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MASTER 1 MAI
Réalisé par :
1
Chapitre 1
Généralités sur les Capteurs
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I- GÉNÉRALITÉS
Dans de nombreux domaines (industrie, recherche scientifique, services, loisirs ...), on a besoin de
contrôler de nombreux paramètres physiques (température, force, position, vitesse, luminosité, ...).
Le capteur est l'élément indispensable à la mesure de ces grandeurs physiques.
1. Définitions
Capteur : Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une
grandeur physique dite mesurande (notée m), une autre grandeur physique de nature différente (très
souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de
mesure ou de commande.
Mesurande :
Capteur Grandeur
électrique :
-température
-signal
-pression analogique
s = F(m) (1)
résulte dans sa forme théorique des lois physiques qui régissent le fonctionnement du capteur et
dans son expression numérique de sa construction (géométrie, dimensions), des matériaux qui le
constituent et éventuellement de son environnement et de son mode d’emploi (température,
alimentation). Pour tout capteur la relation s = F(m) sous sa forme numériquement exploitable est
explicitée par étalonnage : pour un ensemble de valeurs de m connues avec précision, on mesure les
valeurs correspondantes de s ce qui permet de tracer la courbe d’étalonnage (figure 1.2a); cette
dernière, à toute valeur mesurée des, permet d’associer la valeur de m qui la détermine (figure 1.2b).
Pour des raisons de facilité d’exploitation on s’efforce de réaliser le capteur, ou du moins de l’utiliser,
en sorte qu’il établisse une relation linéaire entre les variations Δs de la grandeur de sortie et celles
Δm de la grandeur d’entrée : Δs = S ·Δm S est la sensibilité du capteur. Un des problèmes
importants dans la conception et l’utilisation d’un capteur est la constance de sa sensibilité S qui doit
dépendre aussi peu que possible :
– du temps (vieillissement);
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– de l’action d’autres grandeurs physiques de son environnement qui ne sont pas l’objet de la
mesure et que l’on désigne comme grandeurs d’influence.
S S
S1
Si
S1
m1 m2 m mi m
m m
(a) (b)
Figure 1.2 Courbe d’étalonnage d’un capteur : a) son établissement, à partir de valeurs connues du
mesurande m; b) son exploitation, à partir des valeurs mesurées de la réponse s du capteur.
Un signal est dit analogique si l’amplitude de la grandeur physique le représentant peut prendre une
infinité de valeurs dans un intervalle donné.
- Signal continu : C’est un signal qui varie lentement dans le temps : température, débit, niveau.
- Forme : C’est la forme de ce signal qui est important : pression cardiaque, chromatographie, impact.
- Fréquentiel : C’est le spectre fréquentiel qui transporte l’information désirée : analyse vocale,
sonar, spectrographie.
- Tout ou rien (TOR) : Il informe sur un l’´etat bivalent d’un système. Exemple : une vanne ouverte ou
fermée.
- Train d’impulsion : Chaque impulsion est l’image d’un changement d’état. Exemple : un codeur
incrémental donne un nombre fini et connu d’impulsion par tour.
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- Echantillonnage : C’est l’image numérique d’un signal analogique. Exemple : température, débit,
niveau.
Si l'on s'intéresse aux phénomènes physiques mis en jeux dans les capteurs, on peut classer ces
derniers en deux catégories.
3. 1 Capteur actif
Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fond´e dans son principe sur un effet
physique qui assure la conversion en énergie électrique de la forme d’énergie propre à la grandeur
physique à prélever, énergie thermique, mécanique ou de rayonnement. Les plus classiques sont :
Effet thermoélectrique
Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique différente dont les jonctions sont à des
températures T1 et T2 est le siège d’une force électromotrice e(T1, T2). Application : détermination à
partir de la mesure de e d’une température inconnue T1 lorsque T2 (0 ◦C par exemple) est connue
(figure 1.4a).
Effet pyroélectrique
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Certains cristaux dits pyroélectriques, le sulfate de triglycine par exemple, ont une polarisation
électrique spontanée qui dépend de leur température; ils portent en surface des charges électriques
proportionnelles à cette polarisation et de signes contraires sur les faces opposées. Application : un
flux de rayonnement lumineux absorbé par un cristal pyroélectrique élève sa température ce qui
entraîne une modification de sa polarisation qui est mesurable par la variation de tension aux bornes
d’un condensateur associé (figure 1.4b).
Effet piézoélectrique
L’application d’une force et plus généralement d’une contrainte mécanique à certains matériaux dits
piézoélectriques, le quartz par exemple, entraîne une déformation qui suscite l’apparition de charges
électriques égales et de signes contraires sur les faces opposées. Application : mesure de forces ou
de grandeurs s’y ramenant (pression, accélération) à partir de la tension que provoquent aux bornes
d’un condensateur associé à l’élément piézoélectrique les variations de sa charge (figure 1.4c).
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ d’induction fixe, il est le siège d’une f.é.m.
proportionnelle au flux coupé par unité de temps, donc à sa vitesse de déplacement. De même,
lorsqu’un circuit fermé est soumis à un flux d’induction variable du fait de son déplacement ou de
celui de la source de l’induction (aimant par exemple), la f.é.m. dont il est le siège est égale (et de
signe contraire) à la vitesse de variation du flux d’induction. Application : la mesure de la f.é.m.
d’induction permet de connaître la vitesse du déplacement qui est à son origine (figure 1.4d).
Effets photoélectriques
On en distingue plusieurs, qui diffèrent par leurs manifestations mais qui ont pour
originecommunelalibérationdechargesélectriquesdanslamatièresousl’influence d’un rayonnement
lumineux ou plus généralement électromagnétique, dont la longueur d’onde est inférieure à une
valeur seuil, caractéristique du matériau.
Effet photoémissif
Effet photovoltaïque
Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d’une jonction de semi- conducteurs P et N
illuminée; leur déplacement dans le champ électrique de la jonction modifie la tension à ses bornes.
Effet photoélectromagnétique
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Effet Hall
Un matériau, généralement semi-conducteur et sous forme de plaquette, est par- couru par un
courant I et soumis à une induction B faisant un angle θ avec le courant. Il apparaît, dans une
direction perpendiculaire à l’induction et au courant une tension vH qui a pour expression :
VH = KH ·I ·B ·sinθ (2)
Remarque : les capteurs basés sur l’effet Hall peuvent être classés parmi les capteurs actifs puisque
l’information est liée à une f.é.m.; ce ne sont cependant pas des convertisseurs d’énergie car c’est la
source du courant I et non le mesurande qui délivre l’énergie liée au signal.
Figure 1.4 – Exemples d’application d’effets physiques à la réalisation de capteurs actifs : (a)
thermoélectricité, (b) pyroélectricité, (c) piézoélectricité, (d) induction électromagnétique, (e)
photoélectricité, (f) effet Hall.
Les plus importants parmi ces effets sont regroupés selon le type du mesurande dans le tableau 1.1.
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Tableau 1.1 – Capteurs actifs : principes physiques de base.
Il s’agit d’impédances dont l’un des paramètres déterminants est sensible au mesurande. Dans
l’expression littérale d’une impédance sont présents des termes liés :
– d’autre part aux propriétés électriques des matériaux : résistivité ρ, perméabilité magnétique μ,
constante diélectrique ε.
Dans le second cas, la déformation résulte de forces – ou de grandeurs s’y ramenant (pression,
accélération) – appliquées soit directement soit indirectement au capteur : armature d’un
condensateur soumise à une pression différentielle, jauge d’extensomètrie liée rigidement à une
structure soumise à contrainte. La modification d’impédance qu’entraîne la déformation du capteur
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est liée aux efforts auxquels celui-ci ou la structure intermédiaire se trouve soumis et elle en assure
une traduction électrique. Les propriétés électriques des matériaux, selon la nature de ces derniers,
peuvent être sensibles à des grandeurs physiques variées: température, éclairement, pression,
humidité... Si l’une seule de ces grandeurs est susceptible d’évolution, toutes les autres étant
maintenues constantes il s’établit une correspondance univoque entre la valeur de cette grandeur et
celle de l’impédance du capteur. La courbe d’étalonnage traduit cette correspondance et permet, à
partir de la mesure de l’impédance de déduire la valeur de la grandeur physique agissante qui est le
mesurande. Le tableau 1.2 donne un aperçu des divers mesurandes susceptibles de modifier les
propriétés électriques de matériaux employés pour la réalisation de capteurs passifs; on y remarque,
en particulier, la place importante des capteurs résistifs.
3.2.1 Le conditionneur
L’impédance d’un capteur passif et ses variations ne sont mesurables qu’en intégrant le capteur dans
un circuit électrique, par ailleurs alimenté et qui est son conditionneur (figure 4). Les types de
conditionneurs le plus généralement utilisés sont :
– l’amplificateur opérationnel dont l’impédance du capteur est l’un des éléments déterminants de
son gain.
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Conditionneur
Le choix d’un conditionneur est une étape importante dans la réalisation d’un ensemble de mesure.
C’est, en effet, l’association capteur-conditionneur qui détermine le signal électrique; de la
constitution du conditionneur dépendent un certain nombre de performances de l’ensemble de
mesure : sensibilité, linéarité, insensibilité à certaines grandeurs d’influence.
Pour des raisons de cout ou de facilité d’exploitation on peut être amené à utiliser un capteur, non
pas sensible à la grandeur physique à mesurer, mais à l’un de ses effets.
Le corps d’épreuve est le dispositif qui, soumis au mesurande étudié en assure une première
traduction en une autre grandeur physique non-électrique, le mesurande secondaire, qu’un capteur
adéquat traduit alors en grandeur électrique (figure1.6). L’ensemble formé par le corps d’épreuve et
un capteur actif ou passif constitue un capteur composite.
Nous l’avons dit, le capteur est un dispositif physique sensible à une grandeur physique principale, le
mesurande. Or nous savons bien que toutes les lois physiques interagissent au sein des matériaux,
donc le capteur est obligatoirement sensible à d’autres grandeurs physiques secondaires, dites
grandeurs d’influence. La relation idéale (1) devient alors, en tenant compte des grandeurs
d’influence g1, g2, ..etc.
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s = F(m, g1, g2,…) (3)
• la pression, l’accélération, et les vibrations qui créent des déformations et des contraintes dans
certains éléments du capteur et altèrent ainsi sa réponse
• l’humidité qui modifie certaines des propriétés électriques du capteur (résistivité, constante
diélectrique) ou dégrade l’isolation électrique entre celui- ci et son environnement
• les champs magnétiques qui modifient certaines des propriétés du capteur (résistivité d’un
matériau magnétorésitant) ou créent des f.é.m. induites qui se superposent au signal utile
Dans certains cas, on peut réduire l’influence de ces grandeurs parasites par une construction
appropriée du capteur (blindages, isolations thermiques ou mécaniques, montage différentiel en
Pont de Wheatstone), mais le plus souvent on doit les prendre en compte (étalonnage, courbe de
correction).
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Chapitre 2
Principe de fonctionnement de quelques Capteurs
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1. Capteurs à effet piézoélectrique
1 . 1- Effet piézoélectrique
Une force appliquée à une lame de quartz induit une déformation qui donne naissance à une
tension électrique.
Schéma
Définition : Lorsqu'un corps (gaz, liquide ou solide) exerce une force F sur une paroi S (surface); on
peut définir la pression P exercée par ce corps avec la relation ci-dessous :
P= F/S (4)
Le capteur de force est inséré dans la paroi d'une enceinte où règne une pression P. Une face du
capteur est soumise à la force F (pression P) et l'autre face est soumise à la force F0 (pression
extérieure P0).
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On a F = P.S ; F0 = P0.S et uS = k.(F+F0) ( capteur de force, k = constante ).
uS = k' ( P + P0 ) (5)
Il s'agit ici d'un capteur de pression qui mesure la somme de la pression extérieure P0 et de la
pression de l'enceinte P.
L'augmentation de vitesse V du véhicule donne une accélération a qui induit une force F exercée par
la masse sur le capteur. On a donc : F = m.a mais uS = 2k.F, donc :
uS = 2k.m.a (6)
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1.5- Récepteur à ultrason
La réception d'un son engendre une variation de pression à la surface du récepteur. Un capteur de
pression sur cette surface donnera donc une tension image du signal ultrasonore.
UH = RH . (I.B)/e (7)
Avec :
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La sensibilité de ce capteur pourra être ajustée en agissant sur I et sur A.
Capteur de proximité
avec k et k' constantes. C'est le principe des pinces ampérométriques (mesure de forts courants de
1000A et plus).
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Avantages : - plus de détérioration des ampèremètres "classiques".
- pas de danger car le fil reste isolé (pas besoin d'ouvrir le circuit).
- rapidité d'intervention.
Une photorésistance est une résistance dont la valeur varie en fonction du flux lumineux qu'elle
reçoit.
Courbe :
Avantage :
- bonne sensibilité
Inconvénients :
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- temps de réponse élevé
- sensible à la chaleur.
Utilisation : détection des changements obscurité-lumière (éclairage public). 3- Les photodiodes Une
photodiode est une diode dont la jonction PN peut être soumise à un éclairement lumineux. Courbe
: Le graphe I = f(U) pour une photodiode dépend de l'éclairement (Lux) de la jonction PN.
On constate que lorsque la diode est éclairée, elle peut se comporter en générateur ( I = 0 ⇒ U ≈ 0,7V
pour 1000lux ). On a donc affaire à une photopile (effet photovoltaïque).
Avantage :
- bonne sensibilité
Inconvénients :
Utilisations :
Transmission de données :
Roue codeuse :
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4. Capteurs A Résistance Variable Par Déformation
4.1 - Capteurs potentiométriques de déplacement
a- Principe
Pour mesurer la position d'un objet, il suffit de le relier mécaniquement au curseur C
d'un potentiomètre (schéma ci-dessous).
Avantages :
- simplicité d'utilisation
- faible coût.
Inconvénient - usure mécanique (utilisation déconseillée dans les asservissements très dynamiques)
b- Utilisations
Mesures de déplacements rectilignes (potentiomètre rectiligne).
Mesures d'angles de rotations (potentiomètre rotatif monotour ou multi tour).
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Mesure de débit de fluide : Le débit du fluide exerce une force sur un clapet relié
au curseur d'un potentiomètre. La tension en sortie du potentiomètre augmente
avec
la
vitesse d'écoulement :
a- Principe
La relation générale pour les jauges est ∆R / R0 =K ∆l/l où K est le facteur de jauge.
La jauge est constituée d'une piste résistive collée sur un support en résine. Le tout est collé sur le
corps dont on veut mesurer la déformation.
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Corps ayant subi un étirement (effort de traction)
La jauge étant un composant purement résistif, il faut l'associer à un circuit électrique pour
obtenir une tension image de la déformation. Le circuit souvent utilisé est appelé "pont de
Wheatstone". Il est ici constitué d'un générateur de tension associé à 4 résistances dont une
est la jauge (schéma ci-dessous) :
En général, la variation ∆R est petite devant R0; la relation se simplifie alors pour devenir quasi-
linéaire :
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(10)
5. Capteurs de Température
5. 1- Thermomètre à thermocouple
On constate que si la température T2 est différente de T1 alors il apparaît une tension U aux bornes
des deux fils soumis à la température T1. Le phénomène inverse est aussi vrai : si on applique une
tension, alors il y aura un échauffement ou un refroidissement au point de liaison des deux
conducteurs (modules à effet Peltier).
5.2- Thermistance
Rθ = R0 ( 1 + a.θ ) (11)
Utilisation : On insère la thermistance dans un pont de jauge. On obtient ainsi une tension V en sortie
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du pont V = k (θ - θ0 ). Si on prend θ0 = 0°C, on obtient : V = k ( θ ).
On trouve actuellement sur le marché, des capteurs de température à sortie numérique directe de
type série. Il s'agit notamment des capteurs DALLAS qui sont classés en deux catégories :
Le
DS1621 possède aussi d'autres fonctions : Il est adressable physiquement sur 3 bits (A0, A1 et A2), ce
qui permet d'en utiliser 8 sur la même ligne SDA-SCL. Il possède une fonction thermostat qui permet
de commander un chauffage (températures TH et TL) par l'intermédiaire de la ligne TOUT même
lorsque le capteur est déconnecté du matériel informatique.
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Le DS1820 possède aussi d'autres fonctions :
Il est doté d'une adresse (numéro de série) affectée en usine et définitive. Elle est codée sur
8 octets ce qui permet d'utiliser, en théorie, un très grand nombre de DS1820 sur la même
ligne.
Une alarme de température peut être paramétrée et la consultation de celle-ci se fait par
lecture d'une zone mémoire (adresse – donnée).
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Chapitre 3
La chaîne de mesure et capteurs distinctifs
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1. Différents types des chaines de mesure
La chaîne de mesure est constituée d’une association d’éléments montés en chaîne (figure 3.1), dont
certains sont optionnels selon les besoins :
(a)
(b)
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• Un corps d’épreuve qui soumit au mesurande primaire fournit un mesurande
Secondaire qui peut être traduit en signal électrique par un capteur,
• Un capteur qui soumis à l’action du mesurande (primaire ou secondaire), injecte à
l’entrée de la chaîne le signal électrique porteur de l’information du mesurande.
Nous venons de voir que ce signal est produit soit directement par le capteur actif,
soit par l’intermédiaire du conditionneur du capteur passif.
• Un circuit de linéarisation du signal
• Un circuit amplificateur d’instrumentation ou d’isolement pour réduire les tensions
parasites de mode commun
• Un multiplexeur analogique chargé de sélectionner l’un des signaux électriques
disponibles dans le cas d’un dispositif comprenant plusieurs capteurs
• Un circuit d’amplification du niveau du signal
• Un circuit de filtrage analogique pour limiter la bande passante aux fréquences
significatives du signal
• Un échantillonneur-bloqueur pour mémoriser le niveau analogique pendant le temps
nécessaire à son traitement
• Un convertisseur analogique-digital pour fournir une information numérique
• Un calculateur qui peut remplir une ou plusieurs des 3 tâches suivantes :
l’orchestration de la chaîne de mesure (sélection des voies, des gains, des filtres), des
opérations mathématiques de traitement du signal (filtrage, correction) et d’analyse
des données (statistique), la production du résultat de la mesure sur une interface
d’entrée-sortie informatique (afficheur, mémoire de masse, circuit de
communication).
• convertisseur tension-courant ou tension-fréquence lorsque le signal doit être
transmis à distance par câble (figure 3.2);
• modulateur de fréquence dans le cas de télémesure par voie hertzienne.
De nos jours, compte tenu des possibilités offertes par l'électronique et l'informatique, les capteurs
délivrent un signal électrique et la quasi-totalité des chaînes de mesure sont des chaînes
électroniques et informatiques. Certains capteurs, par exemple le thermomètre DALLAS DS1621,
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délivrent directement un mot binaire, image de la température, en leur sortie. Ils intègrent, dans un
seul boîtier (DIL 08) le capteur + le circuit de mise en forme + le CAN.
2. Capteurs intégrés
Le capteur intégré est un composant qui regroupe sur un même substrat de silicium le capteur
proprement dit avec plusieurs des blocs fonctionnels cités au paragraphe précédent. Il est obtenu par
les techniques de la micro-électronique.
Le capteur proprement dit est obtenu soit par gravure directe du silicium si l’une des caractéristiques
de ce dernier est sensible au mesurande, soit par dépôt sur le substrat de silicium d’un film mince
d’un matériau plus sensible au mesurande (capteur composite).
Les circuits électroniques associés sont réalisés suivant les techniques classiques de fabrication des
circuits intégrés.
On peut ainsi proposer une définition plus largement admise de "Smart Sensor" : les "Capteurs
Intelligents" sont des dispositifs matériels dans lesquels coexistent le(s) capteur(s) et les circuits de
traitement, et leurs relations avec des couches de traitement supérieures vont bien au-delà qu'une
simple "transduction de signal". Les capteurs intelligents sont des "capteurs d'informations" et non
pas simplement des capteurs et des circuits de traitement du signal juxtaposés. De plus les "Smart
Sensors" ne sont pas des dispositifs banalisés car chacun de leurs constituants a été conçu dans
l'objectif d'une application bien spécifique
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Cela s'inscrit dans la logique industrielle ambiante d'intégration des systèmes afin de les rendre plus
compacts (réduction de volumes et de poids), plus fiables, mieux répartis (possibilité de
communication numérique ou non) et aussi meilleurs marché.
Pour fixer les idées avec un exemple de capteur intelligent, on peut imaginer une caméra «
intelligente » qui extrait les paramètres de localisation et de vitesse (trajectoire) d’une cible, en
mettant l'accent sur le traitement quitte à négliger la qualité de l'image.
L’exactitude est probablement la caractéristique que privilégie l’utilisateur d’un capteur. Les
traitements embarqués visent précisément à améliorer cette caractéristique par :
• L’implantation d’algorithmes de traitement du signal pour opérer de simples filtrages ou bien des
opérations d’extractions de paramètres du signal
• La compensation des grandeurs d’influence en mettant en œuvre une architecture multi-capteur
sur laquelle s’appuie une démarche de fusion de données,
Du même coup la capacité de portée, ou rangeabilité, est augmentée puisque le capteur peut être
utilisé dans des gammes plus étendues qui lui étaient interdites en raison seulement de sa limitation
à la zone linéaire. Les exigences de linéarité de la caractéristique s = F(m) ne sont d’ailleurs plus
impératives puisque les informations fournies sont quantifiées, numérisées et transmises selon
divers codages qui permettent d’associer l’unité physique correspondante.
De manière générale, l’utilisation de capteurs est un moyen d’obtenir des informations pertinentes
sur un environnement que l’on souhaite connaître. Cela passe donc bien par l’obtention d’une «
image » de cet environnement. Pourtant bien au-delà de cette fonction d’observation, l’objectif de la
mesure est de formuler un diagnostic, produire une décision ou une classification. Or un système de
décision repose toujours sur l’analyse pondérée d’un faisceau d’informations. En terme de système
de mesure cela se traduit par une approche multicapteurs, passant par la mise en réseau de capteurs
suivant l’une des 2 stratégies suivantes (ou une solution hybride) :
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transmises selon le principe de diffusion, arbitré par l’implémentation matérielle du protocole
CSMA/BA (Carrier Sense Multiple Access/Bitwise Arbitration). CAN se prête bien à la communication
avec des capteurs intelligents par ses remarquables performances en temps de réponse et en
sécurité, et par la disponibilité sur le marché d’un grand nombre de contrôleurs intégrés qui
déchargent l’unité de calcul du capteur intelligent des tâches de communication avec une gestion des
couches 1 et 2 du profil de communication (accès au Médium et lien de Données).
Les Anglos saxons emploient le terme de « smart sensors » (capteurs futés) plutôt que celui de «
intelligent sensors ». La distinction entre Smart sensor et Intelligent sensor peut-être définie ainsi
(figure 3.4) :
• Un smart sensor possède des fonctionnalités qui améliorent ses performances métrologiques par le
biais de traitements numériques embarqués
• Un capteur intelligent intègre des services qui lui permettent de participer pleinement à la mission
du système de décision, qui devient alors un système de décision distribué, au sein duquel les
équipements coopèrent via un système de communication dédié, qui constitue l’ossature d’une
véritable base de données temps-réel.
Le capteur intelligent peut alors être considéré comme un véritable « système embarqué » qui devra
posséder son propre système d’exploitation lui permettant de coopérer au sein d’une organisation
plus complexe.
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Chapitre 4
Le Transmetteur
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1. Le rôle du transmetteur
C’est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de mesure standard. Il fait
le lien entre le capteur et le système de contrôle commande (figure 4.1). Le couple
capteur+transmetteur réalise la relation linéaire figure 4.2 entre la grandeur mesurée et son signal
de sortie.
- De régler le zéro quand la grandeur mesurée est au minimum de l’étendue de mesure (réglage du 0
%) ;
- De régler le gain quand la grandeur mesurée est au maximum de l’´etendue de mesure (réglage du
100 %).
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3. Raccordement électrique
3.1 Le transmetteur
- Les transmetteurs 4 fils (dits actifs) qui disposent d’une alimentation et qui fournissent le courant I.
Leur schéma de câblage est identique à celui des régulateurs (figure. 4.3 a).
- Les transmetteurs 3 fils sont des transmetteurs 4 fils, avec les entrées moins reliées (figure. 4.3 b)
- Les transmetteurs 2 fils (dits passifs) qui ne disposent pas d’une alimentation et qui contrôlent le
courant I fournie par une alimentation externe (figure. 4.3 c).
- D’un ou plusieurs récepteurs, qui mesure le courant électrique I qui les traverse.
Remarque :
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3.4 Mise en œuvre pratique
1. Chercher le nombre de boucle de courant. (Il y a deux fois plus de boucle de courant que de
boucle de régulation)
6. Si possible, relier les (+) disponibles des récepteurs, au (-) disponibles d’autres récepteurs avec un
fil bleu.
7. Vérification : Dans chaque boucle de courant, il y a autant de fils de liaison que d’éléments.
4. Le transmetteur intelligent
Le microcontrôleur permet :
- De convertir la mesure en une autre grandeur, appelée grandeur secondaire. Par exemple, il peut
convertir une mesure de différence de pression en niveau.
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- De corriger l’influence des grandeurs d’influence sur la mesure.
- Rangeabilité.
- Répétabilité.
- Auto surveillance
- Position de repli
- Traitement du signal
- Filtrage
- Convivialité
- Accès à distance
- Standardisation
- Diagnostic
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Chapitre 5
Actionneurs Industriels
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Introduction
Dans une machine ou un système de commande à distance, semi automatique ou
automatique, un actionneur est l'organe de la partie opérative qui, recevant un ordre de la
partie commande via un éventuel pré-actionneur, convertit l'énergie qui lui est fournie en un
travail utile à l'exécution de tâches, éventuellement programmées, d'un système automatisé.
En d'autres termes, un actionneur est l'organe fournissant la force nécessaire à l'exécution
d'un travail ordonné par une unité de commande distante. Les Actionneurs permettent de
transformer l’énergie reçue en un phénomène physique (déplacement, dégagement de
chaleur, émission de lumière ...)
Exemples d’actionneurs :
- Les vérins : Les vérins permettent d’obtenir un mouvement rectiligne avec plus ou moins de
force. Ils peuvent fonctionner soit avec de l’air comprimé (vérin pneumatique), soit avec de
l’huile hydraulique (vérin hydraulique).
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- Les servomoteurs : Un servomoteur est un moteur électrique «amélioré», dont la rotation
de l’axe de sortie est paramétrable. C’est à dire que l’axe de sortie du servomoteur est
capable de s’arrêter sur une position prédéterminée puis de rester sur cette position. Cette
position sera indiquée en degrés. Par exemple : moteur d’essuie glace d’une voiture.
- Une électrovanne: C'est un actionneur qui permet de contrôler, à partir d'un courant
électrique, le débit d'un liquide. On l'utilise par exemple dans un système d'arrosage
automatique ou bien les robinets automatiques
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- Haut parleur ou sirènes: systèmes d’alarme et système de détection d’incendie
- Afficheur ou voyant: Permet de créer un échange visuel, soit par un voyant, soit par un
message textuel ou numérique.
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- Résistance chauffante: C'est un actionneur qui permet, à partir d'un courant électrique, de
produire de la chaleur.
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