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1
Objectifs du cours
2
Plan du cours
1. Introduction à la thermodynamique
2. Notion de gaz parfait
3. Coefficients calorimétriques
4. 1er principe de la thermodynamique
5. Application du 1er principe aux gaz parfaits
6. 2ème principe de la thermodynamique
7. Machines thermiques
3
Rappel chronologique :
L'étude de la physique peut se subdiviser en plusieurs grandes
périodes.
4
Rappel chronologique
Machine à vapeur
Locomotive à vapeur
Sadi Carnot
(1796-1832)
Mémoire:
« Réflexions sur la puissance
motrice du feu et sur les
machines propres à développer
cette puissance »
5
Terminologie
chaleur + mouvement
Transformation :
Chaleur travail
Définition:
La thermodynamique est l’étude des relations entre les
différentes formes d’énergies et des transformations
de ces énergies.
6
Approches microscopique et macroscopique
Approche macroscopique Approche microscopique
7
Thermodynamique classique
Macroscopique
Générale
Indépendant des modèles moléculaires
8
Les principes de la thermodynamique classique
10
Les principes de la thermodynamique classique
Environnement ou
milieu extérieur
chaleur
Système de
masse m, de
matière
volume V et
d ’énergie travail
interne U
13
Description d'un système thermodynamique :
On peut distinguer trois catégories de systèmes suivant le
type d’échanges qu’ils effectuent :
« ouvert » Echanges : matière, chaleur, travail
14
Description d'un système thermodynamique :
On peut distinguer trois catégories de systèmes suivant le
type d’échanges qu’ils effectuent :
« fermé » Echanges : ènergie
15
Description d'un système thermodynamique :
Parois
Déformable ≠ Rigide : ne permet pas l’échange de travail
17
Description d'un système thermodynamique :
Etat du système
Transformation
18
Description d'un système thermodynamique : :
variables d'état
19
Description d'un système thermodynamique :
variables d'état
Les variables d‘état principales :
La température (T) en kelvin. T(°C) = T(K) - 273,15
La pression (P) en pascal. 1 Pa = 1 N/m2; (1 bar = 105Pa);
1 atm =760 mmHg =101325Pa.
Le volume (V) en mètre cube.
L'énergie interne (U) en Joule.
L'enthalpie (H) en Joule.
L'entropie (S) en Joule/kelvin.
Les grandeurs thermodynamiques qui ne sont pas des variables d‘état sont
les suivantes :
Le travail (W) en Joule.
La chaleur (Q) en Joule.
20
Description d'un système thermodynamique :
Equilibre thermodynamique
avant après
21
Description d'un système thermodynamique :
Transformation
Evolution
x
x
Transformation
quasi statique x1
x1
x2
x2 x1 x
x
x
Transformation
réversible x1
x1
x2
y
y
2
2
1 1
x
x
Une transformation est réversible si elle est quasi-statique et si par
renversement du temps, le système et le milieu extérieur repassent
par tous leurs états antérieurs.
24
Transformation irréversible d’un système
Transformation
irréversible
(2)
y
Transformations irréversibles (réelles) :
y2 2 ce sont des transformations rapides
et brutales hors équilibre.
y1
1
x2 x1 x
25
équation d'état
Définition:
Une équation d'état est une relation qui relie entre elles les
différentes variables d'état d'un système, à l'équilibre
thermodynamique (condition nécessaire pour que les variables
d'état intensives soient définies).
f ( P ,V , T ) 0
26
Fonction d’état
Définition: y
27
Rappel mathématique :
A. Fonction à plusieurs variables
Définition:
𝑓 ∶ ℝ𝑛 → ℝ
𝑥1 , … . , 𝑥𝑛 → 𝑦 = 𝑓 𝑥1 , … . , 𝑥𝑛
Exemples :
Fonction à 3 variables : 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑥 2 + 3𝑦 − 5𝑧
28
Rappel mathématique :
B. Dérivées partielles et différentielles
Définition:
Soit f une fonction à plusieurs variables. Pour trois variables, elle
est notée f(x, y, z) ; la différentielle totale de f est :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
Les fonctions notées , et sont les dérivées partielles de f
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
respectivement par rapport à x, y et z.
Remarque :
On utilise alors la notation "d rond", , (f ) à différentier
de la différentielle totale df . 29
Rappel mathématique :
B. Dérivées partielles et différentielles
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝑦,𝑧
𝜕𝑦 𝑥,𝑧
𝜕𝑧 𝑥,𝑦 30
Rappel mathématique :
B. Dérivées partielles et différentielles
a. 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
dérivées partielles 𝜕𝑥 𝑦,𝑧
𝜕𝑦 𝑥,𝑧
𝜕𝑧 𝑥,𝑦
𝜕𝑓
= 8𝑥 + 4𝑧 2
𝜕𝑥 𝑦,𝑧 Différentielle totale de la fonction f à 3 variables
𝜕𝑓
= 5𝑧 𝒅𝒇 = 𝟖𝒙 + 𝟒𝒛𝟐 𝒅𝒙 + 𝟓𝒛𝒅𝒚 + 𝟓𝒚 + 𝟖𝒙𝒛 𝒅𝒛
𝜕𝑦 𝑥,𝑧
𝜕𝑓
= 5𝑦 + 8𝑥𝑧
𝜕𝑧 𝑥,𝑦
31
Rappel mathématique :
B. Dérivées partielles et différentielles
b. 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝑦
𝜕𝑦 𝑥
dérivées partielles
Définition:
On dit que la forme différentielle df est une forme différentielle totale
exacte si et seulement si :
𝝏𝑷 𝒙, 𝒚 𝝏𝑸 𝒙, 𝒚 𝝏 𝝏𝒇 𝝏 𝝏𝒇
= =
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝒚 𝒙
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝒙 𝒚
37
1. Définition
38
Hypothèses du gaz parfait
Interaction moléculaire
Où : PV nRT
P : Pression du gaz en Pa
V : volume du gaz en m3
n : nombre de moles du gaz
R : constante des gaz parfaits (R = 8.314 J.K-1.mol-1)
T : température du gaz en Kelvin
Dans l’équation d’état des gaz parfaits, les variables d'état ne sont
pas toutes indépendantes. En d’autres termes, chaque variable d’état
(P, V, T) dépend des deux autres variables.
D’où : P P (V , T ) ou V V ( P , T ) ou T T ( P ,V.)
Ces variables ne sont définies qu’à l’équilibre.
41
3. Les différentes formes des gaz parfaits
Loi de Boyle-Mariotte,
Loi de Gay-Lussac,
Loi de Charles.
42
Les différentes formes des gaz parfaits
La loi de Boyle-Mariotte ou loi de compression isotherme (T = cte)
À température et masse constantes, le produit de la
pression par le volume du gaz est constant : PV =k= cte
43
3. Les différentes formes des gaz parfaits
La loi de Gay-Lussac ou loi de dilatation isobare (P = cte)
sous pression constante, le volume d'une masse de gaz donnée
est proportionnelle à sa température absolue : V = k T
V1 V 2
T1 T 2
44
3. Les différentes formes des gaz parfaits
La loi de Charles ou bien loi d’échauffement isochore (V = cte)
p1 p 2
T1 T 2
45
3. Les différentes formes des gaz parfaits
Hypothèse d’Avogadro Ampère ( T = cte et P =cte)
46
3. Les différentes formes des gaz parfaits
Hypothèse d’Avogadro Ampère ( T = cte et P =cte)
La quantité de matière exprimée en moles se définit comme suit:
1 mole NA molécules 𝑛=
𝑁
=
𝑚
=
𝑉
𝑁𝐴 𝑀 𝑉𝑀
n mole N molécules
Nous allons considérer N molécules dont nous allons tenter de déterminer les
relations existant entre la pression, la vitesse, la température et l’énergie
cinétique.
L’énergie cinétique moyenne des molécules d’un gaz est donnée par
𝟏
𝑬𝒄 = 𝒎 𝒗𝟐
𝟐
où 𝒗𝟐 est la moyenne des carrés des vitesses
51
4. Le modèle du gaz parfait microscopique“théorie cinétique des gaz”
𝟏 𝟑 𝒌𝑩
𝟐
𝑬𝒄 = 𝒎 𝒗 = 𝒌𝑩 𝑻 𝒗𝟐 = 𝟑 𝑻
𝟐 𝟐 𝒎
𝟏𝑵 𝟏𝑵 𝒌𝑩
𝑷= 𝒎 𝒗𝟐 𝑷= 𝒎(𝟑 𝑻)
𝟑𝑽 𝟑𝑽 𝒎
𝑁
On préfère travailler avec des moles : 𝑛=
𝑁𝐴
𝑷𝑽 = 𝒏𝑵𝑨 𝒌𝑩 𝑻 𝑷𝑽 = 𝒏𝑹𝑻 𝑹 = 𝑵𝑨 𝒌𝑩
𝒊=𝑵 𝒊=𝑵
𝑼 = 𝑬𝒄𝒊 + 𝑬𝒑𝒊
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
𝑼 = 𝑬𝒄𝒊
𝒊=𝟏 53
4. Le modèle du gaz parfait microscopique“théorie cinétique des gaz”
E. Température et énergie interne
𝟏
é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒈𝒓é 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕é = 𝑬𝒄 = 𝒌𝑩 𝑻
𝟐
54
4. Le modèle du gaz parfait microscopique“théorie cinétique des gaz”
E. Température et énergie interne
Degrés de liberté moléculaires:
𝟏 𝟏
Gaz monoatomique Translation (x)
𝟐
𝑬𝒄𝒙 = 𝒎 𝒗𝒙 = 𝒌𝑩 𝑻
(exemple: He, Ne, Ar) 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
z Translation (y) 𝑬𝒄𝒚 = 𝒎 𝒗𝟐𝒚 = 𝒌𝑩 𝑻
𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
𝟏
Translation (z) 𝑬𝒄𝒛 = 𝒎 𝒗𝒛 = 𝒌𝑩 𝑻
𝑽𝒛 𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐 𝟑
𝒎 𝒗𝒙 + 𝒎 𝒗𝒚 + 𝒎 𝒗𝒛 = 𝒎 𝒗 = 𝒌𝑩 𝑻
He y 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝑽𝒚 Ces énergies cinétiques sont des énergies
cinétiques de translation.
𝑽𝒙
𝒊=𝑵
x 𝟑 𝟑
𝑼 = 𝑬𝒄𝒊 = 𝑵𝒌𝑩 𝑻 𝑼 = 𝒏𝑹𝑻
3 degrés de liberté 𝟐 𝟐
𝒊=𝟏
de translation
Énergie interne d’un GP monoatomique 55
4. Le modèle du gaz parfait microscopique“théorie cinétique des gaz”
E. Température et énergie interne
Degrés de liberté moléculaires:
Gaz diatomique
(exemple: H2, N2, O2) 3 degrés de liberté de translation
+
2 degrés de liberté de rotation
=
z
5 degrés de liberté
𝑽𝒛
𝟓
Pour une molécule: 𝑼 = 𝒌𝑩 𝑻
𝟐
N N y
𝑽𝒚
Pour N molécules:
𝑽𝒙 𝒊=𝑵
x 𝟓 𝟓
𝑼 = 𝑬𝒄𝒊 = 𝑵𝒌𝑩 𝑻 𝑼 = 𝒏𝑹𝑻
𝟐 𝟐
𝒊=𝟏
Énergie interne d’un GP diatomique 56
4. Le modèle du gaz parfait microscopique“théorie cinétique des gaz”
E. Température et énergie interne
𝟑
Énergie interne d’un gaz parfait monoatomique 𝑼 = 𝒏𝑹𝑻
𝟐
𝟓
Énergie interne d’un gaz parfait diatomique 𝑼= 𝒏𝑹𝑻
𝟐
𝑼=𝒇 𝑻 𝑼=𝑼 𝑻
57
Définition et propriétés des coefficients thermoélastiques
1 𝜕𝑉
Coefficient de dilatation isobare: 𝛼=
𝑉 𝜕𝑇 𝑃
1 𝜕𝑃
Coefficient de compression isochore: 𝛽=
𝑃 𝜕𝑇 𝑉
1 𝜕𝑉
Coefficient de compressibilité isotherme: χ 𝑇 = −
𝑉 𝜕𝑃 𝑇 58
1. Le coefficient de dilatation isobare
1 𝜕𝑉
𝛼=
𝑉 𝜕𝑇 𝑃
𝜕𝑉
= 𝛼𝑉 > 0
𝜕𝑇 𝑃
59
2. Le coefficient de compression isochore β
1 𝜕𝑃
𝛽=
𝑃 𝜕𝑇 𝑉
𝜕𝑃
= 𝛽𝑃 > 0
𝜕𝑇 𝑉
60
3. Le coefficient de compressibilité isotherme
61
1. Formule d’échange de chaleur
Considérons un échantillon de fluide dont les propriétés macroscopiques
sont bien définies par les variables d’état P,V,T liées par une équation
d’état f (P,V,T) = 0 (pour un gaz parfait, f (P,V,T) = PV – nRT = 0).
D’où : P P (V , T ) ou V V ( P , T ) ou T T ( P ,V )
dQ CV dT ldV
dQ C P dT hdP CV , C P , l , h, et
dQ dP dV
coefficients calorimétriques.
Cv , Cp, h, λ sont des coefficients extensifs.
l,μ sont des coefficients intensifs. 62
1. Formule d’échange de chaleur
A- Capacité calorifique (thermique)
𝑸
𝑪= 𝑱. 𝑲−𝟏
𝑻𝟐 − 𝑻𝟏
𝜹𝑸
Pour une quantité de chaleur élémentaire on note: 𝑪= 𝑱. 𝑲−𝟏
𝒅𝑻
63
1. Formule d’échange de chaleur
B- Capacité calorifique (thermique) massique
Pour un système thermodynamique, on définit une capacité thermique
par unité de masse qu’on appelle : capacité thermique massique ou
chaleur spécifique massique: 𝑪
𝒄𝒎 = 𝑱. 𝑲−𝟏 . 𝑲𝒈−𝟏
𝒎
C : capacité thermique en J.K-1 ;
𝑪 = 𝒎𝒄𝒎 m : la masse en Kg;
cm : capacité thermique massique en J.K-1.Kg-1
𝜹𝑸
Pour une quantité de chaleur élémentaire on note: 𝑪 = 𝒎𝒄𝒎 = 𝑱. 𝑲−𝟏 . 𝑲𝒈−𝟏
𝒅𝑻
𝟏 𝜹𝑸
𝒄𝒎 = 𝑱. 𝑲−𝟏 . 𝑲𝒈−𝟏 , cm est la chaleur nécessaire pour élever ou
𝒎 𝒅𝑻
diminuer de 1 Kelvin (1°C) la température de 1 Kg du corps considéré.
T T
dT dP dV
P V V P
2. injectons cette relation dans la première équation de la chaleur :
dQ CV dT ldV (1)
T
CV
P V
C T l
V
V P 67
2. Relations entre les coefficients calorimétriques.
1. Ecrivons que : P=P ( V,T ) et déterminons la différentielle totale de P :
P P
dP dV dT
V T T V
2. injectons cette relation dans la deuxième équation de la chaleur
dQ CP dT hdP (2)
dQ CV dT ldV (1)
P
l h
V T
C C h P
V P
T V
68
2. Relations entre les coefficients calorimétriques.
V V
dV dP dT
P T T V
2. injectons cette relation dans la troisième équation de la chaleur :
dQ CP dT hdP (2)
V
CP T
P
h V
P T
69
2. Relations entre les coefficients calorimétriques.
T P V
CV l h P
C
P V V T T P
C T l C C h P h V
V
V P V P
T V P T
T T
CV l C C
V
V P
P
P V
C T h C C T
P
V P P V
P V
70