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Figure.1
2
6.1.2 Introduction
Dans de nombreux domaines (industrie, recherche scientifique, services, loisirs ...), on a
besoin de contrôler de nombreux paramètres physiques (température, force, position,
vitesse, luminosité, ...).
Donc le capteur est un dispositif qui soumis à l'action d'une grandeur à mesurer m délivre
une caractéristique s de nature électrique (charge, tension, courant, impédance,
inductance…).
La relation s = f(m) résulte des lois physiques qui régissent le fonctionnement du capteur.
C’est organe de prélèvement d’information qui élabore à partir d’une grandeur une autre
grandeur normée , généralement, électrique et qui peut être interprétée par un dispositif
de mesure et de commande.
3
4
5
6.1.3 Exemples de capteurs
1) Capteurs de position
2) Capteurs de vitesse
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3) Capteurs de pression
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4) Capteurs de force/ couple
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5) Capteurs de débit
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6) Capteurs thermiques
Élément capteur
Sonde thermique
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7) Grandeurs électriques
Mesure de tension/ courant
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8) Capteurs de rayonnement
- Capteurs de lumière
- Capteurs de radiations
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9) Grandeurs chimiques
- Capteurs de gaz
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10) Capteurs d’humidité
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11) Capteurs de PH
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6.1.3 Domaines d’utilisation des capteurs
Les domaines d’utilisation des capteurs sont assez variés, on les trouve:
- En automobile (domaine principal),
-Contrôle de la production, Agriculture, Sécurité, Médical (domaine du micro
capteur), Electroménager.
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a1- Effet thermoélectrique: Thermocouples
Deux conducteurs de natures chimiques différentes, dont les jonctions sont à des
températures T1 et T2, forment un circuit qui est le siège d’une f.e.m : La détermination
d’une température inconnue est possible à partir de la mesure de la f.e.m générée
par le thermocouple.
Les thermocouples sont formés par différents métaux qui sont sensibles à une large gamme
de température.
La grandeur de la f.e.m générée dépend de la nature du matériau utilisé et de la différence
entre les deux jonctions. La figure 1.4 représente la f.e.m générée par quelques types de
matériau formant le thermocouple.
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La relation liant la tension à la
température est donnée par:
e th = C 1.( T 2 − T1 ) + k 1 .( T 22 − T12 )
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a2- Effet pyroélectrique
Certains cristaux dits pyroélectriques ont une polarisation électrique spontanée qui
dépend de leur température. Un flux de rayonnement lumineux absorbé par un cristal
pyroélectrique élève sa température ce qui entraîne une modification de sa polarisation
qui est mesurable par la variation de tension aux bornes d'un condensateur associé.
La pyroélectricté (du grec : pyr le feu ) est la propriété d’un matériau dans lesquels un
changement de température entraine une variation de polarisation électrique ce qui
produit une différence de potentiel et qui ce traduit par un courant i.
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Principe d’un capteur pyroélectrique :
Polarisation électrique spontanée de certains
cristaux (Ex. sulfate de triglycine) qui dépend
de leur température. Un flux de rayonnement
lumineux absorbé par un cristal pyroélectrique
élève sa température ce qui entraîne une
modification de sa polarisation qui est
mesurable par la variation de tension aux
bornes d'un condensateur associé.
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Un capteur pyroélectrique est en fait un détecteur de mouvements de chaleur. Il est
sensible aux ondes infra-rouges lointaines, c'est-à-dire qu'il est capable de percevoir les
radiations de chaleur émises dans son environnement.
Dans la vie quotidienne, on rencontre ce genre de capteurs dans les systèmes d'alarme, les
allumages automatiques de lampes de jardin, les ouvertures de portes automatiques.
Ce type de capteur peut être utilisé en extérieur pour détecter le passage de personnes ou de
voitures. Utilisé en intérieur il peut être un capteur d'appoint pour confirmer les informations
données par un autre capteur, ou encore pour réagir aux mouvements d'êtres vivants
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a3- Effet piézo-électrique :
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a4- Capteur à effet Hall
Les capteurs à effet Hall sont des capteurs qui permettent de de
mesurer la présence d’un champs magnétique. Pour cela,
comme leur nom l’indique, ils utilisent l’effet Hall.
l’effet Hall permet de générer une tension proportionnelle au
champs magnétique qui traverse le matériau.
IL est possible ainsi de déterminer la position d’un objet en lui liant un aimant.
24 24
Cas où le champs magnétique est perpondiculaire aux faces d’un barreau de semi
conducteur
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Exemple : Capteur de vitesse :
capteur électromagnétique chargé de compter le nombre de passages d'un aimant
situé sur la roue. En ayant le nombre de tour d'une roue/minutes ainsi que le
périmètre de cette dernière nous obtenons la vitesse qui sera affiché par
l’indicateur de vitesse
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a5- Effet d'induction électromagnétique :
La variation du flux d'induction magnétique dans un circuit électrique induit une
tension électrique (détection de passage d'un objet métallique).
Capteur de métaux 27 27
a6- Effet photoélectrique
On a: i = k .Φ
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a7- Effet photovoltaïque
Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d'une jonction PN illuminée, leur
déplacement modifie la tension à ses bornes.
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SOMMAIRE DES PRINCIPAUX
CAPTEURS ACTIFS
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• Le radar
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La mesure de la distance par un radar est possible du fait des propriétés de l'énergie
électromagnétique.
Cette énergie circule normalement dans l'espace en ligne droite et à vitesse constante.
Elle peut être soumise à des variations minimes dues aux conditions météorologiques et
atmosphériques
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• Le capteur à ultrason
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b- Capteurs passifs
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b1: Capteurs résistifs
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b1.1- Capteurs potentiométriques : de déplacement
1)- Principe
Pour mesurer la position d'un objet, il suffit de le relier mécaniquement au curseur
C d'un potentiomètre (schéma ci-dessous).
Avantages
- simplicité d'utilisation
- faible coût.
Inconvénient
- usure mécanique (utilisation déconseillée dans les asservissements très
dynamiques)
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2) Utilisations
Mesures de déplacements rectilignes (potentiomètre rectiligne).
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b1.3- Capteurs potentiométriques : Jauges de contraintes
Qu’est ce qu'une jauge de contrainte ?
Une jauge est constituée d'un fil trés fin (que l'on appelle :grille) collé sur un support
(épaisseur entre 20 et 30 µm). La majeure partie de sa longueur est distribuée
parallèlement à une direction fixe εx. Des fils plus gros servent à souder des câbles pour
relier la jauge à un conditionneur.
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La jauge étant un composant purement résistif, il faut l'associer à un
circuit électrique pour obtenir une tension image de la déformation.
Le circuit souvent utilisé est appelé "pont de Wheatstone".
Il est ici constitué d'un générateur de tension associé à 4 résistances dont
une est la jauge (schéma ci-dessous) :
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b1.4. Les thermistance
Un capteur de thermistance est un élément de détection de la
température composé d'un matériau semi-conducteur qui se caractérise par
d'importantes variations de résistance proportionnelles à de faibles changements
de température. Les thermistances présentent généralement des coefficients de
température négatifs (aussi appelé thermistance CTN), ce qui signifie que la
résistance de la thermistance décroît au fur et à mesure que la température
augmente. Mais il y a aussi des CTP (la résistance augmente avec l’augmentation
de la température : cas des fusibles)
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b1.5. Le capteur de température : RTD
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b.2.2 Principe et Domaines d’applications
Les détecteurs de proximité capacitifs sont conçus pour fonctionner par création d'un
champ électrostatique et par détection des modifications, de ce champ, créées par une
cible approchant la face de détection.
Les capteurs capacitifs sont conçus pour la mesure sans contact de déplacement, de
distance et de position ainsi que celle de l'épaisseur, Cette technologie permet la détection
de tous les types de matériaux conducteurs et isolants tels que verre, huile, bois, plastique,
etc.
b3.1: Théorie:
I
Φ
L=
I
dΦ
dΦ
En vertu de la loi de Faraday, la tension e(t): e(t ) = −
dt
Ce qui mène à la relation entre la tension et le courant dans une inductance:
di (t )
e( t ) = − L
dt
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b3.2: Inductance d’une bobine
Il faut donc que le courant i(t) varie dans le temps pour que l'on puisse
mesurer l'inductance. L'inductance d'une bobine de N spires enroués autour d'un noyau
magnétique est :
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6.3 - Caractéristiques statiques et dynamiques d’un capteur
6.3.1. Introduction :
Chaque application envisagée implique un cahier des charges. On choisit un
capteur en fonction de ses attributs ou caractéristiques métrologiques.
Ces caractéristiques font appel référence à des étalonnages réalisés au laboratoire.
Elles sont définies quand le régime statique est atteint.
Les caractéristiques d’un capteur sont
a) étendue de mesure
b) sensibilité
c) fonction de transfert
d) précision
e) fidélité
f) justesse
h) hystérésis
i) bruit
j) résolution
k) temps réponse
l) bande passante
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6.3.2 – Caractéristiques générales
a) Etendue de Mesure (EM) d ’un capteur:
L’étendue de mesure est la plage de valeurs du mesurande pour lesquelles le capteur
répond aux spécifications du constructeur. C’est en fait la zone nominale d’emploi ou la
valeur extrême pouvant être mesurée par le capteur.
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Exemple : Capteur de force à jauges piezorésistives N556-1
Les capteurs de couple de cette série ont une résolution égale à 1/10000 de leur
étendue de mesure.
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Attention : La résolution n'est pas la précision.
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6.4 Caractéristiques statiques des Capteurs
6.4.1 Régime statique
La réponse statique est celle du capteur en régime permanent, c'est-à-dire quand
les grandeurs d’entrée et de sortie du capteur n’évoluent plus dans le temps.
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a1- Courbe d’étalonnage
Un thermomètre indique la température du milieu dans lequel il se trouve quand il est
en équilibre thermique avec ce milieu, de même la réponse statique d’un capteur de
température sera obtenue quand il sera à la température du milieu étudié.
En effet, la caractéristique statique est la courbe qui donne la réponse
statique en fonction du mesurande ; on l’appelle aussi courbe d’étalonnage.
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R (Ω )
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La courbe d’étalonnage peut être définie par une relation fonctionnelle :
1 1 [Ω ]
R (T ) = R0 .exp( B ( − ))
T T0
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a2- Sensibilité:
Variation du signal de sortie par rapport à la variation du signal d’entrée.
Ainsi la sensibilité d ’un capteur, pour une valeur donnée m0 du mesurande est
égale au quotient de la variation de sortie électrique par la variation
correspondante du mesurande:
dS
σ =( )m 0
dm
1- Evaluation graphique de la sensibilité
La sensibilité peut être déterminée graphiquement à partir de la courbe d’étalonnage.
La sensibilité σ est la pente de la courbe au point m 0
Remarque: Un capteur est dit linéaire si, dans l’étendue de mesure S(m) est fonction
linéaire de m; sa sensibilité est alors constante dans cette plage de fonctionnement.
dS
σ =( ) = cons tan te
dm
dR B 1 1
La sensibilité de ce capteur est donc: = − 2 R0 exp( B ( − ))
dT T T T0
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3- Sensibilité moyenne sur l’étendue de mesure
Sensibilité calculée entre le premier point et le dernier point
Moyenne des sensibilités évaluées pour N points sur l’étendue de mesure.
N ∑ si .mi − ∑ si .∑ mi b=
∑ s .m − ∑ s .m ∑ m
i
2
i i i i
a= N ∑ m − (∑ m )
2 2
N ∑ mi2 − ( ∑ mi ) 2 i i
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6.4.2- Les erreurs de mesures
a1- Généralité
Une erreur est une différence entre la valeur « vraie » de la mesure et celle obtenue à partir
de la réponse du capteur. L'erreur absolue est caractérisée par une valeur absolue et un
signe.
Une erreur présente un caractère systématique et répétitif. L’erreur relative est le quotient
de l’erreur absolue par la valeur « vraie ». L'erreur relative n'est généralement pas signée.
Une incertitude est un écart évalué statistiquement par rapport à la valeur vraie valeur.
Généralement, on suppose que la distribution des résultats est « normale », c’est à dire
gaussienne. On parle d’incertitude [absolue], d’incertitude relative, ou de précision sur les
résultats de la mesure.
a2- Erreurs systématiques
Les erreurs systématiques sont celles qui n'ont aucun caractère aléatoire. La mesure dans
des conditions identiques donne toujours la même erreur par rapport à la valeur vraie.
Les sources usuelles d'erreurs systématiques sont:
- mauvais étalonnage du zéro, de la pleine échelle (offset)
- prise en compte d'un facteur de gain erroné
- erreur liée au principe même du capteur (non-linéarité intrinsèque...)
- erreur liée à l'emploi du capteur (par exemple, mauvaise jonction thermique d'un
thermomètre avec le corps à mesurer).
Les erreurs systématiques peuvent être éliminées par
- un ré-étalonnage périodique du capteur
- un meilleur choix du capteur
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- une utilisation optimale du capteur.
a2-1- Erreur d'offset ou décalage :
Les erreurs absolues s'évaluent soit dans l'unité du mesurande, soit dans
l'unité de mesure.
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a2-2- Erreur de gain
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a2-3- L’erreur de linéarité
∆S max
L’erreur relative de linéarité est donnée par : ε=
S max − S min
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a3-Erreurs aléatoires
Les erreurs aléatoires peuvent être dues :
- aux caractéristiques intrinsèques (présence de bruit thermique, frottement, seuil...)
- à des signaux parasites d'origine électriques
- aux grandeurs d'influence (température, tension d'alimentation, pH...)
(Grandeurs d’influence : Grandeur physique autre que le mesurande dont la variation peut
modifier la réponse du capteur :
•Température : modifications des caractéristiques électriques, mécaniques et
dimensionnelles
•Pression, vibrations : déformations et contraintes pouvant altérer la réponse
•Humidité : modification des propriétés électriques (constante diélectrique ou résistivité).
Dégradation de l’isolation électrique
•Champs magnétiques : création de fém d’induction pour les champs variables ou
modifications électriques (résistivité) pour les champs statiques
•Tension d’alimentation : lorsque la grandeur de sortie du capteur dépend de celle-ci
directement (amplitude ou fréquence).
Il est nécessaire alors de :
•Réduire les grandeurs d’influence (tables anti-vibration, blindages magnétiques…)
•Stabiliser les grandeurs d’influence à des valeurs parfaitement connues
•Compenser l’influence des grandeurs parasites par des montages adaptés (pont de
Wheatstone).
Même si leur origine est connue, on ne peut pas connaître leur valeur ni leur
signe; pour les évaluer, on fait appel à des méthodes statistiques. 67
a3.1 Evaluation des erreurs aléatoires
Moyenne : soient les mesures x1, x2, …, xn d’un même grandeur X répétée n
fois, la valeur moyenne de la mesure est
Écart quadratique moyen (EQM) ou écart type : racine de la moyenne des carrés des écarts
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a3.2 Fidélité
La fidélité est l'aptitude à donner, pour une même valeur de la grandeur mesurée, des
indications voisines entre elles, même si la valeur moyenne de cette réponse est éloignée
de la valeur « vraie », c'est-à-dire attendue compte tenu des caractéristiques du capteur.
- La fidélité dépend uniquement de la distribution des erreurs aléatoires et n'a aucune
relation avec la valeur vraie ou spécifiée.
Un capteur est fidèle si l’écart-type sur les réponses à une même valeur du
mesurande est faible. La mesure de la fidélité est basée sur l'écart-type de
l'histogramme. La fidélité est la probabilité cumulée que la mesure soit incluse dans
un intervalle donné.
La fidélité pour une confiance donnée s'exprime par :
Pour une loi Gaussienne de moyenne et d’écart type , la confiance à p% est:
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Généralement, on adopte k= 2 et pour les applications critiques, on adopte k=3.
a3.3- Justesse
La justesse est l’aptitude à donner des indications égales à la grandeur mesurée, les erreurs de
fidélité n'étant pas prises en considération. Un capteur est juste si l’écart entre la moyenne des
résultats et la valeur « vraie » est faible, même si l’écart-type est grand.
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a3.4 Précision:
Aptitude du capteur à donner une mesure proche de la valeur vraie.
Un capteur est précis s'il est juste et fidèle
Evaluation de la précision
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6.4.2 Domaines d’utilisation
Le capteur peut subir des modifications de ses caractéristiques s’il subit des contraintes
très importantes ; on définit alors les domaines suivants:
Domaine nominal d’emploi : c’est les conditions normales d’utilisation
Domaine de non détérioration : dépassement du DNU. Dans ce domaine les
caractéristiques du capteur du capteurs sont modifiées de manière réversible.
Domaine de non destruction : dépassement du domaine de non détérioration ; En effet,
les caractéristiques du capteur sont modifiées de manière irréversible. Ainsi nun nouveau
étalonnage est nécessaire.
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6.4.3 Grandeurs d'influence :
- Une grandeur d'influence est un paramètre d'environnement du capteur qui modifie la
mesure
- La température influence souvent la caractéristique d'un capteur.
Les paramètres susceptibles d'être modifiés sont :
- la sensibilité/gain
- le zéro ou offset
On emploie souvent le vocabulaire de dérive thermique d'un capteur
- La tension d'alimentation est un autre facteur de dérive des caractéristiques
- Ces dérives sont exprimées en ppm/°C ou ppm/V.
La finesse permet d'évaluer la perturbation introduite par le dispositif de mesure.
L'introduction du dispositif de mesure peut provoquer une modification du mesurande. La
mesure obtenue correspondra donc au système composé du système initial plus le
dispositif de mesure.
Exemples :
capteur de température : capacité calorifique faible conductance thermique forte
faibles pertes externes.
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6.4.4 Caractéristiques dynamiques des Capteurs
a1) Rapidité
La rapidité indique l’aptitude d’un capteur à suivre dans le temps les variations de la
grandeur physique à mesurer.
Il faut toujours un certain temps pour qu’un changement du signal à l’entrée soit perçu à la
sortie . On l’exprime de trois façons :
- le temps de réponse (constante de temps)
- la bande passante du capteur
- la fréquence de coupure (ou fréquence propre du capteur).
m s
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Système de premier ordre (réponse temporelle): La réponse temporelle d’un
système de premier ordre est décrit par la fonction temporelle suivante
s (t ) = s0 + ( s f − s0 )(1 − e − t / τ ) Si s(t ) = θ (t )
On aura: θ (t ) = θ 0 + (θ f − θ 0 )(1 − e − t /τ )
si θ0 = 0
on obtient : θ (t ) = θ f (1 − e − t /τ )
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a3) Réponse fréquentielle et bande passante d’un capteur
G0
G (ω ) = G0 G
ω soit un gain G( f ) = =
1+ j 2πf 2 f
ωc 0 1+ ( ) 1 + ( )2
2πf c fc
Gain G=f(f)
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6.4.6 Etalonnage d’un capteur
L’étalonnage d’un capteur est l’opération qui établit la relation entre le mesurande et la
grandeur électrique de sortie. Cette relation peut dépendre non seulement du
mesurande mais aussi des grandeurs d’influence.
On a :
- Un étalonnage simple: étalonnage direct dans lesquels les grandeurs du mesurande
sont issues d’étalon ou d’objets de référence pour lesquels le mesurande est connu avec
une incertitude donnée.
- Etalonnage par comparaison (étalonnage indirecte).
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Selon le fabricant, le capteur a une étendue de mesure de [0 ÷ 90]mm
et génère une sortie [0 ÷ 4.5]V
xi yi
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En effet, a et b sont calculés par la fonction matlab :polyfit
Ainsi il suffit d’écrire :
p = polyfit ( xi , y i ,1)
x i : représente le vecteur des mesures de x et y i Vecteurs de mesure de y
Pour déterminer la linéarité :
Ainsi l’erreur de linéarité en % sur l’E.M est donnée par : max( y i − y i mod )
e L (%) = .100
E.M
passante.
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