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Université de Gabès
du
TRANSFERT THERMIQUE
Sommaire
1. But de la manipulation
Le but de cette manipulation est de :
Vérifier la loi de Fourier dans le cas d'une conduction linéaire et d'une conduction
radiale.
Mesurer la conductivité thermique de quelques matériaux.
Etudier le transfert thermique sur une ailette cylindrique.
grad
Avec
: La densité du flux de chaleur [ W.m-2] ;
: La conductivité thermique du milieu [ W.m−1.K−1] ;
: La température [K].
Bien que la conductivité thermique dépende de la température du milieu, on peut
généralement la considérer comme étant constante sur une large gamme de températures.
Soit un cylindre de longueur L et de section S dont la surface latérale est parfaitement isolée
(figure 1). Soit P une dissipation volumique de chaleur dans l'ensemble de ce cylindre et
soient T1 et T2 deux températures imposées à ses deux extrémités.
S PSdx
x x dx x x
x x dx x x
S P
dx
2 P
2
x
Nous avons établit l'équation indéfinie de la chaleur dans le cas particulier de la conduction
axiale en régime permanent.
On rappelle que la forme générale de l'équation indéfinie de la chaleur en régime variable
s'écrit :
dθ P
div(gradθ) ρc
dt
P 2
θ(x)=- x Bx A
2λ
Les deux constantes A et B sont déterminées à partir des températures fixées aux deux
extrémités, soit :
θ(0)=A T1
P 2
θ(L)=- L BL T1 T2
2λ
P 2
BL =T2 + L T1
2
PL T2 T1
B= +
2 L
P 2 PL (T2 T1 )
θ(x)=- x ( ) x T1
2λ 2 L
Dans l'hypothèse d'une dissipation volumique de chaleur nulle, on pourra écrire :
(T 2 T 1)
θ(x)= ) x T1
L
La résistance thermique d'un matériau est par définition le rapport des différences de
(T1 T2 )
température des extrémités sur le flux de chaleur échangé : R=
Φ
(T T ) (T T )
Dans le cas du barreau on écrira : Φ=S S S 2 1 S 1 2
x L L
L
La résistance thermique sera donc : R=
S
3. Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental se compose essentiellement des éléments suivants :
Montage électrique (unité HT10X).
Un banc d’essai pour l’étude de la conduction linéaire (Unité HT11).
Un banc d’essai pour l’étude de la conduction radiale (Unité HT12).
Un banc d’essai pour l’étude du transfert thermique sur une ailette cylindrique (unité
HT15).
3.1. Montage électrique (Unité HT10X)
Le montage électrique sert à la lecture des différentes températures mesurées à l’aide des
thermocouples (montés sur les unités HT11, HT12, HT15) ainsi qu’à la génération et la
lecture des puissances de chauffages par effet joule. La lecture de température se fait
directement en °C, avec une précision de 0,1°C par l’intermédiaire d’un branchement
permettant la connexion de l’appareil électrique avec l’une des unités citées. La puissance
dissipée par la source chaude peut être déduite directement du produit de la tension (U) et
l’intensité du courant (I) affichés tous les deux sur l’unité HT10X.
Figure 4 : Schéma simplifié du banc d’essai pour l’étude de la conduction radiale (Unité
HT12)
3.4. Banc pour l’étude de la conduction radiale (unité HT11)
L’unité HT15 (Figure 5) nous permet d’étudier le transfert thermique sur une ailette cylindre.
L’ailette en question est une barre en laiton de rayon r et de longueur L. La barre est soumise à
une condition de flux sur l’une de ses extrémités. 8 thermocouples (T1-T8) montés sur la
barre permettant de mesurer la température le long de son axe. La distance entre deux
thermocouples est de 0,05m. un thermocouple T9 permet de mesurer la température de l’air
ambiant.
Figure 5 : Schéma simplifié du banc d’essai pour l’étude du transfert thermique sur une
ailette cylindrique (unité HT15).
4. MANIPULATION
4.1. Etude de la loi de Fourier et de la conductivité thermique en conduction linéaire
et radiale
a) En conduction linéaire
Cette partie sera faite sur l’unité HT12
Avant de prendre toute mesure, vérifier que la zone froide a atteint un régime
permanent grâce au thermocouple le plus proche de cette zone.
Relever pour une puissance de chauffage qui la correspond une tension (U=12 V) les
valeurs des températures à l'aide des différents thermocouples.
Données
Le transfert thermique dans la barre est de type conductif, mais aussi convectif avec l’air
ambiant supposée à température constante Ta. Cette température sera aussi celle de toute la
barre avant le (réchauffement) à l’extrémité x = 0. Le transfert convectif sera caractérisé par le
coefficient H. On notera T(x, t) la température de la barre à l’abscisse x et à l’instant t.
La perte totale de chaleur dans la barre qui est due à une convection naturelle peut être
donnée par la relation empirique de W.H. McAdams suivante :
QPT HATs Ta
QPT : Perte totale de chaleur (W).
A DL : Surface latérale (m2). Avec D : Diamètre de la tige, L : Sa longueur (distance entre
les thermocouples 1 et 8).
Ts : Température moyenne de la tige (moyenne (T1,.., T8) +273).
Ta : Température ambiante (T9+273).
H (W.m-2.K-1) étant le coefficient de transfert de chaleur et qui est la somme de deux
coefficients Hc et Hr de transfert qui sont due respectivement à la convection et au
rayonnement.
Hc est donné par la relation suivante :
Ts Ta
0, 25
Hc 1,32 (W.m-2.K-1)
D
Hr est donné par la relation suivante :
Ts 4 Ta 4
Hr F (W.m-2.K-1)
Ts Ta
: Constante de Stefan Boltzmann, 56,7109 (W.m-2.K-4).
: Emissivité de la surface, 0,95 (adimensionnelle)
F : Facteur adimensionnel, F=1.
Travail demandé
1. En faisant un bilan thermique sur le volume de contrôle différentiel, de longueur x ,
montrer que l’équation de chaleur se met sous la forme suivante :
d 2 x
m 2 x 0
dx
Avec :
x Tx Ta
HP
m2
AK
Ta : Température ambiante.
Tx : Température de la tige à l’abscisse x.
Où : P : périmètre (m), A surface de la section transversale de la barre (m2), K : Conductivité
thermique.
2. En admettant que le diamètre de la barre est très petit devant sa longueur (L), de ce fait
en peut négliger la perte de chaleur à l’extrémité de la tige (x= L) c'est-à-dire que :
d x
0 àxL
dx
Montrer que la solution de l’équation se met sous la forme suivante :
x Tx Ta coshmL x
0 T 1 Ta coshmL
10. Calculer la conductivité thermique de la barre (k) pour les deux tensions de chauffage.
Comparer les valeurs trouvées avec celle donnée dans le fascicule.
I. But de la manipulation
Le dispositif à étudier comprend deux enceintes, une enceinte chauffée et une enceinte
refroidie. Le but est d’étudier l’effet de la convection et du rayonnement sur un élément
circulaire introduit dans les enceintes.
Pour cela on va étudier l’évolution de sa température lors du passage d’une enceinte à l’autre.
L’étude est réalisée sur deux types d’échantillon (gris et noir) et dans deux conditions
différentes (sous atmosphère et sous vide).
On peut également ajouter à cette liste le transfert de chaleur par changement d'état lors
duquel se produisent un dégagement ou une absorption de chaleur (chaleur latente de
changement d'état).
2. Conduction
La conduction est un transfert de chaleur dans un milieu matériel (solide ou fluide) sans
mouvement de matière. C'est le seul mode de transfert de chaleur a l'intérieur d'un solide. Le
transfert de chaleur par conduction s'appuie sur la loi de Fourier
kgradT
qui relie la densité de puissance (unité W.m-2) et le gradient local de température. k est la
conductivité thermique du matériau considéré ( unité W.m-1.K-1).
En faisant le bilan thermique sur un volume dV d'un solide, on obtient l'équation de la
chaleur :
T
.c. div(kgradT ) q v
t
Dans le cas simple ou le milieu est homogène ( gradk 0 ), isotrope( kx=ky=kz=k ) et sans
source volumique de chaleur (qv=0), on est ramené a l'équation de Laplace ∆ T= 0.
T1 T2
T T1 x
l
S
Pk
(T 1T2 )
l
qui relie la puissance transférée par conduction à la différence de température entre les
extrémités du solide.
3. Convection
La convection est un transfert de chaleur dans un milieu matériel avec mouvement de matière.
Ce mode de transfert ne concerne donc que les fluides ou les échanges entre un solide et un
fluide.
Dans le cas d'un transfert entre un solide et un fluide, la puissance transférée par convection
est donnée par la relation :
P hS(T p T f )
4. Rayonnement
Le rayonnement est un transfert de chaleur entre deux corps, séparés par du vide ou un milieu
transparent, par l'intermédiaire d'ondes électromagnétiques. Nous ne considèrerons que les
corps solides opaques au rayonnement.
Pour l'étude du rayonnement, on définit un corps de référence appelé le corps noir (équivalent
au gaz parfait en thermodynamique classique) dont on peut déterminer les propriétés. La seule
qui nous intéressera par la suite est l'émittance M définie comme la puissance émise par unité
de surface sur toute la gamme de longueur d'ondes (entre 0 et ∞) dans tout le demi-espace
supérieur.
On démontre que :
M = σT 4
ou F1,2 , est un nombre sans dimension appelé facteur de forme qui fait intervenir la géométrie
considerée et les émissivités des 2 corps.
Dans le cas qui nous intéressera par la suite ( corps placé a l'intérieur d'une enceinte dont les
dimensions sont grandes par rapport a celles du corps) cette relation devient simplement :
9
3
10
4
11
12
5 13
6 14
7
1 8
9
2 10
3
11
4
12
6
7
l’équipement
2 Régulateur électronique Régule la température de l’enceinte chauffée
3 Douille double-puits Retransmettent la valeur de la température de
surface (échantillon) en signal analogique
0-5VDC->0-150°C
4 Boutons poussoirs Permettent de mettre sous tension l’équipement
6 Commutateur tournant Permet de mettre sous tension l’instrumentation
7 Boutons poussoirs Permettent de mettre sous tension la résistance
électrique
8 Afficheur numérique Indique la température de surface (échantillon).
9 Bornier compensé Bornier utilisé pour connecter les échantillons. Il
est adapté au sondes thermocouple et évite les
pertes.
10 Afficheur numérique Indique la température d’entrée d’eau dans
l’échangeur de refroidissement
11 Afficheur numérique Indique la pression dans les enceintes (valeur
relative)
12 Afficheur numérique Indique la température de sortie d’eau de
l’échangeur de refroidissement
IV. Manipulation
1. Installation de l’équipement
-Vérifiez que l’équipement est posé sur un support stable (table, paillasse…).
-Vérifiez qu’aucun n’élément ne soit dégradé ou cassé et que les câbles ne soient pas
sectionnés.
-vérifiez que la vanne de réglage du débit située sous le débitmètre est fermée
-Raccorder les flexibles d’alimentation et d’évacuation. Les flexibles devront obligatoirement
être montés avec des colliers de serrage.
-Connectez la fiche électrique sur une prise reliée au réseau. Le réseau doit avoir les
caractéristiques suivantes : 230VAC,monophasé,50hz,20A
-Tournez le sectionneur rouge et jaune situé à l’arrière du banc sur la porte (la flèche doit être
verticale)
-Le voyant blanc de présence tension doit s’allumer. Dans le cas contraire vérifier l’état des
disjoncteurs à l’intérieur du coffret et le bon fonctionnement de la prise réseau.
Le banc est prêt à fonctionner.
2. Préparation du banc
Assurez vous d’avoir suivi la procédure décrite au paragraphe précédent.
-pressez le bouton vert « mise sous tension » situé sur le panneau de commande
-tournez le commutateur noir situé sur le panneau de commande vers la droite
-les afficheurs et le régulateur doivent maintenant être sous tension.
-la consigne de température du régulateur (affichage inférieur vert doit être réglée à 200°C)
-la consigne peut être réglée jusqu’à 250°C. Ne pas dépasser cette valeur sous peine de
dégradation de l’équipement. Pour changez la consigne, suivez la procédure ci dessous :
utilisez les flèches haut et bas pour modifier la valeur de consigne
-réglez le débit d’eau de refroidissement à 0,6L/h en utilisant la vanne noire multi-tours
-pressez le bouton vert « résistance » situé sur le panneau de commande
3. Travail demandé
COURBES D’ABSORPTION D'EMISSION D’UN CORPS NOIR
Nous allons stabiliser le système en température et transférer un échantillon noir d’une zone
basse température vers une zone à température élevée.
PROTOCOLE EXPERIMENTAL :
-Effectuez les vérifications décrites dans les sections installation et préparation du banc
décrites précédemment.
-ôtez le bouchon en place sur haut des enceintes d’essai (desserrez le raccord clamp, enlevez
le bouchon et le joint)
-Nous allons utiliser l’échantillon noir :
-positionnez le haut du raccord coulissant (2) au niveau du repère (1). Pour faire coulisser le
système, desserrez légèrement la bague du raccord coulissant puis resserrez la lorsque elle est
en position. Un serrage à la main est suffisant.
-placez l’échantillon au dessus des enceintes en intercalant le joint. Serrez l’ensemble à l’aide
du collier clamp.
-vérifiez que les vannes V1 et V2 sont ouvertes.
-connectez ensuite le raccord de sonde marron (visible sur la photo ci dessus) sur le bornier du
tableau de commande en prenant garde au sens de connection
-laissez le système se stabiliser pendant environ 10 minutes à partir du moment ou la
température de la résistance (affichage supérieur sur le régulateur) a atteint la température de
consigne ( affichage vert)
-préparez le chronomètre (mise à zéro)
-lorsque le système est stable préparez le tableau ci dessous et préparez vous à le remplir.
-vous allez devoir synchroniser le changement d’enceinte et le lancement du chronomètre
(idéalement réalisé à deux opérateurs)
-vous devez desserrer le raccord coulissant de l’échantillon et positionner le repère (2) (photo
ci dessus) sur le repère 3. Concrètement l’échantillon va être transférer de la zone froide à la
zone chaude.
-lorsque l’échantillon est en position, lancez le chronomètre et relevez la température de
surface (température échantillon)dans un tableau.
-vous allez ensuite effectuer la même manipulation pour l’étude de l’absorption
-après la 1ère manipulation, repositionnez l’échantillon dans la position initiale
-patientez une dizaine de minute afin que les températures se stabilisent
-ouvrez la vanne V2 et fermez la vanne V1.
-lorsque le régime est stable, démarrez la pompe à vide par le petit bouton situé à l’arrière du
manche.
-Patientez deux minutes afin d’assurer un tirage au vide correct et un bon dégazage (vérifiez
que le raccord coulissant soit serré correctement (serrage manuel))
-vous allez devoir synchroniser le changement d’enceinte et le lancement du chronomètre
(idéalement réalisé à deux opérateurs)
-vous devez desserrer légèrement le raccord coulissant de l’échantillon et positionner le repère
(2) (photo ci dessus) sur le repère 3. Concrètement l’échantillon va être transférer de la zone
froide à la zone chaude.
-lorsque l’échantillon est en position, lancez le chronomètre et relevez la température de
surface (température échantillon).
COURBES D’ECHAUFFEMENT ET D’ABSORPTION D’UN CORPS GRIS
Refaire le même travail pour le corps gris.
Figure1: Appareil
2. Principe:
Soit un tube chauffé dont la paroi est maintenue à une température T et dans lequel circule un
fluide à la température t.
La quantité de chaleur échangée entre le fluide et la paroi est donnée par la relation:
q= h. A. (T-t)
avec h: coefficient d'échange par convection air-paroi interne de calorifuge
A: surface de la paroi
Si les températures t et T ne sont pas fixées, mais varient respectivement de t a à tb et de Ta à
Tb, on prend pour la différence T-t la moyenne entre Ta-ta et Tb-tb.
T'a T'b
e: épaisseur du calorifuge
Ta Tb
ta tb
L'appareil est constitué essentiellement d'un tube chauffé par une résistance et entouré d'un
calorifuge (figure 2). Les caractéristiques du tube et du calorifuge sont indiquées dans les
données numériques ainsi que sur la figure3.
Dans le tube en cuivre circule en convection forcée de l'air fourni par un ventilateur.
Différents appareils de mesure (manomètre, diaphragme, thermocouples) permettent de
déterminer :
- la pression de l'air à l'entrée du diaphragme
- le débit en masse d'air: W= Cd. S.
avec S: section de l'orifice du diaphragme; ρ: densité de l'air au diaphragme; Cd= 0.6
coefficient caractéristique du diaphragme et ΔP: chute de pression du diaphragme.
- la température de l'air à l'entrée du tube chauffé (qui est aussi la température de l'air à
l'entrée du diaphragme).
- la différence de pression de l'air entre l'entrée et la sortie de la zone chauffée.
En régime permanent, on peut écrire:
Quantité de chaleur dissipée par effet Joule (Q1)= quantité du chaleur cédée à l'air (Q2)+ perte
(Q3).
Un voltmètre et un ampèremètre permettent d'évaluer Q1.
Les pertes thermiques Q3 sont dues essentiellement à la conduction à travers le calorifuge.
Soient Ta et T'a les températures des faces interne et externe du calorifuge, la perte à travers
l'isolant est donnée par la relation:
Q3=
Si Ta et T'a sont variables tout le long du tube, on prend pour Ta-T'a une valeur moyenne . En
pratique les thermocouples 8, 10, 12, 9, 11 et 13 permettent de déterminer Ta et T'a en trois
points différents le long de la zone chauffée: Calculer la valeur moyenne de Ta et T'a. On
évalue ainsi Q3; l'application de la relation Q1=Q2+Q3 permet donc de déterminer Q2.
Plan 1 Plan 2
T'a T'b
Ta Tb
ta tb
l
Début de zone de Début de zone de
chauffage perturbation
On admet que:
- La quantité de chaleur dissipée par effet Joule dans cette zone est:
q1= Q1/l
- Les pertes thermiques sont:
q3= Q3/l
- La quantité de chaleur cédée à l'air entre début de chauffage et le troisième thermocouple:
q2= Q2/l
On peut dès lors écrire:
q2= h. A. ΔT
avec h: coefficient moyen d'échange entre l'air et la paroi pour la zone de variation linéaire de
la température; A: surface d'échange et ΔT= 1/2.[(Ta-ta)+(Tb-tb)].
Cette dernière équation permet d'obtenir la valeur de h.
On pourra comparer cette valeur de h à celle obtenue à partir de la corrélation empirique:
3. Etude expérimentale
Le banc d'étude comprend essentiellement un ventilateur, un diaphragme, le tube de cuivre
chauffé et calorifugé, équipé de thermocouples et de prises de pression, un panneau sur lequel
sont rassemblés les organes de commande et les appareils de mesure, un thermomètre à
mercure placé à l'entrée du tube du cuivre.
1. Démarrer le ventilateur, vérifier que les manomètres sont au niveau zéro.
Ne jamais mettre le chauffage lorsque le ventilateur est arrêté (détérioration des
résistances et des thermocouples)
A la fin de l'expérience, laisser tourner le ventilateur au moins dix minutes après la
coupure du chauffage.
2. Régler le débit d'air de manière que la surpression à l'entrée soit proche de 200 mm
d'eau (ou bien ΔP pour le diaphragme compris entre 40 et 60 mm d'eau).
3. Mettre le chauffage en marche en augmentant progressivement le courant jusqu'à
atteindre une intensité correspondant à une tension de courant de chauffage de l'ordre de
180 volts.
4. Laisser en fonctionnement pendant environ 30 mn de façon que l'équilibre thermique
soit atteint.
5. Relever alors les valeurs suivantes:
Température de l'air à l'entrée du tube en cuivre
Température des thermocouples 1 à 13
Intensité et tension du courant de chauffage
6. Couper le chauffage et attendre 10 mn avant d'arrêter le ventilateur.
4. Travail demandé
1. Calculer le débit d'air à l'entrée.
2. Tracer le profil de température le long du tube de cuivre et choisir la position des plans 1 et 2.
3. Calculer les pertes thermiques q3, la quantité de chaleur dissipée par effet Joule q1, la quantité de
chaleur cédée à l'air Q2, en déduire q2.
4. Déterminer ta, tb, Ta et Tb, en déduire h= (q2/A. ΔT), ΔT étant une valeur moyenne.
5. Comparer cette valeur de h à celle obtenu en appliquant la relation empirique.
Données numériques
- Diaphragme: diamètre en mince paroi= 40 mm
- Conduite: diamètre intérieur=32 mm; épaisseur paroi= 1.2 mm; conductivité λ'=380 W/m K
- Calorifuge: épaisseur = 19.3 mm, conductivité λ"= 0.04 W/m K
- 1 mm d'eau = 9.81 N/m2.
- ρHg= 13560 kg/m3.
Caractéristiques de l'air
1. But de la manipulation
Le but de se TP est de calculer les échanges thermiques entre les deux fluides dans une
configuration à co-courant et/ou à contre courant.
2. Rappel théorique
Le principe de base d’un échangeur thermique est simple : c’est un appareil dont la fonction
est de transférer de la chaleur entre deux fluides ayant des températures différentes (le
transfert peut aussi se faire entre un fluide et un solide).
Dans le développement des sociétés industrielles, ces échangeurs thermiques ont pris une
importance considérable et l’on peut considérer que la presque totalité de l’énergie thermique
produite dans le monde transite par des échangeurs.
On comprend mieux alors l’importance de bien maîtriser la conception et les calculs de ces
échangeurs dont les difficultés de calculs sont liées à la complexité des formes qui rendent les
écoulements complexes. Les problèmes de la corrosion et de l’encrassement responsables de
la perte de performance sont également à prendre en compte lors de conception.
Dans la partie théorique de ce manuel, nous aborderons dans un premier temps les paramètres
de fonctionnement d’un échangeur à courants parallèles ainsi que la détermination du
coefficient d’échange global d’un échangeur. Nous parlerons également d’une méthode de
calcul : la méthode NUT.
La partie pratique sera consacrée à la présentation du matériel et de quelques travaux
pratiques possibles avec l’équipement.
Relations
1. Débit thermique unitaire qt= qm.Cp
avec qm: débit massique (en kg/s), qt: débit thermique unitaire (en W/K) et Cp: capacité
calorifique à pression constante (en J/kg.K)
avec l'indice e d'un paramètre donné indique sa valeur à l'entrée. De même s à la sortie.
Figure 2: Distribution des températures dans un échangeur contre courant lorsque le fluide
chaud commande le transfert
Figure 3: Distribution des températures dans un échangeur contre courant lorsque le fluide
froid commande le transfert
Figure 4: Distribution des températures dans un échangeur contre courant lorsque le fluide
froid commande le transfert
2.5. Détermination des coefficients d'échange global dans les échangeurs à fluides
séparés
Remarque: pour le calcul des coefficients d'échange il faut intervenir les caractéristiques
thermo-physiques des fluides et celles-ci sont généralement thermo-dépendantes. Comme les
A partir de E on peut alors calculer, sous réserve de connaitre les débits des fluides et une des
deux températures (entrée ou sortie) sur chacun des fluides, la puissance échangée et les deux
autres températures.
3. Dispositif expérimental
3.1. Schéma de l'installation
Nomenclature:
1. Afficheur numériques températures eau 2. Afficheur numériques températures eau
froide (Entrée/Sortie). chaude (Entrée/Sortie).
3. Commutateur Marche/Arrêt instrumentation. 4. Commutateur Marche/Arrêt résistance
chauffante.
5. Bouton poussoir Marche/Arrêt pompe. 6. Bouton poussoir Arrêt d’urgence.
7. Débitmètre eau froide. 8. Thermocouples type T.
9. 2 raccords rapides interchangeables pour 10. Débitmètre eau chaude.
configuration co et contre courant.
11. Vanne de bipasse. 12. Thermostat de sécurité.
13. Sonde mécanique de niveau bas. 14. Résistance électrique (3 kW) de chauffage
de l’eau.
15. Sonde de température. 16. Pompe multicellulaire.
17. Régulateur de température. 18. Armoire électrique.
19. Vanne de vidange.
Face avant:
- Bac
- Coffret électrique
16. Température eau froide T4 (7). 17. Température eau froide T3 (2).
18. Température eau chaude T1 (3). 19. Température eau chaude T2 (8).
20. Régulateur de température. 21. Commutateur de mise en marche de la
résistance.
22. Bouton de mise en marche de la pompe. 23. Commutateur de mise en marche de
l’instrumentation.
24. Bouton d’arrêt d’urgence. 25. Voyant blanc présence tension.
26. Sectionneur général. 27. Débitmètre d’eau froide.
28. Débitmètre d’eau chaude. 29. Douille de raccordement du réseau d’eau
froide.
4. Manipulation
4.1. Installation de l'équipement et mise en fonctionnement
1. Vérifiez que l’équipement est stable (sol lisse ...).
2. Vérifiez qu’aucun n’élément ne soit dégradé ou cassé (tuyauterie, châssis).
3. Raccrochez le flexible d'alimentation en eau sur la douille cannelée correspondante situé
en dessous de la vanne du débitmètre d'eau froide et sur le réseau d'alimentation en eau.
4. Raccordez le flexible d'évacuation en eau sur le raccord rapide choisit suivant la
configuration demandée et dirigez l'autre extrémité vers une évacuation.
5. Remplissez la cuve jusqu'à atteindre 3 cm en dessous du haut de la cuve.
6. Tournez le sectionneur général situé sur la porte du coffret en position verticale.
7. Tournez le commutateur de mise sous tension de l'instrumentation vers la droite. Les
afficheurs s'allument.
8. Réglez la consigne de température du régulateur à 70 °C (pressez la touche set et utilisez
les flèches pour ajuster la valeur).
9. Tournez le commutateur de mise en marche de la résistance vers la droite.
10. Vérifiez que le thermostat de sécurité orange est réglé à 80°C.
11. Mettre en service la pompe et fermez la vanne de bipasse à moitié.
Le banc est prêt à fonctionner.
– Noter pour cas débit de l’eau chaude Tce , Tcs , Tfe et Tfs .
– Pour chaque débit comparer les températures d’entrées et de sorties. c’est à dire calculer les
quantité suivante pour chaque cas : Tce, Tcs, Tfs, Tfe et Tce, Tcs, Tfs, Tfe .
– Commentez ces résultats et insistez sur la dernière quantité pour chaque débit. Que peut
représenter ce chiffre?
Partie 2 : Prise de mesures eau froide: Nous allons voir l’influence du débit sur le transfert
thermique pour cela nous allons fixer le débit d’eau chaude à 50L/h et faire varier le débit
d’eau froide (80, 60, 40 et 20L/h). On fixera le débit d’eau chaude. Patientez entre chaque
mesure jusqu’à la stabilisation du système.
Même travail que précédemment.
Conclusion: Maintenant que nous avons fait varier un par un les deux débits de l’échange
thermique nous pouvons comparez les deux séries de résultats et ainsi déterminer l’influence
du débit sur l’échange thermique.
Comparez les deux séries de résultats et notamment les différences entre les températures.
Pour vous laquelle de ces deux configuration est la plus intéressante au point de vu échange
thermique.
b) Configuration contre courant: Même travail demandé que précédemment.
c) Comparer les résultats et conclure.
Manipulation 2 : Etude des bilans thermiques et coefficient d’échange
a) Configuration co-courant
– Fixer le débit d’eau chaude (Qc) à 40L/h et faire varier le débit d’eau froide (Q f ) (150, 120,
90, 60, 30L/h).
– Noter pour chaque cas, après la stabilisation du système, Tce , Tcs , Tfe et Tfs .
– Pour chaque point de mesure :
1. Calculer les valeurs de Qc et Qf en m3/s.
2. Calculer le différentiel pour l’eau chaude Tce-Tcs .
3. Calculer le différentiel pour l’eau froide Tfs-Tfe .
4. Calculer la température moyenne eau chaude et la température moyenne eau froide.
5. Pour chaque température moyenne trouver dans les abaques les valeurs de la masse
volumique (en kg/m3).
6. Calculer les puissances coté chaud (Фc) et coté froid (Фf ) (en W).
7. Calculer le rendement 𝜂 sachant que :
1. Introduction
Dans une multitude de procédés industriels, comme dans notre environnement
quotidien directe, nous sommes amenés à rencontrer des échangeurs thermiques (radiateurs de
refroidissement des véhicules à combustion, évaporateurs et condenseurs de réfrigérateurs
ménager, etc.).
Dans un échangeur thermique, un fluide chaud fournit sa chaleur à un fluide froid sans se
mélanger à lui. On les fait circuler le long d’une paroi de séparation (avec beaucoup de
surface d’échange, surtout du côté du fluide le moins conducteur, souvent de l’air). En un
point donné de l’échangeur, le transfert de chaleur avec un des deux fluides (W/m2) est pro
portionnel à l’écart entre la température T de ce fluide et la température Tp de la paroi en ce
point.
Le transfert thermique qui a lieu au sein d’un échangeur fait intervenir le mode conductif au
travers de la paroi séparant les deux fluides et le mode convectif dans chacun de ces derniers.
Echangeur à courants croisés:
2. Dispositif expérimental
L'appareil est formée par une gaine fixée verticalement ayant une coupe transversale de 65
mm x 150mm et une longueur d'environ 1.2 m montée sur la zone d'admission d'un
ventilateur centrifuge puissant. Le ventilateur tourne à vitesse variable et le débit d'air qui le
traverse est contrôlé par un étrangleur.
A la moitié de la gaine se trouve une ouverture de 200 mm. Cette ouverture permet l'insertion
des plaques de plastiques transparent variées dans lesquelles sont incorporés des tubes pour
tester le courant d'air. Ces plaques sont maintenues par quatre tourillons en acier inoxydables
et quatre écrous moletés en laiton.
Deux manomètres sont placés sur la gaine pour mesurer la dépression d'admission.
Tous les instruments électriques (voltmètre, indicateur de température) sont installés sur une
console séparée en acier recouvert de plastique. Le branchement des thermocouples se fait par
une fiche sur la console.
La vitesse de l'air de la gaine est directement contrôlée par la vitesse du ventilateur. Ce dernier
est contrôlé par un inverseur qui varie la fréquence de l'alimentation triphasé du moteur de
ventilateur.
Détermination de la vitesse de l'air dans la gaine:
En appliquant l'équation du Bernoulli entre le point de pression et l'atmosphère externe,
l'équation suivante peut être obtenue:
(m/s)
Pour les plaques à tubes multiples simples, ceci résulte en une vitesse effective à travers le
faisceau de tubes de: U' = U*2.343
Six modules optionnels disponibles avec l'unité de base H351:
Données:
Dimensions de l'échangeur: Hauteur 200 mm, profondeur 50 mm et largeur 195 mm.
Dimension d'un tube: diamètre 15.8 mm et longueur 50mm
Nombre de Nusselt: Nu= 0.174. Re 0.618 10 <Re< 105 tube seul
Nu= 0.273. Re 0.635 Pr 0.34. Fn 300 <Re< 200000 tube dans un
faisceau des tubes