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Chapitre 3
Etude de la Conduction
Préparé par :
Pr. Omkaltoume EL FATNI
Faculté des sciences, 4 Avenue Ibn Battouta B.P. 1014 RP, Rabat-Maroc,
Tel +212 (0) 5 37 77 18 76, Fax: +212 (0) 5 37 77 42 61, http:/www.fsr.ac.ma 1
Etude de la conduction
Comme mentionné dans le premier chapitre, la propagation de
la chaleur par conduction est donnée par la loi de Fourier.
Selon la direction x
• Entrée : fx x
• Sortie : fx x+dx
Or fx x+dx = fx + (∂fx/∂x)dx
5
On obtient donc :
(∂ [lx(∂ T/ ∂ x)] + ∂ [lz(∂ T/ ∂ z)] +∂ [ly(∂ T/ ∂ y)] )*dx dy dz
∂x ∂y ∂z
• La génération
G = P dx dy dz
6
• Accumulation
Energie interne : m Cp (T)
dV Cp (T)
dx dy dz Cp (T)
Accumulation :
A= ∂ ( dx dy dz Cp T))
∂t
A= ∂ ( CpT) dx dy dz
∂t
7
D’où l’équation du bilan énergétique suivante:
∂t ∂x ∂y ∂z
∂t ∂t ∂x ∂y ∂z
8
Si, de plus, l , et Cp sont constants :
On définit = l / Cp
est appelée diffusivité thermique du solide
1 T 2 P
t = T +
l
9
Si, de plus, et Cp sont constants :
Dans le cas unidimensionnel, ou la température est en fonction d’une
coordonnée (par exemple x) et du temps t, l’équation de la chaleur dans le
cas le plus général :
10
Cette équation peut se simplifier si le milieu est isotrope : lx = ly = lz = l
(1’)
D’où (1’) :
On introduisant le laplacian
NB : Un milieu isotrope est un milieu dont les propriétés sont identiques quelle que soit la
direction d'observation
11
COORDONNEES CYLINDRIQUES
12
COORDONNEES CYLINDRIQUES
13
COORDONNEES SPHERIQUES
14
COORDONNEES SPHERIQUES
2
1 T = T + 2 T + P
t 2 r r l
r
15
16
Conduction en régime permanant
En coordonnées cartésiennes:
En coordonnées cylindriques :
En coordonnées sphériques:
17
Résolution d’un problème unidimentionnel
1) FORME RECTANGULAIRE (sans génération d’énergie):
18
déterminons à présent T(x):
Cette relation est en accord avec celle trouvée en intégrant la loi de Fourier:
19
2) FORME CYLINDRIQUE (sans génération d’énergie).
20
Selon les conditions au limites on peut déterminer les constantes:
21
La résistance thermique au transfert de chaleur à
travers un cylindre st donc sous la forme suivante :
22
Conditions aux limites du type convectif
1 ²∆xx 1
= e / ( + + )
i h A lA heA
i
23
24
On peut schématiser le système par le circuit thermique suivant puisque
le transfert de chaleur est de la couche intérieur vers l’extérieur.
25
3) FORME SPHERIQUE .(sans génération d’énergie).
26
La température est en fonction uniquement du rayon r, de
ce fait que l’équation se réduit à:
27
De la même manière, on va déterminer T(r):
28
Selon les conditions aux limites, on peut déterminer les constantes
( )
29
30
Conduction dans des murs plans en série ou en
parallèle
T1 T2 R2 T3 R3 T4
R1
31
b) Murs parallèles constitués de matériaux différents
T1 T2
R1
AA
T1 T2
A
R2
Circuit thermique
AB
La chaleur est conduite suivant deux chemins différents de même potentiel thermique.
T1 T2 T1 T2 T1 _ T2
qk = q A q B = =
L / kAA L / kAB R1R2 / R1 R2
32
C) Application plus complexe
LA
R1 =
A B k A AA
qk D
LD
C R3 =
LB = LC LD
k D AD
LA
T1 RB T2
R1 R3
RB RC RC LC
R2 = avec RB = B
L et RC =
RB RC k B AB
kC AC
T1 T2
Le flux de chaleur est: qk =
R1 R2 R3
33
Convection et conduction en série
Le problème le plus communément rencontré dans la pratique est celui du transfert de chaleur
entre deux fluides séparés par un mur.
• Dans plusieurs problèmes techniques une surface perd ou bien reçoit de l’énergie
simultanément par convection et par rayonnement.
• Exemple : le toit d’une maison chauffée est à une température plus élevée que
celle de l’ambiance donc il perd de la chaleur par convection ainsi que par
rayonnement.
• Les deux flux actent en parallèle puisqu’ils proviennent du même potentiel qui est
le toit.
qr qc
ambianceàT2
surfaceàT1
35
q = qc qr = h c A(T1 T2 ) h r A(T1 T2 ) = (h c hr ) A(T1 T2 )
1
Rc = T1 T2 T1 T2
hc A q=
Rc Rr
T1 T2
q=
Circuit thermique : T1 T
R
2
1
Rr =
hr A
T2
T1 Rc Rr
Circuit simplifié : R=
Rc Rr
36
Coefficient de transfert de chaleur total
Th Tc T q = UAT
q = n =3 =
Ri R1 R2 R3 1 1
UA = =
n =1 R1 R2 R3 Rtotal
37
Exemple: :
38
Schéma simplifié du moteur de la fusée:
Tg = Température du gaz
chaud à l’intérieur
L Réfrigérant
Gaz TSg = Température de la face chaude
chaud
Tsg
de la paroi
qc Tf
qk Tf = Température de la face froide
Tg de la paroi
qc
qr Paroi
TSf = = Température du fluide
Tsf réfrigérant
qc
qk qc
Tg Tsg Tsf
Tf
q R2 R3
qr
R1
39
Un four à 1000°C est placé dans une ambiance à 20°C.
Les murs composites du four sont constitués de briques réfractaires (lbr=1,38 W K-1 m-
1), d’acier (la=40 W K-1 m-1 ), de béton (lb=0,8 WK-1m-1 ) et de briques isolantes
(lbi=0,17 WK-1m-1) selon le schéma suivant :
l2
acier
l2
Ambiance
Acier
l1 béton Briques
Briques réfractaires
isolantes L1 L2 L3
40
1) Identifier les modes dominants de transfert de chaleur : dans le four, dans le mur et à l’extérieur du
four. Et représenter le circuit thermique du système.
2) Calculer la résistance thermique totale.
3) Calculer les pertes de chaleur par unité de surface du mur.
4) Quelle épaisseur d’un isolant, de conductivité thermique ki=0,04 WK-1m-1, faut- il adjoindre au mur pour
diminuer les pertes thermiques de 20% ?
La conductance thermique de rayonnement : hr =48 WK-1m-2
Le coefficient thermique moyen de convection dans le four : =30 WK-1m-2
Le coefficient thermique moyen de convection à l’extérieur du four : =10 WK-1m-2
41
Conduction en régime Permanent avec génération de chaleur
42
Conduction en régime Permanent avec génération de chaleur
• En coordonnées cylindriques:
43
Cylindre solide avec génération de chaleur
L’équation de la conduction
pour un élément annulaire est :
qgén = qG L2rdr
T dr
max
dT dT r0 r
kAr q G L2rdr = kAr dr
dr r dr r dr
T0
Ar dr = 2 (r dr ) L
Ar = 2rL et
q G L 2rdr = k (2 (r dr ) L
dT dT
k (2rL)
dr r dr r dr
dT dT
kr q G rdr = k (r dr )
dr r dr r dr
dT dT 2T
= 2 dr
dr r dr dr r r r
dT dT T 2
kr q G rdr = k (r dr )( 2 dr )
dr r dr r r r
dT 2T 2T
q G r = k kr 2 k 2 dr
dr r r r
r r
On néglige le terme 2T dT 2T
dr
r r
2 q G r = k kr 2
dr r r r
dT 2T d dT
q G r = k ( r ) q G r = k (r )
dr r r 2 r
dr dr
45
pour un cylindre avec génération de chaleur: d dT
q G r = k (r )
Une première intégration donne : dr dr
r2 dT
qG = k (r ) C1
2 dr
à r=0 dT
=0
dr
le changement de température r=0 à est nul car T (r = 0) = Tmax = cste
C1 = 0
r2
dT qG
qG = k (r ) dT = rdr
2 dr 2k
qG r 2
T (r ) = C2
k 4
à r = r0 : T = T0 C2 = T0
qG 2
r0
4k
qG 2 r
2
T (r ) = r0 1 T0
4k r0
au centre ( r = 0 )
) est :
La température maximale se trouvant
2
qG r0
Tmax = T0
4k
On peut aussi écrire:
2
T (r ) T0 r
= 1
Tmax T0 r0
47
Si le cylindre est immergé dans un fluide de température Tf et si le coefficient de convection de chaleur entre
la surface du cylindre et le fluide est hc, la température de la surface T0 au point r=r0 est une inconnue.
La condition aux limites pour ce cas là indique que le flux par conduction à travers le cylindre est égal au flux
par convection entre la surface et le fluide à
k
dT
= hc (T0 T f ) qG 2 r
2
dr r = r0
T (r ) = r0 1 T0
4k r0
àr = r0 : T ( r ) = T0
T0 est déterminée par la condition aux limites : dT hC 2qG r0
= (T0 T f ) =
dr r = r0 k 4k
r
2
qG r0 q r h c r0
T0 = T f
T ( r ) = G 0 2 1 T f
4hc k r0
2 hC
ou T (r ) T f
r
2
q r h c r0
= G 0 2 1
Tf 4 h c T f k r0
La température maximale est obtenue pour r=0
Tmax qG r0 h c r0
= 1 2
Tf 4 hc Tf k
Calcul du coefficient total de transfert de chaleur.
Pour des murs plans en série, la section traversée par le flux de chaleur est la même pour chaque
mur.
Par contre pour des systèmes cylindriques ou sphérique, la section varie en fonction de la distance
radiale.
Le coefficient de transfert totale U peut être basé sur la section sélectionnée :
q = UA(T Tc ) A = A0 = 2r0 L
h
En général le diamètre extérieur est le plus facile à mesurer on choisit en pratique :
A = A0 = 2r0 L = 2r3L
T Tc
q = UA(Th Tc) = h
r2 r3
ln( ) ln
1 r1 r2 1
hc ,i 2r1 L 2k A L 2k B L hc,o 2r3L
En coordonnées cylindriques, on obtient donc:
q = UA(T Tc )
h
1
U=
r2 r3
r3 ln( ) r3 ln
r3 r1 r2 1
hc,i r1 kA kB hc,o
51
II-Théories des ailettes
• L’évacuation de la chaleur par le transfert conducto-convectif à partir des corps
solides peut être potentiellement amélioré́ par extension des surfaces d’échange.
• La procédure d'extension de ces surfaces a une large application industriel (ailettes
attachées aux équipements de transfert de chaleur, afin d'augmenter le taux de
chauffage ou de refroidissement).
Il existe dans les corps généralement longs (où l'une des dimensions est très supérieure par
rapport aux deux autres) et où le transfert se réalise dans ce cas aussi par les surfaces
latérales.
52
Échange de chaleur à partir des surfaces de grande étendue
C’est le cas des ailettes fixées sur les surfaces des échangeurs pour augmenter
les échanges de chaleur.
II.4.1 Ailette à section droite uniforme
Le coefficient de transfert de q
x c,out
chaleur, supposé uniforme,
entre l’ailette et le fluide
. est hc
on applique le bilan thermique à un petit élément de l’ailette.
Flux de chaleur qui entre par conduction flux de chaleur qui sort par conduction
par la face gauche de l’élément à x = de l’élément par la face à x+dx +
Flux de chaleur qui sort par convection de
la surface entre x et ( x +dx)
q = q dqc
k,x k , x dx
hc PdxT ( x) Ta
dT dT
kA = kA
dx x dx x dx
d 2T ( x) hc P
T ( x) Ta = 0
.
2
dx kA
On pose:
hc P
( x) = T ( x) Ta et m =
2
kA
d 2
2
m 2
=0
dx
d 2
2
m 2
=0
dx
( x) = C1emx C2e mx
Conditions aux limites:
La première condition : à la base x= 0
(0) = Ts Ta = s et (0) = C1 C2
L’autre condition aux bornes dépend des conditions à l’extrémité de l’ailette.
55
L’autre condition aux bornes dépend des conditions à l’extrémité de l’ailette.
Considérons les 4 cas suivants :
-1. l’ailette est très grande et sa température à l’extrémité est celle du fluide environnant:
=0 à x
Ts T (x)
Tx = Ta
0 x
d
-2. l’extrémité de l’ailette est isolée,
dx
= 0 à x=L
Ts T (x) dT
=0
L’ailette est de longueur finie avec
dx x =L
une extrémité isolée de telle sorte
que la chaleur évacuée par cette
L
extrémité est négligeable.
x La seconde condition aux limites
0
exige donc que le gradient de
température soit nul pour X=L
3. l’extrémité de l’ailette a des déperditions calorifiques par convection avec le fluide environnant,
k = hc, L (Tx = L Ta ) = hc, L L
x x = L
Ts T (x)
dT
k = hc, L (TL Ta )
L dx x = L
0 x
4. la température à l’extrémité de l’ailette est fixe,
= L àx = L
Ts T (x)
T x = L = TL
( x = L) = C1e mL C 2 e mL = L
L
0 x
Pour le cas 1 :
=0 à x
(0) = C1 C2 C2 = Ts Ta
T ( x) Ta = (Ts Ta )emx
( x) = s e
mx avec m =
hc P
kA
58
q
ailette
= kA
dT
dx x=0
= kA m(Ts Ta )em0 = kAm s
hc P
avec m =
kA
q = hc PkA. s
ailette
q = hc P(T ( x) Ta )dx = hc P x dx = hc P se mx = hc PkA s
ailette
0 0 0
59
Pour le cas 2 :
• L’ailette est de longueur finie avec une extrémité isolée de telle sorte que la chaleur évacuée par cette
extrémité est négligeable.
• La seconde condition aux limites exige donc que le gradient de température soit nul pour x=L
d
x=L = 0 = mC1e mL mC2e mL
dT
dx
= 0 à
dx x= L
En utilisant la 1ère condition :
(0) = Ts Ta = s et (0) = C1 C2
s s
C1 = et C2 =
1 e 2mL 1 e 2mL
emx emx
= s
1 e2mL 1 e 2mL
e x e x
. or cosh x =
2
cosh m( L x)
( x) = T ( x) Ta = (Ts Ta )
cosh(mL)
61
La chaleur évacuée par l’ailette : dT
q = kA
ailette dx x =0
dT 1 1
= s m
dx x =0 1 e 2mL 1 e 2mL
or e mL e mL
tanh(ml ) =
e mL e mL
q = hc PAk s tanh(mL)
ail
62
Pour le cas 3:
( x) = C1emx C2e mx
1ère condition :
(0) = Ts Ta = s = C1 C2
2ème condition : la chaleur s’écoulant par conduction de la face x=L est égale à la chaleur
transmise par convection de la section finale de l’ailette.
k = hc, L (Tx = L Ta ) = hc, L L
x x = L
dT
= mC1e mL mC2e mL hc
= L
dx x = L k
On obtient C1 et C2
hc
cosh m( L x) sinh m( L x)
( x) mk
=
s h
cosh mL c sinh mL
mk
h
sinh mL cosh mL
hc PAk s mk
h
cosh mL sinh mL
mk
64
Pour le cas 4
4. la température à l’extrémité de l’ailette est fixe,
= L àx = L
Ts T (x)
T x = L = TL
0 x
L
( x = L) = C1e mL C 2 e mL = L
m2 =
hc P Ac = P.L
kA
qmax = hc Ac s q = ( hc PAk ) s tanh(mL)
ailette ail
hc PAk tanh(mL)
= tanh(mL)
hc Ac =
mL
66
b) Ailette rectangulaire
L’ailette rectangulaire peut être traitée par la même méthode que la barre cylindrique avec:
- Le périmètre P=2(b+e) ≈ 2b
- La section transversale de l’ailette est :
T∞ A= be
Le paramètre m devient:
hc P 2hc
m =2
=
e kA ke
qc
L
-Si l’extrémité de l’ailette a des déperditions calorifiques par convection avec le fluide
environnant:
h
cosh m( L x) c sinh m( L x)
( x) mk
=
s h
cosh mL c sinh mL
mk
h
sinh mL
cosh mL 68
qail = hc PAk s mk
h
cosh mL sinh mL
mk
68
Conduction en régime transitoire
Le problème :
Corps initialement à température uniforme
Plongé dans un milieu de température
L`intérêt :
69
Formulation :
2 2 2
1
1 1 T T P
= + +
t 2 r
r 2
2 l
r r 2
z
▼
Complexité analytique
70
▼
Utilisation des méthodes numériques de résolution
1) Empirique
2) Basée sur les différences finies
71
La méthode empirique
T T
Tb qc b
72
73
hAs
( )t
T T cV
b = e
T T
b
Cette équation est identique à celle de l’évolution de la tension en fonction du temps dans un
système électrique comprenant une capacité
• Lorsque l’interrupteur est fermé la capacité Ce est initialement chargée à V0 en série avec une résistance Re
• Lorsque l’interrupteur est ouvert, l’énergie emmagasinée dans le condensateur commence à se décharger à
travers la résistance Re.
S
q
T (t ) V (t ) Ce
est la charge du condensateur C = cV V0
Re
Vm est le potentiel de la masse
Re
.
i
Le courant qui y circule à un instant t est :
Vm
V Vm dQe dV
i= = = Ce
Re dt dt
V Vm dV
= Ce
Re dt
t V
dt dV
dt
=
dV
ReCe V Vm
0 ReCe = V V Vm
0
V Vm 1 t
La relation devient :
= e ReCe
V0 Vm
78
79
Nombre de Biot; Bi: Bi = h l / l
Nombre de Fourrier Fo : Fo = t /l2
80
Tableau : Exemple de dimensions caractéristiques de quelques corps
Dimension
Forme géométrique du corps
caractéristique 𝒍
Plaque d’épaisseur «.L » L
Cylindre long de rayon « r » 𝑟⁄2
Sphère de rayon « r » 𝑟⁄3
Cube d’arrête « a » 𝑎⁄6
81
Exemple: Un fil en cuivre de diamètre 0,10 cm, initialement à 150°C, est
soudainement plongé dans :
a)de l’eau à 40°C ; hc = 80Wm 2 K 1
b) de l’aire à 40°C ; hc = 10Wm 2 K 1 k = 374Wm 1 K 1
On donne: c = 383 Jkg 1 K 1
= 8930kgm 3
A = Dl D 2 L=
V
=
D
L’aire de la surface du fil est : Le volume du fil est : V= l
4 As 4
hcD
hcL hc D Pour l’air : Bi = = 0,6710 5
Bi = = 4k
k 4k
Pour l’eau : h D
Bi = c = 5105
4k
Pour l’air et l’eau le nombre de Biot est négligeable (Bi<10%).
Donc la résistance interne est faible et la température est uniforme dans le solide
Exemple : Trempe d'un câble
83
Solution
1) Nous avons la température dans le système thermique donné par l’équation suivante
Et le nombre de Biot:
On a déjà mentionné auparavant que l
= r dans le cas d’un cylindre et d’une
sphère
84
D’où:
85
Calorifugeage de parois
Dans cette dernier partie nous allons donner quelque relation relative au calcule de cout du
calorifugeage.
Le calorifugeage permet d’assurer l’isolation thermique des conduits d’eau chaude et de
chauffage, ce qui permet alléger et économiser les facture énergétique d’un bâtiment.
Nous pouvons également calculer Coût annuel des pertes thermiques :CAP
CAP=
rendement
86
Coût annuel d’investissement:
CAI
(Coût d’un m2/an de l’isolant).(e).(L)
CAI= Durée de vie (en an)
87
Pour chaque épaisseur on a une résistante thermique correspondante, du coup, un flux thermique
correspondant, et par conséquent on aura un CAP et un CAI correspondant. On obtient donc un
tableau pour 7 valeurs différentes de l’épaisseur e.
88
(Coût d’un m2 de l’isolant).(e).(L)
CAI (e)=
Durée de vie(en an)
89
Exemple:
En se basant sur les résultats de ce tableau, vous tracez les courbes : Φe,
CAP(e) et CAI(e). Elles seront sous les formes suivantes :
90
Calorifugeage de parois
91
Coût total = coût du fuel + coût du
calorifuge