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• Conduction :
- Stationnaire
- Instationnaire
• Rayonnement thermique
• Convection
Transferts Thermiques
Introduction
• Transfert ≈ échange
• Thermique ≈ de puissance (flux de chaleur)= chaleur (énergie
calorifique liée à la température locale T ) /unité de temps
dΦ (Watt)
T1 r
ds
r
T1 > T2 ϕ T2
r
• Où ds est le vecteur normal à la surface et dont le module
représente l’aire considérée :
r r
ds = n ds
• Il y a trois « modes » de transfert :
– La conduction : à l’intérieur d’un même milieu (phase),
sans écoulement. Ex : le mur
Influence du solide
Matériau T λ Matériau T λ
(°C) [W.m-1.K-1] (°C) [W.m-1.K-1]
Influence de la température
Aluminium 20 204 Liège 32 0.045
Cuivre 20 386 Sapin 23 0.11 λ = λ0 ( 1 + aT )
Acier doux 20 43 Chêne 30 0.166
λ (eau ) = 20 λ (air) : éviter la présence d ’humidité pour développer une isolation thermique
1.2. Isothermes
Dans le milieu considéré, on considère l’ensemble des points ayant la même
température T. Ils forment une surface (S) appelée isotherme.
r
Le vecteur densité de flux de chaleur ϕ est colinéaire à grad (T ) et de sens
opposé (normal à l’isotherme)
1.3. Flux de chaleur
∂Φ z ∂Φ x
Φ z + dz = Φz + dz Φ x + dx = Φx + dx
∂z ∂x
Φy
∂Φ y
Φ y + dy = Φ y + dy
∂y
z
Φx
Φz
y
x
Ce qui se traduit par l’équation de bilan : Production ou absorption
(Watt/m3 )
(Φ x + Φ y +Φ z ) + q& dv
=
∂T
(Φ x+dx +Φ y +dy +Φ z +dz ) + ρ c p dv
∂t
∂T
Φ x = −λ dy dz
∂x
∂T ∂ ∂T
Φ x + dx = − λ + − λ dx dy dz (Formule de la moyenne)
∂x ∂x ∂x
∂ ∂T
Φ x − Φ x + dx = λ dx dy dz (Idem pour y et z)
∂x ∂x
En substituant dans l’équation de l’énergie:
∂ ∂T ∂ ∂T ∂ ∂T ∂T
λ + λ + λ + q& = ρ c p
∂x ∂x ∂y ∂y ∂z ∂z ∂t
Si on peut considérer la conductivité thermique λ constante dans
le domaine considéré:
∂ T ∂ T ∂ T q& 1 ∂T
2 2 2
+ 2+ 2 + = λ
∂x 2
∂y ∂z λ a ∂t a=
ρ cp
1 ∂Tq&
∆T + =
Diffusivité thermique
λ a ∂t
Unité: m2 /s
r r
Laplacien de T : ∆T = ∇ T = ∇ ⋅ ∇(T )
2
1.5. Problème linéaire monodimensionnel, stationnaire (le mur).
∂ 2T q&
∂x 2
+ =0
λ
0≤ x≤e
1.5.1. Pas de production interne de chaleur q& = 0
L’équation de l’énergie s’écrit:
∂ T
2
=0
0≤ x≤e
∂x 2
Solution: T ( x) = Ax + B Où A et B sont deux constantes d’intégration
dépendant des conditions aux limites, c-a-d en
x=0 et x=e.
a) Température imposées sur les deux faces:
T1 − T0
Le flux de chaleur est : Φ = −λS
e
Remarque : Le flux de chaleur est conservatif (se conserve) dans le mur.
Ce qui se traduit mathématiquement par :
r
div(ϕ ) = 0
Relation vraie si il n’y a pas de production de chaleur interne et en régime
stationnaire
b) Température imposée sur une face et un flux constant sur l’autre
x = 0 : T( 0 ) = 0
x = e : ϕ ( e ) = cste = ϕ1
= −λ A = ϕ1 alors T ( x) = − ϕ1 x + T0
dT
ϕ ( e ) = −λ
dx x = e λ
Ici aussi la densité de flux est constante dans le mur égale à celle imposée sur une paroi
ϕ1
La température sur la face x=e : T (e) = T1 = − e + T0
λ
1.5.2. Résistance thermique
D’une façon générale, en régime stationnaire, dans un mur d’épaisseur e :
Φe e
∆T = T (0) − T (e) = T0 − T1 = ϕ =
λ S λ
On pose par définition et par analogie électrique :
∆T = RT Φ comme ∆U = R I
∆T
RT = Unité : °C/Watt
Φ
Dans le cas d’un mur homogène:
e
RT =
λS
1.5.3. Mur composé de matériaux composite
On considère un mur composé de plusieurs couches d’épaisseur e1 ,
e2 ,…, en de conductivité thermique λ1 , λ2 , … , λn
Soient T0 , T1 , T2 , …, Tn les températures des interfaces
T0 T1 T2 Tn-1 Tn
. . .
Φ
en
e1
λ1 λ2 λn
ϕ= (T0 − T1 ) = (T1 − T2 ) K = (Tn −1 − Tn )
e1 e2 en
e1
T0 − T1 = ϕ
λ1 En additionnant ces relations:
n
e2 ei
T1 − T2 = ϕ T0 − Tn = ∑ ϕ
λ2 i =1 λi
en T0 − Tn ∆T
Tn −1 − Tn = ϕ Φ=S n
=
λn ∑λ
ei RT
i =1 i
Φ = h1S (T f 1 − T1 ) =
λ AS λB S
( T1 − T2 ) = ( T2 − T3 ) =
eA eB
λC S
eC
(
( T3 − T4 ) = h2 S T4 − T f 2 )
Tf1 −Tf 2
Φ=
1 eA eB eC 1
+ + + +
h1S λ A S λB S λC S h2 S
Exemple (Murs en parallèle)
λ1
φ1
* Soit deux éléments de mur en parallèle
* Ta et Tb leurs températures de surface
* φ1 et φ2 les flux de chaleur
Ta Tb
λ2
e
Le flux total traversant la paroi est la somme des 2 autres flux
λ1 φ = φ1 + φ2 = ( Ta − Tb ).(
1
+
1
)
R1 R2
1 R1R2
φ1 d' où : R = =
1
+
1 R1 + R2
R1 R2
Ta Tb
λ2 Pour 2 matériaux d' épaisseurs égales :
e
R=
φ2
λ1S1 + λ2 S 2
φ1
φ φ2
e T1 φ3 T2
1.6. Problème cylindrique de conduction en régime stationnaire
1.6.1. Equation de l’énergie:
q&
∇ T+ 2
=0
λ
Coordonnées cylindriques: (r,θ,z) r ≥ 0 ; 0 ≤ θ ≤ 2π
z
M
∂ 2T 1 ∂ 2T
1 ∂T ∂ 2T
∆T = ∇ T = 2 + 2 2 +
2
+ 2
∂r r ∂θ r ∂r ∂z
O
y
x
Si on considère le problème de révolution autour de l’axe Oz, et si les conditions
physiques sont symétriques et homogène, on considère que la température T ne
dépend que de r, l’équation de l’énergie en régime stationnaire s’écrit alors:
∂ 2T 1 ∂T q&
+ + =0
∂r 2
r ∂r λ
1.6.2. Tube cylindrique homogène sans production ni absorption de chaleur q& = 0
d 2T 1 dT 1 d dT
2
+ = r =0
dr r dr r dr dr
dT
r = cste = A T (r ) = A ln(r ) + B
dr
La densité de flux dans le tube:
r
ϕ = −λ grad (T )
A
ϕ r ( r ) = −λ ( r > 0)
r
Si les températures sont imposées sur les deux faces du tube R2 > R1
r = R1 : T = T1 et r = R2 : T = T2
T2 − T1 T ln( R2 ) − T2 ln( R1 )
T (r ) = ln(r ) + 1
R R
ln 2 ln 2
R1 R1
(T2 − T1 ) 1
ϕ r ( r ) = −λ ( r > 0)
R2 r
ln
R1
1.6.3. Résistance thermique d’un tube cylindrique
(T2 − T1 ) 1 (T2 − T1 )
Φ = ϕ r ( r ) S ( r ) = −λ 2πrL = −λ 2πL = Cste
R2 r R2
ln ln
R1 R1
R
ln( 2 )
∆T T1 − T2 R1
RT = = =
Φ Φ 2πλL
C’est le cas pratique d’un tube recouvert d’une ou plusieurs couches de matériaux
différents et où le ne connait que les températures Tf1 et Tf2 des fluides en contact
avec les faces internes et externes du cylindre. h1 et h2 sont les coefficients de
transfert par convection entre les fluides et les faces internes et externes.
(
Φ = 2πr1Lh1 T f 1 − T1 =)2πλ A L
r2
( T1 − T2 ) =
2πλB L
r3
( T2 − T3 ) =
ln ln
r1 r2
(
2πr3 Lh2 T3 − T f 2 )
Tf1 −Tf 2
Φ=
r2 r3
ln ln
1 r1 r2 1
+ + +
2πr1Lh1 2πλ A L 2πλB L 2πr3 Lh2
Remarque: Cas d’une barre cylindrique pleine
θ2 r
Direction (Or) perpendiculaire aux
isothermes telle que : T = T (r) θ1
dT 2 dT
φ( r ) = −λS( r ) = −λ4πr = cte = C0
dr dr
dT C1 C1
= − 2 ⇒ T ( r ) = + C2
dr r r
C1 C1
avec T1 = + C2 et T2 = + C2
r1 r2
T1 − T2
D’où :
C1 =
1 1
−
r1 r2
1 1
− 4 ⋅π ⋅ λ
T (r ) − T2 r r2
= et φ= ⋅ (T1 − T2 )
On obtient donc:
T1 − T2 1 1 1 1
−
r1 r2 −
r1 r2
Exemple 1 : Transmission de la chaleur à travers une vitre
Verre S = 1 m2
Tp1 ? Tp2 ?
e = 5mm
T (x) ?
B=0
x=0 T ( x ) = T0 T0 − T∞ = A
T ( x ) − T∞
= e−αx
T0 − T∞
Le flux traversant une section à l’abscisse x est donné par la loi de Fourier :
∂T
Φ = −λS = − λ ( −α )(T0 − T∞ )Se
−α x
= αλ S [T ( x ) − T∞ ]
∂x
Les pertes thermiques :
∞ ∞
Φ pertes = ∫ hp (T ( x ) − T∞ )dx = hp ( T0 − T∞ ) ∫ e −α x dx
0 0
Φ pertes =
hp
(T0 − T∞ ) = ( hp λ S )( T0 − T∞ ) α =
hp
α λS
a) Cas d’une barre dont l’extrémité est adiabatique:
h adiabatique
Ф
O x
T0 Фx Фx+dx
x x+dx
T ( x ) − T∞ = A1ch( αx ) + B1sh( αx )
T ( x = 0 ) = T0 A1 = T0 − T∞
dT
− λS =0 ( adiabatiqu e )
dx x=L
B1 = − A1th( αL ) = −( T0 − T∞ )th( αL )
T ( x ) − T∞ = (T0 − T∞ )ch( αx ) − (T0 − T∞ )th( αL )sh( αx )
T ( x ) − T∞ ch( αx )ch( αL ) − sh( αx )sh( αL )
=
(T0 − T∞ ) ch( αL )
T ( x ) − T∞ chα( x − L )
=
On obtient: (T0 − T∞ ) ch( αL )
Le flux conductif qui va traverser la tige
dT shα ( x − L )
Φ = −λ S = −λS ( T0 − T∞ )α
dx x = 0 ch( αL ) x = 0
Φ = λαS ( T0 − T∞ )th( αL )
Le flux convectif qui va traverser la tige
L hp
Φ conv = ∫ hp( T ( x ) − T∞ )dx = λ S ( T0 − T∞ )th( αL )
0 λS
Φ conv = (λhpS ) 1/ 2
( T0 − T∞ )th( αL )
1.7. 2. Efficacité d’une ailette
Par définition, l’efficacité e d’une ailette est le rapport entre le flux Φréel transféré par l’ailette
en fluide et le flux Φmax qui sera transféré par la même ailette étant isotherme
Φ max = hpL( T0 − T∞ )
Φ réel
e=
Φ max
e=
(λShp ) 1/ 2
(T0 − T∞ )th( αL )
hpL( T0 − T∞ )
th( αL )
e=
αL
1.8. Conduction en régime transitoire
Dans un milieu homogène et immobile l’équation de la chaleur est donnée en régime
transitoire par: •
q 1 ∂ T ( M ,t )
∆T ( M ) + =
λ α ∂t
λ m2
Avec α = [ ]
ρ .C p s
Soit θ (t ) = T (t ) − T ∞
dθ h.S
+ Pθ = 0 avec P=
dt ρ .Cp .V
θ (t = 0) = T0 − T∞ = θ 0
La solution est θ (t ) = θ 0 e − Pt
T (t ) −T ∞
⇒ = e − Pt
T0 −T∞
T (t ) − T ∞
T (t ) − T ∞ = e − Pt
T0 − T∞
T0 − T∞
On peut voir que les courbes deviennent plus raides si P augmente. Donc, plus
P est grand, plus le corps atteint la température ambiante rapidement. Pour un tel,
but, il faut augmenter h et la surface d’échange S.
1.8.2. Milieu semi-infini
Les milieux semi-infinis constituent une classe de problème dont la résolution
conduit à des solutions analytiques relativement simples. On pourra considérer
comme milieu semi-infini, tout système pour lequel le flux de chaleur est
monodirectionnel et dont la température loin de la surface reste égale à sa valeur
initiale au cours du temps.
∂ 2T 1 ∂ T
=
∂x
2 a ∂t
x = 0, T = Ts pour t > 0
x → ∞ T = T0
T = T 0 pour t = 0
Méthode 1 : Transformée intégrale de Laplace sur le temps
− ∞
Par définition : − pt dt
T ( x , p ) = ∫ T ( x ,t )e
0
−
T ( x , p ) : image ou transformée de Laplace. P est un paramètre réel ou complexe
∂ 2T 1 ∂ T
− = 0
∂x 2 a ∂t
∞ ∂ 2T ∞ 1 ∂ T − pt
− pt
∫ e dt − ∫ e dt = 0
0 ∂x 2 0 a ∂t
∂2 ∞
∂x 2
∫T
0
e − pt
dt −
1
a
Te [
− pt ∞
0 +
∞
∫
0
− ]
p − pt
a
e T ( x , t ) dt = 0
2 −
d T ( x,p ) 1 p −
+ T ( x ,0 ) − T ( x, p ) = 0
2
∂x a a
2 −
d T ( x, p ) p − T
− T ( x, p )+ 0 = 0
dx 2 a a
−* − T0
On pose : T* = T-T0 T ( x, p ) = T ( x, p )−
p
−
2 * −
d T p *
− T =0
2 a
dx
On pose : k2 = p/a
−
T ( x , p ) = Ae − kx + Be kx
*
−
Condition initiale: T* (x,0) = 0 T*( x ,0 ) = 0
−
* T1 − T0
Condition aux limites : T* (0,t) = T1-T0 T ( 0, p ) =
p
−
* T − T0
T ( 0, p ) = 1 = A
p
−
e − kx
T ( x , p ) = (T1 − T0 )
*
p
T ( x , t ) − T0 x
La solution est : = erfc
T1 − T0 4 at
Transformation de Laplace inverse
Méthode 2 : Séparation des variables
T ( x , t ) = f ( x ). g ( t )
∂ 2T 1 ∂ T
=
∂x 2 a ∂t
'' 1 '
f ( x ). g ( t ) = f ( x ). g ( t )
a Valeur propre/cte de
séparation
f '' ( x ) 1 g ' ( t ) 2
= = ±µ
f(x) a g( t )
± µ 2 at
g ( t ) = A1e Il faut choisir (-) pour avoir une solution finie pour des
temps croissants
f ( x )+ µ f ( x ) = 0
'' 2 f ( x ) = A2 e iµ x + A3e − iµ x
− µ 2 at iµx − iµ x
T ( x , t ) = A1e .( A2 e + A3 e )
La solution générale s’écrit :
− µ 2 at
T ( x ,t ) = e .( A cos( µx ) + B sin( µ x ))
Les constantes A, B et µ seront déterminées en utilisant les conditions aux limites!!
Exemple : Refroidissement/chauffage d’une plaque plane (corps épais)
On considère une plaque d’épaisseur e de conductivité λ isolée d’un coté et perdant de
la chaleur par l’autre coté.
2 ∂ T 1 ∂ T
=
∂x
2 a ∂t
λ h, T∞ ∂T
isolé C .L : = 0
∂x x = 0
∂T
− λ = h (T ( e ) − T ∞ )
∂x x = e
e C .I : T ( x , t = 0 ) = T 0
Détermination les constantes d’intégration A , B et µ en utilisant les conditions aux limites :
∂T
=0 − A µ sin( µ × 0 ) + B cos( µ × 0 ) = 0
∂x x = 0
B=0
− µ 2 at
D’où T ( x , t ) = Ae . cos( µ x )
∂T
− λ = h(T( e ) − T∞ )
∂θ h h −µ 2at
= − θe = − Ae . cos(µe )
∂x x=e ∂
x=e
x λ λ
− µ 2 at h − µ 2 at
− A µe . sin( µe ) = − e . A cos( µ e )
λ
λµ
cot (µe ) = (∗)
h
Plusieurs valeurs de µ sont solution de l’équation (*)
La solution générale s’écrit:
∞ − µ 2 at
θ ( x , t ) = ∑ An e n . cos( µ n x )
n =1
Condition initiale à t =0, θ = θ0
∞
θ 0 = ∑ An cos( µ n x )
n =1
e ∞ e
∫ θ 0 cos( µ n x )dx = ∑ ∫ An cos( µ n x ) cos( µ n x )dx
0 n =1 0
On utilise la propriété d’orthogonalité de cosinus:
l
∫ cos( µ n x ) cos( µ n x )dx = 0 si m ≠ n
0
l
2 l sin( 2 µ n l )
∫ cos ( µ n x )dx = + si m = n
0 2 4µn
e sin( µ m e ) e 2
∫ θ 0 cos( µ m x )dx = θ 0 = ∫ cos ( µ m x )dx
0 µm 0
sin( µ m e ) e sin( 2 µ m e )
θ0 = Am +
µm 2 4µm
2 sin( µ m e )
Am = θ 0
µ m e + sin( µ m e ) cos( µ m e )
θ ∞ 2 sin( µ n e ) cos( µ n x ) − a µ n2 t
= ∑ e
θ0 n =1 µ n e + sin( µ n e ) cos( µ n e )
T ( x , t ) − T∞ ∞ 2 sin( µ n e ) cos( µ n x ) − a µ n2 t
= ∑ e
T0 − T∞ n =1 µ n e + sin( µ n e ) cos( µ n e )
Convection
Chapitre 3 : Convection : Généralités
1.1. Introduction
Convection = échange de chaleur entre une paroi solide (supposée chaude par
exemple) et un fluide froid.
Le fluide en contact avec la paroi se réchauffe par conduction puis la chaleur est
« transportée » par l’écoulement.
La quantité de chaleur échangée (par unité de temps) Φ dépend essentiellement de
la dynamique de l’écoulement (vitesse)
Φ
h=
S (Tp − Ta )
1
Si Tp est constante : Φ = (Tp − Ta ) ∫ h ds et h = ∫ h ds
S SS
1.3. Loi générale du transfert convectif par application de l’analyse dimensionnelle
F [π 1 , π 2 ,........, π p −q ] = 0
Soit ici 7 variables indépendantes de 4 unités fondamentales: longueur L (mètre),
masse M (kilogramme), temps T (seconde), température θ (Kelvin)
D’après l’analyse dimensionnelle la loi la plus générale de la convection s’écrira
en fonction de grandeurs sans dimension.
Exemple :
Utilisation de l’analyse adimensionnelle pour l’étude de l’échange de chaleur entre
un cylindre infiniment long et un fluide arrivant perpendiculaire à son axe et à vitesse
constante.
π = D a .λb .U c .ρ d .µ e .c f .h g .(TP − T∞ )i
∞ p
[π ] = [M ] (b+ d +e+ g ) ( a + b + c −3 d − e + 2 f )
.[ L] .[T ]
( −3b − c − e − 2 f −3 g )
.[θ ]
( − b − f − g −i )
b+d +e+ g = 0
a + b + c − 3d − e + 2 f = 0
− 3b − c − e − 2 f − 3 g = 0
−b− f − g +i = 0
Quatre des inconnues peuvent être choisies arbitrairement si le déterminant du
système n’est pas nul. Il s’agit de trouver le coefficient d’échange h; on prendra
d’abord son exposant (g) égal à 1 et puis, par exemple, c=d=i=0. On obtient:
a=1, b=-1, e=f=0 d’où:
hD
π1 =
λ
Si a=1, f=g=i=0: b=0, c=d=1, e=-1 d’où:
ρU ∞ D
π2 =
µ
Avec c=g=i=0, e=1 : a=d=0, b=-1, f=1 d’où:
µcP
π3 =
λ
Et si a=b=d=e=0 : g=0, c=2, i=1, f=-1 d’où:
U ∞2
π4 =
cP ∆T
- En convection forcée:
Nu = f (Re, Pr)
h L ref
Nu : nombre de Nusselt Nu =
λ
Re : nombre de Reynolds Pr : nombre de Prantdl
ρ U ref Lref µ cp ν
Re = Pr = =
µ λ a
À la paroi: ∂T
ϕp = λ = h Tp − Tref
∂n p
∂T
h Lref ∂n p
Nu = =
λ T p − Tref
Lref
µ cp ν
Le nombre de Prandtl Pr = = Caractérise les propriétés physique du
fluide λ a
Air (tous les gaz) : de l’ordre de 0,7 dépend très peu de la température et de la pression
r
V∞ , T∞ O L
x
Tp = cste
h( x ) x ρ V∞ x
Nu x ( x) = = 0,324 Re1x/ 2 Pr1 / 3 Re x =
λ µ
hL
Nu L = = 0,628 Re1L/ 2 Pr1/ 3
λ
T p + T∞
Les propriétés physiques sont prises à la température de film : T f =
2
b) Ecoulement turbulent (Rex > 105 )
Nu x ( x) = 0,0288 Re 4x / 5 Pr1 / 3
Nu L = 0,035 Re L Pr
4 / 5 1/ 3
2ab
D Dh = D b Dh =
a+b
D a
Rayonnement Thermique
Définitions:
• Si une partie de l’énergie est absorbée, mais que cette partie est
constante quelle que soit la longueur d’onde de l’énergie
incidente, on dit que l’on a affaire à un corps gris.
Définitions:
• Le rayonnement thermique peut être décomposé en un
spectre formé de radiations monochromatiques (ou ondes
électromagnétiques) caractérisées par :
Période : T
Fréquence : f = 1
T Spectre = Energie émise
Longueur d’onde : λ = C .T
Définitions:
• Pour étudier les échanges de chaleur par rayonnement, on est amené
à définir un certain nombre de grandeurs dites monochromatiques
et totales.
S
Ω= 2
Ω
R
Rayon 1
Rayon R
• L’angle solide élémentaire:
dS
dΩ → dΣ
u M
α →
n
dΣ dS cos(α )
dΩ = 2 =
r r2
Grandeurs énergétiques:
1- Grandeurs énergétiques relatives aux surfaces émettant un
rayonnement:
1-1 Flux énergétique φ [W]
Le flux énergétique étant la quantité d’énergie transportée sous forme de radiation pendant
l’unité de temps. On l’appelle φ (W)
1-2 Émittance énergétique [W/m2]
La quantité d’énergie émise par une source, par unité de temps et par
unité de surface de cette source, dans tout le demi-espace délimité par
cette surface:
dφ
M=
dS
1-3 Intensité
Le flux énergétique émis par une surface dans une direction donnée Ox.
Soit :
dφox
I Ox = (Watt / sr ) : flux par unité d ' angle solide
dΩ
1-4 Luminance énergétique L [W.m-2.sr-1]
La luminance Lox d’une source d’aire dS, dans la direction ox comme
l’intensité de la source dans cette direction Iox divisée par l’aire
apparente dS’ de cette source dans la même direction:
I ox I ox
Lox = ' = φ
dφ
Ω
dΩ
dS dS cosθ n
angle θ
Ox
dφ
Lox = dS
dS cos θ d Ω
dφ
∞
φλ = φ = ∫ φλ dλ
dλ 0
∞
dM
Mλ =
dλ
M = ∫ M λ dλ
0
∞
dL
Lλ = L = ∫ Lλ dλ
dλ 0
d φ 2 = L 2 dS 2 cos θ 2 d Ω 2
→
dS1 cos θ1 n1
dΩ 2 =
r2
cos θ 1 cos θ 2 dS 1 dS 2
d φ 2 = L2
r2
L’éclairement de dS1 :
dφ 2 cos θ1 cos θ 2 dS 2
E= = L2
dS 1 r2
3-Lois du rayonnement thermique :
3-1- Loi de Lambert ou Loi du cosinus
In Iα In
dΣ α
: Intensité selon la normale à la surface émettrice
dS
In Iα Iα
Ln = Lα = =
dS d Σ dS cos (α )
On dit que le rayonnement suit la loi de Lambert si la relation : I α = I n cos(α )
Par conséquent: I I cos(α ) I
Lα = α
= n
= n
= Ln
dS cos(α ) dS cos(α ) dS
La luminance est la même dans toutes directions lorsqu’un rayonnement suit la loi de
Lambert
Dans le cas d’une émission Lambertienne (qui suit la loi de Lambert) :
M =π L
3-2- Réception d’un rayonnement par un corps :
φr
- Facteur de réflexion : r=
φi
- Facteur de transmission: φt
t =
φi
- Facteur d’absorption : φa
a=
φi
- Loi de conservation : a + t + r = 1 ou aλ + tλ + rλ = 1
On appelle corps noir ou récepteur intégral toute surface dont le facteur d’absorption
est égale à l’unité. Quelque soit la longueur d’onde de la radiation incidente: a=aλ=1
Remarque:
Les grandeurs relatives au corps noir seront affectées d’un indice « ° » à droite
« exemple : L° »
°
2π hC λ
2 −5
Mλ =
hC
exp( ) −1
kλ T
C : la vitesse des ondes électromagnétiques dans le milieu où se propage le
rayonnement. C = Co/n avec n l’indice de réfraction et C o = 2,9979 10 8 m / s
hCo
C2 = = 0,01438m.K
k
Lois du rayonnement thermique :
3- Loi de Planck : « émittance monochromatique d’un corps noir »
°
C 1 λ −5
M λ =
C2
exp( )
λT
Lois du rayonnement thermique :
4- Loi de Wien (ou loi du maximum d’émission)
M o
= σT 4
σ : la constante de Stefan-Boltzmann
Lois du rayonnement thermique :
6- Facteur d’emission d’un corps non noir
M
ε = : facteur d’émission total
Mo
Mλ Lλ
ελ = o ελ = o
Mλ Lλ
Lois du rayonnement thermique :
7- Corps en équilibre thermique - Loi de Kirchhoff
ε ox ,λ = a ox ,λ
Lois du rayonnement thermique :
7- Corps en équilibre thermique - Loi de Kirchhoff
ε = a =1
Echanges radiatifs entre surfaces séparées par un milieu
parfaitement transparent:
1- Surfaces noires
φ 21 = M S 2 F 21
o
2
Le flux émis par la surface noire dS2 en direction
d’une surface noire réceptrice dS1 :
d φ 21 = Lo2 dS 2 cos θ 2 d Ω 2
dS1 cos θ1
dΩ 2 =
r2
φ 21 = M 2o S 2 F 21 = φ 2 F 21
1 cos θ 1 cos θ 2 dS 1 dS
F 21 =
S2 ∫∫ π r2
2
S1 S1
φ 21 = M 2o S 2 F 21 = φ 2 F 21 φ12 = M 1o S1 F12 = φ1 F12
1 cos θ 1 cos θ 2 dS 1 dS 1 cos θ1 cos θ 2 dS1 dS 2
F 21 =
S2 ∫∫ π r2
2
F12 =
S1 ∫∫ π r 2
S1 S1 S S 1 1
-Le flux total émis par Si est absorbé par toutes les surfaces
constituants l’enceinte : n n n
φ i = ∑ φ ij = ∑ Fij φ i =φ i ∑F ij
j =1 j =1 j =1
∑F
j =1
ij =1
Remarque 2: En faisant un bilan des échanges radiatifs sur la surface Si.
Si émet un flux total φ i et absorbe en provenance de toutes les
surfaces de l’enceinte (y compris elle-même si elle est concave) des flux
φ ji
-Le flux net échangé par Si avec l’enceinte :
j =1 j =1 j =1
= 0
φ i , net > 0
< 0
Remarque 3: « Détermination des facteurs de forme »
-Isotherme
-Propriétés radiatives indépendantes de la longueur d’onde et de la
direction pour chaque surface ε = a = 1 − r (surface opaque)
-L’émittance de la surface : M = εM o
Echanges radiatifs entre surfaces opaques grises séparées
par un milieu parfaitement transparent:
Le flux perdu par la surface S est égal à la différence entre les flux
émis et absorbé par cette surface:
εS
φnet = (εM − a E)S = εS (M − E) =
o o
(M o − J ) = S(J − E)
1− ε
Echanges radiatifs entre surfaces opaques grises séparées
par un milieu parfaitement transparent:
2- Bilan des échanges dans une enceinte vide aux parois grises
et diffusantes en émission et réflexion
-La radiosité de Si : Ji
- Émittance propre de Si : ε i M io
n n
- Flux incident sur Si : ∑ S j F ji J j = Si ∑F ij Jj
i =1 j =1
n
- Flux incident sur l’unité de surface de Si : ∑F
j =1
ij Jj
n
- Flux réfléchi par l’unité de surface de Si : ri ∑ j =1
F ij J j
Echanges radiatifs entre surfaces opaques grises séparées
par un milieu parfaitement transparent:
2- Bilan des échanges dans une enceinte vide aux parois grises
et diffusantes en émission et réflexion
La radiosité de Si est égale à son émittance propre + le flux en
provenance de toutes les surfaces de l’enceinte (y compris Si lorsque
celle-ci est concave) et réfléchi par l’unité de surface de Si.
n n
J i = ε i M + ri
i
o
∑F
j =1
ij J j = ε i M + (1 − ε i ) ∑ Fij J j
i
o
j =1
∑ [δ ]
n
ij − (1 − ε i ) F ij J j = εi M i
o
= ε iσ T i 4
j =1
φ i , net
∑ (δ )
n n
ϕ i , net =
Si
= Ji − ∑F
j =1
ij J j =
j =1
ij − F ij J j
εi
ϕ i , net =
1− εi
(σTi 4 − J i )