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FILIERE : DUT – GENIE ELECTRIQUE

2ème A N N E E
Option : Electronique et Informatique Industrielle (EII)
Option : Electrotechnique et Electronique Industrielle (EEI)

P O L Y C O P I E D E C O U R S

Elément de module M11


CAPTEURS INDUSTRIELS
Chapitre N°3 : Capteurs de température

SOMMAIRE :

La me s bi mé ta l li q ues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Résist a n ce s T he r m oé l ec t ri qu es ( RT D ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
The r m o co u p les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Ca pt eu rs in tég ré s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Ahmed Hanafi
ahmed.hanafi@usmba.ac.ma

2021 - 2022
CHAPITRE N°3 : LES CAPTEURS DE TEMPERATURE

Développement des connaissances

1. GENERALITES :
La plus ancienne échelle de température est l'échelle centésimale (1742), attribuant arbitrairement les valeurs 0 et 100
degrés à la glace fondante et à l'eau bouillante, sous la pression atmosphérique normale. Actuellement, on utilise
l'échelle Celsius, définie à partir de l'échelle Kelvin par :
T(°C) = T(°K) – 273,15
L’échelle Kelvin est celle du système international, ne dépend d'aucun phénomène particulier et définit donc des
températures absolues.

Les capteurs de température peuvent être classés en 2 catégories :


 Capteurs de température de contact :
Basés sur les échanges de chaleur entre l'objet et le capteur jusqu'à l'équilibre
 Pyromètres optiques (sans contact) :
Basés sur la relation entre la température d'un corps et son rayonnement optique

2. LAMES BIMETALLIQUES (BILAMES) : (Contact)


Ce sont des capteurs à dilatation de solide. En effet, lorsqu'une tige métallique est portée à la température θ sa longueur
L varie :
L = L0.(1 + α.θ)
avec :
 L la longueur de la tige à la température θ en °C ;
 Lo la longueur de la tige à 0 °C ;
 α le coefficient de dilatation linéaire du métal :
 9 * 10-6 pour le platine ;
 30 * 10-6 pour le Zinc ;
Une bilame thermique est constituée de deux bandes d'alliage dont les coefficients de dilatation sont très différents,
soudées à plat sur toute leur surface :

Lorsqu'une telle bande est soumise à une variation de température, les dilatations différentes des deux faces entrainent
une incurvation de l'ensemble. Ainsi, pour des conditions de température données, le capteur peut ouvrir le circuit de
commande ou les relais de surcharge des moteurs :
 Radiateurs électriques à thermostat mécanique ;
 Réfrigérateurs ;
 Systèmes de sécurité de moteurs électriques.
Les bilames sont utilisés pour détecter des températures excessives avec une étendue de mesure recommandée de -
25°C à +500°C. La sensibilité est excellente et le temps de réponse est bon. La précision est de l’ordre de 1% à 2% de
l’étendue de l’échelle.

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Développement des connaissances


3. RESISTANCES THERMOELECTRIQUES: (RTD - Resistance Temperature Detector)
La température d’un conducteur électrique est liée à sa résistance ohmique par une fonction dépendant du matériau
employé. Les capteurs de températures RTD les plus connus sont :
3.1. Thermistances :

Les thermistances sont des composants semi-conducteurs constitués d’un aggloméré de poudres d’oxydes métalliques
(oxyde ferrique, aluminate de magnésium, titane de zinc) dont la résistance varie de façon non linéaire avec la
température. On distingue deux types de thermistances :
 Les CTN (Coefficient de Température Négatif) sont des thermistances dont la résistance diminue de façon
uniforme avec la température ;
 Les CTP (Coefficient de Température Positif) sont des thermistances dont la résistance augmente fortement
avec la température dans une plage de température limitée (typiquement entre 0 et 100°C), mais diminue en
dehors de cette zone.

La forte sensibilité thermique des thermistances limite leur emploi à une étendue de mesure de l’ordre de 50 °C dans
une gamme comprise entre –100 °C et 250 °C. Elles possèdent un temps de réponse qui peut avoisiner l’ordre du
centième de seconde mais résistent mal aux vibrations et aux chocs. Les caractéristiques des thermistances ne sont donc
pas adaptées aux mesures de température des procédés industriels.
3.2. Les résistances thermoélectriques métalliques (RTD : Resistance Temperature Detector)
Dans les mesures de température de procédés industriels, les résistances thermoélectriques métalliques sont
généralement réalisées en platine qui a une résistivité six fois plus grande que celle du cuivre et un coefficient de
température satisfaisant et sensiblement linéaire.
3.2.1. Relation, coefficient de température et précision :
Selon la norme CEI 751, la relation de la résistance de platine R(Ω) avec la température T(°C), qui permet de définir
sa température à moins de 0,1 °C, est :
 Pour une plage de –200 °C à 0 °C : R(T) = R(0°C) . [1 +A.T + B.T2 + C.(T – 100).T3]
 Pour une plage de 0 °C à 850 °C : R(T) = R(0°C) . [1 +A.T + B.T2]
Les coefficients A, B et C sont déterminés par l’étalonnage. Pour les sondes industrielles, la valeur des coefficients
est :
A = 3,90802 × 10-3 °C-1 B =−5,80195 × 10-7 °C-2 C =−4,27350 × 10-12 °C-4
La valeur de la résistance normalisée Pt100 est 100Ω à 0 °C, soit R(0°C) = 100Ω
Le tableau suivant donne la correspondance entre température et résistance pour des sondes industrielles Pt100
(Échelle Internationale de Température 1990 (EIT 90)) ;
Lorsque la valeur n‛est pas dans ce tableau, on fait un calcul d‛interpolation. Ainsi, pour T = 412°C, on pose la
relation :
412°𝐶𝐶 − 410°𝐶𝐶
𝑅𝑅(412°𝐶𝐶) = 𝑅𝑅(410°𝐶𝐶) + . (𝑅𝑅(415°𝐶𝐶) − 𝑅𝑅(410°𝐶𝐶)
415°𝐶𝐶 − 410°𝐶𝐶

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On peut linéariser la relation de la résistance avec la température en définissant un coefficient de température α


(sensibilité) qui définit la valeur moyenne de la variation de la résistance entre 0 °C et 100 °C :
𝑹𝑹(𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏°𝑪𝑪) − 𝑹𝑹(𝟎𝟎°𝑪𝑪)
𝑹𝑹(𝑻𝑻) = 𝑹𝑹(𝟎𝟎°𝑪𝑪). [𝟏𝟏 + 𝜶𝜶. 𝑻𝑻] 𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂 ∝= = 𝟑𝟑, 𝟖𝟖𝟖𝟖. 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑 °𝑪𝑪−𝟏𝟏
𝑹𝑹(𝟎𝟎°𝑪𝑪). 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏

3.2.2. Constitution technique et câblage des sondes :


On utilise des sondes platine (Pt), Nickel (Ni) et Cuivre (Cu) avec une préférence pour les sondes platine qui offrent
une plage de mesure étendue, une bonne linéarité et une inertie chimique garantissant la stabilité de ses propriétés.
La figure suivante montre la sensibilité α pour les métaux les plus couramment utilisés pour les RTD :

Pour une sonde Pt100 (RTD en platine avec 100 Ω à 0°C ), le diamètre de l’élément sensible est de l’ordre de quelques
dizaines de µm et la longueur de fil d’environ une dizaine de centimètres. Après bobinage autour d’un mandrin en
verre (–200 à 350 °C) ou en céramique (–200 à 650 °C) la longueur de la sonde est de l’ordre de quelques centimètres :

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L’élément en platine est placé par compactage minéral dans une gaine de protection cylindrique métallique,
déformable ou rigide appelée canne thermométrique. La nature de l’acier de cette protection détermine la
température maximale d’utilisation.
La sonde Pt100 est connectée à l’instrument de mesure (transmetteur, régulateur ou automate) par des fils dont la
résistance ohmique influence la valeur de la mesure de température. La connaissance de ce problème de câblage
permet de choisir parmi les sondes disponibles : à 2 ou 3 fils de raccordement.
 Sonde Pt100 à 2 fils :
La précision de la chaîne de mesure est dégradée car il est impossible de distinguer les résistances parasites
dues au raccordement avec la résistance de la sonde. Pour maintenir une précision satisfaisante, la solution
consiste à mettre le transmetteur dans la tête de raccordement de la sonde.
Exemple : une distance de 25 m, entre une sonde Pt100 classe B et un transmetteur, nécessite une longueur
de 50 m de fils de cuivre. La résistance ohmique totale de ces fils est de 2Ω, et correspond à une erreur
d’environ 5 °C. Pour une mesure de 200 °C l’erreur relative due au câblage est de 2,5 %, bien supérieure à la
tolérance de 1,3 °C soit 0,65 %.

 Sonde Pt100 à 3 fils :

La résistance créée entre les conducteurs 1 et 2, est soustraite, par le circuit électronique de l’appareil, de
la valeur ohmique obtenue entre les conducteurs 1 et 3. La résistance des fils de raccordement est limitée,
mais la résistance des contacts de connexion n’est pas supprimée. Une longueur de câblage de l’ordre de
100 m n’influence pas la précision de la chaîne de mesurage qui reste pratiquement celle de la précision
intrinsèque de la sonde.
3.2.3. Propriétés générales :
 Fluides : Gaz, liquides, vapeurs
 Types : Platine, céramique, verre
 Gamme de température : - 200°C à + 650°C (usage intermittent jusqu’à 850 °C).
 Temps de réponse : dépend du diamètre de sonde et du milieu de mesure. Il peut être
exceptionnellement de 0,3 s pour une sonde miniature, mais le temps de réponse
courant à 95 % est de plusieurs secondes.
 Diamètres de sonde : de 0,5 mm en chemise rigide à environ 25 mm pour des cannes pyrométriques.
Les diamètres les plus courants sont entre 3 et 6 mm.
 Contraintes : Doit être en contact avec la surface à mesurer et environ 2 fois plus cher qu’un
thermocouple.

Note :
Afin de limiter l’auto-échauffement, le courant nominal recommandé est de 1mA pour une PT100 et de 0,1mA pour
une PT1000 pour ne pas nuire à la fiabilité de la mesure.

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3.2.4. Conditionnement :

4. LES THERMOCOUPLES :
4.1. Principe
Un thermocouple est un circuit électrique fermé, constitué par deux métaux différents A et B, soudés à l'une de leurs
extrémités "soudure chaude" et comportant à l'autre extrémité deux "bornes" de raccordement :

La jonction de mesure est soumise à la température TC à mesurer et la jonction de référence, reliant les bornes de
l’instrument de mesure, est à une température Tf connue qui est généralement la température ambiante ou celle des
bornes de l'appareil de mesure :
𝑻𝑻𝒄𝒄 ,𝑻𝑻𝒇𝒇
 Lorsque TC est différente de Tf, il apparaît entre les bornes de raccordement une f.e.m. de Seebeck notée 𝑬𝑬𝑨𝑨/𝑩𝑩
qui dépend du couple métallique A/B et des températures TC différente de Tf, sans être pour autant
proportionnelle à (TC – Tf) ;
T ,T
c f
 La f.e.m. EA/B est positive lorsque la température TC > Tf , négative dans le cas inverse, et nulle si les
températures TC = Tf
Dans la désignation d’un thermocouple A/B, le métal A est le conducteur positif et le métal B le négatif. Les combinaisons
courantes selon la norme IEC (International Electrotechnical Commission) sont données dans le tableau suivant :
Type Métal A (+) Métal B (-) Couleurs CEI 584-3 (+/-) Erreur Standard Limites en °C
K Chromel Alumel Vert/Blanc 2,2% à 0,75% -270 à 1372°C
J Fer Constantan Noir/Blanc 2,2% à 0,75% -210 à 1200°C
T Cuivre Constantan Brun/Blanc 1% à 0,75% -270 à 400°C
N Nicrosil Nisil Rose/Blanc 2,2% à 0,75% -270 à 1300°C
E Nickel 10% Chrome Constantan Violet / Blanc 1,7% à 0,5% -270 à 1000°C
R S Platine 10% Rhodium Platine Orange / Blanc 1,5% à 0,25% -50 à 1768°C
B Platine 30% Rhodium Platine 6% Rhodium Gris/Blanc 0,5% 0 à 1820°C

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Chaque couple possède une sensibilité approximative unique, ainsi qu'une étendue de mesures différentes. Lors de la
sélection d'un thermocouple pour effectuer des mesures sur une plage de température donnée il convient de choisir un
thermocouple dans la sensibilité varie et le minimum possible sur cette plage :

4.2. Détermination de la température


La relation entre la température et la f.é.m. étant une fonction polynomiale complexe, c’est-à-dire non linéaire, il est
d’usage d’utiliser des tables de référence normalisées (norme ITS-90) qui permettent qui permettent d’obtenir la valeur
de la température de la soudure chaude dans le cas d’une jonction de référence à 0°C. Le tableau suivant donne la
T ,0°C
correspondance entre la température TC (par pas de 10 °C) et EKc pour le thermocouple type K :

La connaissance de la température de la soudure froide est indispensable pour déterminer la température de la soudure
chaude. Deux cas pratiques se présentent :
 Température de soudure froide constante à 0 °C :
Lorsque la soudure froide est à 0 °C, la mesure de la f.é.m. permet de connaître directement la température de
la soudure chaude à l’aide des tables de référence. Dans ce cas idéal, les conducteurs de la soudure froide doivent
être insérés dans un milieu thermostaté à 0 °C avec une précision meilleure que celle du thermocouple
(étalonnage en laboratoire).
 Température de soudure froide variable :
On utilise la loi des températures successives qui permet de déterminer la température TC de la jonction de
mesure à partir de la f.é.m. mesurée à la jonction de référence qui se trouve à une température Tf :

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Les étapes à suivre sont alors les suivantes :


T ,T
c f
 On mesure EA/B
 On note la température ambiante Tf de la jonction de référence ;
T ,0°C c f T ,T cT ,0°C
 On recherche dans la table de référence, la valeur de EA/B
f
, que l'on ajoute à EA/B pour obtenir EA/B ;
Tc ,0°C
 On cherche dans la table de référence la valeur de TC associée à celle de EA/B .

Industriellement, c’est un circuit électronique qui mesure automatiquement la température de la soudure froide
Tc ,Tf
et exécute les étapes pour fournir la tension à exploiter EA/B qui correspond à la température mesurée :

Ce circuit est appelé circuit de compensation de soudure froide, souvent noté CSF, et intégré dans l’instrument
de mesure (transmetteur, régulateur ou automate).
4.4. Protection d’un thermocouple :
Lorsqu’ils ne sont pas protégés, les conducteurs utilisés ne doivent pas réagir chimiquement avec l’atmosphère
environnante. Il existe trois possibilités :
 Le thermocouple nu dont la soudure chaude est non isolée, chaque conducteur étant isolé électriquement par
un revêtement en PVC, en Téflon ou en soie de verre.
 Le thermocouple chemisé est un ensemble constitué par les éléments du thermocouple insérés dans une poudre
minérale comprimée isolante dans une gaine déformable en acier. Trois options sont possibles : à soudure isolée,
à la masse ou à soudure exposée. Le choix se fait en tenant compte de l’atmosphère dans laquelle est placé
l’ensemble et du temps de réponse désiré.
 La canne pyrométrique comprend le thermocouple chemisé surmonté d’une tête de raccordement étanche
protégeant le bornier de connexion et, en option, le transmetteur. Un raccord fileté est prévu pour fixer la canne
sur le procédé :

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4.5. Propriétés générales d’un thermocouple :

 Le domaine de température est compris entre −270°C et 1 800 °C.


 La précision moyenne est de ±2,5°C.
 Le temps de réponse dépend du diamètre de sonde et du milieu de mesure (liquide, gaz, ou solide) allant
d’environ 0,1 s pour les thermocouples miniatures à plusieurs minutes pour certaines cannes industrielles de
30 mm de diamètre.
 Les diamètres de sonde vont de 0,25 mm en chemise souple pour thermocouple miniature à environ 26mm
pour des cannes pyrométriques. Les diamètres les plus courants sont entre 3 et 6 mm.
 Mesure ponctuelle et de surface possible par une taille réduite de la jonction d’extrémité (0,25 mm).
 Coût moindre que les sondes Pt100, mais les câbles spéciaux pour le raccordement (extension ou
compensation) sont plus chers que le cuivre.

4.6. Conditionnement :

5. CAPTEURS INTEGRES :
5.1. capteur intégré analogique LM35 :

Le capteur de température LM35 est un capteur analogique de température fabriqué par Texas Instruments. Il est
capable de mesurer des températures allant de -55°C à +150°C dans sa version la plus précise et allant de -40°C et +110°C
dans sa version grand publique :

La sortie analogique du capteur est proportionnelle à la température avec une sensibilité constante de 10mV/°C. Il doit
être traversé par un courant de 5 mA max pour limiter l'auto échauffement.
5.2. capteur intégré numérique DS1820 :
La sonde DS18B20 est un capteur de température numérique intégrant tout le nécessaire requis pour faire la mesure :
capteur analogique, convertisseur analogique/numérique, bus de communication et alimentation. Il communique via
un bus 1-Wire et il est caractérisé par :
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 Le capteur DS18B20 existe dans le commerce en deux versions : en boitier TO-92 (format transistor) pour des
utilisations standards en intérieur, ou en format "sonde étanche" pour des applications en milieu humide :

 Une plage de température allant de -55°C à 125°C avec une tolérance comprise entre ± 0.5°C si la température
mesurée est comprise entre -10°C et 80°C.
 La température peut être codée dans une variable allant de 9 à 12 bits, ce qui offre une résolution de 0.0625°C
sur 12 bits. Le prix à payer est un temps de réponse plus long, : 93.75ms sur 9 bits contre 750ms sur 12 bits.
 La valeur numérique de la température est communiquée sur un bus one wire (1 wire) qui permet de brancher
plusieurs capteurs sur la même broche de l’Arduino. En fait chaque capteur possède une adresse unique codée
sur 64 bits qui est associée à une librairie chargée dans l’Arduino, permettant ainsi la communication avec le
capteur :

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