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Le Mans Université

UFR Sciences et Techniques

Travaux pratiques Acoustique III


Equations fondamentales et
propagation acoustique

Licence Acoustique et Vibrations 4ème semestre


code apogée 164UD01

2022-2023

M. Chekroun, M. Maréchal et O. Richoux


Préambule

Les travaux pratiques présentés dans ce document s’appuient en grande partie sur le cours
d’Acoustique III dispensé en L2 AV.
Pour chaque TP, le contenu du cours sera considéré comme su, ainsi n’hésitez pas à vous référer à
votre polycopié de cours. Vous pourrez y trouver des informations précieuses pour la réalisation
des différents TP.

Déroulement des séances


Les séances de TP s’articulent autour de 4 séances de 3h. Les groupes doivent être principa-
lement constitués de binôme.
Pour chaque séance, les questions préliminaires (lorsqu’elles sont présentes) doivent êtres
traitées avant le début de la séance. Celles-ci vous permettent de réaliser le TP avec plus d’ai-
sance. Elles peuvent être relevées en début de séance par l’encadrant.
A chaque séance, vous devrez rendre un compte-rendu propre et détaillé. Le compte rendu
sera à remettre au plus tard deux jours après la séance, au format PDF et sur UMTICE,
dans la boîte de dépôt correspondante à votre groupe de TP et à la date de réalisation de la
séance.
En ce qui concerne la rédaction, vous porterez une attention particulière à l’introduction et
à la conclusion de votre compte-rendu ainsi qu’au choix des axes pour les différentes figures.

Traitement des données


Les acquisitions fréquentielles seront toutes effectuées en utilisant une carte d’acquisition
associée au logiciel INTAC (logiciel CTTM). Les mesures seront sauvegardées sous format texte
et vous utiliserez Python pour traiter les données et tracer les courbes.

Évaluation
Une séance supplémentaire de travaux pratiques sera réservée à l’évaluation individuelle des
étudiants. Le sujet traité sera tiré au sort parmi les sujets que vous aurez pu traiter lors des
séances précédentes. Aucun document ne sera autorisé durant l’évaluation.
N’hésitez pas à vous familiariser avec les réglages des différents éléments de mesures (GBF,
oscilloscope, analyseur, etc..) durant les séances de travaux pratiques.

1
Table des matières

Préambule 1
Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1 Réflexion sur une paroi et interférences 3


1.1 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Question préliminaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Mesure du coefficient de réflexion par la méthode du tube de Kundt 5


2.1 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Questions préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.5 Mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Etude d’un résonateur de Helmholtz 7


3.1 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Matériel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Théorie du résonateur de Helmholtz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.4 Résonances de la cavité seule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.5 Résonances du résonateur de Helmholtz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

4 Mesure du coefficient de réflexion en bout de tube 11


4.1 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Rappel sur l’impédance d’entrée d’un tube ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.4 Questions préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.5 Explication de la méthode du doublet microphonique . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.6 Propagation acoustique dans un tube cylindrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.7 Mesure de l’impédance acoustique dans un tube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.8 Mesure du coefficient de réflexion en bout de tube . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2
TP 1

Réflexion sur une paroi et interférences

1.1 Objectif
L’objectif de ce TP est de faire le lien entre les notions de différence de marche et d’interfé-
rences.

1.2 Matériel
— Haut-parleur et amplificateur,
— GBF Agilent,
— Microphones ICP et leurs conditionneurs,
— Oscilloscope numérique,
— Logiciel CTTM ,
— Blocs de mousse.

1.3 Question préliminaire


Établissez la relation entre la différence de marche (définie par la différence entre la longueur
du trajet direct et celle du trajet réfléchi) et la distance haut-parleur-microphone, en vous basant
sur le schéma de l’expérience de la figure 1.1. Dans votre relation, vous noterez d la distance entre
le haut-parleur (ou le microphone de contrôle supposé au même point) et le microphone et h la
hauteur du haut-parleur et celle du microphone.

1.4 Mesures
Le schéma de l’expérience est représenté sur la figure 1.1. Un haut-parleur est placé sur un
tabouret. Un microphone est placé en vis-à-vis à la même hauteur et à une distance de l’ordre
du mètre. Les ondes acoustiques générées par le haut-parleur se propagent vers le microphone
suivant deux trajets : le trajet direct et le trajet avec réflexion sur le sol. Un microphone de
contrôle situé au voisinage du haut-parleur complète le dispositif expérimental.

1.4.1 Étude en régime impulsionnel


— Mettez en place les différents éléments de la manipulation dans un espace le plus ané-
choïque possible (utilisez des blocs de mousse).
— Mesurez précisément la distance entre la source et le microphone ainsi que la hauteur des
différents éléments.
— Calculez la différence de marche à l’aide de la relation établie lors de la question prélimi-
naire.

3
TP 1. RÉFLEXION SUR UNE PAROI ET INTERFÉRENCES

Haut − P arleur M icrophone


T rajet direct

M ircophone de contrôle
T rajet avec réf lexion

Figure 1.1 – Schéma du dispositif expérimental.

— Alimentez avec un signal de type « burst » (impulsion) le haut-parleur. Choisissez une


impulsion constituée d’une seule période de sinus et une fréquence de répétition de l’ordre
du Hertz et utilisez l’oscilloscope numérique en mode déclenché (single). Choisissez égale-
ment une fréquence suffisamment élevée pour que les impulsions résultant des deux trajets
soient clairement distinctes (≥ 2 kHz).
— Mesurez les temps de propagation entre le haut-parleur (ou mieux, le microphone de
contrôle) et l’autre microphone pour les deux trajets. Comparer avec les valeurs théoriques.
— Inclinez le haut-parleur vers le sol en visant approximativement le point à mi-distance afin
de mieux visualiser à l’oscilloscope les ondes réfléchies. Vous essaierez d’obtenir la même
amplitude pour les ondes directe et réfléchie. Interprétez les changements visualisés sur
l’oscilloscope.
— Placez une plaque de mousse sur le sol et répétez l’expérience avec le haut-parleur in-
cliné comme précédemment. Comparez le rapport des amplitudes des ondes incidente et
réfléchie sans et avec mousse.
— Concluez.

1.4.2 Étude du Taux d’Ondes Stationnaires


La plaque de mousse est enlevée du sol mais l’expérience est gardée strictement dans la
même configuration géométrique avec le haut-parleur incliné (même amplitude des ondes directe
et réfléchie).
— Visualisez à l’aide du logiciel CTTM la densité spectrale de puissance du microphone 2
en choisissant la bande fréquentielle adéquate à l’étude ci-dessous (entre 1 et 8 kHz en
général).
— En déduire les fréquences pour lesquelles l’amplitude est maximale, ainsi que celles pour
lesquelles elle est minimale.
— En utilisant un raisonnement en terme d’ondes progressives pures déphasées, expliquez
comment ces fréquences sont corrélées avec la différence de marche.
— Mesurez l’amplitude d’un maximum, max (|p̂(ω)|) = pmax , de pression, puis celle d’un
minimum, min (|p̂(ω)|) = pmin , précédent ou suivant. Dans l’hypothèse où l’atténuation
s
pmax 2
est indépendante de la fréquence, calculez le taux d’ondes stationnaires T OS = .
pmin 2
— Comparez avec le résultat obtenu en régime impulsionnel en admettant que T OS =
1 + |R̂|
où R̂ est le rapport des amplitudes suivant les deux trajets (|R̂| < 1).
1 − |R̂|
— Répétez l’expérience avec une plaque de mousse posée sur le sol et comparez de nouveau
les valeurs des TOS.

TP Licence AV 4ème semestre 4 2022-2023


TP 2

Mesure du coefficient de réflexion par


la méthode du tube de Kundt

2.1 Objectif
L’objectif de ce TP est de mesurer le coefficient de réflexion complexe d’un matériau absor-
bant.

2.2 Matériel
— Tube de Kundt (tube avec un haut-parleur et une sonde microphonique),
— Conditionneur pour microphone KE4 ou carte d’acquisition NI (utilisant comme condi-
tionneur) suivant le type de microphone,
— GBF Agilent,
— Échantillons de mousse,
— Oscilloscope numérique.

2.3 Principe
Lorsqu’une onde acoustique se réfléchit sur une paroi caractérisée par son coefficient de ré-
flexion complexe R̂p = |R̂p |ejφ , il s’établit un réseau d’ondes stationnaires caractérisé par le taux
d’ondes stationnaires (T OS). Le principe du tube de Kundt repose sur la mesure de la position
du premier nœud de pression et du T OS avec une sonde microphonique afin d’en déduire le
coefficient de réflexion complexe R̂p d’un matériau poreux placé à une extrémité du tube. Par
définition, le T OS est le rapport des valeurs maximales et minimales de la pression (il est donc
supérieur ou égal à un).

2.4 Questions préliminaires


Le tube considéré ici est un guide d’onde fermé par une paroi rigide en x = 0 et dont
l’extrémité en x = L peut être considérée comme ouverte. Pour répondre aux questions ci-
dessous, vous pouvez vous référer à l’exercice 17 des TD (p. 8-9 du pdf), aux transparents « Tube
de Kundt » (p. 35-36 du pdf) et à la section « 5. Interaction d’une onde plane monochromatique
avec une paroi d’admittance non nulle, en incidence normale » (p. 82-87) du cours « Equations
fondamentales et propagation acoustique unidimensionnelles en fluide parfait ».
— Montrez que le taux d’ondes stationnaires permet d’obtenir le module du coefficient de
réflexion |R̂p |.
— Montrez que, pour une fréquence donnée, la distance du premier nœud de pression à la
surface de l’échantillon permet d’obtenir la phase φ du coefficient de réflexion.

5
TP 2. MESURE DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION PAR LA MÉTHODE DU TUBE DE
KUNDT

Sonde microphonique T ube de Kundt Haut − parleur

P orte échantillon
0 L x

Figure 2.1 – Représentation du tube de Kundt.

— Quelle est la fréquence la plus basse pour laquelle la mesure de la phase φ et donc du
coefficient R̂p est possible ? Représentez la distribution de pression le long du tube à cette
fréquence.

2.5 Mesures
2.5.1 Mesure du coefficient de réflexion en l’absence de matériau
Le zéro de la règle graduée est placé au niveau du porte échantillon, comme indiqué sur la
figure 2.1.
— Effectuez la mesure du T OS et de la position du premier nœud, à la fréquence la plus
basse permettant cette mesure. En déduire le coefficient de réflexion en amplitude |R̂p | et
en phase φ sur la paroi.
— Répétez la mesure pour des fréquences de plus en plus élevées jusqu’à 6 kHz (au moins
pour 10 fréquences différentes). Représentez le coefficient de réflexion en amplitude |R̂p |
et en phase φ en fonction de la fréquence. Commentez ces deux courbes.

2.5.2 Mesure du coefficient de réflexion avec la mousse


— Placez l’échantillon de mousse proposé par l’enseignant dans le porte échantillon.
— Effectuez la mesure de l’amplitude |R̂p | et de la phase φ pour différentes fréquences comme
précédemment, puis tracez le coefficient d’absorption α = 1 − |R̂p |2 et la phase φ en
fonction de la fréquence. Commentez ces deux courbes.
— Évaluez l’incertitude sur |R̂p | et concluez.

TP Licence AV 4ème semestre 6 2022-2023


TP 3

Etude d’un résonateur de Helmholtz

3.1 Objectif
L’objectif de ce TP est d’étudier et de comprendre le fonctionnement d’un résonateur de
Helmholtz en mesurant sa fréquence de résonance.

3.2 Matériel :
— une cavité,
— une source acoustique,
— 2 tubes circulaires de longueurs différentes pouvant être insérés dans la cavité,
— un microphone ICP,
— une carte d’acquisition NI et logiciel INTAC (CTTM),
— un oscilloscope.

3.3 Théorie du résonateur de Helmholtz


Un résonateur de Helmholtz est constitué d’une cavité de volume V connectée avec un col
de section S et de longueur ℓ. Le col est une cavité ouverte de volume beaucoup plus petit
que la cavité principale du résonateur de Helmholtz [voir Fig. 3.1(a)], i.e., Sℓ ≪ V . On peut
établir un modèle simplifié de la réponse acoustique d’un résonateur de Helmholtz. Pour cela, on
considère l’air dans le col comme une masse compacte dont tous les points se déplacent en phase
et on identifie l’effet de l’air dans la cavité (fermée) comme l’effet d’une force de rappel due à la
compressibilité de l’air. Ces hypothèses sont illustrées sur la Fig. 3.1(b). Elles ne sont valables
que si les dimensions du résonateur sont petites devant la longueur d’onde, si l’air est considéré
comme un gaz parfait, et si les effets dissipatifs sont négligés.
Sous l’effet d’une perturbation extérieure, la colonne d’air contenue dans le col subit un petit
déplacement x(t) [voir Fig. 3.1(b)]. Le volume correspondant d’air déplacé dans la cavité est
donc dv(t) = S × x(t). Nous appliquons ensuite la loi de Laplace pour les gaz parfaits (processus
adiabatique) qui donne la variation de pression dp(t) engendrée par le déplacement de la masse
d’air
dp(t) dv(t)
= −γ
p0 V
où p0 est la pression atmosphérique, γ = 1.4 est le rapport des chaleurs spécifiques et V le volume
de la cavité. Cette variation de pression dp(t) engendre une force sur la masse d’air contenue
dans le col donnée par
dF (t) = dp(t) × S

7
TP 3. ETUDE D’UN RÉSONATEUR DE HELMHOLTZ

(a) (b) <latexit sha1_base64="TCXPRkOSh7fuWjaowb4zej+19bc=">AAACx3icjVHLSsNAFD2Nr1pfVZdugkWom5KIqMuCC3VXwT6gFknSaTs0L5JJaSku/AG3+mfiH+hfeGecglpEJyQ5c+49Z+be68Y+T4VlveaMhcWl5ZX8amFtfWNzq7i900ijLPFY3Yv8KGm5Tsp8HrK64MJnrThhTuD6rOkOz2W8OWJJyqPwRkxi1gmcfsh73HOEpMZlcXhXLFkVSy1zHtgalKBXLSq+4BZdRPCQIQBDCEHYh4OUnjZsWIiJ62BKXEKIqzjDPQqkzSiLUYZD7JC+fdq1NRvSXnqmSu3RKT69CSlNHJAmoryEsDzNVPFMOUv2N++p8pR3m9Df1V4BsQIDYv/SzTL/q5O1CPRwpmrgVFOsGFmdp10y1RV5c/NLVYIcYuIk7lI8Iewp5azPptKkqnbZW0fF31SmZOXe07kZ3uUtacD2z3HOg8ZRxT6p2NfHpeqFHnUee9hHmeZ5iiouUUOdvAd4xBOejSsjMkbG+DPVyGnNLr4t4+EDtgWQaw==</latexit>

x(t)
m
<latexit sha1_base64="naej8z3qnLqluMlkTimztZDXxUM=">AAACxHicjVHLSgMxFD0dX7W+qi7dDBbBVZmKqMuCoC5bsA+oRWbStIbOiyQjlKI/4Fa/TfwD/Qtv4hR0UewdZubm3HNO7k2CNBRKe95HwVlaXlldK66XNja3tnfKu3ttlWSS8RZLwkR2A1/xUMS8pYUOeTeV3I+CkHeC8aWpdx65VCKJb/Uk5f3IH8ViKJivCWpG9+VKrerZcOcnFeTRSMrvuMMACRgyROCIoSkP4UPR00MNHlLC+pgSJikTts7xhBJpM2JxYviEjuk7olUvR2NaG09l1Yx2CemVpHRxRJqEeJJys5tr65l1Nug876n1NL1N6B/kXhGhGg+E/qebMRfVmVk0hriwMwiaKbWImY7lLpk9FdO5+2sqTQ4pYSYfUF1Szqxyds6u1Sg7uzlb39Y/LdOgZs1yboYv0+ViF9w+qdbOqrXmaaV+nV91EQc4xDHd5znquEEDLev9gle8OVdO6Cgn+6E6hVyzjz/hPH8DW26PgA==</latexit>

k
<latexit sha1_base64="J9ZXB/bAtSEF7ShE4ROysJl4ulM=">AAACxHicjVHLSsNAFD2Nr1pfVZdugkVwVRIRdVkQ1GUL9gFaJEmndeg0CZOJUIr+gFv9NvEP9C+8M05BLaITkpw5954zc+8NU8Ez5XmvBWdufmFxqbhcWlldW98ob261siSXEWtGiUhkJwwyJnjMmoorwTqpZMEoFKwdDk91vH3HZMaT+FKNU9YdBYOY93kUKKIaw5tyxat6ZrmzwLegArvqSfkF1+ghQYQcIzDEUIQFAmT0XMGHh5S4LibESULcxBnuUSJtTlmMMgJih/Qd0O7KsjHttWdm1BGdIuiVpHSxR5qE8iRhfZpr4rlx1uxv3hPjqe82pn9ovUbEKtwS+5dumvlfna5FoY8TUwOnmlLD6Ooi65Kbruibu1+qUuSQEqdxj+KScGSU0z67RpOZ2nVvAxN/M5ma1fvI5uZ417ekAfs/xzkLWgdV/6jqNw4rtXM76iJ2sIt9mucxarhAHU3j/YgnPDtnjnAyJ/9MdQpWs41vy3n4AE+1j3s=</latexit>

Figure 3.1 – (a) Exemple de résonateur de Helmholtz. (b) Schéma simplifié d’un résonateur de
Helmholtz

ce qui permet d’établir la relation suivante

γp0 S 2
dF (t) = − x(t).
V
Ainsi, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique à la masse d’air contenue dans le
col, on obtient
γp0 S 2
ρSℓẍ(t) + x(t) = 0,
V
qui s’écrit
γp0 S
ẍ(t) + x(t) = 0.
ρℓV
En sachant que c2 = γp0 /ρ, cette équation devient

ẍ(t) + ω02 x(t) = 0,


q
S
où ω0 = 2πf0 = c ℓV . Cette équation correspond aux oscillations libres d’un oscillateur linéaire
du premier degré (masse-ressort) dont la fréquence propre est
r
c S
f0 = . (3.1)
2π ℓV
Ainsi, pour des fréquences basses (taille du résonateur petit devant la longueur d’onde), un
résonateur de Helmholtz peut être assimilé à un système masse-ressort (à 1 degré de liberté)
avec comme fréquence de résonance f0 donnée par l’Eq. (3.1).

3.4 Résonances de la cavité seule


Dans cette partie, nous allons étudier les résonances de la cavité seule (sans y insérer de
tube).

3.4.1 Questions préliminaires


1. Retrouver en le justifiant, les fréquences de résonance d’une cavité fermée-fermée de lon-
gueur L. Vous vous attacherez à reproduire toutes les étapes permettant d’établir cette
relation.

TP Licence AV 4ème semestre 8 2022-2023


TP 3. ETUDE D’UN RÉSONATEUR DE HELMHOLTZ

3.4.2 Travail expérimental


1. Placer un microphone dans la paroi arrière de la cavité en l’insérant dans le trou ad-hoc
(utiliser de la patafix pour éviter les fuites).
2. Placer la source devant la paroi avant (celle avec un trou circulaire de plus grand diamètre).
3. A l’aide d’un signal bien choisi, mettre en évidence les 4 premières résonances de la cavité.
4. Comparer les valeurs de ces résonances obtenues expérimentalement avec les fréquences
de résonances théoriques (voir partie théorique).
5. Commenter les résultats obtenus.

3.5 Résonances du résonateur de Helmholtz


Méthode temporelle
Dans cette partie, nous allons exciter le résonateur de Helmholtz « à la main » afin de mettre
en évidence sa réponse de type « masse-ressort » caractérisée par un signal sinusoidal dont la
fréquence est la fréquence de résonance du système. Les différentes étapes ci-dessous sont à
effectuer pour les deux cols de longueur différente.
1. Mesurer la longueur des deux cols et calculer la fréquence de résonance du résonateur de
Helmholtz avec les deux cols de longueur différente.
2. Placer un microphone dans la paroi arrière de la cavité en l’insérant dans le trou ad-hoc
(utiliser de la patafix pour éviter les fuites).
3. Insérer le tube circulaire dans la cavité.
4. Faire résonner le résonateur de Helmholtz en utilisant vos doigts.
5. Afficher sur l’oscilloscope le signal temporel obtenu par le microphone et l’enregistrer à
l’aide d’un oscilloscope en mode “single”.
6. En déduire la fréquence de résonance du résonateur de Helmholtz (voir partie théorique).
7. Comparer cette fréquence avec la fréquence théorique.
8. Comparer cette fréquence de résonance à la première fréquence de résonance de la cavité
fermée-fermée. Que remarquez vous ? En quoi le résonateur de Helmholtz est-il particu-
lier ?

Méthode fréquentielle
Dans cette partie, nous allons déterminer la fréquence de résonance du résonateur de Helm-
holtz en utilisant une excitation de type sinusoidale. Pour cela, un signal source de type « chirp »
sera utilisé pour la source acoustique (HP). Les différentes étapes ci-dessous sont à effectuer pour
les deux cols de longueur différente.
1. Placer un microphone dans la paroi arrière de la cavité en l’insérant dans le trou ad-hoc
(utiliser de la patafix pour éviter les fuites).
2. Insérer le tube circulaire dans la cavité.
3. Placer la source devant le col du résonateur de Helmholtz afin d’exciter celui-ci.
4. Faire l’acquisition du spectre du signal reçu au niveau du microphone.
5. Commentez la courbe obtenue (amplitude et phase) et en déduire la fréquence de réso-
nance du résonateur de Helmholtz.
6. Comparer cette fréquence avec la fréquence théorique.
7. Refaire ces différentes étapes en déplaçant le tube dans la cavité. Cela influence-t-il le
résultat ? Expliquer.

TP Licence AV 4ème semestre 9 2022-2023


TP 3. ETUDE D’UN RÉSONATEUR DE HELMHOLTZ

8. En jouant sur la longueur ℓ du col du résonateur, ajuster la valeur théorique de la fréquence


de résonance du Helmholtz [Eq. (3.1)] pour retrouver les résultats expérimentaux. Quelle
est la longueur ajoutée La ? Comparer La avec le rayon r du tube utilisé comme col du
résonateur, autrement dit calculer le rapport La /r.
9. En réalité, la valeur théorique approchée de la longueur ajoutée La du col de rayon r
donnée par

r3
     
8 r 8
La = ∆ℓcav + ∆ℓext = 1 − 1.35 + 0.31 3 r + r
3π rc rc 3π

représente l’effet du rayonnement acoustique du col à ses extrémités. D’une part, ∆ℓcav
(premier terme entre crochets) rend compte du rayonnement dans la cavité de rayon rc .
D’autre part, ∆ℓext (second terme entre crochets) donne la correction de longueur pour
prendre en compte le rayonnement à l’extérieur du résonateur.
Comparer cette valeur théorique avec celle trouvée précédemment. Conclure.

TP Licence AV 4ème semestre 10 2022-2023


TP 4

Mesure du coefficient de réflexion en


bout de tube

4.1 Objectif
L’objectif de ce TP est de mesurer l’impédance à l’intérieur d’un tube fermé ou ouvert ainsi
que le coefficient de réflexion en bout de tube (fermé ou ouvert).

4.2 Matériel
— Tube fermé (ou ouvert) en PVC connecté à un haut-parleur,
— Un microphones ICP,
— Carte d’acquisition NI et Logiciel INTAC (CTTM),

4.3 Rappel sur l’impédance d’entrée d’un tube ouvert


On considère un tube de longueur L, ouvert à une extrémité que l’on choisit comme étant
l’origine z = 0. L’impédance d’entrée du tube est par définition la valeur de l’impédance Ẑ(z, ω)
à l’entrée du tube (à l’autre extrémité), ici donc en z = L : Ẑtube ouvert (ω) = Ẑ(L, ω). Il est
important de noter que l’on ne suppose pas ici que le tube est ouvert ou fermé en z = L. Comme
cette définition le laisse comprendre, l’impédance d’entrée du tube ne tient compte que de la
portion du tube entre le lieu où le calcul est effectué (ici z = L) et l’extrémité du tube (ici
z = 0).
Calculons maintenant l’impédance d’entrée du tube ouvert. On considère la convention tem-
porelle exp(iωt). La pression p̂(z, ω) dans le tube est de la forme :

p̂(z, ω) = Ae−ikz + Beikz , (4.1)

où A est l’amplitude de l’onde se propageant selon +z, B celle de l’onde se propageant selon −z
et k = ω/c est le nombre d’onde, ω et c étant respectivement la pulsation et la vitesse dans le
milieu de propagation, ici de l’air.
Le tube étant ouvert en z = 0, on sait que p̂(z = 0, ω) = 0, ce qui conduit à A = −B. Ainsi,
le champ de pression dans le tube est de la forme :
 
p̂(z, ω) = −A eikz − e−ikz = −2iA sin(kz) . (4.2)

L’équation d’Euler, qui s’exprime en régime harmonique


1 ∂ p̂
v̂(z, ω) = − (z, ω) , (4.3)
iρω ∂z

11
TP 4. MESURE DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION EN BOUT DE TUBE

permet alors de calculer le champ de vitesse v̂(z, ω) dans le tube :

2A 2A
v̂(z, ω) = k cos(kz) = cos(kz) . (4.4)
ρω ρc
On en déduit alors l’impédance d’entrée du tube :

p̂(z = L, ω) −2iA sin(kL)


Ẑtube ouvert = Ẑ(z = L, ω) = = 2A = −iZc tan(kL) , (4.5)
v̂(z = L, ω) ρc cos(kL)

où Zc = ρc est l’impédance caractéristique du milieu de propagation des ondes.

4.4 Questions préliminaires


— Définir un protocole expérimental pour mesurer la pression acoustique en module et en
phase en 1 point.
— On considère un tube de longueur L. En vous aidant des rappels ci-dessus, faites la démons-
tration de l’expression de Ẑtube fermé : l’impédance d’entrée du tube lorsque l’extrémité
située en z = 0 est fermée.
— Représentez sur un même graphique Ẑtube ouvert et Ẑtube fermé en fonction de kL et
commentez.
— Pour un tube fermé-fermé ou ouvert-ouvert, les fréquences propres sont données par la
relation
c
fn = n .
2L
Pour un tube ouvert-fermé (ou fermé-ouvert !), les fréquences propres sont données par la
relation
c
fn = (2n + 1) .
4L
Comment retrouver ces résultats à partir des expressions théoriques des impédances d’en-
trée d’un tube ouvert ou d’un tube fermé ?

4.5 Explication de la méthode du doublet microphonique


Cette méthode s’appuie sur l’hypothèse que seul le mode plan se propage à l’intérieur du
guide. Pour un guide à section circulaire de rayon r, la première fréquence de coupure d’un mode
supérieur est donnée par la relation :
kr = 1.84.
On choisit la convention temporelle e+iωt .

p^‒
p^+
z2 z1
z ∆z 0

Figure 4.1 – Schéma du dispositif expérimental.

TP Licence AV 4ème semestre 12 2022-2023


TP 4. MESURE DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION EN BOUT DE TUBE

4.5.1 Mesure de l’impédance acoustique


On suppose que la distance entre les microphones ∆z est faible en regard de la longueur
d’onde. Dans ces conditions, il est possible d’écrire une relation simple entre la pression acoustique
mesurée en z1 et z2 et la vitesse particulaire v̂(z = (z2 + z1 )/2, ω) d’après la relation d’Euler :
−1 p̂(z2 , ω) − p̂(z1 , ω)
 
z2 + z1
v̂ z = ,ω = , (4.6)
2 iωρ ∆z
où ω est la pulsation, ρ la masse volumique et ∆z = z2 − z1 . De même, on peut écrire
 
z2 + z1 p̂(z2 , ω) + p̂(z1 , ω)
p̂ z = ,ω = . (4.7)
2 2

Ainsi, grâce à la définition de l’impédance acoustique dans un tube Ẑ(z, ω) = p̂(z, ω)/(v̂(z, ω)),
il est possible de déterminer l’impédance acoustique à un point z = (z2 + z1 )/2 connaissant la
pression acoustique en module et en phase en 2 points d’abscisses z1 et z2 .

4.5.2 Mesure du coefficient de réflexion


En se référant à la figure 4.1, la pression acoustique dans le guide d’onde peut s’écrire sous
la forme
p̂(z, ω) = p̂− (ω)eikz + p̂+ (ω)e−ikz = p̂− (ω)(eikz + R̂p (ω)e−ikz ), (4.8)
où R̂p (ω) = p̂+ (ω)/p̂− (ω) est le coefficient de réflexion en pression et k = ω/c le nombre d’onde.
p̂− et p̂+ représentent les amplitudes complexes respectivement de l’onde aller et de l’onde retour
dans le tube.
La méthode pour déterminer le coefficient de réflexion s’appuie sur la connaissance de la
pression en module et en phase en au moins 2 points d’abscisses z1 et z2 . L’équation (4.8)
permet de trouver les pressions p̂+ (ω) et p̂− (ω) à partir de la mesure de la pression en 2 points
z1 et z2 et ainsi d’établir le coefficient de réflexion du bout du tube. Ainsi, en prenant comme
référence z1 = 0, les ondes aller et retour s’écrivent

p̂(z1 , ω) − p̂(z2 , ω)e−ik∆z ikz1 − p̂(z1 , ω) − p̂(z2 , ω)eik∆z −ikz1


p̂+ (ω) = e , et p̂ (ω) = e , (4.9)
1 − e−2ik∆z 1 − e2ik∆z
où ∆z = z2 − z1 . Noter que lorsque k∆z = nπ où n est un nombre entier, la mesure devient
impossible ; cela se produit à chaque fréquence telle que ∆z = nλ/2.

4.6 Propagation acoustique dans un tube cylindrique


Résonance d’un tube pour différentes conditions limites
1. Retrouver les résonances théoriques d’un tube cylindrique de longueur L avec les condi-
tions limites fermé-fermé et fermé-ouvert.
2. Réaliser une expérience pour déterminer les résonances d’un tube fermé-fermé et d’un
tube fermé-ouvert.
3. Confronter les résultats théoriques avec les résultats expérimentaux. Commentez.

4.7 Mesure de l’impédance acoustique dans un tube


Tube fermé
1. Effectuer la mesure de la fonction de transfert de la pression acoustique avec comme
référence le signal électrique envoyé à la source pour les positions z1 et z2 . Utilisez le même
microphone pour ces deux mesures. Faites attention au choix de la bande fréquentielle.

TP Licence AV 4ème semestre 13 2022-2023


TP 4. MESURE DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION EN BOUT DE TUBE

2. Expliquer pourquoi il est important de n’utiliser qu’un seul microphone.


3. Pour la suite, vous vous aiderez des notes fournies dans ce document et des programmes
Python situés sur UMTICE à la page du cours TP - Acoustique III : Eq. fondamen-
tales & propagation acoustique (164UD01)
Déterminer la pression et la vitesse particulaire acoustique en z = (z2 + z1 )/2 en fonction
de la fréquence .
4. En déduire l’impédance acoustique dans le tube au point z = (z2 + z1 )/2.
5. Confronter les résultats théoriques avec les résultats expérimentaux. Commentez.

Tube ouvert
Réitérer les mesures et analyses de la section précédente pour un tube ouvert.

4.8 Mesure du coefficient de réflexion en bout de tube


Pour cette partie, pour que la figure tracée par le programme python soit correcte, il faut
renseigner la bonne position z1 du microphone dans le code (ligne 32) : z1 = 11.5 cm pour le
tube fermé et z1 = 10 cm pour le tube ouvert.

Tube fermé
1. A l’aide des mesures effectuées précédemment et en utilisant les rappels théoriques donnés
dans la première section, déterminer le coefficient de réflexion du bout de tube fermé par
un bouchon hermétique sur une gamme de fréquence réalisant les hypothèses nécessaires
à la méthode de mesure.
2. Tracer l’amplitude et la phase du coefficient de réflexion.
3. Commenter les résultats et les comparer à vos connaissances.

Tube ouvert
Réitérer les mesures et analyses de la section précédente pour un tube ouvert.

Comparaison
1. Tracer sur la même figure l’amplitude et la phase des coefficients de réflexion pour les
deux cas étudiés.
2. Commenter les résultats.

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