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Chapitre II : Les différents types de capteurs

II 1.Introduction:
Si l'on s'intéresse aux phénomènes physiques mis en jeux dans les capteurs, on peut classer ces
derniers en deux catégories.
 Capteurs actifs
 Capteurs passifs

Figure 1 : Classes de capteurs


II .2 Capteurs actifs :
un capteur actif est généralement fondé dans son principe sur effet physique qui assure la conversion
en énergie électrique de la forme d'énergie à la grandeur physique à prélever, énergie thermique,
mécanique ou de rayonnement.
Les effets physiques les plus rencontrés en instrumentation sont :
 Effet thermoélectrique : Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique
différente, dont les jonctions sont à des températures T1 et T2, est le siège d'une force
électromotrice d'origine thermique U (T1, T2).
 Effet piézo-électrique : L'application d'une contrainte mécanique à certains matériaux dits
piézo-électriques (le quartz par exemple) entraîne l'apparition d'une déformation et d'une
même charge électrique de signe différent sur les faces opposées.
 Effet d'induction électromagnétique : La variation du flux d'induction magnétique dans un
circuit électrique induit une tension électrique (détection de passage d'un objet métallique).
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 Effet photo-électrique : La libération de charges électriques dans la matière sous l'influence
d'un rayonnement lumineux ou plus généralement d'une onde électromagnétique.
 Effet Hall : Un champ magnétique B et un courant électrique I créent dans le matériau une
différence de potentiel UH.
 Effet photovoltaïque : Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d'une jonction PN
illuminée, leur déplacement modifie la tension à ses bornes.
 La sortie du capteur est équivalente à une source de tension, de courant ou de charge,
Ces capteurs actifs ont besoin d’un circuit d'adaptation pour fournir un signal électrique de mesure
utilisable

Tableau 1 : Grandeurs d’entrée et de sortie et effet utilisé pour les capteurs actifs
II .2.1Capteur a effet piézoélectrique:
Une force appliquée à une lame de quartz induit une déformation qui donne naissance à une tension
électrique.
 Capteur de force:
La tension VS de sortie sera proportionnelle à la force F : US = k.(F+F) = 2k.F avec k constante

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Figure 2: L’effet piézoélectrique
 Capteur de pression: Lorsqu'un corps (gaz, liquide ou solide) exerce une force F sur une paroi S
(surface); on peut définir la pression P exercée par ce corps.Le capteur de force est inséré dans la
paroi d'une enceinte où règne une pression P. Une face du capteur est soumise à la force F
(pression P) et l'autre face est soumise à la force F0 (pression extérieure P0).

Figure 3 : Principe d’un capteur de pression

On a F = P.S ; F0 = P0.S et US = k.(F+F0) ( capteur de force, k = constante ).


US = k.S ( P + P0 ) = k' ( P + P0 ) done US = k' ( P + P0 ) .
Il s'agit ici d'un capteur de pression qui mesure la somme de la pression extérieure P0 et de la
pression de l'enceinte P.

II .2.2 Effet d'induction électromagnétique


 Capteur d’accélération:
L'augmentation de vitesse V du véhicule donne une accélération à qui induit une force F exercée par
la masse sur le capteur.
On a donc : F = m.a US = 2k.F

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Figure 4: Principe d’un capteur d’accélération

 Capteur ultrason:
La réception d'un son engendre une variation de pression à la surface du récepteur. Un capteur de
pression sur cette surface donnera donc une tension image du signal ultrasonore.

II .2.3 Effect Hall:


Un barreau de semi-conducteur soumis à un champ magnétique uniforme B et traversé par un courant
I, est le siège d'une force électromotrice UH sur deux de ses faces.
La tension de Hall UH est définie par la relation ci-contre :

Figure 5 : L’effet Hall


RH : constante de Hall (dépend du semi-conducteur)
I : intensité de la source de courant (A)
B : intensité du champ magnétique (T)
e : épaisseur du barreau de silicium.

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Si on maintient le courant I constant, on a donc une tension UH proportionnelle au champ

magnétique B : UH = k.B avec k constante égale à

 Capteur de champ magnétique:

Figure 6 : Principe d’un capteur de champ magnétique


La sensibilité de ce capteur pourra être ajustée en agissant sur I et sur A.

 Capteur de proximité:
Le capteur détecte l'approche de l'aimant placé au préalable sur un objet.

Figure7: Capteur de proximité

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II .2.4 L’effet photoélectrique:
Un semi-conducteur est un matériau pauvre en porteurs de charges électriques (isolant). Lorsqu'un
photon d'énergie suffisante excite un atome du matériau, celui-ci libère plus facilement un électron
qui participera à la conduction.
 Les photorésistances:
Une photorésistance est une résistance dont la valeur varie en fonction du flux lumineux qu'elle
reçoit.
Exemple:

Caractéristique lumière/tension:

Utilisation : Détection des changements obscurité-lumière (éclairage public).

 Les photodiodes:

Une photodiode est une diode dont la jonction PN peut être soumise à un éclairement lumineux.
Courbe : Le graphe I = f(U) pour une photodiode dépend de l'éclairement en (Lux) de la jonction
PN.

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On constate que lorsque la diode est éclairée, elle peut se comporter en générateur (I = 0, U= 0,7V
pour 1000lux). On a donc affaire à une photopile (effet photovoltaïque).

Figure 8 : Emetteur/Récepteur infrarouge

II .2.5 Capteurs potentiométriques de déplacement:


Pour mesurer la position d'un objet, il suffit de le relier mécaniquement au curseur C d'un
potentiomètre (schéma ci-dessous).

Figure 9 : Mesure de débit

Utilisations:

potentiomètre. La tension en sortie du potentiomètre augmente avec la vitesse d'écoulement

Capteurs à jauges d’extensiométrie:


La résistance d'un conducteur est donnée par la « fameuse » relation :

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L : longueur en m
S : section en m2
La déformation du conducteur (jauge) modifie la longueur l entraînant une variation de la résistance
R.

Fonctionnement d’une jauge simple:


La jauge est constituée d'une piste résistive collée sur un support en résine. Le tout est collé sur le
corps dont on veut mesurer la déformation.

Corps au repos (pas d’allongement)

Figure 10 : Jauge d’extensiométrie Corps déformable

Corps ayant subi un étirement (effort de traction

Figure 11 : Jauge d’extensiométrie ayant subi un étirement

Remarque : Dans le cas d’une contraction, la résistance de la jauge serait Ro - R.

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II .2.6 Capteur de température:
 Thermomètre à thermocouple:
On constate que si la température T2 est différente de T1 alors il apparaît une tension U aux bornes
des deux fils soumis à la température T1.
Le phénomène inverse est aussi vrai : si on applique une tension, alors il y aura un échauffement ou
un refroidissement au point de liaison des deux conducteurs (modules à effet Peltier).

Figure11 : Principe de fonctionnement d’un thermocouple


Application: Mesure des hautes températures : 900 à 1300 °C.

 Thermistance:
Une thermistance est un composant dont la résistance varie en fonction de la température. En
première approximation, la relation entre résistance et température est la suivante :

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II .3 Capteurs passifs :
Il s'agit généralement d'impédance dont l'un des paramètres déterminants est sensible à la grandeur
mesurée. La variation d'impédance résulte :
 Soit d'une variation de dimension du capteur, c'est le principe de fonctionnement d'un grand
nombre de capteur de position, potentiomètre, inductance à noyaux mobile, condensateur à
armature mobile.
 Soit d'une déformation résultant de force ou de grandeur s'y ramenant, pression accélération
(Armature de condensateur soumise à une différence de pression, jauge d'extensomètre liée à une
structure déformable).

Les capteurs passifs ont besoin d’une source d'excitation pour fournir un
signal électrique de mesure
Certains capteurs passifs ont besoin d’un circuit complexe pour fournir un
signal électrique de mesure

Tableau 2 : Type de matériau utilisé et caractéristique électrique des capteurs passifs

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Chapitre II : Les différents types de capteurs
(Tout Ou Rien (TOR), Analogiques, Numériques)
Introduction
Dans de nombreux domaines (industrie, recherche scientifique, services, loisirs...), on a
besoin de contrôler des paramètres physiques (température, force, position, vitesse,
luminosité...).
Le capteur est l'élément indispensable à la détection de ces grandeurs physiques. Un capteur
est un organe de prélèvement d'informations qui élabore à partir d'une grandeur physique, une
autre grandeur physique de nature différente (souvent électrique).
Cette grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de
commande.

On peut classer les capteurs en 3 groupes en fonction de la nature de l'information délivrée en


sortie :

Il existe 3 grandes familles de capteurs :


-Les capteurs Tout Ou Rien (TOR),
-Les capteurs analogiques,
-Les capteurs numériques.

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II.4. Le capteur Tout Ou Rien (TOR)
Un capteur TOR (Tout Ou Rien) est un capteur dont la sortie ne peut prendre que deux états
généralement représenté par 0 et 1.
Le signal électrique en sortie de ce capteur est de type logique (signal acceptant 2 niveaux :
niveau logique 0 (NL0) ou niveau logique 1 (NL1)). Ils sont généralement appelés des
DETECTEURS
-Exemple :
Un capteur détecte la présence ou l’absence d’une personne. Si une personne est présente, il
ferme un contact qui alimente une lampe placée à l’intérieur d’un couloir par exemple.

C’est une information logique, de type Tout Ou Rien (TOR) ouvert ou fermé (0 ou 1)

Les détecteurs délivrent donc un signal binaire (deux états possibles : 0 ou 1).

-Quelques exemples de capteurs TOR :

 Les capteurs mécaniques ou interrupteurs de position

Les capteurs mécaniques ou interrupteurs de position sont en contact direct avec la pièce en
mouvement qu'il faut détecter. L'action mécanique sur la partie mobile du capteur permet

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d'établir ou d'interrompre un contact électrique. Ils transmettent au système de traitement les
informations de présence, d'absence, de passage, de positionnement ou de fin de course.

 Les capteurs de proximité inductifs, capacitifs, photo-électriques

Le capteur de proximité permet de détecter tout objet magnétique qui se trouve à proximité
de la tête de détection.
Un détecteur magnétique se compose essentiellement de 2 lames conductrices. Le passage
d'un matériau aimanté entraîne la déformation de ces lames, celles-ci entrent en contact et
permettent le passage du courant.

 Domaine d’utilisation des capteurs TOR :

II.5. Le capteur analogique


Une variation de la grandeur physique d’entrée du capteur produit une variation de la
caractéristique électrique du capteur (courant, tension, …).La sortie est une grandeur physique
dont la valeur est proportionnelle à la grandeur physique mesurée par le capteur. La sortie
peut prendre une infinité de valeurs continues.
C’est une grandeur qui évolue dans le temps et qui peuvent prendre une infinité de
valeurs.

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-Quelques exemples de capteurs analogiques :

 Les capteurs potentiométriques


Les capteurs potentiométriques servent à détecter une position ou un déplacement rectiligne
ou angulaire. La rotation de son axe est liée à la variation de la résistance comprise entre le
curseur et l'une de butées par rapport à sa résistance totale : on peut transmettre à distance, un
signal électrique de tension proportionnel à la position de l'axe.

-Exemple 1: Thermomètre

A chaque variation de température entre 20°C et 40°C correspond une nouvelle information
informationnelle. Ce type de capteur présente l'avantage de donner une fonction linéaire. Mais
son utilisation n'est pas possible avec des systèmes numériques.

-Exemple 2 : La mesure de la température, de la pression, du débit, de la vitesse peut se faire à


l’aide d’un capteur qui délivre une information analogique.
La mesure de température d’une pièce à l’aide d’une sonde. L’information délivrée par un
voltmètre à aiguille est du type variable continu qui passe par une infinité de valeurs, c’est
une information analogique.

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Le signal issu de la sonde de température évolue entre deux valeurs limites de manière
continue en fonction de la grandeur mesurée. Selon le conditionneur mis en œuvre,
l’information analogique est délivrée sous diverses natures avec de nombreuses plages
différentes:

 Domaines d’utilisation des capteurs analogiques:

Couleur,…)
Remarque : pour certains capteurs analogiques, ce n’est pas la caractéristique du signal
électrique qui est modifiée mais un composant électronique interne au capteur
(résistance, inductance, condensateur,…). C’est le câblage du capteur (donné par la
documentation constructeur) qui permettra d’obtenir une modification de la
caractéristique du signal électrique en fonction de la grandeur physique.
 Caractéristique de transfert
Ce graphe représente l’évolution de la caractéristique du signal électrique CSE (sortie : en
ordonnée) en fonction de la grandeur physique à capter ѱ (entrée : en abscisse).
La caractéristique de transfert qui suit présente le cas particulier d’un capteur linéaire.
CSE=A ѱ +B ; A et B étant des constantes.

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Ceci est l’équation d’une droite.

 Caractéristiques techniques des capteurs analogiques


 Sensibilité
Pour une variation de la grandeur physique d’entrée le capteur produit une variation de la
caractéristique du signal électrique .On appelle la sensibilité S :

Cette caractéristique est donnée par la documentation constructeur du capteur.


 Etendue de mesure
C’est la plage d’emploi du capteur, c’est à dire la plage de la grandeur physique à
mesurer dans laquelle le capteur fonctionne correctement.
Elle s’exprime en donnant la grandeur physique minimale (min) et maximale (max).
Exemple : pour un capteur de température : EM : -25°C à 50°C.
Cette caractéristique est donnée par la documentation constructeur du capteur.
 Précision
C’est la marge d’erreur de la mesure de la grandeur physique. Elle est exprimée souvent en
pourcentage.
-Exemple : pour une température mesurée de 20°C, si le capteur a une précision de 1%,
cela veut dire que la marge d’erreur de la mesure sera : 19,8°C T(°C) 20,2°C
Bien souvent c’est le traitement de la mesure par la structure électronique qui impose la
précision.
Cette caractéristique est donnée par la documentation constructeur du capteur.
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II.6. Le capteur numérique
Ce type de capteur produit un nombre binaire N (combinaison de signaux logiques qui
dépend directement de la grandeur physique à capter.

SL1 : signal logique 1 ; N : nombre binaire de n bits (n signaux logiques).


Son avantage est que l’on peut directement le connecter à un microcontrôleur qui pourra
exploiter le nombre N. Il n’y a pas de mise en forme analogique et/ou logicielle. Son
inconvénient est qu’en sortie plusieurs fils sont disponibles (en fonction du nombre de bits du
nombre binaire N), donc le nombre d’entrées du microcontrôleur devra être important.
En général la documentation constructeur donne une relation liant N à ѱ de la forme :
N=K ѱ ; K : constante dépendant de n (nombre de bits), de ѱ max et ѱ min. Cette
constante est donnée par la documentation constructeur du capteur. Plus n (nombre de
bits de N) est grand et plus la précision sera importante.

Une grandeur numérique est un ensemble ordonné de grandeurs logiques.

Ces informations peuvent être délivrées sous la forme d’un code numérique binaire (avec un
nombre de bits définis (0 ou 1.Une information qui ne prend qu’un nombre fini de valeurs est
dite numérique.
Le nombre de valeurs nécessaires pour coder une information est déterminé par la formule
suivante : Nombre de valeurs = 2N avec N étant le nombre de bits nécessaire au codage.

-Exemple : codage pour 4 valeurs possibles :

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Les capteurs numériques vont être capables de transmettre des valeurs déterminant des
positions, des pressions, des températures, etc…
Les informations qui sont des combinaisons de signaux 0-1, sont transmises à l’unité de
traitement et peuvent être lues soit en parallèle, soit en série.

-Quelques exemples de capteurs numériques :

 Les capteurs numériques


 Les codeurs rotatifs
Le contrôle du déplacement, de la position et de la vitesse est un problème habituellement
rencontré sur les systèmes automatisés. Les systèmes de détection conventionnels,
interrupteurs de position, détecteur inductif ou photoélectrique trouvent rapidement leurs
limites dès lors que le nombre de positions à contrôler devient trop important.Les codeurs
rotatifs permettent au système de traitement de maîtriser le positionnement d'un mobile avec
une grande précision et sans répartir sur le système technique un grand nombre de détecteurs
de position. Un codeur optique est un capteur angulaire de position, lié mécaniquement à un
arbre qui l'entraîne, son axe fait tourner un disque qui comporte une succession de zones
opaques et transparentes.
La lumière émise par des diodes électroluminescentes arrive sur des photodiodes chaque fois
qu'elle traverse les zones transparentes du disque. Les photodiodes génèrent alors un signal
électrique

 Le codeur incrémental
Le codeur incrémental ou relatif est également appelé générateur d'impulsions.
Une ou deux pistes extérieures divisées en N intervalles d'angles égaux alternativement
opaques et transparents.
Pour un tour complet de l'axe codeur, le faisceau lumineux est interrompu N fois et délivre

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N signaux carrés A et B en quadrature.
Le nombre de points par tour du capteur se nomme la résolution.
Le déphasage de 90° électrique des signaux A et B permet de déterminer le sens de
rotation :
Capteur NUMERIQUE
Signal NUMERIQUE : Signal composé d’un nombre fini de valeurs numériques.
Les informations délivrées par le capteur numérique peuvent être sous la forme d’un code
binaire (avec un nombre de bits définis), d’un train d’impulsions (avec un nombre précis
d'impulsions ou avec une fréquence précise).
3.1.3.1 Echantillonnage
Un signal numérisé est un signal analogique qui a été échantillonné. Cela signifie que l’on a à
intervalles réguliers lu la valeur du signal. Le nombre d’évènements lus par secondes
correspond à la fréquence d’échantillonnage. Cette fréquence doit être suffisamment grande si
l’on veut préserver la forme originale du signal.

Le théorème de Nyquist-Shannon dit que la fréquence d’échantillonnage doit être égale ou


supérieure à 2 fois la fréquence maximale contenue dans le signal.
La qualité du signal numérique dépend également directement du nombre de bits utilisés pour
coder le signal source. Le nombre de valeurs différentes pouvant être discrétisées est égal à 2n
(n = nb de bits utilisés).

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Ex : Echantillonnage de la musique
Notre oreille perçoit les sons jusqu’environ 20 000 Hz. La fréquence d’échantillonnage doit
être au moins de l’ordre de 40 000 Hz. Dans le cas d’un CD audio cette fréquence est
d’environ 44 000 Hz.
Le signal est codé sur 16 bits soit 216 = 65536 valeurs différentes pour chaque échantillon.
Entre deux échantillons, le signal a été « gommé ». C’est la raison pour laquelle les
mélomanes préfèrent écouter la musique à partir d’un disque vinyle plutôt qu’un CD.

Domaines d’utilisation des capteurs NUMERIQUES :

Couleur,…)

6. Choix d'un capteur


Il existe différentes familles de détecteurs de présence ; le choix se déroule en deux
temps.
Le logigramme ci-dessous illustre cette démarche qui conduit à sélectionner une famille de
détecteurs sur la base de critères simples.

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1. Phase n° 1 : elle consiste à déterminer la famille de détecteurs la mieux adaptée à
l’application en répondant aux questions suivantes :
• nature de l’objet à détecter : solide, liquide, gazeux, métallique ou non,
• contact possible avec l’objet,
• distance objet/détecteur, masse de l’objet,
• vitesse de défilement,
• cadences de manoeuvres,
• espace d’intégration du détecteur dans la machine.
2. Phase n° 2 : elle vise à déterminer le type et la référence du détecteur recherché.
Cette deuxième phase tient compte :
• de l’environnement : température, humidité, poussières, projections diverses,
etc,
• de la source d’alimentation : alternative ou continue,
• du signal de sortie : électromécanique, statique,
• du type de raccordement : câble, bornier, connecteur.
3 Applications-critères de choix
3.1 Capteur TOR (Tout Ou Rien)
Être capable de déterminer le niveau logique en fonction de la présence ou de
l’absence de l’objet ou événement à détecter. Il faut par une étude de la documentation
constructeur du capteur et du câblage de celui-ci, trouver dans quel cas le signal de sortie est
au niveau logique 1 ou 0.
Critères de choix : la contrainte pour le choix de ce type de capteur est la vitesse
d’apparition ou de disparition de l’objet à détecter.
3.2 Capteur analogique/numérique
Être capable de déterminer la valeur de la caractéristique du signal électrique pour une
grandeur physique donné. Il faut réaliser une étude de la documentation constructeur
(détermination de la sensibilité, exploitation de la caractéristique de transfert du capteur,
construction de la caractéristique de transfert en fonction des données de la documentation
constructeur,...).
Critères de choix :
Le critère de choix dépend de l’exploitation qui en est faites dans le système
technique. Le choix sera fait selon :
-EM : l’Etendue de Mesure : qu’elle est la plage de mesures que l’on
souhaite réaliser dans le système conçu ??
-précision : de quelle précision a-t-on besoin dans le cadre du système

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technique ?? Cette précision dépend de l’élaboration du cahier des charges.

IV – CONSTITUTION D’UN DETECTEUR :


Les détecteurs font partie de la famille des capteurs, l’information délivrée en sortie est de
type Tout ou Rien.
un corps d’épreuve,
un élément de transduction
un boitier.
Selon les cas, il peut être complété par un module électronique de conditionnement.

Le corps d’épreuve (tête ou dispositif de commande) est élément mécanique qui réagit
sélectivement à la grandeur qu’il faut mesurer. Il transforme la grandeur à mesurer en
une autre grandeur physique dite mesurable, cette grandeur constitue la réaction du corps
d’épreuve.
Il traduit les
réactions du corps d’épreuve en une grandeur électrique constituant le signal de sortie.
est un élément mécanique de protection, de maintient et de
fixation du capteur.
- Le module électronique de conditionnement encore appelé "transmetteur" permet
d’alimenter électriquement le capteur (le cas échéant), de mettre en forme et d’amplifier le
signal de sortie, de filtrer, corriger et mettre à niveau le signal pour la transmission.

V – LES DEUX PRINCIPALES CATEGORIES DE DETECTEUR


V.1 – Introduction :
On peut classer les capteurs en fonction par exemple du type de grandeur de sortie
(conditionneur), du type de corps d’épreuve, et du type de traitement interne.
De manière très simplifiée, deux grandes catégories de détecteurs sont principalement mises
en oeuvre :

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Les capteurs avec contact Les capteurs
sans contact

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