, le stator fixe à
aimant permanent produit un champ magnétique continu B. Aux extrémités de la monospire on
recueille une tension E proportionnelle à la vitesse de rotation du rotor donc de la machine
tournante. Cette tension est l’image de la vitesse angulaire (de rotation) de la machine sur
laquelle est couplée la dynamo.
VIII.3.1. Constitution
Comme nous pouvons le remarquer sur la figure VIII.2, le détecteur de rotation est
constitué d’une palette en métal ferromagnétique (solidaire à l’axe de rotation de la machine),
d’une sonde électromagnétique, d’un oscillateur, d’un compteur, et d’une unité de traitement
électronique.
Fig.VIII.2.
Une palette est fixée sur la machine tournante et vient passer devant la sonde
inductive, le nombre de passage est compté et est traité par l’électronique pour donner l’image de
la vitesse de rotation. La sonde excitée par l’oscillateur émet en son bout un champ magnétique.
Quand un métal Ferro magnétique s’approche davantage de la sonde, l’absorption de l’énergie
émise s’accentue. Quand la machine tourne, cela cause des pics d’absorption d’énergie et ces
pics sont comptés et donnent la vitesse de rotation de la machine.
IX. LE PESAGE
IX.1. Généralités
Le poids est exploité dans presque tous les domaines de la vie courante de l’homme.
Cela au domicile et en industrie. Le secteur industriel qui nous intéresse utilise la mesure du
poids pour le dosage, les bilans. La connaissance du poids est donc d’une importance capitale et
plusieurs systèmes sont utilisés pour son prélèvement.
La force et la cause pouvant modifier l’inertie d’un corps. Elle est caractérisée par :
1. L’intensité : poids
2. La direction : verticale
3. Le sens : haut vers le bas
4. Le point d’application : centre de gravité.
Ceci est l’exemple d’une force pesanteur. Il existe des matériaux dont les
caractéristiques électriques sont modifiées par des actions mécaniques qui s’exercent sur elles.
En particulier il y a des cristaux dits piézoélectriques entre certains points desquels apparaissent
des charges électriques quand ils sont soumis à des forces.
Il existe aussi des fils métalliques dont la résistance est modifiée par les tensions de
ces fils : ce sont les jauges de contraintes.
IX.2.1. Constitution
La jauge est constituée d’un fil résistant de très faible section incorporé à un support
souple (barreau métallique en alliage de nickel) Fig. IX.1
Fig. IX.1.
𝐿
Ro = 𝑒
𝑆
L : étant la longueur du fil
S : la section
e : la résistivité.
A : la température constante.
Ces jauges résistantes sont des fils dont les résistances électriques varient suivant les
allongements ou raccourcissements auxquels elles sont soumises. Le barreau de nickel reçoit
l’effort de pesage suivant son axe (Fig. IX.2.A) et se déforme suivant (la figure IX.2.B).
IX.3.1. Constitution.
Utilisé surtout pour les produits alimentés en continu, la bascule (ensemble capteur)
est constituée de :
Fig. IX.3.
Le système utile le principe simple de volume multiplié par la densité pour avoir le
poids. Ici la densité est déterminée par le courant d’ionisation car la partie radioactive fonctionne
comme décrit au chapitre II.2.
L’image du volume est donnée par la vitesse de défilement du produit après la mise en
forme. Cette vitesse de défilement peut être détectée comme décrit au chapitre VIII.
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
= 𝑥
𝑚 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠
𝑘𝑔 𝑚 3600 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠
= 𝑚 𝑥 𝑠𝑒𝑐 𝑥 1000 = ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
X. CAPTEURS DIVERS
X.1.1. Constitution.
Il est constitué d’une sonde (tige avec bobine d’excitation en son extrémité) et d’un
oscillateur + un système de traitement d’information (Fig. X.1).
Fig. X.1.
Le principe est celui défini au chapitre VIII.3. L’oscillateur excite la sonde qui émet à
son bout un champ électromagnétique. En présence d’un objet en métal ferromagnétique, plus la
distance d diminue, plus des courants de Foucauld naissent absorbant ainsi une partie du
rayonnement émis. L’amplitude de la tension d’excitation diminue proportionnellement à la
variation d. Cette amplitude est convertie et donne l’image de la variation d.
X.1.3. Application.
Au niveau de l’industrie, le système est utilisé pour le contrôle d’avance d’arbres sur les
tours, le contrôle du jeu axial des rotors de moteurs, le contrôle de vibration dans le cas où l’on
adjoint au système un modulateur.
X.2.1. Constitution.
L’analyseur est constitué d’une source infrarouge, des filtres optiques, et des cellules
photoélectriques pour la conversion de l’onde lumineuse en signal électrique.
Fig. X.2
Le fonctionnement est fondé sur l’absorption de la lumière sur une longueur d’onde
spécifique par un constituant de l’échantillon.
D’un point de vue restrictif, la lumière est seulement cette bande étroite de radiation
électromagnétique visible à l’œil nu. Mais normalement, le spectre utilisé se situe depuis
l’ultraviolet de longueur d’ondes courte (400 à 100 nm) en passant par le spectre visible jusqu’au
proche infrarouge, de longueur d’ondes (0,78 à 1000 µm).
X.2.3. Application
Aux US, ce procédé est utilisé à la raffinerie cuivre dans les fours à réverbère dans
lesquels on analyse la teneur en CO et CO2 du gaz qui s’échappe aux cheminées.
Une cellule photoélectrique est une cellule qui, exposée à la lumière connait un
changement dans la structure physique interne (mobilité des électrons).
➢ Les phototransistors.
➢ Les photodiodes.
➢ Les photopiles ou photoélectrique.
➢ Les photoémettrices.
D’une manière générale, les cellules photoélectriques sont souvent utilisées comme détecteurs de
position. Ces détecteurs peuvent être :
Fig. X.3
➢ A réflexion : lorsque l’onde lumineuse émise est réfléchie sur le récepteur via un
réflecteur placé en face du module émetteur-récepteur (Voir figure X.4)
Fig. X.4
Fig. X.5
X.3.1. Constitution
Elle peut être (type photo pile) constituée d’une lame de silicium dopé de type P dont
l’une des faces porte une mince couche de silicium de type N (figure X.6).
Lumière
Si N
Si P
Fig. X.6
X.3.3. Application.
Elles sont utilisées dans les secteurs qui exploitent la conversion du rayonnement
lumière en signal électrique tel que : les mesures de température, analyse des gaz, tirage des
métaux, surveillance des locaux, contrôle des flammes, détection d’incendie, réglage
automatique de la lumière des TV en fonction de la température ambiante…etc.
X.4.1. Constitution.
Il est constitué d’une source lumineuse et d’un détecteur de part et d’autre d’une
enceinte (figure X.4.).
Fig. X.4.
Notons aussi que certains détecteurs de position peuvent être capacitifs c’est-à-dire
ayant la possibilité de détecter la présence de l’objet à proximité par une simple variation de
sa capacité.
X.4.3. Application.
Ces détecteurs sont utilisés dans les limitations des courses des machines de
levage, des appareillages électroniques tels que servomoteurs, aussi pour donner une
signalisation (utilisation en fin de course). Ils sont aussi utilisés dans les contrôles routiers
(vitesses des véhicules).
X.5.1. Constitution.
Fig. X.5.
X.5.3. Application.
Ce système est utilisé dans les mesures des pressions différentielles. Aux US, il est
utilisé dans les mesures de débit de gaz (SO2) aux caisses de fabrique d’acide, de débit d’air
de combustion à la raffinerie cuivre (four à réverbère) et dans la production d’air haute et
basse pression aux compresseurs CENTAC en particulier (régulation pression air du réseau
d’utilisation).
XI. 1. Définition
Dans le cadre de ce cours, nous n’aborderons que le point concernant les moteurs
électriques, les vérins pneumatiques les électrovannes, et les vannes électropneumatiques parmi
lesquelles les unes qui peuvent être proportionnelles, et les autres de type « tout ou rien ».
Notons que le fonctionnement de ces dernières associées à leurs pré-actionneurs respectifs est
comparable à celui des vérins pneumatiques.
Fig. XI.1
a. Définition.
Un moteur électrique est une machine électromécanique capable de transformer
l'énergie électrique en énergie mécanique. Les moteurs électriques sont des actionneurs
couramment utilisés dans l’industrie pour entrainer certains dispositifs à savoir : les
concasseurs, les broyeurs, les bandes transporteuses, les agitateurs, les pompes, les
compresseurs, les ventilateurs….
b. Types de moteurs.
1. Selon la nature de la tension d’alimentation, on distingue :
✓ Les moteurs électriques à courant continu,
✓ Les moteurs électriques à courant alternatif (moteurs asynchrones).
2. Selon variabilité de la vitesse de rotation qui en résulte, on distingue :
• Les moteurs à vitesse constante,
• Les moteurs à vitesse variables
Les moteurs à vitesse constante ont pour pré-actionneurs des relais et des contacteurs
électromagnétiques. Les relais peuvent recevoir une tension de commande de 24 volts par
exemple (en provenance de l’automate programmable) et la convertissent en une autre
grandeur électrique (de même intensité ou pas) susceptible de commander le contacteur, qui à
son tour va permettre la commande du moteur par l’alimentation du circuit de puissance
(alimentés souvent par une tension de l’ordre de 220v, 380v, 550v, …).
Les relais sont munis des contacts normalement ouverts (NO) et des contacts
normalement fermés (NC). Ce sont ces contacts qui permettent le passage du signal vers les
contacteurs.
Fig. XI.2
Fig. XI.3
Les moteurs à vitesse variables ont pour pré-actionneurs des variateurs de fréquence
(ou variateurs de vitesse). Les variateurs de fréquence reçoivent un courant de commande de
4 à 20 mA (en provenance de l’automate programmable) et la convertissent en une fréquence
susceptible d’imposer au moteur une vitesse qui lui est proportionnelle.
Les variateurs de fréquence sont des organes industriels munis des redresseurs, des
circuits intermédiaires et des onduleurs capables de convertir le courant de commande en une
fréquence proportionnelle. La figure ci-dessous nous en donne un exemple :
Fig. XI.4
a. Définition
Un vérin pneumatique est un cylindre muni d’un piston mobile séparant le volume
cylindrique en deux chambres isolées l’une de l’autre, et d’un ou plusieurs orifices
permettant l’introduction ou l’évacuation d’air dans l’une ou l’autre des chambres pour le
déplacement du piston.
b. Types de vérins.
Selon la nature du fluide utilisé sur le vérin, nous distinguons deux types de vérins :
❖ Les vérins pneumatiques : qui font usage de l’air comprimé comme fluide
énergétique.
❖ Les vérins hydrauliques : sur lesquels l’huile hydraulique est utilisée comme
générateur d’énergie.
o Les vérins à simple effet : sur lesquels la force motrice n’est appliquée que
dans un seul sens « pour la sortie de la tige » et dans l’autre sens un ressort de
rappel permet de faire rentrer la tige au point initial (Figure XI.1).
Fig. XI.5
o Les vérins à double effet : sur lequel la force motrice s’applique dans tous les
deux sens moyennant une augmentation de pression d’air d’un côté et une mise
à l’atmosphère de l’enceinte de l’autre coté (Figure XI.2).
Fig. XI.6
N.B.
• Dans le cadre de ce cours, nous allons nous intéresser uniquement aux vérins
pneumatiques a deux positions, c’est-à-dire qui fonctionnent comme des actionneurs
« tout ou rien ».
• Les vérins pneumatiques que nous allons exploiter dans ce cours auront pour pre-
actionneurs les distributeurs électropneumatiques.
XI.2.3.1. Définition
Une vanne est un dispositif servant à arrêter ou modifier le débit d’un fluide en
milieu libre (canal) ou en milieu fermé (canalisation).
Une vanne automatique est un dispositif commandé automatiquement (via une
action électrique, mécanique ou pneumatique) permettant d'autoriser, de réguler, ou
d'interrompre par une action mécanique la circulation d'un fluide ou d'un gaz dans un
circuit.
Fig. XI.7.
➢ Les vannes automatiques « tout ou rien » : qui ne peuvent s'ouvrir qu'en entier
ou pas du tout (0 % ou 100 % c’est-à-dire ne peuvent prendre que deux états
logiques : « 0 » ou « 1 »). L'état change suivant qu'elles sont alimentées en énergie ou
non. Parmi les vannes automatiques tout ou rien, nous pouvons avoir :
1. Les électrovannes « tout ou rien » : Le signal de commande est appliqué à un
relais qui sert de pré-actionneur et excite une bobine qui fait mouvoir un noyau
(sur deux positions stables) pour l’ouverture et la fermeture de l’électrovanne.
Fig. XI.8.
Fig. XI.9.
Fig. XI.10.
Fig. XI.11.
Le servomoteur pneumatique
o Le servomoteur rotatif : qui définit dans son action une position d’angle et est
utilisé sur les vannes à papillon.
Fig. XI.12.
o Le servomoteur linéaire : qui définit une distance dans son action et est utilisé
sur les vannes linéaires (à soupape, à membrane,
ou à clapet…).
Fig. XI.13.
Fig. XI.14.
a. Définition
Ils ont pour fonction essentielle de distribuer le fluide dans des canalisations qui
aboutissent aux chambres des vérins ou des servomoteurs d’électrovannes. Comme le
contacteur associé à un moteur électrique, le distributeur est le pré-actionneur associé à un
vérin pneumatique ou une électrovanne « tout ou rien ».
b. Constitution
Distributeur 3 / 2 Distributeur 4 / 2
Fig. XI.15
d. Types de distributeurs
• Si le vérin est à simple effet et ne comporte donc qu'un seul orifice à alimenter, on
utilise un distributeur ne comportant qu'un seul orifice de sortie : distributeur 3/2 à
trois orifices (pression, sortie, échappement) et à deux positions ;
Sortie Pression
Echappement
24V
Fig. XI.16
• Si le vérin est à double effet et comporte donc deux orifices sur lesquels il faut alterner
les états de pression et d'échappement, on utilise un distributeur comportant deux
orifices de sortie. Deux possibilités sont offertes :
1 2
Fig. XI.17
1 2
Fig. XI. 18
Sur le côté libre des cases, le dispositif de commande est représenté dans le respect
des conventions. Les codes de représentation sont sensiblement les mêmes que pour les
composants électrotechniques.
La nature des commandes peut être très variée, simple ou parfois multiple :
Fig. XI. 19
Fig. XI. 20
Fig. XI. 21
Fig. XI. 22
Fig. XI. 23
XII. LE TRANSMETTEUR
XII.1. Rôle du transmetteur
Fig. XII.1
XII.3.1. Le transmetteur
• Les transmetteurs 4 fils (dits actifs) qui disposent d'une alimentation et qui fournissent
le courant I. Leur schéma de câblage est identique à celui des régulateurs (fig. XII.2.a).
• Les transmetteurs 3 fils sont des transmetteurs 4 fils, avec les entrées moins reliées
(fig.XII.2.b).
• Les transmetteurs 2 fils (dits passifs) qui ne disposent pas d'une alimentation et qui
contrôlent le courant I fournie par une alimentation externe (fig.XII.2.c).
Transmetteur 4 fils
(a)
Transmetteur 3 fils
(b)
Transmetteur 2 fils
(c)
Fig. XII.2.
Boucle de courant
Fig. XII.3.
Remarque :
• Chercher le nombre de boucle de courant. (Il y a deux fois plus de boucle de courant
que de boucle de régulation)
• Pour chaque boucle, dresser la liste de l'instrumentation mise en œuvre.
Fig. XII.4.
1. Introduction
En guise de rappel, nous savons que les capteurs analogiques délivrent en sortie un signal
de 4 à 20mA selon la norme standard et que les actionneurs analogiques reçoivent comme
signal de commande de 4 à 20 mA via leurs pré-actionneurs respectifs.
Au regard de la théorie de base ci-dessus, sachant qu’il n’est toujours pas facile pour tous
les étudiants d’établir des relations permettant de déduire le signal de sortie en fonction du
mesurande et vice-versa, nous allons donner quelques formules mathématiques permettant de
retrouver :
En vue de mieux établir les relations mathématiques permettant de trouver les inconnues
dont nous avons besoin, nous allons procéder par une illustration :
M x 16mA
𝐼=[ ] + 4 𝑚𝐴
E
E (I − 4mA)
𝑀=
16 𝑚𝐴
A x 16mA
𝐼=[ ] + 4 𝑚𝐴
Cp
Cp (I − 4mA)
𝐴=
16 𝑚𝐴
3. Exemples.
1) Un capteur de pression ayant une étendue de mesure de 0 à 60 bars est monté sur
un réservoir d’air comprimé et délivre à sa sortie un courant de 15mA. Calculez :
a. La valeur de pression à laquelle ce capteur est soumis sur ce réservoir.
b. Le courant de sortie correspondant à une pression de 20 bars.
2) Un moteur asynchrone entrainant une pompe industrielle est muni d’un variateur de
vitesse commandé par un courant de 18,5 mA. Sachant que la vitesse maximale du
moteur est de 1500 tours par minute, calculez :
a. La vitesse de rotation du moteur correspondant à ce courant ; (en tours par
minutes et en pourcentage).
b. Le courant de commande de ce moteur qui permettrait d’obtenir une vitesse
diminuée de moitié.
Résolution 1 :
I = 15 mA
E(I−4mA) 60(15mA−4mA)
a. Mesurande M = = = 41, 25 bars
16 𝑚𝐴 16 𝑚𝐴
b. M = 18 bars
Mx16mA 18x16mA
I=[ ] + 4 𝑚𝐴 = [ ] + 4 𝑚𝐴 = 8, 8 mA.
E 60
Résolution 2 :
I = 15 mA
En pourcentage :
100(15mA−4mA)
A= = 68, 75 %.
16 𝑚𝐴
E = 1500 trs/min.
ANNEXES
1. Le transmetteur intelligent
Le microcontrôleur permet :
o De convertir la mesure en une autre grandeur, appelée grandeur secondaire. Par exemple,
il peut convertir une mesure de différence de pression en niveau (voir chapitre sur les
mesures de niveau).
o De corriger l'influence des grandeurs d'influence sur la mesure.
1.3. Paramétrage
2.2. Températures
2.3. Environnement
Pour rendre un système antidéflagrant, le boîtier doit être capable de résister à une
explosion et le système doit être installé conformément au code national de l'électricité pour
les zones dangereuses.
3.1. Fonctions
3.2. Symbolisation