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Un système isolé, par opposition à un système ouvert, est un système physique qui n’interagit pas

avec ses environnements. On dit d’un système qu’il est isolé s’il n’échange ni matière, ni chaleur, ni
travail avec l’extérieur (paroi adiabatique et indéformable) – un système fermé peut échanger de la
chaleur ou du travail avec l’extérieur, mais pas de la matière.

Ce système obéit à un certain nombre de lois de conservation : le total de son énergie et sa masse
(en physique classique) reste constant au cours du temps. S’il ne peut y avoir d’interactions avec
l’extérieur, il peut y avoir des réorganisations internes à énergie et masse constante.

L’univers dans son ensemble est considéré pour l’instant comme un système isolé, ce qui reste un
postulat à démontrer.

Des systèmes véritablement isolés n’existent pas dans la réalité physique. Il y a toujours des
interactions avec l’environnement (exemple de la gravité opérant entre la masse du système et les
masses extérieures). Cependant, un système réel peut se comporter comme un système isolé avec
uneidéalisation acceptable utilisée dans la construction de modèles mathématiques appliqués aux
phénomènes physiques ainsi qu’à de nombreux phénomènes naturels (par exemple, le Soleil ainsi
que les planètes dans le système solaire qui est souvent traité comme un système isolé).

Dans sa tentative de justifier le postulat de l’augmentation de l’entropie de la seconde loi de la


thermodynamique, le théorème de Boltzmann utilise des équations qui supposent un système isolé
(par exemple, un gaz) dont tous les degrés de liberté mécaniques pourraient être prévus.

Une substance pure passe de l’état solide à l’état liquide à une température qui lui est propre: sa
température de fusion Tf.

Un apport de chaleur peut augmenter la température d’un corps. Mais s’il se trouve à sa
température de fusion, un apport de chaleur n’augmente pas sa température, mais cette chaleur est
utilisée pour le faire passer de l’état solide à l’état liquide en brisant les liaisons intermoléculaires.

La chaleur δQ échangée avec le milieu extérieur lors d’un changement d’état : solidification, fusion ,
ébullition… est la chaleur latente L. Quand on l’exprime pour 1 kg de matière, c’est la chaleur latente
massique. Elle s’exprime en Joules par Kilogramme.

Avant toute mesure calorimétrique, il convient de déterminer l’équivalent en eau de celui-ci. C’est la
masse d’eau fictive m qui a la même capacité thermique que le calorimètre.

Chaleur en eau du calorimètre.

On place dans le calorimètre une masse M1 d’eau à la température T1 et on ajoute une masse d’eau
M2 à la température T2. La température finale du mélange est Te.

On a donc C.(M1 + m).(Te – T1) + C.M2.(Te – T2) = 0.


On déduit que : m = M2.(T2 – Te) / (Te – T1) – M1.

Il convient de prendre T1 et T2 très différentes et de faire la mesure avec un remplissage final voisin
de celui obtenu lors des mesures à effectuer.

Chaleur latente de la glace à pression constante :

Dans un calorimètre d’équivalent en eau m, on introduit une masse M1 de glace sèche à la


température T1 = 0°C. Dans ce calorimètre, on ajoute une masse d’eau M2 à la température T2.

Quand toute la glace est fondue, la température d’équilibre est Te.

La chaleur absorbée par la glace est Q1 = L1.L + M1.C.(Te – 0).

La chaleur absorbée par le calorimètre est Q2 = m.C.(Te – 0).

La chaleur fournie par l’eau est M2.C.(Te – T2).

Si on néglige les pertes, on Q1 + Q2 + Q3 = 0.

On en déduit que : L = C. [ T2.M2 – Te.(M1 + M2 + m)] / M1.

La chaleur latente de solidification est l’opposée de celle de fusion.

NB : Le programme exige que les conditions initiales permettent la fusion totale de la glace.

Rappel : On définit la capacité thermique massique C de l’eau comme la quantité d’énergie qu’il fait
apporter à 1kg d’eau pour augmenter sa température de 1°C. Pour l’eau liquide, C = 4185 J.
K−1 .kg−1.

En sciences physiques et chimiques, la valeur en eau ou équivalent en eau ou masse en eau d’un
dispositif expérimental est la masse d’eau qui aurait les mêmes propriétés que le dispositif dans le
contexte de l’étude menée.

En calorimétrie, par exemple, la valeur en eau d’un calorimètre est la masse d’eau fictive µ qui aurait
la même capacité thermique que le calorimètre utilisé.

Soit:

Cm capacité thermique du corps = exprimée en J.K-1

Ceau = capacité thermique massique de l’eau, soit 4185 J.K-¹.kg-1


Alors, la valeur en eau est définie par Cm=m/Thé

La calorimétrie est la partie de la thermodynamique qui a pour objet le calcul et la mesure des
chaleurs.

Pour que la chaleur soit accessible par le calcul, il est nécessaire de l’identifier à la variation d’une
fonction d’état, ce qui n’est pas possible dans un cas général. On choisit des conditions particulières
dans lesquelles cette identification est possible : par exemple à pression constante, et dans ce cas les
chaleurs mises en jeu au sein du calorimètre sont égales à la variation de l’enthalpie ΔH = QP, ou à
volume constant dans une bombe calorimétrique, et dans ce cas les chaleurs mises en jeu sont
égales à la variation de l’énergie interne ΔU = QV. Pour les mesures, on utilise un calorimètre,
utilisées dans les conditions du calcul

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