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OBJECTIFS DU COURS
CHAPITRE I :
CONCEPTS DE BASE ET CARACTERISTIQUES DES PROJETS
1.1. - LA PROBLEMATIQUE
Gérer un projet informatique est une activité à haut risque. Il n'est pas une
entreprise qui n'est un jour connu un échec dans le développement d'un logiciel.
Les chiffres1 sont là, et ils sont révélateurs de la difficulté de mener à bien
un projet informatique.
33 % des projets se révèlent être un échec.
Ce sont des projets abandonnés en cours de développement, des logiciels
non conformes et donc non utilisés, des produits réussis mais inutiles, des
projets correctement aboutis mais inutilisables, des échecs techniques qui
aboutissent à des abandons ou a des logiciels qui ne fonctionnent pas.
50 % des projets se révèlent inadaptés aux tâches pour lesquelles ils sont
prévus.
Les causes en sont multiples : mauvaise expression des besoins, besoins
qui évoluent, interview mal menés ou avec les mauvais interlocuteurs, analyse
incomplète, spécifications pas assez précises, ergonomie mal étudiée, imagination
des informaticiens, ...
75 % des projets sont en dépassement.
Le dépassement est un mal chronique, quelle que soit l'évaluation initiale, le
projet coûtera plus cher et durera plus longtemps.
Ceci est dû à la méconnaissance initiale de l'ampleur exacte du travail, la
méconnaissance des techniques, les risques, l'évolution des besoins et des
spécifications, le turn over des équipes, ...
99 % des projets présentent des dysfonctionnements.
En fait 100 % des projets sont livrés avec des dysfonctionnements plus ou
moins graves, l'essentiel des erreurs étant corrigé après la livraison. Dans l'état
actuel des techniques, il est très difficile de livrer un logiciel sans erreur.
Les dysfonctionnements sont de plusieurs ordres :
- les erreurs de conception (relativement fréquentes)
- les erreurs bloquantes (assez rares dans les fonctions usuelles des
logiciels, plus fréquentes dans des parties très peu ou rarement utilisées) :
c'est le cas de l'écran bleu de Microsoft.
- les dysfonctionnements gênants ne produisant pas de résultats erronés
(très fréquents) : blocage d'un écran, libellé invisible, ...
- les dysfonctionnements dus à une utilisation imprévue du logiciel
(toujours) : par exemple, saisie d'une valeur absurde qui n'est pas signalée à
l'opérateur.
- une ergonomie inadaptée (fréquent) : par exemple, un enchaînement
d'écrans fastidieux.
Tous ces dysfonctionnements ont des répercussions importantes dans
l'entreprise, car un projet informatique a un impact organisationnel fort. Un
dysfonctionnement du système d'information a donc une forte probabilité de
1
Source Standish Group , 1995 et Cabinet KPMG , 1997
Objectifs
Moyens Délais
Le triangle signifie que chacun des sommets interagit avec les deux autres.
Il ne faut pas privilégier une approche plutôt qu'une autre. Les délais influent sur
les objectifs et la mise en œuvre des moyens, de même que les moyens
disponibles ont un impact fort sur les délais et la réalisation des objectifs et bien
Objectifs
Pilotage
Gestion de
la qualité
Gestion de la
production
Objectifs
Nous avons déjà vu que chaque sommet du Triangle Projet interagit avec les
deux autres. La moindre modification de l'un d'eux engendre un déséquilibre du
système.
Par définition, le Triangle Projet est instable. Pour obtenir la stabilité de
l'ensemble, il faut considérer la Pyramide de Gestion du Projet. Le sommet de la
Pyramide introduit le pilotage de l'ensemble des trois sommets du Triangle Projet
en canalisant la perturbation de l'un des sommets du Triangle Projet pour
alimenter un cycle de stabilisation.
Ce cycle, itératif, se comporte d'après le modèle suivant :
Une modification des objectifs entraîne une adaptation des moyens à mettre
en œuvre.
La modification des ressources conduit à actualiser le planning et les délais.
Le changement du budget, des délais et du planning a des conséquences
sur les objectifs (c'est le "design to cost" : conception contrainte par les
ressources ).
Le cycle se poursuit jusqu'à stabilisation complète du système, il
recommencera à chaque perturbation et ainsi jusqu'à la fin du projet.
Objectifs
Design Définition
to cost des moyens
Délais Ressources
Planification
Besoins
Demande Conception
Produit Spécif.
Réalisation
D'autre part, s'il est vrai que le maître d'œuvre doit prendre en compte les
exigences initiales du maître d'ouvrage, il n'est par contre pas habilité à ajouter
de nouvelles fonctionnalités au cours du projet même si cela lui semble
opportun. Le maître d'œuvre est cependant chargé des choix techniques pour
peu que ceux-ci répondent fonctionnellement aux exigences de la maîtrise
d'ouvrage.
Enfin il arrive qu'une maîtrise d'ouvrage estime qu'un produit existant est
susceptible de répondre à ses besoins, l'achète, puis se retourne vers la maîtrise
d'œuvre (le service informatique par exemple) pour effectuer des adaptations du
produit.
La distinction entre maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage est encore plus
difficile lorsque les deux entités font partie de la même structure d'entreprise.
Dans de pareils cas, il est d'autant plus essentiel de bien définir
contractuellement les rôles respectifs des deux entités.
Communication entre maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage
Pour le bon déroulement du projet, il est nécessaire de définir clairement les
rôles de chaque entité et d'identifier au sein de la maîtrise d'ouvrage et de la
maîtrise d'œuvre un représentant. Un groupe projet associant les chefs de projet
de la maîtrise d'ouvrage, de la maîtrise d'œuvre, ainsi que de la maîtrise
d'ouvrage déléguée éventuelle doit ainsi se réunir lorsque cela est nécessaire
pour résoudre les conflits liés aux exigences de la maîtrise d'ouvrage ou à la
coordination du projet.
Enfin, il est essentiel d'établir un plan de formation permettant à la maîtrise
d'œuvre et à la maîtrise d'ouvrage d'avoir un langage commun et de s'entendre
sur une méthode de conduite de projet, de conduite d'entretiens ou de réunions,
etc.
Il est bien évident que les habitudes de tous seront modifiées par le
nouveau système, il n'est pas souhaitable "d'automatiser des habitudes
anciennes" en les intégrant dans les besoins. Par contre, il est souvent utile de
préserver un aspect familier des nouvelles tâches à réaliser par rapport aux
tâches équivalentes réalisées auparavant. Un décor visuel, un vocabulaire
identique sont une aide à l'assimilation du nouveau système. Les nouvelles
habitudes viendront avec l'usage.
Les "savoir faire" doivent être complètement revus. Un plan de formation
judicieusement élaboré, tenant compte de toutes les contraintes humaines et
psychologiques doit faire l'objet d'une stratégie de communication.
La répartition des pouvoirs est le point délicat de la mise en place d'un
nouveau système. Il faut équilibrer dans la nouvelle organisation les transferts de
pouvoirs, la suppression pure et simple d'anciens pouvoirs et la mise en place de
nouveaux pouvoirs. Tout cela doit être réalisé sans remise en cause de la
hiérarchie, ni des hommes qui exercent ces pouvoirs.
Le découpage peut être structurel, temporel ou les deux à la fois (ce qui
est le plus fréquent).
Un découpage temporel aboutit à une succession de tâches dont
l'achèvement de l'une conditionne le commencement de la suivante.
Un découpage structurel consiste à isoler des fonctions indépendantes
que l'on peut étudier puis développer séparément. Ce découpage permet de
faire converger simultanément plusieurs sous-projets avec éventuellement des
points de synchronisation.
Dans tous les cas, le découpage, qu'il soit temporel ou structurel permet
une meilleure visibilité du projet puisqu'il réduit à une échelle humaine
l'ampleur des tâches à réaliser en une seule étape. Il permet également une
amélioration de la relation client-fournisseur puisqu'il pose des points de
rendez-vous qui seront l'occasion de livraisons intermédiaires et/ou
modulaires sur lesquelles le client pourra donner un accord ou faire des
remarques afin d'orienter la suite du projet.
CHAPITRE II :
METHODE DE DEVELOPPEMENT ET DE GESTION DES PROJETS
INFORMATIQUES
2.1.2 OBJECTIFS
Le schéma directeur a pour objectifs de définir et planifier les projets
d’informatisation destinée à assurer de façon optimale :
La cohérence du projet avec la stratégie de l’entreprise.
La cohérence de l’évolution du système d’information au fur et à mesure
la mise en place.
La rentabilité de projet en fonction des investissements.
L’élaboration d’un schéma directeur comprend deux étapes : la détermination des
orientations de l’informatisation (le quoi) et l’établissement du plan d’action
(planification des projets et préparation de la mise œuvre : le comment).
Elle consiste :
- à sensibiliser un certain nombre de responsables à l’utilité de l’étude schéma
directeur informatique. Cette sensibilisation est souvent faite par un
argumentaire soutenu par un promoteur, mais la décision est toujours du
ressort du directeur général. L’argumentaire est un document adressé au
directeur général expliquant clairement les objectifs et les avantages de l’étude
schéma directeur.
Identification de la stratégie de
Action de l’entreprise
sensibilisation
Décision de lancement
Objectif de l’étude
Mise en place des acteurs
Mise en place des
-comité directeur
moyens matériels,
-groupe utilisateur
méthodes et
-groupe projet (experts)
échéancier
Document de
Etablissement et diffusion du document de définition de
définition de l’étude. l’étude
- Responsables de la
fonction « systèle
d’information » de
l’entreprise
- Utilisateurs avertis et
disponibles
Consultants extérieurs
Découpage en projet
Décomposition et chiffrage
de chaque projet
Plan
informatique ou Planification de
SDI l’ensemble
Bilan
La phase préparatoire
On utilise généralement le terme d'Avant - Projet pour désigner l'ensemble des étapes
préparatoires nécessaires au lancement du projet. Il s'agit donc de définir précisément
ce que sera le projet afin d'aboutir à la mise au point de documents contractuels
(faisant lieu d'un contrat) permettant d'engager la maîtrise d'œuvre et la maîtrise
d'ouvrage dans le lancement du projet. Cette phase formalise donc la décision de
commencer le projet.
L'étude d'opportunité
Cette étape d'avant-projet permet d'étudier la demande de projet et de décider si le
concept est viable. Cette première étape a pour enjeu de valider la demande des
utilisateurs par rapport aux objectifs généraux de l'organisation.
Elle consiste à définir le périmètre du projet (on parle également de contexte),
notamment à définir les utilisateurs finaux, c'est-à-dire ceux à qui l'ouvrage est
destiné (on parle de ciblage ou profilage). A ce stade du projet il est donc utile
d'associer les utilisateurs à la réflexion globale.
Lors de la phase d'opportunité, les besoins généraux de la maîtrise d'ouvrage doivent
être identifiés. Il est nécessaire de s'assurer que ces besoins correspondent à une
attente de l'ensemble des utilisateurs cibles et qu'ils prennent en compte les
évolutions probables des besoins.
Pour élaborer un plan de développement et choisir le modèle à utiliser, il faut au
préalable réaliser une analyse du risque.
Le risque est étudié suivant six facteurs :
Taille : la taille du projet
2
Parkinson's laws and other studies in administration - 1957
Forts de cette loi, certaines entreprises ne font pas d'estimation et se lance dans
un projet en fixant des délais arbitraires tout en considérant que le projet se terminera
de toute façon trop tard.
Cette méthode, tolérable pour de petits projets, conduit systématiquement à une
consommation de ressources supérieures à ce qui serait nécessaire et à un échec
certain pour les projets plus importants (échec du à une surconsommation de
ressources et à une absence chronique de synchronisation entre les sous-projets).
La problématique
Le problème essentiel est celui de la charge de travail. De sa résolution
découlera le nombre de personnes à mettre sur le projet puis les équipements à
approvisionner ainsi que les licences des logiciels à acheter et enfin le plan de
formation à mettre en place.
Il suffit donc d'évaluer la charge de travail pour que la question des coûts
soit résolue.
La charge de travail (ou la capacité de travail) se calcule en nombre d'unité
de temps par homme (jour / homme : j/h, semaine / homme : s/h ou mois /
homme : m/h).
Par exemple une charge de 10j/h correspond au travail d'un homme
pendant dix jours ou au travail de deux hommes pendant cinq jours, ou au
travail de dix hommes pendant un jour. Il s'agit d'une valeur qui indique un
volume de travail estimé en nombre de journées.
Il faut noter les équivalences suivantes (sans tenir compte des absences) :
1 an = 10 mois = 40 semaines = 200 jours ouvrés
1 mois = 4 semaines = 20 jours ouvrés
1 semaine = 5 jours ouvrés
Il existe trois approches pour résoudre le problème de l'évaluation des
charges :
une approche statistique qui consiste à classer un projet dans une catégorie
dont on connaît la charge de travail approximative.
une approche expérimentale qui consiste à évaluer la charge de travail déjà
fournie pour en déduire la charge qui reste à fournir en appliquant une règle de
proportionnalité.
une approche par comptage qui consiste à énumérer les tâches
élémentaires à accomplir pour évaluer la charge de travail à fournir.
Le résultat obtenu est un nombre de mois de travail exprimé en
mois/homme. Une charge de 120 mois/homme peut théoriquement être répartie
sur dix personnes en un an. Dans la pratique, tout le travail ne peut pas être
réparti de cette façon et de plus, il n'y pas proportionnalité entre le nombre de
personnes sur le projet et la charge de travail.
Plus le nombre de personnes sur un projet est important, plus la charge de
travail liée aux tâches transversales est importante. Cela grève d'autant la
capacité de chacun et nécessite de ce fait la mise en place d'une ou plusieurs
personnes attachées à ce travail de coordination et de communication.
Lorsque la charge de travail est connue, la planification permet de
synchroniser les ressources avec les besoins de consommation : intervenants
extérieurs, recrutement des équipes, contrats d'assurance, location de matériels,
de locaux, etc ...
Les méthodes proposées ci-après ont toutes leurs avantages et leurs
inconvénients. Il est conseillé de croiser plusieurs méthodes d'un type différent
pour obtenir une bonne convergence des estimations.
d'ouvrage d'exprimer son besoin de manière fonctionnelle, ainsi que de clarifier les
contraintes imposées à la maîtrise d'œuvre. Le cahier des charges fonctionnel
constitue donc un document contractuel entre le maître d'œuvre et le maître
d'ouvrage.
Un « cahier des charges » est un document contractuel décrivant ce qui est attendu
du maître d'œuvre par le maître d'ouvrage.
Il s'agit donc d'un document décrivant de la façon la plus précise possible, avec un
vocabulaire simple, les besoins auxquels le maître d'œuvre doit répondre. Dans la
mesure où seul le maître d'œuvre est réellement compétent pour proposer une
solution technique appropriée, le cahier des charges doit préférentiellement faire
apparaître le besoin de manière fonctionnelle, indépendamment de toute solution
technique, sauf à préciser l'environnement technique dans lequel la solution
demandée doit s'insérer. Il s'agit ainsi d'un document permettant d'une part de
garantir au maître d'ouvrage que les livrables seront conformes à ce qui est écrit,
d'autre part d'éviter que le maître d'ouvrage modifie son souhait au fur et à mesure du
projet et demande au maître d'œuvre des nouvelles fonctionnalités non prévues
initialement.
Un cahier des charges doit également contenir tous les éléments permettant au maître
d'œuvre de juger de la taille du projet et de sa complexité afin d'être en mesure de
proposer une offre la plus adaptée possible en termes de coût, de délai, de ressources
humaines et d'assurance qualité.
Il s'agit à ce titre d'un document de référence, permettant de lever toute ambiguïté sur
ce qui était attendu, ainsi qu'un outil de dialogue permettant au maître d'œuvre
d'interroger le maître d'ouvrage afin d'affiner sa compréhension de la demande. Un
cahier des charges n'est pas pour autant nécessairement statique. Son contenu peut
tout à fait être modifié au cours du projet, même si dans l'idéal tout devrait être défini
dès le début, sur la base d'un avenant accepté par les deux parties.
ELEMENTS PRINCIPAUX
Contexte
Un cahier des charges commence généralement par une section décrivant le contexte,
c'est-à-dire notamment le positionnement politique et stratégique du projet.
Objectifs
Très rapidement, le cahier des charges doit permettre de comprendre le but recherché,
afin de permettre au maître d'œuvre d'en saisir le sens.
Vocabulaire
Nombre de projets échouent à cause d'une mauvaise communication et en particulier
à cause d'un manque de culture et de vocabulaires communs entre maîtrise d'œuvre
et maîtrise d'ouvrage. En effet, là où le maître d'ouvrage croît employer un vocabulaire
générique, le maître d'œuvre entend parfois un terme technique avec une signification
particulière.
Périmètre
Le périmètre du projet permet de définir le nombre de personnes ou les ressources qui
seront impactées par sa mise en place.
Calendrier
Le calendrier souhaité par le maître d'ouvrage doit être très clairement explicité et faire
apparaître la date à laquelle le projet devra impérativement être terminé. Idéalement
des jalons seront précisés afin d'éviter un « effet tunnel ».
- Conclusions:
Formuler un diagnostic précis sur le domaine.
Déterminer les nouvelles orientations de façon plus précise que le schéma directeur
Activités de clôture
- A l'issue de cette phase, on doit disposer de:
o inventaire complet de toute la documentation de référence
o description du système actuel
o inventaire systématique des besoins
o besoins de traitement (opérationnel)
o besoins en informations de gestion (contrôle et pilotage)
- A l'issue de cette phase, doivent être précisés:
les objectifs du futur système de préférence exprimés sous une forme
objective et vérifiable.
les contraintes du futur système et de l'évolution
un scénario du système cible
un plan d'action (scénario d'évolution)
Moyens: budgets, délais, disponibilités, groupes de travail...
2.7 Préparation
Avant de se lancer dans la réalisation de l'ouvrage, il est nécessaire de prendre le
temps de découper le projet en tâches afin de planifier l'exécution de ces tâches et de
définir les ressources à mobiliser. Les outils et méthodes suivantes sont généralement
utilisées :
L'organigramme des tâches, parfois appelé organigramme technique de projet (OTP),
permettant de découper les projets en tâches élémentaires (itemisation)
La méthode Pert permet d'organiser les tâches pour optimiser leur enchainement,
Le tableau GANTT permet de réaliser une représentation graphique du déroulement
d'un projet et de rendre compte de son avancement.
Il revient au maître d'œuvre de mettre en place des procédures permettant de garantir
la qualité du projet.
JALONS
De plus, il est possible de faire apparaître sur le planning des événements importants
autre que les tâches elles-mêmes, constituant des points d'accroche pour le projet : il
s'agit des tâches jalons (en anglais milestones).
Les jalons permettent de scinder le projet en phases clairement identifiées, évitant
ainsi d'avoir une fin de projet à trop longue échéance (on parle généralement d'« effet
tunnel » pour désigner un projet de longue durée sans échéance intermédiaire). Un
jalon peut être la production d'un document, la tenue d'une réunion ou bien encore
un livrable du projet. Les jalons sont des tâches de durée nulle, représentées sur le
diagramme par un symbole particulier, la plupart du temps un triangle à l'envers ou
un losange.
RESSOURCES
Il est généralement possible (et utile) de faire apparaître des ressources, humaines ou
matérielles, sur le diagramme, afin de permettre d'estimer les besoins et donner une
idée du coût global.
Dans un souci de concision, les initiales ou les noms des responsables de chaque
tâche seront parfois suffisants.
2.8 Réalisation
Il s'agit de l'étape de développement de l'ouvrage proprement dite. Cette étape est de la
responsabilité du maître d'œuvre, sous contrôle du maître d'ouvrage. Lors de la
réalisation de l'ouvrage l'accent doit être mis sur la communication afin de pouvoir
prendre les décisions au plus vite en cas de problème. Ainsi, la mise en place d'un
plan de communication permet d'animer le projet, par exemple au travers : de
l'utilisation d'un tableau de bord de pilotage, présentant graphiquement les résultats
du projet, permettant au chef de projet de prendre les décisions d'arbitrage en cas de
déviations.
D’un rapport d'avancement permettant à tous les acteurs du projet d'être informé des
actions en cours et achevé. D'une manière générale, sont désignées sous le terme de
reporting l'ensemble des actions de préparation et de présentation de rapports
d'activité.
De plus, des réunions doivent être régulièrement organisées (hebdomadairement de
préférence) afin de manager l'équipe projet, c'est-à-dire faire un point régulier sur
l'avancement du projet et fixer les priorités pour les semaines suivantes.
2.9 Validation
Lorsque l'ouvrage est réalisé, il convient que le maître d'œuvre s'assure qu'il répond au
cahier des charges. On parle de tests unitaires pour désigner la validation par le
maître d'œuvre de la conformité du produit à chacune des clauses du cahier des
charges.
Phase de mise en oeuvre
Recette
On appelle « recette » (ou essais de réception) la vérification de la conformité de
l'ouvrage à la demande formulée dans le dossier validé de conception générale. La
recette est un processus rigoureux et méthodologique effectué dès la réception de la
commande. Elle est réalisée conformément au dossier de contrôle établi par la maîtrise
d'ouvrage, rassemblant les documents définissant la façon de laquelle l'ouvrage doit
être contrôlé. La recette est parfois dite provisoire pendant une période de temps
appelée délai de garantie.
Cette étape se conclue lors de l'expiration du délai de garantie par la rédaction d'un
dossier de recette (procès-verbal de réception définitive) cosigné par le maître d'œuvre
et le maître d'ouvrage contenant les remarques du maître d'ouvrage et éventuellement
le refus de l'ouvrage s'il n'est pas conforme au cahier des charges.
Qualification
La qualification consiste à vérifier la conformité des capacités de l'ouvrage aux
spécifications techniques du maître d'ouvrage.
Mise en production
o Sites pilotes
La mise en place de sites pilotes permet de tester l'ouvrage dans sa dimension
technique, comme dans celle de l'organisation et de l'adhésion des utilisateurs.
L'expérience des sites pilotes permet de préparer le déploiement, de mieux en
apprécier la charge, et d'en identifier les difficultés a priori.
o Généralisation
La généralisation est le déploiement en masse de l'ouvrage auprès des utilisateurs
finaux. Un déploiement réussi sur les sites pilotes ne signifie pas systématiquement
que le déploiement généralisé va réussir. En effet, lors de l'expérimentation, les
utilisateurs ont une motivation que les utilisateurs finaux n'ont pas. De plus chaque
dysfonctionnement de l'ouvrage est mis sur le compte de l'expérimentation. La
généralisation implique généralement des changements dans la façon de travailler des
utilisateurs, ce qui freine l'adoption du produit par les utilisateurs. En effet, les
utilisateurs finaux recherchent généralement dans leur vie professionnelle une
motivation physiologique (augmentation des revenus et du statut hiérarchique) et une
sécurité de l'emploi. Un changement dans leurs habitudes de travail est donc un frein
à ces objectifs.
On désigne ainsi par « conduite du changement » tous les éléments permettant de faire
en sorte que les utilisateurs finaux utilisent réellement le produit, et donc changent
leurs habitudes. Ce terme englobe notamment la formation des utilisateurs à
l'utilisation du produit ainsi que l'accompagnement des utilisateurs (hot line).
D'autre part, lorsque le projet vise un nombre d'utilisateurs finaux très important, il
n'est souvent pas envisageable de passer directement d'une expérimentation à une
généralisation. Selon l'ouvrage il peut être nécessaire de faire des tests de montée en
charge (on trouve parfois le terme de montée en cadence), c'est-à-dire simuler un
nombre d'utilisateurs de plus en plus grand afin d'estimer si le produit est
2.10 Maintenance
On désigne par maintenance l'ensemble des opérations de modification d'un logiciel
opérationnel laissant intactes ses fonctionnalités de base. La maintenance permet
donc de maintenir un système en fonctionnement en rectifiant les anomalies de
l'ouvrage et en prenant en compte les demandes d'évolution des utilisateurs.
On distingue généralement la maintenance corrective, consistant à corriger les
erreurs du système de la maintenance évolutive consistant à modifier le système
pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités.
Une enquête effectuée aux USA en 1986 auprès de 55 entreprises révèle que 53% du
budget total d'un logiciel est affecté à la maintenance. Ce coût est réparti comme suit :
34% maintenance évolutive : modification des spécifications initiales ;
10% maintenance adaptative : nouvel environnement, nouveaux utilisateurs ;
17% maintenance corrective : correction des bogues ;
16% maintenance perfective : améliorer les performances sans changer les
spécifications ;
6% assistance aux utilisateurs ;
6% contrôle qualité ;
7% organisation/suivi ;
4% divers.
Ceci s'explique par l'augmentation de la complexité des logiciels comme de tout projet
informatique avec la montée en puissance des performances du matériel.
Objectif
Connaître la mission d'un centre Informatique et ses relations
L'exploitation d'un C.I. est accompagnée par l'interaction avec les principaux intervenants
suivants :
a) La Direction
Elle représente les décideurs qui détiennent le pouvoir de la décision.
La direction intervient dans tout ce qui concerne le budget, la stratégie, les objectifs, les
contrats, la rentabilité des investissements, les rapports d'activité et le respect des
engagements envers les fournisseurs.
b) Les utilisateurs
Ce sont les consommateurs de tout service offert par le C.I, donc, ce sont les clients du C.I.
Ils exploitent le matériel, le logiciel et le réseau qui sont gérés par le C.I.
C'est avec le degré de satisfaction des utilisateurs qu'on mesure le degré de la réussite ou
d'échec du C.I.
Ce sont les utilisateurs qui doivent spécifier leurs besoins (en matériel ou en logiciel) dans un
cahier des charges et le présenter au C.I. qui doit les satisfaire dans les brefs délais.
c) Les développeurs
C'est l'équipe du personnel informatique ou la société de services en développement qui assure
le développement des applications spécifiques demandées par les utilisateurs. Elle doit tenir
compte de la date de livraison des applications, de leur date de mise en exploitation et des
préparations nécessaires : installation et configuration du matériel, paramétrage et formation
des utilisateurs,
etc …
Elle doit rédiger un manuel d'exploitation pour les utilisateurs.
Elle doit être prête à toute demande de maintenance des applications pour corriger des erreurs
dans les traitements (maintenance corrective) ou pour faire évoluer les applications afin de
répondre à de nouveaux besoins et appliquer de nouvelles 5. Connexion de l'entreprise à
l'INTERNET pour s'ouvrir sur le monde extérieur et en particulier, sur ses clients et ses
fournisseurs.
En offrant ces services, le C.I. est soumis aux contraintes suivantes :
Plus court délai (le plus tôt possible ou bien à temps)
Meilleure qualité
Moindre coût
Continuité du fonctionnement (disponibilité continue du système Informatique)
Budget consacré au C.I. pour les investissements et les frais de fonctionnement
Rentabilité des investissements
Bonne compétence du personnel du C.I.
Formation du personnel
Evolution des moyens informatiques du centre
Ouverture sur l'environnement extérieur
Sécurité de tout le système informatique
Confidentialité : certaines informations, professionnelles ou personnelles, doivent
rester confidentielles au niveau du responsable du C.I.
I.4) Les Interactions
L'exploitation d'un C.I. est accompagnée par l'interaction avec les principaux intervenants
suivants :
a) La Direction
Elle représente les décideurs qui détiennent le pouvoir de la décision.
La direction intervient dans tout ce qui concerne le budget, la stratégie, les objectifs, les
contrats, la rentabilité des investissements, les rapports d'activité et le respect des
engagements envers les fournisseurs.
b) Les utilisateurs
Ce sont les consommateurs de tout service offert par le C.I, donc, ce sont les clients du C.I.
Ils exploitent le matériel, le logiciel et le réseau qui sont gérés par le C.I.
C'est avec le degré de satisfaction des utilisateurs qu'on mesure le degré de la réussite ou
d'échec du C.I.
Ce sont les utilisateurs qui doivent spécifier leurs besoins (en matériel ou en logiciel) dans un
cahier des charges et le présenter au C.I. qui doit les satisfaire dans les brefs délais.
c) Les développeurs
C'est l'équipe du personnel informatique ou la société de services en développement qui assure
le développement des applications spécifiques demandées par les utilisateurs. Elle doit tenir
compte de la date de livraison des applications, de leur date de mise en exploitation et des
préparations nécessaires : installation et configuration du matériel, paramétrage et formation
des utilisateurs, etc …
Elle doit rédiger un manuel d'exploitation pour les utilisateurs.
Elle doit être prête à toute demande de maintenance des applications pour corriger des erreurs
dans les traitements (maintenance corrective) ou pour faire évoluer les applications afin de
répondre à de nouveaux besoins et appliquer de nouvelles
Objectif
Pour construire un centre Informatique, il faut établir les prévisions nécessaires en terme de
bureaux, salle informatique, composants de base et réseaux.
II.1) Introduction
De nos jours, les technologies de l'information et de communication ont pris une bonne place
dans la société; elles sont devenues indispensables au fonctionnement et à la survie de toute
entreprise.
Les décideurs donnent une grande importance aux moyens techniques de traitement, de
sauvegarde et de communication de l'information.
Au fil des années, on est passé d'un simple service informatique à un département puis à un
Centre Informatique sous forme d'une Direction rattachée directement à la Direction Générale.
Objectif
Recenser les différentes activités d'un centre Informatique
III.1) Introduction
La création d'un C.I. au sein d'une entreprise a pour but d'apporter une efficacité et une
performance de toute l'activité de l'entreprise et ce afin d'augmenter la productivité du
personnel, d'accroître le chiffre d'affaire et de multiplier le profit.
Ceci n'est possible que si on assure un bon fonctionnement de tout le système informatique.
C'est le Centre Informatique qui en est le premier responsable devant la
Direction Générale.
Pour remplir sa mission, le C.I. doit assurer un certain nombre de tâches et d'activités qu'on
verra dans ce chapitre.
a) soit à l'acquisition des progiciels de gestion pour les tâches standard telles que Comptabilité,
Gestion des stocks, etc.
Dans ce cas, il faut préparer un cahier des charges (qui contient trois parties :
C.C. administratif préparé par le service financier et juridique, le C.C. fonctionnel où on trouve
les spécifications fonctionnelles préparées par l'utilisateur décideur et le C.C. Technique où on
trouve les spécifications techniques de la plateforme d'exploitation et il est préparé par le C.I.
Avec les 3 parties du C.C., le C.I. peut lancer un appel d'offres (national ou international) pour
l'acquisition d'un logiciel.
Après la réception des offres des soumissionnaires, pour chaque offre, on vérifie la présence
des papiers administratifs demandés (affiliation à la CNSS,
Non faillite, etc.) puis on procède au dépouillement technique (suivant une méthodologie de
dépouillement fixée avant le lancement de l'appel d'offres) : si la note technique dépasse un
certain seuil fixé auparavant, alors on passe au dépouillement financier et on attribue une note
financière puis on calcule la note globale par une formule fixée auparavant
On choisit le fournisseur dont l'offre a eu la meilleure note globale et on signe avec lui un
contrat d'acquisition de logiciel.
Une fois le logiciel est acquis, il suffit de le paramétrer suivant les spécificités de l'entreprise ou
de lui faire adapter l'organisation de l'entreprise pour en tirer le meilleur profit.
b) Soit à sous traiter le développement des tâches métiers qui sont très spécifiques à
l'entreprise et pour lesquelles on ne trouve pas des logiciels qui répondent aux besoins des
utilisateurs.
Dans ce cas, il faut préparer les mêmes documents et suivre les mêmes étapes mais cette fois
ci, c'est pour sélectionner une Société de Services et d'Ingénierie en Informatique (SSII) qui va
assurer le développement des tâches spécifiques de la société.
Après le choix de la société sous traitante, il faut rédiger :
Un contrat où on spécifie les responsabilités de chacun des C.I. et de la société
Un Cahier des charges fonctionnel très précis et validé par les utilisateurs décideurs
Un contrat précisant les modalités de réception et de paiement.
Un contrat mentionnant les délais prévus pour le début et la fin du développement des
applications et précisant les pénalités des retards.
Dans les deux cas, le responsable du C.I. doit établir un contrat de maintenance des
applications acquises avec le fournisseur pour corriger des éventuelles erreurs (maintenance
corrective) ou pour les faire évoluer afin de répondre à des nouveaux besoins (maintenance
évolutive) ou pour les faire adapter à une nouvelle plateforme technique (maintenance
adaptative).
La valeur de ce contrat est de l'ordre de 10% du coût des applicatifs.
2- Préparer un Cahier des Charges qui doit être validé par le comité de pilotage
3- Lancer un appel d'offres pour l'élaboration du SDIO
4- Faire le dépouillement des offres pour le choix d'un bureau d'études afin d'élaborer le SDIO
en collaboration avec le comité du pilotage informatique
Objectif
Inventorier les différents services (ou départements) d’un C.I.
IV.1) Introduction
Si une entreprise décide de créer un C.I., c’est dans le but d’atteindre des objectifs
préalablement tracés par la Direction Générale. Ces objectifs ne peuvent être réalisés en
absence des moyens humains.
En effet, le fonctionnement d'un C.I. est conditionné par la mise à disposition des ressources
financières, matérielles, logicielles et humaines. Ces dernières ont des qualités et des profils
hétérogènes. Le personnel comprend un directeur, des ingénieurs informaticiens, et des
techniciens.
b) Qualités demandées
Un candidat au poste du directeur doit avoir :
o Esprit critique et de synthèse et une maîtrise des problèmes
o Le flair d'un psychologue
IV.4.3 l'Analyste-programmeur
Il étudie et analyse de façon détaillée la conception des applications. Il rencontre fréquemment
les utilisateurs et prépare le dossier de programmation puis il passe au codage et au test des
différents modules. Une fois approuvé, il élabore un manuel utilisateur et le transmet à
l'utilisateur pour l'exploitation.
a) Formation requise
o Technicien supérieur en informatique de gestion expérimenté, ou
o Maîtrisard en informatique de gestion
b) Qualités demandées
o Connaissance des méthodologies d'analyse et de conception
o Connaissance des outils et des langages de programmation
o Esprit de logique et d'algorithmique
o Aptitude à la collaboration avec le chef de projet et les utilisateurs
IV.5.5 Le Bandothécaire
C'est le technicien responsable de la gestion de la bibliothèque des supports physiques des
documents techniques qui peuvent contenir des fichiers, des programmes et des données de
l'entreprise (documents papiers, bandes magnétiques, streamers, disquettes, CD, DVD, etc …).
a) Formation requise
Technicien supérieur en informatique
b) Qualités demandées
o Sens d'organisation
o Connaissance de codification et de rangement des différents supports
Objectif
Présenter des différents aspects de la gestion d’un C.I.
V.1) Introduction
La mission d'un C.I. est d'apporter une efficacité et une meilleure qualité aux services et aux
produits fournis par l'entreprise à ses différents clients et ce afin d'atteindre les objectifs
escomptés au paravent
De son côté, le directeur du C.I. peut se faire aider par les responsables des différents services
du C.I. pour gérer des différents aspects tels que :
gestion des contrats de service
gestion des ressources
gestion des incidents
gestion de la sauvegarde et de la reprise
gestion des performances
gestion des relations avec l'extérieur
Pour estimer les besoins, les responsables de l'entreprise doivent faire un recensement des
besoins ou des statistiques sur ce qui est consommé pendant l'année en cours et prévoir ce
qu'il faudrait, en terme de ressources, pour réaliser ce qui est prévu dans le
Schéma Directeur Informatique.
Objectif
Savoir les différents aspects de la sécurité globale d’un système informatique et connaître les
moyens disponibles.
VI.1) Introduction
La sécurité des systèmes informatiques couvre généralement trois aspects :
L'intégrité des données qui garantit l'authenticité des données : c’est à dire les données sont
bien celles qu'on croit être.
La confidentialité qui consiste à assurer l'accès aux ressources uniquement aux personnes
autorisées.
La disponibilité qui permet de maintenir le bon fonctionnement du système informatique en
tout temps et en toute circonstance.
b) La sécurité physique
Règles de sécurité des locaux qui abritent les serveurs sensibles et les équipements
d’interconnexion: équiper ces locaux par des détecteurs d'incendie et par un système
d'extinction automatique.
Verrouillage des locaux contre le vol du matériel.
Issue de secours dans les locaux
Accès permis seulement aux personnes autorisées (utiliser des clés spéciales ou une carte à
puce pour contrôler les accès à la salle informatique)
c) La sécurité des accès
Sécurité des accès aux postes de travail et aux serveurs pour les utilisateurs et les
administrateurs. L'accès doit être assuré par :
Nom utilisateur et mot de passe
Carte à puce : l'authentification par carte à puce est destinée à garantir l'identité d'une
personne à assurer son identification via un code PIN et à protéger l'accès aux postes de travail
par le biais d'un mot de passe dynamique (càd qu'il faut changer de temps en temps)
Classification des données selon leur confidentialité et leur appartenance
Gestion des droits d'accès aux données et aux fonctionnalités des logiciels en fonction des
profils des utilisateurs
d) La sécurité des réseaux
Assurer la sécurité des topologies LAN et WAN pour garantir la continuité de transmission
des données à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise
Contrôler le flux des données entre le système d'information et le monde extérieur (càd
l'Internet ou le WAN) pour éviter tout risque d'attaque (alors il faut installer serveur proxy avec
un firewall)
Détecter les intrusions qui viennent de l'extérieur et les éviter au préalable
pour que l'antivirus puisse détecter les virus récemment créés et éventuellement désinfecter les
fichiers touchés et ainsi éviter les risques de nouvelles infections.
1. contexte
devenues une aide à l'enquête, au même titre que l'ADN», ajoute un officier de police.
Les commissariats en dressent d'ailleurs une cartographie sur leur secteur
d'intervention pour savoir instantanément où piocher les images utiles aux enquêtes.
Condamnée à voir fondre ses effectifs, la police développe le réflexe technologique pour
gagner en efficacité. Même si tout bon policier sait qu'une caméra n'arrêtera jamais un
voyou… (Jean-Marc Leclerc, la vidéosurveillance fait chuter la délinquance de rue[en
ligne] disponible sur http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/23/01016-
20090323ARTFIG00238-la-videosurveillance-fait-chuter-la-delinquance-de-rue-.php)
Si ce dispositif a été prôné c’est parce que la quasi liberté perpétrée au campus est le
résultant de la subjectivité et ou soit de la corruption de sentinelles par les étudiants.
Ce dispositif ne permettra pas seulement d’arrêter ou diminuer la délinquance, mais
aussi d’aider l’Uniluk à épargner le frais qu’elle gaspille aux sentinelles qui ne
remplissent pas la fonction leur demandée. Selon la même enquête, La palme du
retour sur investissement revient à Orléans où la chute des délits de proximité
dépasse les 58 % ! Maire adjoint chargé de la sécurité, Florent Montillot, assure que
les Orléanais vont même gagner de l'argent. «Le réseau de vidéosurveillance nous a
coûté 1,9 million d'euros, confie-t-il, mais il nous permet d'économiser désormais
chaque année 750 000 euros de primes d'assurances pour nos bâtiments publics, qui
ne sont plus dégradés, et 300 000 euros de frais de téléphonie, puisque nos services
utilisent pour communiquer entre eux le réseau optique des caméras. C'est plus d'un
million épargné par an !»
L’endroit de l’implantation de ce projet c’est à Lukanga au sein de l’institution
universitaire dénommé Uniluk.
- En suisse par exemple, les cameras de surveillances sont installées dans les
quartiers fréquentés par les prostituées et ce pour garantir leur sécurité
- Protection des bâtiments et installation publiques et leurs abords
- Sauvegarde du trafic routier
- Constatation des infractions aux règles de la circulation
- Prévention des atteintes à la sécurité des personnes et aux biens dans les lieux
particulièrement exposés à des risques d’agression
- Prévention d’actes de terrorisme
Bref, le secteur lié est celui de la sécurité et de la prévention de risque comme par
exemple l’indiscipline scolaire, le terrorisme, éviter la délinquance élevée… dans l’ordre
du projet, les contraintes sont encore les coûts pour l’achat de matériels, disponibilité
du courant,.
Titre : contrat signé pour l’automatisation de service de détermination du CT, CM et CVM au sein d’une
entreprise industrielle
2. Analyste Jeanpy
61
2. Diagnostic du risque
Facteur 0 1 2 3 4 5
Taille *
Difficulté *
Interfaces *
Efficacité *
Nouveauté *
Structure *
Pour obtenir le délai total est de prendre (249/ 4) /24h= 2,59 jours
62
2. Ordinateurs de grande capacité
Ces outils sont très nécessaire quant à l’enregistrement de données (vidéo prises) jusqu’à
une certaine période. Ces ordinateurs devront être d’une grande capacité et performance
pour favoriser un travail ininterrompu de la surveillance des entrées du campus.
3. Logiciel de vidéosurveillance
Ces ordinateurs auront besoin d’un programme pour être utilisés avec ces caméras et les
vidéos captées. Le plus souvent c’est sont des logiciels qui coûtent cher mais aussi sont
indispensable pour le projet jugé d’une grande utilité pour la sécurité du site Wallace.
4. Disques de sauvegarde
Ces disques durs supplémentaires permettront de conserver des copies des vidéos captées
en vue de constituer des archives utilisables plus tard en cas de contentieux. Les données
contenues sur les disques durs des ordinateurs seront donc régulièrement transportées vers
ces disques externes pour être conservées en sécurité.
5. Courant permanent
Le projet pourra alléger les tâches de certains employés de l’organisation mais va exiger
d’autre part la permanence du courant électrique pour l’alimentation du matériel.
La direction du laboratoire informatique de l’université sera chargée de la supervision du
projet.
63
Evaluation des
activités
64
4.5 Conditions spécifiques et mesures d’accompagnement du gouvernement
Le gouvernement de la république démocratique du Congo dans son plan de
développement met un accent important sur la sécurité étant donné qu’elle
constitue la clé primaire de toutes activités au sein de la nation. De même son
ministère de l’enseignement tant préoccupé par la qualité d’enseignement qui ne
fait qu’aller vers la baisse, met tout en œuvre pour relever la pente en matière
d’éducation national. L’université Adventiste de Lukanga est une institution
d’enseignement supérieur dont l’emphase est surtout mise sur la discipline comme
moyen de renforcer la qualité et ainsi contribuer à la réalisation de la mission
supérieure de l’institution.
La République Démocratique du Congo est dépourvue des mesures
d’accompagnement efficace pour les projets cadrant avec la vision de la nation ;
toute fois la RDC encourage et s’accorde avec quiconque a le souci de réaliser des
projets dont la visée est celle du plan de développement de la nation congolaise.
Le projet lancé par l’université Adventiste de Lukanga s’inscrit dans un cadre
favorable d’accompagnement par le gouvernement de la RDC, quoi que celui-ci ne
puisse être soutenu matériellement, l’accord du gouvernement et bien d’autres
facilitations pourront encourager la continuation et même la finition de ce projet
moderne et très utile pour lUNILUK.
9. Les facteurs assurant la Viabilité.
9.1. Politiques et soutien
Aucun projet ne peut devenir défavorable dans un environnement
politique parce qu’étant souscrit dans la politique du gouvernement, il
devra être soutenu par celui-ci.
9.2. Technologie appropriée
Pour que la sécurité soit de mise au sein du campus wallas, il faudra que
l’on tienne compte des avantages des NTIC pour à fin assurer un contrôle
objectif et impartial des entrées et sorties qui s’y effectuent.
Tableau technique des matériels
65
Référence Ressource Marque Capacité
5. Ordinateur Dell HDD : 250GB
RAM : 4GB
Processeur : 5GB
6. Camera
D’après les évaluations faites, la faiblesse des institutions est la cause des échecs des
projets tant collectifs qu’individuel.
Dans le cadre de notre projet pour qu’il se réalise, il faudra que l’administration de
l’Université s’y investisse financièrement et moralement.
Le projet est en court, nous vérifierons les objectifs à l’issu de l’exécution du projet.
Conclusion
Notre projet traite sur l’implantation d’un système de surveillances des entrés et sorties
au sein du campus de l’Université Adventiste de Lukanga. Cependant, ce projet n’a pas tenu
compte de tout l’espace du campus. Peut être celui-ci pouvait être traité par d’autres
chercheurs dans l’avenir.
66