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Introduction :
Le système est supposé au repos et il subit une seule action mécanique : force de pression
X Premier principe de la thermodynamique : 00 dU = δ W + δQ00
↑
−p.dV
où U : énergie interne ; W : travail échangé ; Q : chaleur échangée, p : pression et V : volume.
Transfert isochore ⇔ V = cte ⇒ QV = ∆U
X Le deuxième principe de la thermodynamique impose le sens de transfert thermique du corps
chaud vers le corps froid.
X Comment se fait ce transfert thermique ? On distingue trois modes de transfert thermiques :
Exemple 1 :
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Soit Qp : la quantité de chaleur qui peut être échangée entre le café et le milieu extérieure à
pression on constante. Qp = ∆H = | {z 1}× 4180
| {z } × (60 − 20) = 167, 2KJ .
| {z }
volume cp (eau):J.L−1 .K −1 Écart de
en litre température
I/ Généralités :
I-1) Modes de transfert thermiques :
X Conduction : Transfert de chaleur sans transport macroscopique de matière.
X Convection : Transfert de chaleur dû au transport macroscopique de matière.
X Rayonnement : Transfert de chaleur par l’intermédiaire d’un champ électromagnétique dans un
milieu transparent.
Remarque 1 : Dans un même phénomène, 2 ou 3 modes peuvent coexister.
Remarque 2 : À travers un solide opaque aux radiations, il ne peut y avoir qu’un transfert
conductif.
Remarque 3 : Dans un fluide, la conduction est moins efficace que la convection naturelle qui est
moins efficace que la convection forcée (provoquée).
Remarque 4 : Dans cette leçon, on ne considère que les transferts thermiques dus-à une différence
de températures. Mais, il existe en fait des transferts dus au passage d’un courant électrique. Ce
phénomène est appelé dit l’effet Peltier.
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I-3) Équilibre thermodynamique local (ETL) :
Considérons un système thermodynamique hors d’équilibre. thermodynamique c.à.d un ou plusieurs
paramètres physiques (T, p, ...) de varient en fonction de temps ou l’espace.
L’hypothèse de l’ETL suggère que tout volume mésoscopique dτ autour de M ∈ système
est considéré à l’équilibre thermodynamique.
À chaque point M on peut alors donner une valeur locale d’une grandeur physique intensive par
exemple T (M, t); p(M, t), masse volumique µ(M, t), énergie interne massique u(M, t).
Ensuite
Z pour obtenir l’énergie interne du tout le système hors d’équilibre :
y
U= dU = u(M, t)µ(M, t)dτ .
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Le flux thermique φth montre le passage d’un courant énergétique de M vers M 0 .
−
→
Ce courant est décrit par le vecteur densité de courant thermique noté jth (M, t) et définit par :
→ −
− →
dφth = jth . dS
→− −
− →
dφth = jth .→
n .dS ⇒ On définit alors le flux thermique surfacique dans le sens de →
−
n :
dφth − →−
ϕth = = jth .→n
ds
Donc le flux thermique à travers une section S du système ou la surface Σ délimitant le système
est :
x x −
→− →
φth = ϕth .dS = jth .dS
S ouΣ S ouΣ
→
−
Remarque 1 : Σ est une surface fermée donc par convention ; n est orienté de l’intérieur vers
l’extérieur.
Donc : {−→− →
si le système perd de la chaleur alorsφth = j th dS >0
{
Σ
−→− →
si le système gagne de la chaleur alors φ th = j th dS <0
Σ
−
→ →
−
Remarque 2 : jth est analogue à jc vecteur densitéx→du courant électrique et par suite φth est
− − →
analogue à l’intensité du courant électrique I = jc .dS
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Remarque : La loi de Fourier est une loi phénoménologique c.à.d elle peut décrire le phénomène
mise en jeux, mais elle n’a pas de fondement théorique.
Pour cela, cette loi présente des limites et elle n’est plus valable si :
−
→ −−→
• Si le gradient de T est trop fort (la relation entre jth et gradT n’est plus linéaire)
−−→
• Si gradT varie rapidement en fonction de t (le courant thermique s’établie après un retard)
−
→ −−→
• Si le milieu est anisotrope (jth n’est plus parallèle à gradT )
exemple : graphite : la conductivité est 400 fois plus grande dans la direction parallèle aux couches
atomiques que celle perpendiculaire à ces couches.
X La conductivité thermique (λ) mesure la capacité du corps à conduire la chaleur.
En général un bon conduction électrique est un bon conduction thermique vu que le mécanisme de
conduction est basé sur la mobilité des électrons libres dans les deux phénomènes.
∗ λ (Métaux) ∼ 100W.m−1 .K −1
1
∗ λ (solides non métalliques) ∼ → 10W.m−1 .K −1
100
1
∗ λ (liquides non métalliques) ∼ → 1W.m−1 .K −1
100
1
∗ λ (gaz) ∼ W.m−1 .K −1
100
Pour l’isolation thermique ; on utilise des matériaux composites comme par exemple la laine de
verre (faible quantité de solide dispersée dans un volume essentiellement rempli d’air)
Matériau λ(W.m−1 .K −1 ) à 300K
Ag 418
Cu 399
verre 1,4
argile 1,7 → 2,3
brique 0,72
lame de verre 0,038
air(Patm ) 0,026
eau 0,58
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Conséquence [continuité du flux surfacique] :
dU { − →− →
=− jth .dS + Pproduite
dt cylindre
ε → 0 ⇒ U → 0 et Pproduite → 0
v
⇒ cylindre ϕth dS = 0
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⇒ ϕth2 − ϕth1 + (ϕth )Latéral = 0 où ϕth1 (respectivement ϕth2 ) : flux surfacique à
travers S1 (respectivement S2 ) et (ϕth )Latéral → 0 (car ε → 0) ; alors ϕth1 = ϕth2
−
→ − →
T (M, t) = T (x, t) ⇒ jth = jth (x, t)
On
note :
φth,e : flux thermique rentrant à la tranche à travers la section d’abscisse x
φth,s : flux thermique sortant de la tranche à travers la section d’abscisse x + dx
−
→
II-3-c) Bilan thermique dans un cas unidimensionnel radial (selon ur ) en symétrie
cylindrique :
−
→
→ T (M, t) = T (r, t) ⇒ jth = fonction(r, t)
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Remarque : On pourra refaire cette étude en symétrie sphérique c.à.d T (M, t) = T (r, t) avec
∂Uv 1 ∂
r = OM et on trouve = − 2 . (r2 .jth ) +Pv
∂t | r ∂r{z }
−→
div jth en coordonnées sphériques
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La propagation de la chaleur est supposée radiale et en régime statique. On note φ le flux
thermique. Déterminons l’expression de T (r).
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λ
où : a = : diffusivité thermique (où coefficient de diffusion), s’exprime en m2 /s et décrit la
µc
rapidité du transmission du signal thermique.
Remarque 1 : t → (−t) ⇒ on ne trouve pas la même équation
⇒ Le phénomène de la diffusion de la chaleur est irréversible.
Remarque 2 : Soit L : longueur caractéristique de la variation de T (M, t).
τ : temps caractéristique de la variation de T (M, t).
Supposons que Pv = 0 (pas de source).
Soit T ∗ : ordre de grandeur de T
T∗ T∗ ∂ 2T T∗
Équation de chaleur → ∼ a. 2 .(∆T ∼ ∼ 2)
τ L ∂x2 L
√
⇒ L ∼ aτ
psaisonnière de T à l’intérieur du sol → τ = 1an et pour le
Exemple : On s’intéresse à la variation
sol a ' 0, 2.10−6 m2 /s ⇒ L ∼ 0, 2.10−6 .365.24.60.60 ' 2, 51m
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II-5-1-b) Analogie élecro-thermique et notion de résistance thermique dans ce tableau :
Analogie :
On peut résumer l’analogie entre la conduction électrique et la conduction thermique dans ce
tableau :
conduction électrique conduction thermique
grandeur transportée charge q chaleur Q
→
− →
−
Vecteur densité de courant Jc J th
→
− →
−
Loi phénoménologique Ohm : jc = γ0 E Fourier :
→
− −−→ −→ −−→
⇒ jc = −γ0 gradV jth = −λgradT
∂ρ →
− ∂Uv −
→
Équation de conservation + div jc = 0 + div jth = Pv
∂t ∂t
débit de la intensité flux thermique
dq dQ
grandeur transportée I= φth =
s→dt −
− → s−dt −
→ →
I= jc .dS φth = jth .dS
Résistance électrique thermique
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Exemple 1 : Rth d’un mur :
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• R1 ≤ r ≤ R2
• T (M ) = T (r)
−
→
⇒ jth = jth (r)→
−
ur
• on néglige les effets de bord (H R2 − R1 )
2
∂T ∂ 2T Pv − →
→ − j
= 0 = a. 2 + avec Pv = jc . E = c
∂t dx µc γ0
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II-5-3) Cas unidimensionnel, sans source, en régime variable sinusoı̈dal (effet de peau
thermique) :
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∂θ
⇒ θ(x = 0, t) = θ0 cos(ωt) et vérifie = a∆θ
∂t
La condition aux limites sinusoı̈dal θ(x = 0, t) nous incite à chercher une solution de l’équation de
chaleur au sein de la terre sous forme d’onde plane progressive monochromatique (O.P.P.M) :
θ(x, t) = A.ei(ωt−kx) où A et K sont complexes.
→
− 2π
A est l’amplitude, k est le vecteur d’onde et ω = la pulsation.
T
δth est appelée épaisseur de peau thermique et c’est une longueur qui caractérise la profondeur de
pénétration de l’onde thermique dans la terre.
x
T = T0 + θ0 e−x/δth . cos ωt −
δth
Remarque :
r v r
2a u 2a
u aT √
δth = =t = ∼ aτ où τ = T .(conforme au Remarque 2, paragraphe II-4)
ω 2π π
T
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III/ Transfert conducto-convectif :
III-1/ Hypothèses :
Cette étude concerne les échanges thermiques qui ont lieu entre un corps solide et un fluide animé
de mouvements convectifs.
On peut citer par exemple l’échange thermique entre l’air d’une pièce et les surfaces des radiateurs.
Pour modéliser cet échange, nous considérerons un problème unidimensionnel en régime
stationnaire (voir figure).
Les mouvements convectifs assurent une homogénéisation de la température du fluide. Par suite,
cette température est supposée constante et notée TF .
L’examen plus précis de l’interface paroi-fluide, met en évidence l’existence d’une couche limite
située entre x = 0 et x = e (∼ fraction de mm) constituée par le fluide au repos.
L’épaiseur e de cette couche limite dépend de nombreux paramètres (nature des matériaux, état de
surface de la paroi, viscosité du fluide...).
Le transfert conducto-convectif s’éffectue à travers cette couche limite.
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Ordre de grandeur :
• Entre un gaz et une paroi solide : h ∼ 10W.m−2 .K −1 .
• Entre un liquide (eau) et une paroi solide : h ∼ 100W.m−2 K −1
• Si la viscosité du fluide % ; l’épaisseur de la couche limite e % ⇒ h &. Donc pour accélérer
l’échange conducto-convectif ; on choisit un fluide moins visqueux.
• La convection forcée favorise le transfert conducto-convectif car elle fait & e donc % h.
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2-Résoudre l’équation différentielle précédente en faisant apparaı̂tre une longeur caractéristique l0
de la décroissance de T (x). On suppose que L l0 .
Réponse
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IV/ Rayonnement thermique
Remarque générale :
Ce paragraphe est à la limite du nouveau programme. Les formules sont données et aucune
démonstration de ces formules n’est demandée.
La loi de Planck est hors programme.
Considérons un corps quelconque qui reçoit un rayonnement thermique. Ce rayonnement reçu est
dit incident, et il donne naissance à trois types de rayonnement :
• Rayonnement réfléchi :
Une partie de l’énergie électromagnétique incidente est renvoyée dans le demi-espace d’où elle
provient.
• Rayonnement transmis :
Une autre partie de l’énergie électromagnétique incidente traverse le corps.
• Rayonnement absorbé :
Une dernière partie de l’énergie électromagnétique est absorbée par le corps.
Remarque 1 : Si la surface du corps est polie (régulière) la direction du rayonnement réfléchi obeı̈t
à la loi de Descartes pour la réflexion. Dans ce cas la réflexion est dite spéculaire. Par contre, si la
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surface du corps est irrégulière, la réflexion s’éffectue dans toutes les directions et elle est dite
diffuse.
Remarque 2 : Dans tous les cas envisagés ; un corps porté à une certaine température émet un
rayonnement thermique même s’il ne reçoit pas un rayonnement incident. Par contre les
rayonnements réfléchi, absorbé et transmis résultent du même rayonnement incident.
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Ce rayonnement n’est pas modifié par la présence dans l’enceinte de corps opaques portés à la
température T .
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la lumière et aussi de l’IR (on rappelle que la lumière correspond au domaine visible :
[0, 4; 0, 8]µm environ ).
X On peut expliquer les différentes couleurs des régions d’une flamme d’une bougie (voir la vidéo
de l’introduction). Par exemple : la partie de la flamme proche de la bougie est plus chaude car elle
est plus proche de la source thermique. Or, si T %; λm & selon la loi de déplacement de Wien.
Par suite cette région présente la longueur d’onde la plus faible du visible donc elle apparait bleu.
X En analysant la lumière solaire à l’aide d’un spectromètre (voir le module de l’optique) on
trouve que le maximum du flux thermique correspond à λm ' 0, 5µm.
La loi de déplacement de Wien permet alors d’estimer la température de la surface du soleil :
3000
Ts ' = 6000K
0, 5
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3-c/ Bilan radiatif à la surface d’un corps noir :
3-e/ Exemple :
Considérons une gourde sphérique (enceinte pour conserver l’eau) de rayon R se comportant
comme un corps noir.
Elle reçoit de la part de l’atmosphère un rayonnement d’équilibre à la température éffective T0 .
On note ϕs = 900W.m−2 le flux thermique surfacique du rayonnement solaire.
Déterminer en régime permanent (c.à.d l’équilibre
radiatif est atteind) la température T de cette
280K de jour
gourde de jour et de nuit. On donne T0 =
270K de nuit
Réponse :
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