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OBJETS CONNECTES

ET COMMUNICATION SANS FIL EMBARQUEE

(ESE)) : 3éme année (S6)


LP Electronique et Systèmes Embarqués (ESE

Pr Aumeur El Amrani : Département de Génie Électrique.

1
A.U. : 2022-
2022-2023
PLAN

I. Généralités sur les objets connectés (OC)

II. Capteurs pour objets connectés

III. Internet des objets (IoT)

IV. Communication sans fil embarquée

2
Partie I :

Généralités sur les Objets Connectés (OC)

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Généralités sur les Objets connectés (OC)
Définitions
 Un objet connecté est généralement utilisé dans un contexte d’application relative à
l’Internet des Objets (IdO), également appelé IoT (Internet of Things en anglais). Ainsi,
un objet peut être définit comme étant une chose matérielle qui peut être vue et
touchée. En outre, “Things” fait référence à tout objet physique qui est pertinent pour
un utilisateur ou une application.
Comme il n’y a pas de définition standard, un objet connecté peut être aussi définit
comme :

 Un objet disposant de de capteurs et/ou d’actionneur et échangeant de


l’information avec d’autres entités (utilisateurs, machines…) via un réseau.
 Un objet connecté disposant d’une interface de communication standard (Wi-Fi,
Ethernet, Zigbee, Bluetooth,...) et de capacités de traitement de données.
 Un objet physique possédant une adresse IP qui se connecte puis reçoit et envoie
des données via un réseau de communication.
 Une extension d’internet à des lieux du monde physique. Cela représente les
échanges d'informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde
réel vers le réseau Internet
Internet.
 Un réseau qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et
sans fil, d’identifier et de communiquer avec des objets physiques afin de pouvoir
mesurer et échanger des données entre le monde physique et virtuel
virtuel.
4
Source : Tanguy GODQUIN, Sécurisatiοn adaptative des οbjets de l'ΙοΤ par méthοdes lοgicielles (White bοx) et cοmbinées (hardware et sοftware), thèse Université Normandie, (2020).
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Ou encore on peut définir un objet connecté comme étant un :

 Objet intelligent et autonome relié à d’autres machines dont la connexion


peut améliorer la fonctionnalité.

 Objet équipé d'un système embarqué et qui peut se connecter à un réseau


et ainsi accéder à des données.

 Objet contenant un système informatique embarqué avec la possibilité de


se connecter à Internet.

 Objet discret, utile, et facile à utiliser.


utiliser.

 Objet permettant d’assurer un niveau de confort, de service,


service,…

 Objet communicant (et partageant


partageant) avec d’autres objets connectés via un
réseau.

5
Source :Objets connectés : OPECST - Assemblée nationale - 101 rue de l’Université - Bât F - 75355 Paris 07 SP
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Objets « traditionnels » : ordinateurs, tablettes, smartphones,...

Nouveaux objets connectés : appareils électroménagers, instruments de mesure,


robots, serrures, machines-outils, jouets, montres, véhicules,...

Les objets connectés se sont énormément diversifiés et englobent ainsi tous les
objets, autres que les ordinateurs (PC) et les serveurs traditionnels, ayant une
connexion directe ou indirecte au réseau Internet. On inclut aussi tous les objets
pouvant se contrôler à distance, sans forcément utiliser Internet. Par
exemple, une usine peut utiliser des machines contrôlées par des opérateurs à
distance, dans une salle de contrôle.
contrôle. Ici, l’objet n’est pas relié au réseau Internet,
mais est manipulable à distance.
distance.
6
Source : BENJAMIN VIGNAU, LA SÉCURITÉ DANS L’INTERNET DES OBJETS : DES CONFIGURATIONS PAR DÉFAUT AUX DÉNIS DE SERVICES, L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI ,
SEPTEMBRE 2020.
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Exemple :
Un smartphone est
l'exemple classique
d'un objet connecté. Il
possède un système
temps réel, des
capteurs (micro, écran
tactile…), des
actionneurs (moteur
du vibreur, lumière
écran et du flash…) et
des modules de
communications (GPS,
WiFi, BLE, GSM,…).
7
Source : Hend Ben Hadji, Les fondamentaux de l’IoT, Centre d’Etudes et de Recherche des Télécommunications (CERT), 2020, Tunisie.
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Le Smartphone est un objet qui se connecte à l’internet et qui a la capacité de
communiquer avec des utilisateurs ou d’autres objets. Il dispose d’une interface de
communication standard (WiWi--Fi
Fi,, Bluetooth,...
Bluetooth,...), de capacités de traitement de
données (Capteurs, Actionneurrs,…),...

8
Source : Continuous user authentication on smartphone via behavioral biometrics: a survey
Généralités sur les Objets connectés (OC)
On peut citer aussi comme exemple, le ICEdot Crash Sensor qui peut se fixer sur
un casque de vélo. En cas de choc, détecté par son gyroscope et son
accéléromètre, l’objet ICEdot Crash Sensor envoi un signal au smartphone du
cycliste. Un compte à rebours (un
un décompte qui part du chiffre le plus élevé et qui
va vers zéro, les nombres vont en décroissant
décroissant) est lancé… si le cycliste ne désactive
pas le compte à rebours, alors les secours sont prévenus :

9
Source : https://www.guillaumeriviere.name/estia/poo/tp_iot/
Généralités sur les Objets connectés (OC)

 Bracelets connectés en entreprise : Connaître le niveau de stress des employés


et les inciter les employés à se déstresser en faisant du sport.

 Lunettes connectées : Utilisent des techniques de réalité augmentée* pour


afficher des informations en temps réel devant le champ de vision de l'utilisateur.

 Caméras connectées pour la sécurité :


- Donner la disponibilité d’une salle de réunion,
- Aider à l’intervention de techniciens à distance.

 Cardiomètres des balances Withings : Vêtements avec capteurs intégrés, des


écouteurs, qui mesurent la fréquence cardiaque et de la température.

*La réalité augmentée (ou RA) est une technologie qui permet d'intégrer des éléments virtuels
en 3D (en temps réel) au sein d'un environnement réel.
10
Source : Abdelhak-Djamel SERIAI, Les Objets Connectés ou l’Internet des Objets ( IoT)
Généralités sur les Objets connectés (OC)

 Des « gadgets » communicants :

 Station météo qui mesure la qualité de l’air, l’humidité,

compatible avec iPhone et Android


Android.

 HAPIfork : fourchette communicante qui analyse la façon de


https://www.amazon.fr/

manger (trop vite, trop grosse bouchée,

 Montres intelligentes qui recherchent la présence qui créent

des ondulations de données et animent des objets.

 Réfrigérateur qui commande des produits de manière

autonome,… https://www.huffingtonpost.fr/

Ces objets sont considérés comme des outils permettant de gagner du


temps et accéder encore un peu plus aux informations,... 11
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Evolution du nombre d’objets connectés
Le progrès technologiques et la baisse des coûts rend l’électronique et le traitement
des données de plus en plus abordables. En effet, le nombre d’objets connectés dans
le monde devrait exploser rapidement, atteignant jusqu’à 80 milliards d’ici quelques
années.. On observe une forte augmentation à partir de 2014.
années

12
Source : https://www.guillaumeriviere.name/estia/poo/tp_iot/ ; https://www.strategie.gouv.fr/publications/demain-linternet-objets
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Typologie

Les Objets Connectés


Directement à Internet :
Stockent leurs données
dans le Cloud.

Le M 2 M : Objet connecté
Les terminaux
Communication entre
communicants :
machines et l’accès
Tablettes, les
au système
Smartphones, les
d’information sans
Ordinateurs
intervention humaine,
portables,...
via Bluetooth, RFID,
NFC, WiFi, 4G,... 13
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Un objet connecté peut posséder généralement les six caractéristiques synthétisées
dans le tableau ci-après :
Caractéristique Signification
Autogestion  Capacité d’apprendre à partir des expériences antérieures pour s’adapter aux situations et de gérer son
cycle de vie pour s’optimiser continuellement en se basant sur l’ensemble des données récoltées et
analysées.
Traitement &  Capacité d’exécuter des instructions et de calculer en arrière quand il remplit ses objectifs.
Programmation  Programmation de l’ensemble de tâches conformément aux instructions prescrites.

Détection &  Détection : Capacité de récolter des données à partir de sa propre structure ou de son environnement
Actionnement (Exemple: la maison, le corps humain).
 Actionnement : Capacité de provoquer un changement sur la structure de l'actionneur ou sur son
environnement.
Grâce à ces deux capacités, l’objet connecté est conscient de son entourage et de son propre état. Il est
en mesure d’agir et de réagir pour accomplir des tâches et d’améliorer son propre état.
Réseautage  Capacité d’échanger les données dans les mondes physiques et virtuels grâce à la mise en réseau avec
un grand nombre de systèmes de réseaux et d’objets permettant de supporter de différents modèles de
communication (Exemple : modèle un à un, modèle plusieurs à un, modèle un à plusieurs, modèle
plusieurs à plusieurs).

Communication  Capacité de reporter son état et de communiquer son environnement (Exemple : la température,
l’humidité, le niveau de vibration) avec d’autres objets, systèmes ou utilisateurs.

Identification  Capacité de s’identifier aux autres systèmes ou objets, grâce à son identité unique et immuable
(Exemple : une adresse IP, une puce RFID, un code barre). 14
Source : Zeling Zhong, Christine Balagué. Comprendre les objets connectés grand public : proposition d’une taxonomie centrée sur l’utilisateur. Vie et Sciences de l’Entreprise, ANDESE, 2021, pp.70-90.
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Domaines d’application
Le nombre d’applications
possibles s’est fortement
diversifié. Ainsi, on retrouve
des applications dans de
nombreux domaines, comme :

 Transport,

 Santé,

 Vente,

 Services publics,
15
Source : Objets connectés : OPECST - Assemblée nationale - Paris
Généralités sur les Objets connectés (OC)
Domaines d’application

 Logement et hôtellerie,

 Industrie,

 Secteurs primaires,

 Administration publique,…

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Généralités sur les Objets connectés (OC)
Structure d’un objet connecté ?
Les objets connectés existent depuis plusieurs années dans notre environnement
quotidien. Ces objets, qui étaient auparavant connectés par câbles directement à un
actionneur ou, au mieux, à un réseau local, se sont récemment développés grâce aux
progrès réalisés dans les domaines de l’électronique embarquée, embarquée des
télécommunications et du traitement des données. Par ailleurs, les objets connectés ne
sont donc plus des simples «capteurs» ou «actionneurs», ils sont capable de
fonctionner au sein d’un réseau et créer, communiquer, agréger, analyser et agir sur des
données.
On parle d’objets connectés pour définir des types d’objets dont la vocation première
n’est pas d’être des périphériques informatiques ni des interfaces d’accès au Web, mais
auxquels l’ajout d’une connexion Internet a permis d’apporter une valeur
supplémentaire en terme de fonctionnalité, d’information, d’interaction avec
l’environnement ou d’usage.

17
Systèmes Embarqués (SE) ?

18
Systèmes Embarqués (SE)
Définitions

 Un système embarqué peut être défini comme un système électronique et


informatique (autonome
autonome), intégré dans un équipement matériel, qui répond à
une tâche ou une fonctionnalité bien précise en exécutant une application
logicielle dédiée. Autrement dit, c’est un système informatique qui sert à exécuter
des programmes ; il procure des résultats ou prend des décisions en fonction des
données introduites.

 Il ne possède généralement pas des entrées/sorties standards comme un


ordinateur classique. Cependant, le système embarqué possède des entrées-
sorties spécifiques (souvent
souvent liées à des grandeurs physiques).
physiques On peut noter aussi
que des circuits numériques et/ou analogiques sont utilisés afin d’augmenter les
performances d’un système embarqué.

 C'est un système principalement numérique qui met en œuvre généralement un


processeur avec une architecture basse consommation.

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Systèmes Embarqués (SE)
Domaines d’application
 Transports
 Spatial
 Militaire
 Domotique, Bâtiments…
 Distribution et gestion de
l’énergie
 Médical
 Terminaux de paiement
 Robotique
 Appareils ménagers,
 Appareils numériques
 Réseaux et télécommunication
 Contrôle de processus
20
industriels,…
Systèmes Embarqués (SE)
Caractéristiques d’un système embarqué
 Fonction ciblée et précise,
 Encombrement mémoire,
 Consommation d’énergie,
 Poids et volume,
 Fiabilité,
 Autonomie ,
 Tolérance aux fautes,
 Mobilité et rapidité,
 Communication,
 Interfaçage avec monde physique,
 Contraintes environnementales,
 Contraintes temps réel,
 Coûts,
Coûts,…

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Systèmes Embarqués (SE)
Contraintes environnementales pour les systèmes embarqués
Un système embarqué doit faire face à des environnements plus nuisibles où il
doit faire face à un ensemble de paramètres alarmants :

 Variations de la température, de l’humidité et de l’éclairement,

 Poussières et Salissement
Salissement,,

 Vent, Vibrations, chocs,

 Interférences RF et compatibilité EM
EM,,

 Dégradation et Corrosion,

 Pluie,

 Feu,...
Feu,...

L'environnement dans lequel opère le système embarqué n'est pas contrôlé


ou contrôlable, d’où la nécessité de prendre en considération ce paramètre
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lors de la conception du système.
Systèmes Embarqués (SE)
Contraintes fonctionnelles pour les systèmes embarqués
 Réaliser des fonctions simples nécessitant très peu de calcul ou complexes
pouvant nécessiter l’utilisation d’architectures parallèles.
 Assurer un fonctionnement logique déterministe : les mêmes entrées doivent
produire les mêmes effets.
Contraintes temporelles pour les systèmes embarqués :

 Réaliser des fonctions en temps réel stricte (systèmes orientés contrôle : durée
prévisible et déterministe) en relâché/souple (systèmes orientés traitement du
signal ou d’image : dégradation des performances).

Contraintes temps pour les systèmes embarqués :

 Une contrainte douce (système temps réel doux) est moins contraignante qu’elle
permet une erreur raisonnable par rapport au moment exact où le processus aurait
dû s’exécuter.
 Une contrainte dure (système temps réel dure) qui ne permet aucune erreur sur
le moment où le processus aurait dû s’exécuter.
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Systèmes Embarqués (SE)
Contraintes logiciels

Utilisation de langages (de programmation ou de commande) adaptés au matériel et


produisant un code optimisé :

 Assembleur pour un code de taille et de performance optimisée.

 C/C++ moins complexes et relativement proches du matériel.

 Shell-script dans le cas d’Unix*, facile à maintenir puisque ne nécessitant pas

de recompilation en cas d’usage d’un autre système de type Unix.

 Scripts sous Linux : Shell Bash, Sed, Awk, Perl, Tcl


Tcl, Tk, Python
Python, Ruby…

*Le système Unix est une famille de systèmes d'exploitation multitâche et multi-utilisateur,
programmée en C, Assembleur. 24
Systèmes Embarqués (SE)
Contraintes logiciels

Utilisation de Systèmes d’Exploitation légers et adaptés aux besoins particuliers :

 Systèmes à base de Linux : MontaVista Linux, BlueCat Linux, µClinux (pour


µcontrôleurs et processeurs sans MMU (memory management unit)), RTLinux et
RTAI, ELDK, PeeWee Linux,...

 Systèmes temps réel (STR) : pSOS, VxWorks (très utilisé mais coûteux), QNX
(très faible mémoire, GSM), Nucleus, eCos (automobile, multimédia),
µC/OS/µC/OS II (produits de petite taille : µC), Windows CE (PDA), LynxOS,...

Compilation optimisée du code


 Utilisation des options d’optimisation adaptées au matériel pour éviter des
problèmes de mémoire (GNU Compiler Collection (GCC))GCC)) pour déterminer le niveau
d’optimisation, minimiser la taille du code et adapter le code au processeur utilisé.

*GNU GCC, est un ensemble de compilateurs créés par la plate-forme GNU. GCC est un logiciel
libre capable de compiler divers langages de programmation (C, C++, Java, Ada,...). Il est utilisé
pour le développement de la plupart des logiciels libres. 25
Systèmes Embarqués (SE)
Architecture d’un système embarqué
L’architecture de base d’un système embarqué est généralement composée d'une
Unité Centrale de Traitement (CPU), d'un Système d‘Exploitation (OS) qui est
parfois un logiciel spécifique, ou une boucle d'exècution. Ainsi, l’IHM qui est parfois utile
pour reconfigurer le système ou vérifier son comportement.

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Systèmes Embarqués (SE)
Système embarqué : Fonctionnement
En entrée, on trouve des capteurs généralement analogiques couplés à des
convertisseurs A/N. En sortie, on trouve des actionneurs généralement analogiques
couplés à des convertisseurs N/A. Au milieu, on trouve le calculateur mettant en
œuvre un processeur embarqué et ses périphériques d'E/S.

Le système embarqué reçoit des informations de l'environnement extérieur qu'il


converti en signal numérique. L'unité de traitement composée du CPU, de la
mémoire, du logiciel, de l'ASIC (Application
Application Specific Integrated Circuit)
Circuit) et
éventuellement de système externes traite l'information. Le traitement génère
éventuellement une sortie qui est envoyée vers la sortie, les systèmes auxiliaire, les
ports de monitoring ou l'IHM.
Il est à noter que le système embarqué est complété généralement d'un circuit
FPGA (Field
ield--Programmable Gate ArrayArray)) jouant le rôle de coprocesseur afin de
proposer des accélérations matérielles au processeur.

Systèmes Microprogrammés ?

Systèmes à Microprocesseurs ?

Circuits intégrés ? 27
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés ?
Circuit intégré (CI) : Appelé aussi puce est un ensemble très dense de dispositifs
électroniques ayant une fonction définie (résistances, condensateurs, diodes,
transistors…). Un ensemble de couches (métaux, isolants, semiconducteurs…) déposés
sur un même substrat. La fabrication d’un circuit intégré correspond à la réalisation sur
quelques centimètres voir millimètres carrés de surface et quelques microns
d’épaisseur d’un assemblage de millions de composants interconnectés
interconnectés.

 Fabriqué en général sur un substrat en Silicium (Si),


 Différents types de Puces : microprocesseur, mémoire, capteurs,
28
microcontrôleurs…
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés (Ou Puces)
Les circuits intégrés sont incorporé dans tous les appareils électriques ou
électroniques et dans la plupart des objets situés autour de nous (PC, montre, tel, fax,
copieur, grille pain, autos, cartes à puce,…).

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Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés (Puces)
Phases simplifiées de fabrication d’un circuit intégré (CI)
Silice (SiO2)
(Nature : Sable…) Encapsulation

Circuit Intégré (Puce)


encapsulée Puces

Découpe

Design, Layout &


Technologie
Wafer structuré
Lingot de Si Plaquettes de Si 30
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés : Principaux domaines concernés

 Production,

 Procédés
Technologiques,

 Tests,

 Conception,

 Equipements,

 Qualité,…

Différents métiers concernés 31


Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés : Historique
L'histoire des circuits intégrés (ou des microprocesseurs) est intimement liée à celle
de la technologie des semi-conducteurs dont voici les principales étapes :
 1947 : Invention hasardeuse du transistor bipolaire par Bardeen, Bratten, et
Schokley.

Réduction de la taille, du poids et de la consommation des circuits.


32
Intégration
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés : Historique
 1958 : 1er Circuit intégré (CI), 2 transistors en
germanium (Ge) par Jack KILBY. TEXAS
INSTRUMENTS produit le 1er circuit intégré (CI).

 1960 : Après une mise au point des technologies


bipolaires TTL et ECL, il y avait l’invention du
transistor à effet de champ (FET) - TI & Fairshild 1er
CI de 10 transistors.

 1971 : Après une mise au point de la technologie


MOS, un premier microprocesseur Intel 4004 (4bits
avec plus de 2000 transistors pour 10µm) a apparait.
Intégration à grande échelle (LSI de 500 à 20 000
transistors).
 1985 : Intégration à très grande échelle (VLSI
plus de 20 000 transistors)

 2003 : Microprocesseur Pentium IV Intel


(32/64bits- avec plus de 55M transistors pour
0,1µm) 33
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés : Évolution
L’évolution des systèmes de l’électronique, communication et informatique,
l’augmentation des besoins en capacités et rapidité de transmission d’informations et
l’essor des télécommunications, nécessitent le développement des circuits intégrés
avec des systèmes complexes, des dimensions réduites et des performances accrues.

Le volume d’intégration est divisé par 108

La puissance est multipliée par 108

Loi de Gordon & Moore

Le nombre de transistors dans une puce


est multipliée par 4 tous les 4 ans.
34
Systèmes Embarqués (SE)
Circuits intégrés : Échelles des dimensions

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Miniaturisation
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes Microprogrammés

Les systèmes microprogrammés sont des systèmes à microprocesseurs. Ces


systèmes ont été développés au début dans les calculateurs de bureau ou de poche
avec des codes (programmes) orientés vers le calcul numérique. Après, une bonne
maîtrise de ces technologies, apparaît des microprocesseurs qui sont des circuits
d’usages généraux qui constituent actuellement l’élément de base de ces systèmes
micro-programmés. Par ailleurs, la miniaturisation des transistors a augmenté
considérablement la capacité d’intégration et par conséquent un rapide passage aux
microprocesseurs (µp) suivants : µp 8 bits, µp 16 bits, µp 32 bits et finalement au µp
64 bits.
bits Ainsi, cette miniaturisation a permis d’offrir des possibilités de réaliser des
systèmes embarqués.

Systèmes embarqués Systèmes à microprocesseurs

36
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs
Un microprocesseur c’est un circuit intégré muni d’un nombre généralement
important de broches. C’est une puce intégrée au silicium avec uniquement une
unité de traitement centrale, qui est le cœur d’un système informatique conçu pour
effectuer des tâches complexes impliquant des données. Les microprocesseurs ne
disposent pas de RAM, de ROM, des E/S, de Timers et d’autres périphériques sur la
puce. Ils doivent être ajoutés à l’extérieur pour les rendre fonctionnels. Les entrées
et les sorties d'un microprocesseur sont souvent une série de tensions électriques
pouvant être utilisées pour contrôler des périphériques externes.
Bus

Entrées

Sorties

 Stockage du programme  Gestion du système  Communication


 Stockage des données  Exécution du programme  Adaptation électrique
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Microprocesseur,, mémoires et ports sont des composants.
Microprocesseur
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à microprocesseurs : Microcontrôleurs (MCU
(MCU))
Le microcontrôleur est un dispositif intégré sur puce (Circuit intégré) qui présent
dans la plupart des systèmes embarqués ou dédié à une application unique ou précise.
Autrement dit, le microcontrôleur est le cœur d’un système embarqué. Il intègre dans un
même boîtier :
 Une unité centrale de traitement et de commande (CPU
CPU)) (équivalente au
microprocesseur),
microprocesseur),
 Mémoire,
 des interfaces entrées/sorties
entrées/sorties..

Entrées

Sorties

Microcontrôleur = Microprocesseur + Mémoires + Ports


Le tout est intégré dans le même boîtier 38
Systèmes Embarqués (SE)
Environnement Microcontrôleur (MCU
(MCU))
Les systèmes à microcontrôleurs sont plutôt dédiés aux applications qui
nécessitent beaucoup de manipulations d’entrées / sorties et qui n’exigeant pas
beaucoup de calculs complexes.

Mémoire Programme

Mémoire des Données

Monde extérieur

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Source : Jérôme VICENTE, Dpt ME - Otion SIIC 2ème année, Ecole Polytechnique, 2005-2006 – ver 4.0
Systèmes Embarqués (SE)
Environnement Microcontrôleur(MCU
Microcontrôleur(MCU))
Dans un seul circuit on peut trouver :
 Une Horloge (oscillateur),
 De la mémoire morte (ROM),
 Un processeur (Unité centrale),
 De la mémoire vive (RAM),
 Des interfaces selon le type de microcontrôleurs :
 Compteurs/Timer,
 Convertisseurs Analogiques/numériques (C.A.N.),
 Chien de garde (« Watch Dog »),
 Gestion d’un port parallèle (d’entrée/sortie),
 Gestion d’une liaison série RS232,
RS232
 Gestion des interruptions,
 Gestion en PWM,
 Gestion d’écran LCD,
 Gestion de bus I2C
I2C,… 40
Systèmes Embarqués (SE)
Microcontrôleurs (MCU
(MCU))
Microcontrôleurs : Avantages
 Faible coût (coût de câblage réduit),
 Reconfigurable (modification du programme),
 Fiabilité, tout est sur la même puce (processeur, mémoires, périphériques),
 Faible consommation.

Microcontrôleurs : Inconvénients
 L’intégration de nombreux périphériques, de RAM, de ROM limite la puissance de
calcul et la vitesse de ces circuits,
 Les transistors intégrés sont destinés aux périphériques et non plus au calcul.

Microcontrôleurs : Fabricants et Familles


 Intel (80C51)
 Motorola (Série 68HC11)
 Atmel (Série AVR)
 Comfile Technology (Cubloc, basé sur uP Atmel)
 Parallax (Série Basic Stamp)
 Microchip Technology (Série PIC)
 Rabbit Semiconductor (Série Rabbit)
 Cypress Microsystem (PSoC)
41
 Texas Instruments MSP430 (16-bit),…
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseur standard : Unités fondamentales

 Unité centrale de traitement (CPU


(CPU : Centarl Processing Unit),
Unit),

 Unité de mémoire,

 Unité d’échange (E/S ou I/O),

 Bus (de données, d’adresses, de contrôle).

42
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs

 Le microprocesseur exécute un programme.


Il existe plusieurs langages de programmation pour écrire des instructions au
microprocesseur (assembleur, C, Basic, Java,…).

 Un programme : Une suite d’instructions qui réalise une tâche. C’est une
séquence d’instructions décrivant au microprocesseur ce qu’il doit effectuer ou faire.

 Une instruction : Une opération simple (définie par son code opératoire qui est
une valeur numérique binaire) :

 Opération de lecture ou écriture en mémoire,


 Opération logique (ET, OU, décalage …),
 Opération arithmétique ( Addition, soustraction … ).

 Exécution : Réalise une séquence d’instructions.

 Compilateur : Transforme un programme en langage de programmation donnée


en séquence d’instruction machine (code) utilisé par le processeur.
43
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs : Liaisons entre unités (Bus)
Les communications entre l’unité centrale de traitement (CPU) communique
avec les Mémoires les Ports I/O, par l’intermédiaire des Bus qui sont un ensemble de
lignes de communications groupés par fonction. Ils permettent de faire transiter (liaison
série/parallèle) des informations (codées en binaire) entre deux points. Ils sont
caractérisés par le nombres de lignes et la fréquence de transfert.
 Bus :
 Le bus de contrôle (ou de commande) assure la synchronisation des opérations
du système. Il permet l'échange d'informations entre les composants de contrôle.

 Le bus de données (bi-directionnel) transmet les données échangées par


différents modules. Bidirectionnel (lecture, écriture) permet de transférer entre
composants des données ,
Exemple : résultat d'une opération, valeur d'une variable.

 Le bus d’adresses (uni-directionnel) sert à sélectionner la source ou la


destination des données. Autrement dit, il permet de transférer entre composants
des adresses, Exemple : adresse d'une case mémoire, etc.
L’espace adressable peut avoir 2n emplacements, avec n est le nombre de lignes du
bus d'adresses. 44
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs
Un microprocesseur ou processeur : unité intelligente de traitement des
informations (et données) chargé d’organiser, décoder et d’exécuter les tâches
préconisées par un programme logé dans son mémoire. Il prend en compte les
informations extérieures et assure leurs traitements. L’ensemble est sous forme d’un
circuit intégré complexe à très grande échelle d’intégration (VLSI). Le microprocesseur
est composé d’une unité centrale de traitement (CPU : Centarl Processing Unit)
Unit), qui elle
même composée principalement de :

 L’Unité Arithmétique et

Logique (UAL),

 L’Unité de Contrôle (UC),

 Les registres,

 Des bus (données, adresses,

contrôle)
45
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs : Unité centrale de traitement (CPU
(CPU))

 L’UAL (Unité
Unité Arithmétique
et Logique)
Logique : Gère et réalise
toutes les opérations
arithmétiques (additions,
soustractions, …) et logiques (ET,
OU, …). En entrée de l’UAL, on a
des commandes permettant
d’activer les opérations, venant de
l’unité de contrôle. En sortie, on a
les résultats des opérations et les
conditions qui sont en fait les
entrées de l’unité de contrôle.

C'est un circuit complexe qui assure les fonctions logiques (ET, OU, comparaison, décalage,
etc...) ou arithmétique (addition, soustraction...). 46
Systèmes Embarqués (SE)
Microprocesseurs : Unité centrale de traitement (CPU
(CPU))

 L’unité de contrôle (UC : Unit Control) : qui gère le flux d’instructions dans tout
le système. C’est un circuit logique séquentiel chargée de séquencer l’algorithme et de
générer les signaux de contrôle pour piloter les éléments du chemin de données. Elle
envoie des commandes à l’unité de traitement qui va exécuter les traitements.
 Séquenceur (logique de contrôle) : commander le séquencement de
l’ensemble du système en gérant les signaux de commande et de contrôle,
l’occupation des bus d’adresse et de données. Il permet de synchroniser les
différents éléments du processeur. En particulier, il initialise les registres lors du
démarrage de la machine et il gère les interruptions.
 Décodeur : chercher, décoder et exécuter les instructions.

 Les registres : Ce sont des petites mémoires internes très rapides d'accès utilisées
pour stocker temporairement une donnée, une instruction ou une adresse. Parmi les
registres, le plus important est l’accumulateur
l’accumulateur, qui est un registre utilisé pour stocker
les résultats des opérations arithmétiques et logiques. L'accumulateur intervient dans
une proportion importante des instructions. Il est aussi utilisé pour stocker les
données en cours de traitement par l’UAL. C’est un registre de travail qui sert à
stocker une opérande au début d'une opération arithmétique et le résultat à la fin de
l'opération. 47
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à Microprocesseurs
Il existe deux principaux types de microprocesseurs :

 Les processeurs CISC (Complex


Complex Instruction Set Computer
Computer) dont le jeu
d'instructions possède les propriétés suivantes :
 Ils contiennent beaucoup de classes d'instructions différentes.
différentes.
 Ils contiennent beaucoup de type d'instructions différentes complexes et de
taille variable
variable..
 Ils se servent de beaucoup de registres spécialisés et de peu de registres
généraux..
généraux

Ceux-ci peuvent faire de nombreuses instructions complexes, plusieurs cycles


d’horloges sont nécessaires pour effectuer ces instructions, mais celles-ci sont
également plus complètes (de
de plus gros calculs sont faits à chaque instruction).
instruction

48
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à Microprocesseurs

 Les processeurs RISC (Reduced


Reduced Instruction Set Code)
Code est un processeur
dont le jeu d'instructions possède les propriétés suivantes :
 Le nombre de classes d'instructions différentes est réduit par rapport à un CISC.
CISC.
 Les instructions sont de taille fixe.
fixe.
 Ils se servent de beaucoup de registres généraux
généraux..
 Ils fonctionnent avec un pipe
pipe--line (mécanisme permettant d'accroître la vitesse
d'exécution des instructions dans un microprocesseur).
microprocesseur).

Les RISC possèdent un nombre limité d’instructions de base. Chaque instruction est
donc effectuée plus rapidement, ce qui fait la force de ces microprocesseurs : leur
rapidité d’exécution.
d’exécution Autrement dit, une instruction peut être plus simple et s’exécuter
plus rapidement mais il en faut plusieurs pour réaliser la même opération complexe

49
Systèmes Embarqués (SE)
Architectures des systèmes à microprocesseurs : Harvard
L’architecture de Harvard sépare physiquement la mémoire de données de la mémoire
de programme. Elle permet de transférer simultanément les données et les instructions à
exécuter. L’accès à chaque mémoire par deux bus distincts. La structure est plus
complexe, mais elle est rapide. Cette architecture très employée pour la conception des
processeurs de traitement de signal (DSP DSP) est de plus en plus utilisée pour les
microcontrôleurs d’usage généraux.
Bus de
Bus données
d’instruction
Mémoire Processeur Mémoire
Instructions Données
Bus de
d’adresses

50
Systèmes Embarqués (SE)
Architectures des systèmes à microprocesseurs : Von Neumann
L’architecture de Von Neuman est un modèle qui utilise une structure unique pour
les instructions et les données. Cette architecture est économique (moins de bus)
moins encombrante, mais limitée par le transfert mémoire. En effet, le CPU nécessite
moins de broches d’E/S et est plus facile à programmer. Ainsi, le programme peut être
mis à jour après déploiement.
Bus de
données/d’instruction

Processeur
Mémoire

Bus de d’adresses

51
Source : Christian Dupaty, Systèmes à Microcontrôleurs V1.1,Ecole Nationale Supérieure des mines SAINT-ETEINNE,…
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à microprocesseurs : Mémoires
Une mémoire est un ensemble de cellules élémentaires qui stockent chacune un bit.
Le nombre de cellules est appelé "capacité
capacité" de la mémoire. A chaque cellule sont
associées 2 informations :
 Une
ne adresse (numéro) permettant de désigner la cellule,
 Une donnée représentée par son état.
état.

On distingue un mode de lecture permettant de connaître l'état de la cellule


sélectionnée et un mode d'écriture permettant d'imposer son état. Ces 2 modes sont
définis par l'état d'une ligne de lecture-écriture (Read/
Read/Write
Write : R/W).
R/W 52
Systèmes Embarqués (SE)
Caractéristiques d’une mémoire

Une mémoire se caractérise principalement par :

 La capacité : c’est le nombre total de bits que contient la mémoire. Elle s’exprime
aussi souvent en octet.
octet
 Le format des données : c’est le nombre de bits que l’on peut mémoriser par case
mémoire. On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.
 Le temps d’accès : c’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a été lancée une
opération de lecture/écriture en mémoire et l'instant où la première information est
disponible sur le bus de données.
 Le temps de cycle : il représente l'intervalle minimum qui doit séparer deux
demandes successives de lecture ou d'écriture.
 Le débit : c’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites par seconde.
 Volatilité : elle caractérise la permanence des informations dans la mémoire.

53
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à microprocesseurs : Mémoires
On distingue généralement deux types de mémoires :
 Mémoire vive (ou RAM),
 Mémoire morte (ou ROM)
ROM)..

54
Systèmes Embarqués (SE)
Mémoires vives
Les mémoires vives ou RAM (Random Access Memory) pour mémoires à accès
aléatoire, sont des mémoire volatiles, cela signifie que si l'on coupe l'alimentation, les
données qu'elles contiennent sont perdues.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

 Elle sert à stocker les programmes exécutés par le processeur,

 Elle est accessible en lecture et en écriture,

 Elle est organisée sous forme matricielle,

55
Systèmes Embarqués (SE)
Exemple : DRAM (Dynamic
(Dynamic Random Access Memory)
Une cellule mémoire DRAM est constituée d’un transistor MOS et d’un condensateur.
Lorsque le transistor est activé, il devient passant et charge la condensateur. Un bit
d’information est stocké sous forme d’une charge, utilisant un effet capacitif
capacitif..

Cellule DRAM
Capacité

Transistor
1 bit mémoire
Adressage des lignes

Adressage des colonnes 56


Systèmes Embarqués (SE)
Exemple : SRAM (Static Random Access Memory)
Les RAM statiques (SRAM) utilisent des bascules pour stocker l'information. Elles ont
donc besoin de plusieurs transistors pour la réalisation de chaque bascule, d'où une
densité d'intégration relativement faible.

Cellule SRAM

La cellule de SRAM est constituée de 6 transistors dont 4 (T1 à T4) constituent le


point mémoire, T5 servant à l'accès en écriture et T6 en lecture. On trouve de chaque coté
2 transistors en série l'un (T1 ou T3) canal N ou NMOS qui conduit quand sa grille est
positive et l'autre (T2 ou T4) canal P ou PMOS qui conduit quand sa grille est à 0.
L'ensemble constitue un transistor CMOS (Complémentary MOS) qui a le gros avantage de
ne pas consommer sauf lorsqu'il change d'état. La sortie Q correspond la valeur
mémorisée. 57
Source : https://www.tpline.eu/fr/cours/animations/EN/Sequentiel/memoires/memoires_2.htm
Systèmes Embarqués (SE)
Mémoires Mortes
Les mémoires à lecture seule ou ROM (Read Read Only Memory)
Memory sont des mémoires non
volatiles, cela signifie que les informations qu'elles contiennent sont conservées en
permanence, même lors d’une coupure d’alimentation.
Il existe différents types de ROM en fonction de la possibilité de les programmer ou de
les effacer :
 Les ROM (Read Only Memory) dont le contenu est défini lors de la fabrication.
 Les PROM (Programmable Read Only Memory) sont programmables par l'utilisateur,
mais une seule fois.
 Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont programmables par
l'utilisateur, effaçables par une machine spéciale, la mémoire doit donc être facilement
démontable de son support.
 Les EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) sont
programmables par l'utilisateur. Elles sont effaçables électriquement.
 Les UVPROM (Ultra Violet Programmable Read Only Memory) sont programmables
par l'utilisateur. Elles sont effaçables par bombardement d'ultra violet.
58
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à microprocesseurs : Organisation de la mémoire principale

 k lignes d’adresses permettent l’accès aux cellules mémoire.


La taille d’un bloc mémoire est 2k.
 Une ligne de commande R/W
Mémorisation de l’information, accès en écriture (R/W =0)
Restitution de l’information, accès en lecture (R/W =1)
 Port d’écriture
 Port de lecture

59
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes à microprocesseurs : Organisation de la mémoire principale
Exemple : k=16, n=8
 Bus d’adresse de 16 bits,
bits chaque ligne d’adresse peut prendre la valeur 0 ou 1.
216=65536 adresses
 Bus de données 8 bits
Capacité de mémoire de 65536 mots de 8 bits
 65536 octets
 65536
65536//1024
1024==64 Koctets 1 octet=8 bits

 65536
65536**8=524288 bits
 524288
524288//1024
1024==512 Kbits

60
Systèmes Embarqués (SE)
Systèmes embarqués ou IoT ?
 Les systèmes embarqués sont aujourd'hui fortement communicants. Cela est
possible grâce aux puissances de calcul offertes par les processeurs pour
l'embarqué et grâce aussi à l'explosion de l'usage la connectivité Internet ou
connectivité IP (Internet Protocol).
 La connectivité IP permet fondamentalement de contrôler à distance un
système embarqué via Internet.

Il s’agit de systèmes électroniques communicants qui produisent, échangent,


exploitent des données sur un réseau informatique (le plus souvent
Internet).

Objet Connecté à Internet Internet des Objets (IoT) ?

61
Références
 Abdelhak-Djamel SERIAI, Les Objets Connectés ou l’Internet des Objets ( IoT),….
F. Z. BELOUADHA, Systèmes embarqués à microcontrôleurs, Filière Génie Informatique-EMI
 C. Brunschweiler, Architecture des systèmes embarqués
 https://www.ukonline.be/cours/embeddedsystems/programming/chapitre1-1
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 Optical Vehicle‐to‐Vehicle
‐ ‐ Communication System Using LED Transmitter and Camera Receiver.
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 Automatic Irrigation System using Embedded System and GSM Technology
 Design of GSM Based Embedded System for Irrigation
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Références
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Références
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