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Chapitre1: Transformation

thermodynamique relative aux gaz


parfaits

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Chapitre1: Transformation thermodynamique relative
aux gaz parfaits

1. Introduction

2. Système thermodynamique

3. Transformation isotherme

4. Transformation isobare

5. Transformation Isochore

6. Transformation adiabatique réversible (ou


isentropique)
2
1. Introduction
La thermodynamique est la partie de la physique qui traite des relations
entre les phénomènes mécaniques et calorifiques.

La thermodynamique est la science qui permet de comprendre les


relations entre l’énergie thermique (thermo) et l’énergie mécanique
(dynamique).

Elle est née en 1820 avec la nécessité de comprendre et perfectionner les


moteurs thermiques à vapeur. Son essor rapide, débordant largement le
domaine d’étude initial, fut lié au développement industriel. La
thermodynamique est ainsi devenue l’une des branches les plus
importantes de la physique actuelle. Nous allons limiter notre étude aux
systèmes constitués par des gaz parfaits. Nous étudierons les échanges
énergétiques entre le système étudié et le milieu extérieur qui l’environne.3
1. Introduction
Un gaz parfait est tel que:

- Le volume propre des molécules qui composent le gaz est


négligeable devant le volume occupé par le gaz.

- Les interactions entre les molécules sont négligeables


(interactions électromagnétiques et chocs).

- Un gaz réel aux basses pressions peut être considéré


comme un gaz parfait.

4
2 – Systèmes thermodynamiques
Le système que nous étudierons sera constitué par un nombre
n de moles de gaz parfait.

Un système est inclus dans

un volume V délimité par

Une surface de séparation

(réelle ou imaginaire)

qui circonscrit le système ,

en le séparant du reste de l’univers (ou milieu extérieur). Au


travers de cette surface de séparation se font les échanges
éventuels d’énergie et/ou de matière. 5
2 – Systèmes thermodynamiques
Exemple : réservoirs en communication.
La frontière d'un système ne correspond pas nécessairement a un objet matériel.
Considérons le dispositif de la figure 1, constitué de deux réservoirs numérotés 1 et 2,
séparés par une vanne. Initialement, la vanne est fermée, le réservoir 1 contient N moles
de gaz (1 mole=Na molécules), alors que le réservoir 2 est vide. Lorsque l'on ouvre la
vanne, une partie du gaz contenu dans le réservoir 1 va le quitter pour aller dans le
réservoir 2. Selon les objectifs poursuivis, on pourra

définir l'un ou l'autre des deux systèmes suivants :

Figure N° 1 : Réservoir en communication 6


2 – Systèmes thermodynamiques

- Système A : le gaz contenu dans l'ensemble des deux réservoirs 1 et 2.


Dans ce cas, la frontière du système est matérialisée par la paroi
intérieure des deux réservoirs.
– Système B : le gaz contenu uniquement dans le réservoir 1. Dans ce
cas, une fois la vanne ouverte, la séparation entre les deux réservoirs
(ligne en pointilles sur la figure 1) est une vue de l'esprit : elle n'est pas
matérialisée. Ce n'est pas un problème : rien ne nous empêche de
distinguer par la pensée un ensemble de molécules, et d'en faire le
système à étudier. Enfin, notons que si l'on fait le choix du système B, le
gaz contenu dans le réservoir 2 fait partie du milieu extérieur.

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2 – Systèmes thermodynamiques

❖ Système fermé – système ouvert


Un système fermé est tel qu'il n'échange pas de matière avec
le milieu extérieur (en d'autres termes, la totalité de sa
frontière est imperméable). Un système est dit ouvert si les
échanges de matière avec le milieu extérieur sont autorisés
(il suffit pour cela qu'au moins une partie de la frontière soit
perméable).
Exemple : enceinte à volume variable.
Le système thermodynamique considéré est constitué d'un
fluide emprisonné dans une chambre, dont on peut faire
varier le volume grâce au déplacement d'un piston (figure2).

8
2 – Systèmes thermodynamiques

Un tel système est fermé. Par contre, si l'on pratique une


ouverture dans l'enceinte, de manière à autoriser la fuite
du fluide, le système est ouvert (figure3).

Figure 2.1: système fermé – Figure 2.2 : système ouvert


9
2 – Systèmes thermodynamiques
❖ Échange d'énergie entre un système thermodynamique et son
environnement.
a) Distinction entre travail et chaleur.
Un système thermodynamique peut échanger de l'énergie avec son
environnement (le milieu extérieur) sous deux formes : travail ou chaleur.
Commençons par définir le travail :

Ce mode de transfert est présent dans l'exemple 2.1 du diapo précédent (enceinte
à volume variable) : le piston exerce un effort sur le gaz. Or, comme la position du
piston évolue, le point d'application de cet effort est déplacé. Il en résulte un
échange d'énergie sous forme de travail entre le fluide présent dans l'enceinte et
son environnement. Le transfert d'énergie cesse dès que l'on immobilise le piston.
10
2 – Systèmes thermodynamiques
La chaleur est quant à elle définie de la façon suivante :
Ce qui revient à dire que la chaleur est la forme de transfert d'énergie qui
n'est pas du travail.

Citons à titre d'exemple une casserole pleine d'eau sur un réchaud à gaz.
Le système thermodynamique constitué par l'eau reçoit de l'énergie de
son environnement (dont l'origine réside dans la combustion d'un gaz).
Manifestement, il s'agit d'un transfert d'énergie ne mettant en jeu aucune
force.

Que l'énergie soit transférée sous forme de travail ou de chaleur, elle est
comptée positivement lorsque le système reçoit de l'énergie de l'extérieur,
négativement dans le cas contraire (convention dite du banquier).
11
2 – Systèmes thermodynamiques
Interprétation microscopique.
Supposons un gaz enfermé dans une enceinte dont les parois sont
immobiles. Lors des chocs des molécules de gaz contre les parois du
récipient, il y a des échanges d'énergie cinétique entre les molécules
constituant la paroi et les molécules de gaz. Pour fixer les idées,
imaginons que la paroi solide soit plus chaude que le gaz : en moyenne,
les molécules de gaz vont gagner de l'énergie lors des chocs, alors que les
molécules de la paroi vont en perdre. Le transfert d'énergie par la chaleur

est donc bien un transfert d'énergie mécanique mais, contrairement au


transfert par le travail, ce transfert se fait de façon désordonnée, sans
déplacement d'ensemble des molécules perceptible à l'échelle
macroscopique. 12
2 – Systèmes thermodynamiques
b) Quelques définitions supplémentaires
❖ Frontière adiabatique, frontière diatherme.
La frontière d'un système est dite adiabatique lorsqu'elle
interdit les échanges de chaleur entre le système et le milieu
extérieur, diatherme lorsqu'elle laisse passer la chaleur.
La notion de paroi adiabatique est souvent un cas limite idéal
qui, dans la pratique, pourra être approché par l'utilisation
d'isolants thermiques (matériaux mauvais conducteurs de la
chaleur, tels que laine de verre ou polystyrène expansé).
❖ Système isolé.
Un système isolé est un système fermé qui n'échange pas
d'énergie avec le milieu extérieur, sous quelque forme que ce
soit, travail ou chaleur.
13
2 – Systèmes thermodynamiques
❖ Système simple
Un système simple est un fluide contenant N moles d'un
corps pur, homogène, occupant un volume V, pour lequel on
peut négliger les effets de pesanteur, d'énergie cinétique,
d'inertie, ainsi que les effets de champ électrique ou
magnétique. En outre, on supposera le système suffisamment
étendu pour que l'on puisse négliger les effets de surfaces
(comme la tension superficielle à la surface libre d'un liquide,
par exemple). Un système simple ne pourra donc échanger
de l'énergie avec l'extérieur que sous deux formes : travail
mécanique ou chaleur.

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2 – Systèmes thermodynamiques
2.1 – Détermination du nombre de mole n
Rappelons qu’une mole est un ensemble de 6,023.1023 .
𝑚
❖ À partir de la masse de l’échantillon du gaz n = avec n: nombre
𝑀
de mole en mol, m: masse de l ’échantillon en Kg, M: masse
molaire de l’échantillon de gaz, exprimée en Kg/mol.
❖ D’après la loi d’Avogadro dans les CNTP (0°C) et ^pression p =
1atm, tous les gaz occupent un volume molaire V =22,4L/mol.
2.2 – Etat du système
2.2.1 – Variable d’état
Les grandeurs volume V, pression P et température T d’un système
sont appelés Variables d’état, car elles décrivent l’état dans lequel se
trouve le système.

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2 – Systèmes thermodynamiques
T et P sont qualifiées de variable intensives, car leurs valeurs sont
indépendantes de la quantité de matière étudiée. Que l’on étudie tout ou
partie du gaz contenu dans une enceinte , la température et la pression
seront la même. V par contre est une variable extensive, car elle dépend
de la quantité de matière étudiée. La masse est un autre exemple de
variable intensive.

❖ La pression d’un fluide : d𝐹Ԧ = P𝑛dS


❖ le cas d'un gaz, il existe une interprétation microscopique simple : la
pression exercée par le gaz sur une paroi résulte du « bombardement»
de cette paroi par les molécules constituant le gaz.

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2 – Systèmes thermodynamiques
2.2.2 Equation d’état

La relation liant les variables d’état entre elles est appelée


équation d‘état.

Pour un gaz parfait la loi des gaz parfaits s’écrit : PV = nRT

Pour un gaz réel la relation est dite de Van Der Waals :

𝑛2
(𝑃 +𝑉 2)(V – nb) = nRT.
2

17
2 – Systèmes thermodynamiques
2.2.3 – L’énergie interne U ne dépend que de la température absolue T
1 3
𝐸𝐶 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 = .m.𝑉 2 = .𝐾𝐵.T où 𝐾𝐵 = 1,38.10−23J/K appelée
2 2
constante de Boltzmann.
3
𝐸𝐶 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑒= .𝑁𝐴. 𝐾𝐵.T où 𝑁𝐴 est le nombre d’Avogadro. En posant
2
3
𝑁𝐴. 𝐾𝐵= R , la relation précédente dévient: 𝐸𝐶 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑒= .R.T , or on
2
montre que pour un gaz parfait monoatomique , la capacité thermique
𝟑
molaire à volume constant 𝑪𝑽 est égal au produit .R , d’où :
𝟐
𝐸𝐶 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑒 = 𝐶𝑉 .T et on en déduit que 𝐸𝐶 𝑛 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠 = n. 𝐶𝑉 .T
L’énergie interne U du système constitué de n moles de gaz parfait, mono
atomique ou non , est égale à l’énergie cinétique des particules qui
constituent le système. Ainsi , son expression est donnée par:
U = 𝐸𝐶 𝑛 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠 = n. 𝐶𝑉 .T , en résumé nous retiendrons la relation
importante : U = n. 𝐶𝑉 .T
U = n. 𝑪𝑽 .T
𝟓
Pour un gaz parfait diatomique U = nRT. 18
𝟐
2 – Systèmes thermodynamiques
Il est important de noter que :
▪ L’énergie interne du système U d’un gaz parfait ne dépend que de sa
température absolue T. Cet énoncé constitue la loi de joule;
▪ L’énergie interne U est une grandeur ne dépendant que de la
température T, elle se trouve donc liée à l’état du système: on qualifie
une telle grandeur de fonction d’état.
2.2.4 – R constante molaire des gaz parfaits
𝑁𝐴= 6,02.1023 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝐾𝐵 = 1,38.10−23J.𝐾 −1 la constante des gaz
parfaits R = 𝑁𝐴. 𝐾𝐵 = 8,314 J. 𝐾 −1. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
2.2.5 – Pression P du gaz parfait
La pression P du gaz parfait est due à l’agitation thermique des particules.
1 𝑛.𝑁𝐴
La pression P est connue sous la relation P = . .m.𝑉 2 et puisque l’on
3 𝑉
1 3
sait que : .m.𝑉 2 = .𝐾𝐵.T → m.𝑉 2 =3𝐾𝐵.T ainsi donc
2 2
1 𝑛.𝑁𝐴 1 𝑛.𝑁𝐴 𝑛𝑁𝐴 𝐾𝐵 𝑇 𝑛
P= . .m.𝑉 2 = . . 3𝐾𝐵.T = → P = . R. T et donc PV = nRT
3 𝑉 3 𝑉 𝑉 𝑉
19
PV = nRT
2 – Systèmes thermodynamiques
2.2.6 – Etat d’équilibre
L’ensemble des valeurs prises par les variables d’état 𝑃, 𝑉, 𝑇
définit l’état dans lequel se trouve le système. Le système est
dans un état d’équilibre lorsque les variables d’état n’évoluent
plus dans le temps, c’est-à-dire lorsqu’elles gardent une
valeur constante dans le temps.
2.2.7 – Loi des Gaz parfaits
Dans le cas des gaz parfaits , l’équation d’état, appelée loi
des gaz parfaits, est l’équation, très importante, qui relie les
variables d’états lors d’un équilibre: PV = nRT
T est la température des gaz parfaits en Kelvin (K)
P est la pression du gaz , exprimée en Pascal (Pa)
V est le volume occupé par le gaz, exprimé en 𝑚3
n est le nombre de moles de gaz, exprimé en mol
R est la constante des gaz parfaits, exprimée en J.𝑚𝑜𝑙 −1. 𝐾 −1 R = 8,314 J.𝑚𝑜𝑙 −1. 𝐾 −1
: 20
2 – Systèmes thermodynamiques
Variante : Loi des gaz parfaits
Définition d’un gaz parfait
Par définition, un gaz parfait est un gaz qui suit exactement les lois de Boyle et
Mariotte, de Gay-Lussac, et d'Avogadro et Ampère.
Loi des gaz parfaits
Pour un gaz, il existe une relation reliant p, V et T.
Pour un nombre de moles fixé, cette relation peut s'écrire, de façon très
générale, sous forme différentielle :

21
2 – Systèmes thermodynamiques
Variante : Loi des gaz parfaits

22
2 – Systèmes thermodynamiques
Variante : Loi des gaz parfaits

23
2 – Systèmes thermodynamiques
2.3 – Transformation Thermodynamique
𝑃𝑖 , 𝑉𝑖 , 𝑇𝑖 → 𝑃𝑓 , 𝑉𝑓 , 𝑇𝑓 , il existe une infinité de transformation possibles
pour passer de l’état I à l’état final F.
Prenons un exemple simple: Supposons une quantité de gaz enfermée
dans un cylindre dont le volume est variable au moyen d’un piston mobile
qui peut y coulisser sans frottement.
❑ Transformation 1: La première transformation consiste à déposer
lentement, un à un, des grains de sable sur le piston, afin de
comprimer le gaz.

Figure 3:Transformation réversible 24


2 – Systèmes thermodynamiques
❑ Transformation 2: La deuxième transformation consiste à lâcher
brutalement une masse dimensionnée pour obtenir le même état
final que celui de la transformation 1.

Figure 4 : Transformation irréversible


➢ La transformation 3, lente, est constituée par de très minimes
variations: Elle peut être considérée comme une succession d’état
d’équilibre voisins : On dit qu’il s’agit d’une transformation quasi –
statique. 25
2 – Systèmes thermodynamiques

Si l’on retire un à un les grains de sable en commençant par le dernier


grain posé, on peut revenir à l’état initial par la même série (en ordre
inverse) d’états d’équilibre voisins: on dit qu’il s’agit d’une transformation
réversible.

➢ La transformation 2 brutale, est accompagnée d’un mouvement


oscillatoire amorti du piston avant d’atteindre l’état final, ainsi que d’un
dégagement d’énergie calorifique du gaz dans le milieu extérieur (qui
se traduit par un échauffement du cylindre). Il est impossible de
revenir à l’état initial par l’exacte transformation inverse: on dit qu’il
s’agit d’une transformation irréversible.

26
2 – Systèmes thermodynamiques

2.4 – Diagramme de représentation des transformations


2.4.1- Diagramme de Clapeyron

Figure 5 : Diagramme de Clapeyron


27
2 – Systèmes thermodynamiques
2.4.2 Diagramme d’Amagat

Figure 6 : Diagramme d’amagat


28
2 – Systèmes thermodynamiques
2.5 - Différents types de transformations.
Transformation isotherme : transformation s'effectuant à
température constante.
Transformation adiabatique : transformation au cours de
laquelle le système n'échange pas de chaleur avec l'extérieur.
Transformation isobare : transformation s'effectuant à
pression constante.
Transformation isochore : transformation s'effectuant à
volume constant.
Cycle thermodynamique : transformation telle que l'état
final est le même que l'état initial. De ce fait, elle peut être
répétée indéfiniment.

29
3 – Transformation isotherme
3.1 Température T constante

Le préfixe iso – vient d’une racine grecque qui signifie égal. Il faut retenir
qu’isotherme signifie à température constante. Durant toute la
transformation isotherme, la température est maintenue constante.

3.2 – Conséquence concernant la loi des gaz parfaits

𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
D’après la loi des gaz parfaits : PV = nRT , si T = 𝐶 𝑡𝑒 → P =
𝑽

La pression V est inversement proportionnelle au volume V occupé par le


𝑃𝑓 𝑉𝑖
gaz parfait. La relation peut s’écrire 𝑃𝑓 𝑉𝑓 = 𝑃𝑖 𝑉𝑖 ou =
𝑃𝑖 𝑉𝑓

30
3 – Transformation isotherme
3.3 – Diagramme de Clapeyron
Dans le diagramme de Clapeyron, l’isotherme a l’allure d’une courbe
1
hyperbolique en . Si la pression P diminue au cours de la transformation ,
𝑉
le volume V augmente : la transformation est une détente isotherme.

Figure 8 : Allure dans le diagramme de Clapeyron d’une détente isotherme

Si la pression augmente au cours de la transformation, le volume V diminue : la


transformation est une compression isotherme.
31
3 – Transformation isotherme

Figure 9 : Allure dans le diagramme de Clapeyron d’une compression isotherme


3.4 – L’énergie interne U est constante au cours d’une isotherme
Nous avons vu précédemment que l’énergie interne U du gaz parfait ne
dépend que de la température T. Ainsi , puisque la température T reste
constante le long d’une isotherme , alors il en va de même pour l’énergie
interne U. ∆𝑈 = n.𝑐𝑉 .∆𝑇 = n.𝑐𝑉 .0 = 0 : Il n’y a pas de variation d’énergie
interne sur une isotherme.

32
4 – Transformation Isobare
4.1 – Pression P constante
Il faut retenir qu’isobare signifie à pression constante.
Durant toute la transformation isobare , la pression est maintenue
constante.
4.2 Conséquence concernant la loi des gaz parfaits
D’après la loi des gaz parfaits: PV = nRT si la pression est constante alors
nR/P = constante , et V = Constante. T
Le volume occupé par le gaz parfait est proportionnel à sa température
absolue T.
𝑉𝑓 𝑉𝑖
=
𝑇𝑓 𝑇𝑖

33
4 – Transformation Isobare

4.3 – Diagramme de Clapeyron

Si le volume V augmente , la transformation est une détente isobare.


Comme la température augmente également , on peut aussi dire que la
transformation est un échauffement isobare.

34
4 – Transformation Isobare
Si le volume V diminue au cours de la transformation , la température T
diminue également : la transformation est un refroidissement isobare.

4.4 – L’énergie calorifique Q est exprimée en fonction de 𝑪𝑷


Lors d’une transformation isobare , la température T évolue. Or, la
variation de la température ∆T = 𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 implique un échange de chaleur
sensible. Nous avons que pour une isobare:
Q = n.𝐶𝑃 .∆𝑇 = n𝐶𝑃 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 ) avec 𝐶𝑃 : capacité thermique (ou calorifique)
molaire à pression constante ( en J.𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1).
35
4 – Transformation Isobare
4.5 Variation d’énergie interne ∆U lors d’une transformation
isobare
La variation de l’énergie interne ∆U est proportionnelle à la variation de
température ∆T = 𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 entre les états initial et final.

∆U = n.𝑪𝑽 (𝑻𝒇 − 𝑻𝒊 )

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5 – Transformation isochore
5.1 – Volume V constant
Il faut retenir qu’isochore signifie volume constant. Durant
toute la transformation isochore, le volume est maintenu
constant.
5.2 – Conséquence concernant la loi des gaz parfaits
D’après la loi des gaz parfaits: PV = nRT
𝑛𝑅
Si le volume V est constant, alors 𝑉
= constante, et que:
P = constante. T
𝑃𝑓 𝑃𝑖
𝑇𝑓
= 𝑇𝑖

37
5 – Transformation isochore

38
5 – Transformation isochore
Si la pression P diminue au cours de la transformation , la température T
diminue également: la transformation est un refroidissement isochore.

39
5 – Transformation isochore
5.4 – L’énergie calorifique Q est exprimée en fonction
de 𝑪𝑽
Lors d’une transformation isochore, la température T évolue.
Or, la variation de température ∆T =𝑻𝒇 − 𝑻𝒊 , implique un
échange de chaleur sensible, l’énergie calorifique échangée
(chaleur sensible liée à la variation de température ) s’écrit
pour une isochore :
Q = n𝑪𝑽 .∆𝑻 =n.𝑪𝑽 .(𝑻𝒇 − 𝑻𝒊 )
Où 𝑪𝑽 est la capacité thermique( ou calorifique ) molaire à
volume constant ( en J.𝑚𝑜𝑙−1 .𝐾 −1 ).

5.5 Variation d’énergie interne ∆U lors d’une


transformation isochore
La variation d’énergie interne ∆U est proportionnelle à la
variation de la température ∆𝑻 =𝑻𝒇 − 𝑻𝒊 entre les états
initial et final.
∆U = n.𝑪𝑽 .(𝑻𝒇 − 𝑻𝒊 ) 40
5 – Transformation isochore

❖ La Chaleur (Q)
La chaleur est une forme spéciale de l’énergie :
C’est une énergie exprimée en [J] ou en k[cal].
Elle est échangée à l’échelle microscopique sous forme
désordonnée par agitation moléculaire (c’est-à-dire par choc
entre les molécules en mouvement.
Elle s’écoule toujours d’une source chaude vers une source
froide.
La chaleur n’est pas une fonction d’état, c'est-à-dire
dépend du chemin suivi.
On peut définir deux types de chaleurs distinctes: Chaleur
sensible et la chaleur latente.
41
5 – Transformation isochore
❖ Chaleur sensible:
Elle est liée à une variation de température (ΔT) du système à la suite
d’un réchauffement ou d’un refroidissement de ce dernier. Elle est
proportionnelle à la quantité de la matière (masse ou nombre de moles)
et à la différence de température (ΔT).

42
5 – Transformation isochore
❖ Chaleur latente
La quantité de chaleur latente est la chaleur nécessaire pour qu’une
quantité de matière puisse changer son état physique à une température
constante. Elle est proportionnelle à la quantité de matière (masse ou
nombre de moles) et la valeur de la chaleur latente liée à ce changement
d’état physique.

43
5 – Transformation isochore

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6 – Transformation adiabatique réversible
(ou isentropique)
6.1 – Echange d’énergie calorifique nul: Q = 0
L’adjectif adiabatique signifie : qui ne traverse pas. Il s’applique aux
échanges d’énergie calorifique Q entre le système et le milieu extérieur,
qui sont nuls lorsque les parois sont calorifugées (réalisées avec isolants
thermiques).
Précisons que adiabatique ne veut pas dire isotherme : ce n’est pas parce
que les échanges d’énergie calorifiques n’ont pas lieu entre le système et
le milieu extérieur que la température du système ne peut pas varier.
6.2 – Relation liant P et V
On peut montrer que la pression P et le volume V sont liés par la relation :
P.𝑽𝜸 = constante

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6 – Transformation adiabatique réversible
(ou isentropique)

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6 – Transformation adiabatique réversible
(ou isentropique)

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6 – Transformation adiabatique réversible
(ou isentropique)

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6 – Transformation adiabatique réversible
(ou isentropique)

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Merci pour votre attention et j’attend à
présent vos questions et remarques.

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