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Leçon 4.

MODELISATION DES PROBLEMES SPATIAUX ET


PROCESSUS DE GEOTRAITEMENT
En termes généraux, un modèle est une représentation de la réalité. Du fait de l'inhérente complexité de la Terre et des interactions en son sein,
les modèles sont créés sous la forme d'une représentation simplifiée de la réalité. Les modèles vous aident à comprendre, à décrire et à prévoir
comment les choses fonctionnent dans le monde réel.

Il existe deux types de modèles :

 modèles de représentation : représentent les objets du paysage,


 modèles de processus : simulent les processus du paysage.

I.Modèles de représentation
Les modèles de représentation essaient de décrire les objets dans un paysage. Des exemples de ces objets sont les bâtiments, les cours d'eau ou
les forêts. Les modèles de représentation sont créés dans un SIG grâce à un jeu de couches de données. Dans Spatial Analyst, ces couches de
données sont soit des données raster, soit des données d’entité. Les couches raster sont représentées par un maillage ou une grille standard, et

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chaque emplacement d'une couche est représenté par une cellule de la grille qui possède une valeur. Les cellules provenant de différentes couches
s'empilent les unes sur les autres en décrivant les nombreux attributs de chaque emplacement.

Un modèle de représentation est composé de couches de données.


Le modèle de représentation essaie de capturer les relations spatiales au sein d'un objet (par exemple, la forme d'un bâtiment) et entre les autres
objets du paysage (par exemple, la répartition des bâtiments). Le modèle de représentation SIG non seulement établit les relations spatiales, mais
modélise aussi les attributs des objets (par exemple, le propriétaire de chaque bâtiment). Les modèles de représentation s'appellent aussi des
modèles de données et sont considérés comme des modèles descriptifs.

II.1 Modèles de processus


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Les modèles de processus essaient de décrire l'interaction des objets qui sont décrits dans le modèle de représentation. Les relations sont
modélisées à l'aide de l'analyse spatiale. Il existe de nombreux types d'interactions différents, et Spatial Analyst propose une large gamme d'outils
pour les décrire. La modélisation des processus est parfois désignée sous le nom de "modélisation cartographique". Les modèles de processus
permettent de décrire des processus mais aussi de prévoir des événements suite à certaines actions.

Chaque outil Spatial Analyst peut être considéré comme un modèle de processus. Certains modèles de processus sont simples et d'autres plus
complexes. Vous pouvez augmenter la complexité en ajoutant de la logique et en combinant plusieurs modèles de processus avec l’Algèbre
spatial ouModelBuilder.

L'une des opérations Spatial Analyst les plus basiques consiste à additionner deux rasters :

L'addition des valeurs de raster est une opération fondamentale.


La complexité peut être intensifiée à travers la logique. Par exemple, si un emplacement a un sol sablonneux qui est également sec, il répond aux
critères (true [T]), et constitue un emplacement convenable pour un objectif donné :

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Vous pouvez appliquer des conditions logiques pour augmenter la complexité.
La complexité est augmentée grâce aux outils spécialisés dont les algorithmes sont conçus pour générer des résultats analytiques qui seraient
difficiles à créer par vous-même. Par exemple, ces types d'outils calculent la distance non euclidienne ou la dispersion hydrologique des polluants
dans la nappe phréatique.

Une complexité supplémentaire est obtenue avec les outils spécialisés.


Une plus grande complexité peut être accrue en combinant plusieurs outils et logiques :

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La complexité peut encore être augmentée en combinant plusieurs outils et conditions
Un modèle de processus doit être aussi simple que possible pour capturer la réalité nécessaire à la résolution d'un problème. Vous pouvez avoir
besoin d'une seule opération ou outil, mais dans le cas de modèles complexes, des centaines peuvent s'avérer nécessaires.

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Types de modèles de processus

De nombreux types de modèles de processus peuvent vous permettre de résoudre divers problèmes, notamment :

 Modélisation d'aptitude. Quel est l'emplacement optimal pour un site, comme une nouvelle école, une décharge d'ordures ou un parking ?
 Modélisation de distance. Quels sont les habitats protégés les plus proches pour une espèce en danger ?
 Modélisation d'hydrologie. Dans quelle direction le flux hydraulique coule-t-il d'une surface ?
 Modélisation de surface. Quel est le taux de pollution dans différents endroits d'un canton ?

III.GEOTRAITEMENT
Qu’est-ce que le géotraitement

Le géotraitement est à la portée de tous les utilisateurs d’ArcGIS. Que vous soyez un utilisateur novice ou aguerri, il constitue probablement une
partie essentielle de votre travail quotidien avec ArcGIS. L’objectif du géotraitement est de fournir des outils et une structure nécessaires pour
effectuer les analyses et gérer les données géographiques. Les fonctions de modélisation spatiale et d’analyse du géotraitement font d’ArcGIS un
système d’information géographique complet.

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Le géotraitement propose une suite importante d’outils pour effectuer des tâches de SIG simples, telles que la superposition de tampons et de
polygones, ou plus complexes, comme l’analyse de régression et la classification d’images. Les types de tâches à automatiser peuvent être
ordinaires (par exemple, pour transférer des données d’un format à un autre). Le géotraitement repose sur une structure de transformation des
données. Un outil de géotraitement effectue généralement une opération sur un jeu de données ArcGIS (classe d’entités, raster ou table) et génère
un nouveau jeu de données. Chaque outil de géotraitement exécute une opération restreinte, mais essentielle, sur les données géographiques.

Le géotraitement permet de concaténer des séquences d’outils et d’alimenter ainsi chaque outil avec les résultats d’un autre, comme illustré dans
les exemples ci-après. Vous pouvez utiliser cette fonction pour composer une infinité de modèles de géotraitement (séquences d’outils) qui vous
permettent d’automatiser votre travail et de résoudre des problèmes complexes.

Supposez que vous receviez 20 fichiers de formes de la part d’un collègue, et qu’ils soient dans des projections cartographiques différentes et
contiennent nombre d’entités se trouvant à l’extérieur de votre zone d’étude. Votre tâche consiste à modifier la projection cartographique de
chacun des 20 jeux de données, à supprimer les entités superflues ("découper" les jeux de données) et tous les insérer dans une géodatabase
fichier.

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La méthode la plus simple pour accomplir cette tâche est de loin d’utiliser le géotraitement. Vous utilisez d’abord l’outil Project (Projet), qui
applique une nouvelle projection à une classe d’entités en entrée pour créer une nouvelle classe d’entités en sortie. L’illustration ci-dessous
montre la boîte de dialogue de l’outil Projet avec ses entités en entrée dans l’angle supérieur gauche et les entités projetées dans l’angle supérieur
droit. Le système de coordonnées projetées est Projection conique équivalente d’Albers.

La deuxième étape consiste à utiliser l’outil de géotraitement Découper pour découper les données qui se trouvent à l’extérieur de votre zone
d’étude. L’outil Clip (Découper) prend deux entrées, une classe d’entités de n’importe quel type (point, polyligne ou polygone) et une classe

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d’entités surfaciques (la classe d’entités de découpage), puis crée une nouvelle classe d’entités en incluant uniquement les entités comprises dans
les polygones de découpage.

Les outils Project (Projet) et Clip (Découper) peuvent tous les deux être utilisés en mode de traitement par lots. Cela vous permet d’entrer la liste
de vos 20 classes d’entités et les outils s’exécutent automatiquement une fois pour chacune des 20 classes d’entités. Vous pouvez créer la liste en
faisant glisser les classes d’entités depuis la fenêtre Catalog (Catalogue) vers la boîte de dialogue de l’outil.

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Vous pouvez également créer rapidement un modèle de géotraitement qui enchaîne les outils Project (Projet) et Clip (Découper), en intégrant la
sortie de l’outil Project (Projet) dans la sortie de l’outil Clip (Découper), puis utiliser le modèle en mode de traitement par lots. Le modèle que
vous créez devient un nouvel outil dans votre environnement de géotraitement.

Modélisation et analyse : recherche de sites convenables pour les parcs

L’analyse spatiale est l’un des aspects les plus intéressants et remarquables du SIG. Avec l’analyse spatiale, vous pouvez combiner les
informations de nombreuses sources indépendantes et générer un jeu d’informations (résultats) totalement nouveau, en appliquant un ensemble
d’opérateurs spatiaux étendu, complet et très élaboré. Ces opérations spatiales font toutes partie de la suite d’outils de géotraitement.

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Dans l’illustration ci-dessous, la carte Sites de parcs potentiels présente les emplacements les plus appropriés en mauve foncé, tandis que les
endroits moins favorables sont indiqués dans des nuances plus claires. Les zones grises désignent l’emplacement de parcs existants. L’illustration
montre également que la densité de population est un facteur plus décisif, c’est-à-dire que son influence est plus grande (60) dans la sélection de
sites que la distance par rapport aux autres parcs (40). (Ces pondérations sont entièrement arbitraires.)

Le modèle de géotraitement suivant illustre la logique précédente. Ce modèle se décompose en cinq étapes, chacune étiquetée avec un cercle
bleu.

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 L’étape 1 calcule la densité de population à partir d’une classe d’entités points en entrée contenant des centroïdes de population et génère un jeu de données
raster contenant la densité de population pour chaque cellule.
 L’étape 2 calcule la distance par rapport aux parcs à partir d’un raster de parcs existants et génère un jeu de données raster avec la distance par rapport aux
parcs existants en tant que valeur pour chaque cellule.
 L’étape 3 reclasse la sortie du raster Densité de population, et l’étape 4 reclasse la sortie du raster Distance jusqu’aux parcs. Les deux processus de
reclassification transforment les valeurs de cellule brutes en valeurs comprises entre 0 et 100. Les valeurs reclassées indiquent l’utilité ; 0 étant le moins utile
et 100 le plus utile. Par exemple, une cellule proche d’un parc existant a une valeur inférieure à celle d’une cellule plus éloignée et une cellule dont la densité
de population est élevée a une valeur supérieure à celle d’une cellule dont la densité de population est faible.
 L’étape 5 prend les données en sortie provenant des deux reclassifications et les injecte dans l’outil Superposition pondérée, où des pondérations (60 et 40)
sont appliquées. Raster en sortie. Potential Park Sites (Sites de parcs potentiels) contient un score d’aptitude, comme illustré ci-dessus. Les zones les plus
appropriées ont une valeur supérieure dans la cellule en sortie et apparaissent en mauve foncé.

L’approche de la superposition pondérée dans la recherche de sites potentiels est antérieure à l’arrivée des ordinateurs et du SIG. Le
géotraitement rend la superposition pondérée facile et accessible. Vous pouvez par exemple changer les pondérations 60 et 40 et réexécuter le
modèle pour déterminer la sensibilité des pondérations. Vous pouvez de même changer les valeurs de reclassification.

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Partage de vos workflows
Les modèles de géotraitement que vous créez et les données qu’ils utilisent peuvent être partagés à l’aide de paquetages de géotraitement. Le
paquetage que vous créez peut être envoyé par courrier électronique à vos collègues ou téléchargé sur le site ArcGIS Online où il sera accessible
à un public plus large. Vous pouvez également créer et publier des services web à partir de vos modèles, qui seront consommés par des clients
web, tels que ArcGIS Desktop, ArcGIS Explorer et des applications web personnalisées.

Développement de vos propres outils


Vous pouvez créer vos propres outils à l’aide de Python. Les outils que vous créez sont appelés outils personnalisés et sont une partie intégrante
du géotraitement, à l’instar des outils système (ceux installés avec ArcGIS Desktop). Vous pouvez ouvrir et exécuter vos outils à partir de la
fenêtre Search (Rechercher), Catalog (Catalogue) ou ArcToolbox, les utiliser dans ModelBuilder et la fenêtre Python, les appeler depuis un
autre script ou les ajouter sous la forme de boutons de barre d’outils.

B. PRINCIPAUX OUTILS DE GEOTRAITEMENT

1. The Buffer Tool(L'outil tampon)

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Les tampons sont des fonctions de proximité. Lorsque vous utilisez cet outil de géotraitement, il crée un polygone à une distance
définie entourant les entités.

Par exemple, une zone tampon est un polygone ou un ensemble de cellules qui se trouvent à une proximité spécifiée d'un
ensemble d'entités.

L'outil tampon peut avoir des distances fixes et variables. En outre, ils peuvent être définis sur géodésique, ce qui tient compte de
la courbure de la Terre.

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Exemple d'outil tampon :Chernobyl Exclusion Zone

Tchernobyl est la pire catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité. En peu de temps, il a émis des centaines de fois plus de
radiations qu'Hiroshima. De plus, c'est l'un des deux seuls classés comme événement de niveau 7 (le classement maximum). La
végétation environnante a absorbé des isotopes radioactifs et est morte dans la semaine suivant l'explosion.

En raison des toxines mortelles rejetées dans l'atmosphère, l'équipe de sécurité a déclaré une zone tampon de 2 600 kilomètres
carrés autour de la centrale nucléaire. À ce jour, cette zone tampon est toujours en vigueur et s'appelle la zone d'exclusion de

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Tchernobyl. 30 ans plus tard, les arbres restent brun rougeâtre. Il y a environ 9 000 à 93 000 décès à travers l'Europe. Et la zone
d'exclusion est toujours en vigueur.

Le point de l'histoire est que si ArcGIS était là à l'époque, ils auraient pu exécuter l'outil de géotraitement de tampon. Depuis
l'explosion, des satellites comme SPOT surveillent la zone d'exclusion de Tchernobyl en raison de ses restrictions.

2. L'outil Clip

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L'outil de découpe est une fonction de superposition qui découpe une couche d'entrée dans la limite d'une limite d'entité définie.
Le résultat de cet outil est une nouvelle couche de sortie découpée.

Si vous pouvez imaginer un emporte-pièce, c'est comme utiliser l'outil clip. Et découper des vecteurs et des rasters est l'une des
opérations les plus courantes dans les SIG.

Pour découper des données, vous avez besoin de points, de lignes ou de polygones en entrée et d'un polygone comme étendue de
découpage. Les données conservées sont le résultat d'un clip.

Exemple d'outil Clip : Découper la Floride

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3. The Merge Tool(L'outil de fusion)
L'outil de fusion combine des ensembles de données qui sont du même type de données (points, lignes ou polygones). Lorsque
vous exécutez l'outil de fusion, les données résultantes seront fusionnées en une seule.

Semblable à l'outil de découpage, nous utilisons régulièrement l'outil de fusion. Pour la fusion, les ensembles de données doivent
être du même type. Par exemple, vous ne pouvez pas fusionner des points et des polygones en un seul ensemble de données.

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Exemple d'outil de fusion : la fusion de supermarchés

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Par exemple, si deux géants de l'épicerie comme Ahold NV et le Groupe Delhaize souhaitent fusionner leurs 6 500 magasins,
nous pouvons utiliser l'outil de fusion.

Dans ce cas, nous avons deux ensembles de données existants des deux sociétés. La fusion entre les deux épiceries en une seule
entreprise - Ahold Delhaize - signifie que toutes les épiceries seront combinées en un seul ensemble de données. Lorsque vous
combinez les épiceries (points) des deux entreprises, elles se retrouvent toutes dans un ensemble de données final.

En quoi la fusion est-elle différente de l'ajout ? L'outil d'ajout signifie que vous ajoutez des données à un ensemble de données
existant. Mais la fusion signifie que vous prenez deux ensembles de données existants et que vous les combinez pour créer un
nouvel ensemble de données fusionnées.

4. The Dissolve Tool (outil de dissolution)


L'outil de dissolution unifie les limites en fonction des valeurs d'attributs communes. En d'autres termes, le fondu fusionne les
frontières voisines si les voisins ont les mêmes attributs.

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Par exemple, si vous souhaitez supprimer les frontières des pays pour former un continent, l'outil de dissolution est l'outil à
utiliser. Mais vous auriez besoin d'un attribut pour chaque pays et le continent auquel il appartient.

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Exemple d'outil de dissolution : unifier les pays
Qu'est-ce que l'Allemagne, le Yémen, la Tanzanie et le Vietnam ont en commun ? Ce sont tous des exemples de deux pays qui
dissolvent leurs frontières et s'unifient pour n'en former qu'un. L'unification du pays est un événement rare. Mais la dissolution
des frontières dans le SIG ne l'est pas.

Allemagne de l'Ouest + Allemagne de l'Est = Allemagne

Vietnam du Nord + Vietnam du Sud = Vietnam

L'outil de géotraitement Dissoudre efface les bordures et les unifie en une seule. Lorsque chaque pays a son nom de continent
dans la table attributaire, vous pouvez exécuter l'outil de dissolution pour unifier les frontières en continents.

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Il y a plus de 25 ans, le mur de Berlin a été rasé, séparant l'Est et l'Ouest. L'Est et l'Ouest ont dissous leurs murs en un seul pays.

L'outil d'intersection est très similaire à l'outil de découpage car les étendues des entités en entrée définissent la sortie. La seule
exception est qu'il préserve

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5. The Intersect Tool(L'outil d'intersection)
attributs de tous les ensembles de données qui se chevauchent dans la sortie.
L'outil d'intersection effectue un chevauchement géométrique. Toutes les entités qui se chevauchent dans toutes les couches
feront partie de la classe d'entités en sortie – les attributs seront conservés.
Ajoutez plusieurs entrées. L'outil accepte différents types de données (points, lignes et polygones). Lorsque les entités se
chevauchent, elles seront dans la sortie. L'outil d'intersection conserve les valeurs d'attribut dans les deux couches en entrée.
CONSEIL DE PRO : Exécutez l'outil d'intersection sur une seule entité et vous pourrez trouver des chevauchements.

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Exemple d'outil d'intersection : génération de tableaux croisés dynamiques
Le conseiller municipal a demandé à l'analyste SIG : « Combien d'appartements, de condos et de maisons avons-nous dans les
secteurs A, B et C ? Créez-moi un tableau croisé dynamique.

Au lieu d'exécuter un clip, il serait utile d'exécuter une intersection. Pourquoi? Parce que nous préservons les attributs des deux
ensembles de données d'entrée. Vous avez besoin du type de bâtiment de la couche d'habitation. Vous avez besoin de l'ID de
quartier de la couche résidentielle.

Lorsque vous exécutez l'outil d'intersection avec les habitations et les couches résidentielles, la sortie contiendra tous les points
qui se chevauchent pour chaque quartier. Plus important encore, il conservera le type de logement ET l'ID de la circonscription.

Sélectionnez toutes les lignes. Cliquez sur Ctrl-C dans ArcGIS, puis cliquez sur Ctrl-V dans Excel. Dans Excel, sélectionnez
toutes les cellules de vos tableaux et insérez un tableau croisé dynamique.

Quelle est la différence entre l'outil Clip et l'outil Intersection ? » La principale différence réside dans les attributs résultants.
Lorsque vous exécutez l'outil de découpage, seuls les attributs des entités en entrée seront dans la sortie. Lorsque vous utilisez
l'outil d'intersection, les attributs de toutes les entités seront dans la sortie.
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6. The Union Tool
Certains disent que l'outil syndical devrait être accompagné d'un flacon d'antiacide. L'outil d'union a une mauvaise réputation car
il crée beaucoup de fonctionnalités. L'outil d'union conserve toutes les limites et attributs d'entités en entrée dans la classe
d'entités en sortie.
Après avoir exécuté cet outil de géotraitement, cela devient un peu compliqué, surtout lorsqu'il y a plus de chevauchements. Mais
ce n'est vraiment pas si mal. L'outil Union combine spatialement deux couches de données. Il préserve les entités des deux

couches dans la même mesure.


Exemple d'outil d'union : formes de base
Dans cet exemple, nous avons un cercle et un carré qui se chevauchent. Le cercle est un enregistrement unique et le carré est un
enregistrement unique.

Lorsque vous exécutez une union sur ces deux entités, elle produit 3 enregistrements : le cercle d'origine, le carré d'origine et la
partie qui se chevauche.

Les unions ont été particulièrement utiles dans les applications d'adéquation, car vous pouvez comprendre où différents types
d'habitats se chevauchent.

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7. L'outil Effacer (différence)
L'outil Effacer supprime les fonctionnalités qui chevauchent les fonctionnalités d'effacement. Cet outil de géotraitement conserve
les parties des entités en entrée situées en dehors de l'étendue des entités d'effacement. Le résultat est une nouvelle entité dont

l'étendue de l'entité d'effacement a été supprimée.

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Exemple d'outil d'effacement : effacement des brûlures de forêt
Les humains déclenchent 90% des incendies de forêt. La foudre frappe la Terre 100 000 fois par jour. 10 à 20 % de ces coups de
foudre peuvent provoquer des incendies de forêt.
Peu importe comment vous le découpez, les incendies de forêt se produisent à tout moment quelque part sur Terre. Les
écologistes doivent comprendre combien d'habitats convenables existent dans le paysage.
Lorsqu'un incendie de forêt déchire une forêt, vous pouvez exécuter l'outil d'effacement car ces peuplements forestiers n'existent
plus. Ce ne sont plus des habitats convenables pour certaines espèces. Effacez ces zones avec les polygones de feux de forêt et
vous obtenez une étendue d'habitat mise à jour.

OPÉRABILITÉS SIG
La technologie SIG applique la science géographique avec des outils de compréhension et de collaboration. Il aide les gens à atteindre un objectif
commun : obtenir des informations exploitables à partir de tous les types de données.

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Plans

Les cartes sont le conteneur géographique des couches de données et des analyses avec lesquelles vous souhaitez travailler. Les cartes
SIG sont facilement partagées et intégrées dans des applications, et accessibles par pratiquement tout le monde, partout.

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Données

Le SIG intègre de nombreux types de couches de données utilisant la localisation spatiale. La plupart des données ont une composante
géographique. Les données SIG comprennent des images, des entités et des fonds de carte liés à des feuilles de calcul et des tableaux.

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Analyse

L'analyse spatiale vous permet d'évaluer l'adéquation et la capacité, d'estimer et de prévoir, d'interpréter et de comprendre, et bien plus
encore, en offrant de nouvelles perspectives à votre vision et à votre prise de décision.

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Apps

Les applications offrent des expériences utilisateur ciblées pour faire le travail et donner vie au SIG pour tout le monde. Les applications SIG
fonctionnent pratiquement partout : sur vos téléphones portables, vos tablettes, dans les navigateurs Web et sur les ordinateurs de bureau.

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