LP: TEER – S4 -

Epreuve finale: Transferts Thermiques

Session principale. Juin 2015 - Durée : 1h30min
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NB : - Aucun document n'est autorisé
- Avant d'effectuer les applications numériques, les réponses doivent être données sous forme littérale.

Exercice 1 : (7pts)

Un chauffage électrique très mince, de puissance surfacique qo, est inséré entre une paroi (A),
de section S, d’épaisseur L1=0,02m, de conductivité thermique k1=15W/mK et une paroi (B),
de même section S, d’épaisseur L2=0,04m et de conductivité thermique k2=1W/mK. La face
x=0 est parfaitement isolée alors que la face x=L1+L2 échange par convection avec un fluide à
T∞=20°C avec un coefficient d’échange h=10W/m2K (voir figure). La paroi (A) a pour masse
volumique ρ1=8000kg/m3 et pour chaleur spécifique Cp1=400J/kgK, La conduction est
monodimensionnelle et toutes les résistances thermiques de contact sont considérées
négligeables.

1. En régime est permanent :

a) Représenter le circuit électrique analogique entre les températures T1=T(x=L1) et T∞.
b) Quelle est la puissance qo nécessaire pour maintenir la température de la face x=L1+L2 à
T2=30°C.
c) En déduire la température T1.
d) Tracer la variation de T(x) pour 0 ≤ x < ∞.
2. En un instant t=0, le chauffage électrique est éteint :
a) Calculer le coefficient d’échange surfacique total U entre la face x=L1 et le milieu extérieur.
b) Montrer que la paroi (A) reste approximativement isotherme.
c) Donner l’expression de la température de la paroi (A) en fonction du temps.

(A) (B)

x
O L1 L1+L2

h, T∞

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Exercice 2 : (6pts)

Soit un triangle équilatérale, de surfaces considérées noirs S1=S2=S3 (voir figure). On vous
donne : σ = 5.67.10-8 W/m²/K4 constante de Stefan-Boltzmann.
Calculer les flux nets φ1, φ2 et φ3 (en W/m2) à fournir ou à soustraire pour maintenir les
surfaces S1, S2 et S3 respectivement à T1=27°C, à T2=57°C et à T3=87°C.
S3
S2
60°

Exercice 3 : (7pts) S1

On s’intéresse à l’étude hydrodynamique d’un écoulement interne de l’eau (fluide

incompressible) de débit massique m& , de densité ρ de viscosité cinématique µ dans une
conduite cylindrique de diamètre D=2ro et d’axe de révolution z. La vitesse d’entrée de l’eau
est U.
1) Présenter cet écoulement par un schéma tout en montrant la couche limite hydrodynamique
et les profils de vitesses dans les principales zones.
2) Donner l’expression du nombre de Reynolds en fonction du diamètre D de la conduite, de
débit massique d’eau et de sa viscosité cinématique.
3) Quelle est la signification physique du nombre de Reynolds ?
4) Lorsque l’écoulement devient entièrement développé (régime établi) dans la conduite,
montrer rigoureusement que le profil de la vitesse a pour formule suivante:

5) Déterminer l’expression de la vitesse moyenne Um de l’eau

6) Reformuler l’expression du profil de la vitesse de l’eau de la question 4 en fonction de
vitesse moyenne Um.
7) Déduire l’expression de la vitesse maximale Umax de l’eau en fonction de Um.

Aide mémoire :
Les équations de Navier Stokes dans une géométrie cylindrique en régime permanent et sans
forces de volume sont :

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 LP: TEER – S4 -
Correction de l’épreuve finale: Transferts Thermiques
Session principale. Juin 2015 - Durée : 1h30min
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Exercice 1 :
1. a)Le régime est permanent et transfert 1D, donc le circuit électrique analogique entre les
températures T1=T(x=L1) et T∞
T1=T(x=L1) T2=T(x=L1+L2)

L2 1 T∞
k 2S hS
b) La puissance qo nécessaire pour maintenir la température de la face x=L1+L2 à T2=30°C on
k S
a: q o S = 2 (T1 − T2 ) = hS(T2 − T∞ )
L2
Pour que T2=30°C=Cte il faut que q o = h (T2 − T∞ ) soit q o = 10 × (30 − 20) = 100W / m 2
c) Déduction de la température T1

k2 q L
qo = (T1 − T2 ) Soit donc T1 = T2 + o 2
L2 k2
100 × 0,04
AN : T1 = 30 + = 34°C
1
C’est la température maximale
c) Profils de T(x) pour 0 ≤ x < ∞.

k1 (To − T1 ) q o L1 100 × 0,02

On a q o = − soit To = T1 = = 34 + = 33,85°C
L1 k1 15
D’où l’allure suivante :
T(x) °C

34
33,85
30
20
x
x= 0 x= L1 x= L1+L2

2) Le régime est variable, à t=0 on a qo=0 (chauffage est éteint)

a) Le coefficient d’échange surfacique total U entre la face x=L1 et le milieu extérieur
−1
L 1
q o = U (T1 − T∞ )
1
avec U =  2 +  =
 k2 h  R total

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 −1
 0,04 1 
D’où U =  +  = (0,14 )−1 = 7,1428W / m 2 K
 1 10 
b) Calcul du nombre de Biot :
UL1 7,1428 × 0,02
Biot = = = 0,009 ppp 0,1
k1 15
Donc la paroi est approximativement isotherme, càd T ( x , t ) ≈ T ( t ) ∀ 0 p x p L1
c) L’expression de T(t) :
Le bilan thermique sur la paroi (A) donne :
dT ( t )
ρ1Cp1 (SL1 ) = −q oS ; tf0
dt
dT ( t ) qo
Soit donc l’équation différentielle suivante : =−
dt L1ρ1Cp1
qo
L’intégration de cette équation donne : T ( t ) = − t + C avec C une constante qui sera
ρ1Cp1L1
dT
déterminé par la condition initiale suivante : à t=0, q o = 0 = soit donc T=C=34°C
dt
qo
D’où le profil de température est : T ( t ) = − t + 34
ρ1Cp1L1
Exercice 2
Triangle équilatérale, de surfaces noirs S1=S2=S3
Les flux nets échangés entre ces surfaces sont déterminés à partir de l’équation suivante :

∑ (T )
n
φinet = σSi i
4
− Tj4 Fij
S3 ;T3=87°C
j=1 S2 ; T2=57°C

∑( )
φinet n
60°
Soit donc la densité de ces flux est : ϕ inet = =σ Ti4 − Tj4 Fij
Si j=1 S1 ;T1=27°C

Avec i et j varient de 1 à 3 et Fij sont les facteurs de formes géométriques des surfaces i et j.
Ave les propriétés des facteurs de formes on aura : F11=F22=F33=0 car S1=S2=S3
Et F12= F21=F13= F31=F23=F32=1/2
Car on a : F11+F12+F13=1 soit alors : 0+2×F12=1 d’où F12=1/2
Donc pour que T1 =27°C de la surface S1 soit maintenue constante il faut que :
[( ) ( ) (
ϕ1net = σ T14 − T14 F11 + T14 − T24 F12 + T14 − T34 F13 = ) ]
σ 4
2
[( ) (
T1 − T24 + T14 − T34 = −353,11Wm −2 )]
càd il faut donc enlever 353,1 W/m2 à la surface S1 pour maintenir T1=27°C.

De même pour S2 à T2=57°C

[( ) ( ) (
ϕ 2 net = σ T24 − T14 F21 + T24 − T24 F22 + T24 − T34 F23 = ) ] σ 4
2
[( ) ( )]
T2 − T14 + T24 − T34 = −33,38Wm −2
Et enfin pour S3 il faut lui fournir:
[( ) ( ) (
ϕ 3net = σ T34 − T14 F31 + T34 − T24 F32 + T34 − T34 F33 = ) ] [(
σ 4
2
) ( )]
T3 − T14 + T34 − T24 = +386,49Wm −2

On vérifie bien le bilan thermique : ϕ1net + ϕ 2 net + ϕ 3net = 0

(On rappel que : ϕ inet = ϕ ei − ϕ ai = σTi − E i )
4

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Exercice 3
1) schéma de cet écoulement avec la couche limite hydrodynamique et les profils de vitesses
dans les principales zones.
Zone de couche limite δ(z)
ro=D/2

u(r)
u(r,z)
z

zone d’entrée zone établie

U m D ρU m D
2) Le nombre de Reynolds : Re = = avec Um est la vitesse moyenne
υ µ
D2 4m&
Or & = ρU m S = ρU m π
m soit U m =
4 ρπD 2
4m &
Donc le nombre de Reynolds devient sous forme : Re =
πDµ
3) La signification physique de Re : c’est un nombre sans dimension qui représente le rapport
des forces d’inertie aux forces de viscosité.
4) si l’écoulement devient entièrement développé (régime établi) dans la conduite on a :
v ( r, z ) = 0
∂u
d’après la 1ère équation d’aide mémoire on aura : = 0 soit u(r,z) = u(r)
∂z
∂p
La 3ème équation donne : =0 soit p = p(z)
∂r
Donc à partir de la 2ème équation on aura :

∂ 2 u 1 ∂u 1 ∂p 1 d  du  1 dp
+ = Soit alors l’équation différentielle suivante : r  = = Cte
∂r 2 r ∂r µ ∂z r dr  dr  µ dz
2
 du  r dp
Une 1ère intégration donne :  r  = + C1
 dr  2µ dz
r 2 dp
Une 2ème intégration donne : u( r ) = + C1Ln ( r ) + C 2
4µ dz
C1 et C2 sont des constantes qui se déterminent à partir des conditions aux limites suivantes :
du 
- à r =0 on a la condition de symétrie (càd u est maximale)  = 0 d’où C1=0
dr  r = 0
D r 2 dp
- à r= = ro on a la condition d’adhérence u=0 d’où C 2 = − o
2 4µ dz
1 dp 2  r2 
D’où finalement le profil de vitesse u(r) est : u ( r ) = − ro 1 − 2 

4µ dz  ro 
5) l’expression de la vitesse moyenne Um de l’eau:
On a m& = ρU m S soit donc

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 ro ro ro
1 1 2  1 dp 2 r2 
Um = ∫
ρS r = 0
ρu ( r ).2 πr.dr =
ρπro2 ∫ ρu( r ).2πr.dr = 2
ro ∫ − r
 4µ dz o (1 −
r
) .r.dr
2 
r =0 r =0  o 
r ro
1 dp  r3  1 dp  r 2 r4 
o

=−
2µ dz 0 ∫
 r − 2 dr = −
ro 
 − 
2µ dz  2 4 ro2  0
1 dp 2
Donc la vitesse moyenne a pour formule : U m = − ro
8µ dz
6) L’expression du profil de la vitesse de l’eau en fonction de vitesse est moyenne Um est :
 r2 
u ( r ) = 2 U m 1 − 2 
 ro 
7) La vitesse est maximale lorsque r=0 ; donc son expression est : U max = 2 U m

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 LP: TEER – S4 -
Epreuve finale: Transferts Thermiques
Session de rattrapage. Le 29 Juin 2015 - Durée : 1h30min
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Exercice 1: Conduction stationnaire unidirectionnelle

Soit un mur d’épaisseur L, de surface S, en contact sur la face x = L avec un fluide à
température Tf , de coefficient d’échange par convection noté h. Ce mur est soumis sur la face
x = 0 au rayonnement solaire de vecteur densité de flux noté φo. La conductivité thermique est
notée k, et il n’y a pas de production de chaleur dans le mur (pas de génération de chaleur).

S
ϕ0
k h, Tf

0 x
x=0 x=L

1) Exprimer le problème mathématique et préciser l’écriture des deux conditions aux limites.
2) Déterminer analytiquement la distribution de température dans le mur en fonction de φo, Tf,
L, h et k.
3) Exprimer T(0) et T(L).
4) Rappeler les bases (hypothèses) de l’analogie électrique ?
5) Quelle est la grandeur thermique analogue d’une tension, d’un courant et d’une résistance
électrique.
6) Que représentent en terme de conditions aux limites sur la température les deux schémas
électrique suivants :

Générateur de tension Générateur de courant

7) Dessiner le schéma électrique équivalent à notre problème en précisant les résistances

électriques et les températures aux nœuds. En déduire trois expressions du flux de chaleur φo,
traversant le mur.
8) Faire apparaître dans l’expression T(x) de la question 2 le groupement β= φo/h. Donner les
unités physiques de h, k et β.
9) Discuter sur la valeur de la température T(L) lorsque β → 0 et β → ∞ .
10) Application numérique :
L = 10 cm, h = 10, k = 5, =1000 et Tf =300K. Calculer β, T(0) et T(L).

Examen final de Transferts Thermiques : 2014/2015 Prof. T. AIT-TALEB 19

Exercice 2: Rayonnement thermique
Soit une surface opaque S à la température Ts =500K ayant des propriétés radiatives isotropes
avec une émissivité ελ variable en fonction de la longueur d'onde λ (voir figure au dessous).
La surface S et exposée au rayonnement émis par du charbon en combustion (comme corps
noir) à Tc=2000K.
1- Calculer l'émissivité totale ε.
2- Calculer l'absorptivité totale α.
3- Comparer entre ε et α, Conclure ?

On vous donne les fractions du flux total voir tableau ci-dessous.

λT µmK F0- λ
750 0.0
3000 0.273
5000 0.634
20000 0.986

ɛλ
0,8

0,5

0,1

λ1=1,5 λ2=10 λ(µm)

Distribution spectrale de l’émissivité

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 LP: TEER – S4 -
Correction de l’épreuve finale: Transferts Thermiques
Session de rattrapage. Le 29 Juin 2015 - Durée : 1h30min
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Exercice 1 : Conduction stationnaire unidirectionnelle
1 ∂T g
1) L’équation de conduction, d’une manière générale, s’écrit : = ∆T +
α ∂t k
Dans notre cas, ce problème de conduction dans un mur, est en régime permanent et pas de
∂ 2T
génération interne de chaleur d’où : ∆T = 0 soit : =0 avec 0 p x p L
∂x 2
Les deux conditions aux limites sont :
∂T  ∂T 
à x=0 ; − k  = ϕo et à x=L ; − k  = h (T ( x = L ) − T f )
∂x  x =0 ∂x  x = L
∂ 2T
2) la distribution de température s’obtient par intégration de: =0
∂x 2
Soit donc : T(x)= C1x+C2
Avec C1 et C2 sont obtenues à partir des conditions aux limites :
ϕo
− kC1 = ϕ o soit alors : C1 = −
k
ϕo ϕo
− kC1 = h (( C1 L + C 2 ) − T f ) soit alors C 2 = + L + Tf
h k
ϕo ϕo ϕo
D’où T( x ) = − x+ L + Tf+ pour 0 ≤ x ≤ L
k h k
3) Expression de T(0) et T(L) (cas extrêmes) :
ϕo ϕo
x=0 on aura : T ( 0 ) = + L + Tf
h k
ϕo
x=L on aura : T ( L ) = + Tf
h
4) Les bases (hypothèses) pour appliquer l’analogie électrique sont :
- régime doit être permanent (stationnaire)
- transfert thermique monodimensionnel (1D)

5) Les grandeurs thermiques analogues :

- Tension U, est une Température T
- Courant I, est une densité de flux q
- Résistance électrique Re, est une résistance thermique Rth

6) En terme de conditions aux limites sur la température les deux schémas électriques suivants
représentent successivement :

Générateur de courant : c’est flux imposé Générateur de tension : c’est température imposée

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7) Schéma électrique équivalent à notre problème est :
T(L)
ϕo
.
T(0)
. .
Tf

L 1
kS hS
Soit donc en régime permanent on a les trois expressions du flux de chaleur φo:
T( 0 ) − T( L ) T( L ) − Tf T(0 ) − Tf
ϕo = ; ϕo = et ϕo =
L 1 L 1
+
kS hS kS hS
8) Dans l’expression de T(x) de la question 2) on fait apparaître le groupement β= φo/h :
ϕo ϕo
T( x ) = − x+ L + Tf + β
k k
2
Donc, les unités de : [h] en W/m K [k] en W/mK et [β] en K.
9) si β → 0 alors aura T(L) =Tf
et si β → ∞ alors aura T(L) = ∞

10) Applications numériques :

β= φo/h =1000/10 =100K
T(0)=1000/10+1000/5×10-2×10+300 = 420K
T(L)=100+300 = 400K

Exercice 2: Rayonnement thermique

1)- Calcul de l'émissivité totale ε :
∞ ∞

∫ M λ ( Ts )dλ ∫ ε λ M λ ( T )dλ
o
∞ ∞
ϕ e
M 1
ε = λo = λo = ∫ ε λ dλ = 0
∞
= 0
∞
= ε M λo ( Ts )dλ
4 ∫ λ
ϕλ Mλ 0 σTs 0
∫ M λ dλ ∫ M λ dλ
o o

0 0
λ λ2
1  1 o 
∞
ε λ ε λ ε λ
σTs4  ∫0
=  + 2 ∫ + 3 ∫ 
o o
1 M λ d M λ d M λ d
λ1 λ2 
( ) (
= ε 1 f 0 − λ1 + ε 2 f 0 − λ 2 − f 0 − λ1 + ε 3 1 − f 0 − λ 2 )
On utilise les données du tableau :
on a : λ1Ts = 1,5 × 500 = 750 µmK qui correspond à f 0 −λ1 = 0

de même pour : λ2Ts = 10 × 500 = 500 µmK qui correspond à f 0 − λ 2 = 0 ,634

soit donc l'émissivité totale : ε = 0 ,1 × 0 + 0 ,5( 0 ,634 − 0 ) + 0 ,8( 1 − 0 ,634 ) = 0 ,61 .

2)- Calcul de l'absorptivité totale α :

d’après la loi de Kirchhoff on a : ε λ = α λ (non pas ε = α !!!)
aussi on a : Eλ = M λo ( Tc )

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 ∞

∫ α λ Eλ ( Tc )dλ
o
∞ ∞
ϕ a
1
α = λi = ∫ α λ dλ = 0
= o ∫ ε λ M λo ( Tc )dλ
ϕλ 0 Eλ ( Tc ) M λ ( Tc ) 0
( ) (
= ε 1 f 0 − λ1 + ε 2 f 0 − λ 2 − f 0 − λ1 + ε 3 1 − f 0 − λ 2 )
On utilise les données du tableau :
on a : λ1Tc = 1,5 × 2000 = 3000 µmK qui correspond à f 0 − λ1 = 0 ,273

de même pour : λ2Tc = 10 × 2000 = 20000 µmK qui correspond à f 0 −λ2 = 0 ,986

d’où : α = 0 ,1 × 0 ,273 + 0 ,5( 0 ,986 − 0 ,273 ) + 0 ,8( 1 − 0 ,986 ) = 0 ,395

3)- Par comparaison : ε ≠ α, on conclut que la surface opaque S à la température

Ts=500K n’est pas grise partout mais elle est grise par bonde seulement.

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