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Lycée Victor Hugo 2022-2023 MP*

Corrigé du devoir surveillé n˚10

I La température du mouton
A Propriétés de la toison de laine
1 L’unité (plutôt que la dimension...) de λ est W K−1 m−1 . La dimension est M.L.T −3 .θ−1
(on accepte les deux réponses, mais pas de mélange entre unité et dimension).
2 Comme e  min (L, H) on peut considérer la plaque comme infinie dans les directions
x et y. Dès lors les phénomènes ne peuvent dépendre spatialement que de z. On a donc

− ∂T →

T (z, t), d’où j = −λ e z porté par →

e z et ne dépendant lui que que de z et t.
∂z
3 On applique le premier principe au système proposé entre deux instants infiniment voisins
t et t + dt : dU + dEm = δW + δQ. On peut écrire dEm = 0 car a priori on a affaire à
∂T
un solide immobile, δW = 0 car le volume du système ne varie pas, dU = µcHLdz dt.
∂t
Le transfert thermique est la différence entre celui entrant en z pendant dt et celui
sortant en z + dz pendant la même durée, soit δQ = HLjQ (z, t)dt − HLjQ (z + dz, t)dt =
∂jQ ∂2T
−HL dtdz = HLλ 2 dzdt.
∂z ∂z
∂T ∂2T
Soit au final après simplification µc − λ 2 = 0. C’est une équation de diffusion.
∂t ∂z
∂2T d2 T
4 En régime stationnaire T ne dépend plus du temps, = 0, ou mieux =0
∂z 2 dz 2
∂jQ →

Le calcul précédent en régime stationnaire montre que 0 = = 0 et donc j Q de
∂z
dépend pas de z. Il est donc constant (uniforme et stationnaire !). Ceci est dû au fait que


j Q est à flux conservatif en régime stationnaire, en l’absence de source.
5 La résolution de l’équation de la chaleur est ici immédiate en prenant en compte les
z →

températures imposées aux extrémités T = Tentrée + (Tsortie − Tentrée ), d’où j Q =
  e
Tsortie − Tentrée →−
−λ e z . Enfin le flux thermique traversant la plaque, compté positive-
e
ment dans le sens des z croissants (l’énoncé ne précise pas ce point là), se calcule par le

− HLλ
flux de j Q à travers une section de la plaque ϕ = (Tentrée − Tsortie ).
e


6 Par analogie avec l’électrocinétique où un flux de j , i.e. l’intensité, est proportionnel à
une différence de potentiel selon V2 − V1 = RI, on définit la resistance thermique telle que
e
Tentrée − Tsortie = Rth ϕ. Par identification avec la relation précédente il vient Rth = .
λHL
Deux résistances seront en série si elles sont parcourures par la même puissance thermique.
Elles seront en parallèles si elles sont soumises à la même différence de température.
7 On est, pour chaque échantillon de laine, exactement dans la situation précédente. On
pourra donc écrire, en notant ϕ le flux thermique positif s’écoulant de la plaque chaude
λlaine S eϕ
vers une plaque froide, ϕ = (Tc − Tf ), soit λlaine = .
e S (Tc − Tf )

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B Équilibre thermique d’une brebis (situation de confort)


8 Deux approches possibles. Soit on considère que l’on a 6 résistances thermiques en pa-
rallèles et on utilise la loi de composition des résistances dans ce cas (sans démonstration
je pense), soit on voit tout de suite que tout se passe comme si on avait une résistance
e
dont la surface est la surface totale de la brebis. Dès lors Rdiff = .
λlaine (2H 2 + 4HL)
Pour la brebis non tondue Rdiff = 1.8 K W−1 , pour la brebis tondue Rdiff = 9 × 10−2 K W−1 .
9 Il suffit de réécrire une relation de proportionnalité entre flux thermique et différence
de température. Il y a une faute de signe dans l’énoncé... On passe outre soit ϕ =
1
4HL + H 2 h (Text − Tair ), il vient donc Rcc =

. L’application numérique
h (4HL + H 2 )
donne Rcc = 0.18 K W−1 .
1
10 De même Rr = . L’application numérique non demandée donne Rr =
K (4HL + 2H 2 )
0.14 K W−1 , quasiment égale à Rcc (ce qui était évident puisque h ' K).
11 La résistance thermique de la brebis est celle de la mise en série de la résistance thermique
de diffusion et du groupe des deux résistances thermiques de conducto-convection et de
rayonnement, d’où le schéma suivant.
Rcc Rr
On a alors l’expression R = Rdiff + (Rcc //Rr ) = Rdiff + .
Rcc + Rr
Les applications numériques donnent R1 = 1.9 K W−1 et R2 = 0.2 K W−1 (normalement
1 seul CS pour celle-là...)
Remarque On voit que pour la brebis non tondue c’est essentiellement la résistance de
diffusion qui prédomine, et que pour la brebis tondue cette résistance de diffusion est du
même ordre de grandeur que la mise en parallèle des deux autres. La perte de puissance
est 10 fois moindre pour une la brebis non tondue pour que la brebis tondue, pour une
même différence de tempérarure.
12 Le métabolisme de la brebis doit compenser exactement, en régime stationnaire, les
Tint − Tair
pertes, thermiques et par vaporisation d’eau. On a donc pm0 = + ṁ∆H 0 .
R1
L’application numérique donne pm0 = 18 W (les pertes liées à la vaporisation de l’eau
sont négligeables)
Tint − Tair
13 De même pm1 = + ṁ∆H 0 = 2.0 × 102 W. Les pertes liées à la vaporisation
R2
sont toujours négligeables...

C Déséquilibre thermique d’une brebis (situation de stresset de danger)


14
14.a On applique le premier principe à la brebis entre les instants t et t + dt. La variation
d’énegie interne est simplement dU = µcH 2 LdT . Il n’y a pas de travail des forces de
pressions. L’énergie reçue est d’une part celle venant du métabolisme de l’animal, soit
pm dt et d’autre part l’opposé des pertes étudiées dans la partie précédente, à savoir
T − Tair T − tair
− − ṁ∆H 0 dt, soit µcH 2 LdT = pm dt− dt− ṁ∆H 0 dt. Après réécriture
R1 R1
dT T − Tair pm − ṁ∆H 0
il vient + = . Or d’après la question Q12 ṁ∆H 0 = pm0 −
dt µcH 2 LR1 µcH 2 L
θeq − Tair
. En reportant on obtient la forme demandée par l’énoncé en posant τ1 =
R1
µcH 2 LR1 , et T1 − Tair = R1 (pm − pm0 ) + (θeq − T0 ).
 
t
14.b La résolution est immédiate est donne T (t) = T1 + (θeq − T1 ) exp −
τ1

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14.c L’application numérique donne τ = 7.2 × 105 s, soit 8 jours et 7 heures et T1 =


Tair + (θeq − T0 ) = 51 C.
15 On inverse la relation précédente pris à T = Cte = θeq , ce qui donne θeq −Tair = T1 −Tair =
T0 − Tair
R1 (pm − pm0 ) + (θeq − T0 ), soit pm = pm0 + . En prenant successivement Tair
R1
égale à −8 C et 15 C il vient pm = 25 W et pm = 12 W. Il est logique que la puissance
soit plus importante pour la température inférieure et plus grande (et en particulier que
pm0 pour la température de l’air supérieure..
16 La démarche est exactement la même sauf qu’il faut remplacer R1 par R2 et rajou-
ter le terme correspondant à la sudation. On peut donc affirmer directement que τ2 =
µcH 2 LR2 . Pour T2 − Tair c’est un plus délicat. Il faut voir qu’on a un facteur 3 (1 pour
la respiration, 1 pour les pertes cutanées) en plus devant ṁ∆H 0 , et donc on aboutit à
R2
T2 − Tair = R2 (pm − 3pm0 ) + 3 (θeq − T0 ).
R1
τ2 R2 1
On voit directement que = ' . Dès lors la constante de temps est 10 fois plus
τ1 R1 10
petite, ce qui fait qu’il faut réagir vite pour éviter l’hypo- ou l’hyperthermie !
Les températures extrèmes demandées sont les valeurs extrèmes de Tair pour lesquelles
on a T = θeq quand on fait prendre à pm les valeurs trouvées à la question précédente.
R2
Ce qui donne Tair = θeq − R2 (pm − 3pm0 ) − 3 (θeq − T0 ).
R1
Les applications numériques donnent 35 C et 37 C ! La pauvre brebis n’a pas beaucoup
de marge de manoeuvre...
17 Dans les deux cas on peut proposer un circuit RC série soumis à une tension constante
T1 − Tair (ou T2 − Tair ), le résistor est de résistance R1 (ou R2 ) et le condensateur de
τ1 τ2
capacité C = = . Dans ce circuit on suit la tension T − Tair aux bornes du
R1 R2
condensateur.
Dans la situation (1) on aura une une courbe croissante, partant de 39 C tendant asymp-
totiquement vers 51 C.
Dans la situation (2) une solution particulière constante vaut T2 = 27.6 C. On aura une
courbe décroissante tendant 10 fois plus vite que la précédente asypmtotiquement vers
T2 .
18 Ah ah... un peu de chimie... L’équation de combustion du glucose est C6 H12 O6 + 6 O2 =
6 CO2 + 6 H2 O.
Pour répondre à la question il faut d’abord calculer la quantité de matière de dioxygène
PV
dans un litre d’air à 5 C et 1 bar, soit n = = 4 × 10−2 mol. Compte tenu de la
RT
stoechiométrie de la réaction de combustion, il y aura consommation de n/6 moles de
n
glucose et libération d’une énergie ∆r H 0 = 2 × 104 kJ.

6
D’après la question Q8 la brebis a besoin d’une énergie de E = 60 × pm0 = 1.1 kJ
E
par minute, soit la consommation de = 3.9 × 10−4 mol de glucose, soit (après
∆r H 0
multiplication par 6) 2.3 mmol de dioxygène par minute.

D Réponse d’un groupe de brebis


19 Dans le cas 1 par rapport au cas 0, il y a diminution de 12 − 2 petites surfaces H 2 , soit
∆S1/0 = 10H 2 .
Dans le cas 1’ par rapport au cas 0, il y a diminution de 12−2 grandes surface LH = XH 2 ,
soit ∆S10 /0 = 10XH 2 = 33H 2
Dans le cas 2 par rapport au cas 0, il y a dimiution de 8 petites surfaces et 6 grandes
surfaces soit ∆2/0 = 8H 2 + 6XH 2 = 28H 2

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Enfin dans le cas 2’ par rapport au cas 0 il y a diminution de 6 petites surfaces et 8


grandes, soit ∆20 /0 = 6H 2 + 8XH 2 = 32H 2
La conductance (inverse de la résistance) est proportionnelle à la surface. Si on veut
diminuer la conductance (pour augmenter la résistance et diminuer ainsi les pertes) il
faut donc choisir la configuration avec la plus grande diminution de surface. Notre étude
montre que c’est la configuration 1’ (mais la 2’ n’est pas très loin...)
10XH 2 10X
La diminution relative de surface est alors 2
= = 36 %, dont
12H (1 + 2X) 12 (1 + 2X)
on affirmera qu’il s’agit également de la diminution relative d’énergie à dépenser par les
brebis (en négligeant les pertes par évaporation).
Il faudra effectivement que les brebis aux extrémités soit remplacées par celles de l’intérieur
de temps en temps car elles perdent plus d’énergie que les autres.

II CCP MP 2016. Partie III


Niveaux d’énergie
1 L’équation de Schrödinger est, à une dimension :

∂Ψ(x, t) ~2 ∂ 2 Ψ(x, t)
i~ =− + U (x, t)Ψ(x, t).
∂t 2m ∂x2

Si on se limite à l’équation dite indépendante du temps (ce qui n’était pas précisé dans
l’énoncé) il reste, pour la partie spatiale ϕ(x) l’équation :

~2 d2 ϕ
− + U (x)ϕ = Eϕ.
2m dx2
2 On interdit physiquement dans ces deux domaines la possibilité de détecter le quanton,
en y mettant un potentiel infini. Dès lors pour que la probabilité d’y détecter la particule
soit nulle il est cohérent d’y prendre ϕ(x) = 0.
Plus mathématiquement, si ϕ n’y était pas nul, U (x)ϕ(x) prendrait une valeur infinie,
alors que les autres termes de l’équation de Schödinger restent finis... contradiction.
On peut également justifier en faisant référence à la longueur de pénétration sous une
marche de potentiel qui tend vers 0 lorsque la hauteur de la marche tend vers l’infini.
3 L’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit pour −a < x < a sous la forme

ϕ00 + k 2 ϕ = 0.

Compte tenu de la définition de k il est clair que E > 0. Le cas E = 0 n’est pas possible,
car alors la solution serait une fonction affine entre −a et +a et qui par continuité devrait
s’annuler en ces deux points : ϕ serait identiquement nulle. Ceci ne représente pas un
état physique (impossible de normaliser la fonction !)
On traite donc le cas k > 0. Les solutions sont de la forme ϕ(x) = A cos (kx) + B sin (kx).
La continuité de la fonction d’onde en x = ±a amène A cos (ka) − B sin (ka) = 0 et
A cos (ka) + B sin (ka) = 0.
Par sommation il vient donc A cos(ka) = 0. Par différence il vient B sin (ka) = 0.
On peut noter alors que si A 6= 0, alors cos (ka) = 0. Dès lors sin (ka) 6= 0, et en
conséquence B = 0.
Le même travail montre que si B 6= 0, alors A = 0.
On a donc deux familles de solutions. Celles pour lesquelles B = 0 et cos (ka) = 0, et
celles pour lesquelles A = 0 et sin (ka) = 0.

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π π
Pour la première famille il vient donc ka = + nπ avec n ∈ N, soit k = (2n + 1) et
2 2a
~2 π 2
donc E = (2n + 1)2 .
8ma2
Pour la seconde famille il vient ka = nπ avec n ∈ N∗ (attention à bien exclure le cas

k = 0, qui correspond à nouveau à la fonction identiquement nulle), soit k = et donc
a
n2 ~2 π 2 2 2
2 ~ π
E= = (2n) .
2ma2 8ma2
On voit donc que l’on peut rassembler les deux familles d’énergie sous une seule formule
n2 π 2 ~2
E= , qui sont les énergies des états stationnaires recherchées.
8ma2
On note la quatification de ces niveaux d’énergie. On note également (cf. infra) que la
particule ne peut pas être au repos dans le puits, contrairement à la situation classique.
1
4 Par normalisation pour les solutions de la première famille on trouve |A|2 = . On peut
a
prendre A réel positif et donc proposer :
1  πx 
ϕ(x) = √ cos (2n + 1) .
a 2a
De même pour les solutions de la deuxième famille il vient
1  πx 
ϕ(x) = √ sin n .
a a
On peut également résumer la situation en disant que pour le niveau d’énergie E =
n2 π 2 ~2 1  πx 
, si n est pair la fonction d’onde est ϕ(x) = √ sin n et que s’il est impair,
8ma2 a 2a
1  nπx 
la fonction d’onde est ϕ(x) = √ cos .
a 2a
Autrement dit l’état fondamental correspond a une solution impaire, le premier état
excité à une solution paire, et ainsi de suite en alternant la parité.
5 Les allures demandées sont les suivantes :

~2
6 L’inégalité d’Heisenberg, mise au carré donne (∆x)2 (∆px )2 > .
4
Or (∆px )2 = p2x − hpx i2 . Physiquement Il est clair sans calcul qu’ici hpx i = 0 (la

particule restant confinée), soit (∆px )2 = p2x = h2mEi = 2mE puisque l’énergie est

parfaitement déterminée et constante.


~2
En reportant dans l’inégalité d’Heisenberg il vient donc 2mE (∆x)2 > . Ceci implique
4
nécessairement que E > 0 (et accessoirement que (∆x) > 0).
7 On a déjà signalé plus haut qu’un particule classique pourrait être mise au repos dans le
puits et aurait donc une énergie nulle. On vient de mettre en évidence l’existence d’une
énergie de confinement minimale, d’origine quantique.

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Caractéristique de l’état fondamental dans le puits infini


8 Nul besoin de calcul pour voir que hxi = 0, par parité de la densité de probabilité (et pas
seulement dans l’état fondamental).
p a
9 Il vient donc directement ∆x = hx2 i = √ .
3
10 Par l’inégalité√ d’Heisenberg qu’on prendra comme égalité en ordre de grandeur il vient
3~
donc ∆px ' .
2a
(∆px )2 3~2
On repasse à l’énergie par E = = , à comparer à la valeur exacte de l’énergie
2m 8ma2
π 2 ~2
du niveau fondamental . On trouve donc un rapport 3 entre ces deux énergies. Elles
8ma2
sont du même ordre de grandeur

III Capacité thermique d’un gaz diatomique


1 On se place dans le cadre classique avec des niveaux d’énergie continus. On modélise une
molécule diatomique par un haltère (oui c’est un nom masculin...) rigide pouvant donc
avoir ”deux mouvements de rotation” en plus de la translation. On a donc cinq degrés de
liberté quadratiques. Par le théorème d’équipartition de l’énergie on a donc une énergie
5
moyenne par atome de kB T . En passant à une mole et en calculant la capacité thermique
2
5
par dérivation par rapport à la température il vient bien CV,m = R, valeur attendue.
2
M
2 Si on note m = la masse d’un atome d’oxygène, le moment d’inertie par rapport à
2NA
d2 M d2
l’axe ∆ est simplement J∆ = 2m = = 2.6 × 10−46 kg m2 .
4 4NA
3 Dans un atome la masse est concentrée dans le noyau qui est sur l’axe ∆0 , dès lors J∆0 = 0.
Enfin par symétrie on a évidemment J∆00 = J∆ .
1 L2
4 On a Ec = J∆ ω 2 avec L∆ = J∆ ω. En éliminant ω il vient Ec = ∆ .
2 2J∆
5 Les deux premiers niveaux d’énergie correspondent à ` = 0 et ` = 1, d’énergie respecti-
}2 }2 }2
vement 0 et . On cherche donc Tgel telle que kB Tgel = , soit Tgel = = 3 K.
J∆ J∆ kB J∆
6 Pour se donner une idée de l’écart entre les niveaux d’énergie on peut calculer numériquement
}2
= 4.23 × 10−23 J. À très haute température on voit donc un continuum d’énergie ce
J∆
qui autorise à traiter la rotation classiquement, et c’est ce que l’on a fait dans la première
question.
3}2
7 L’énergie du troisième niveau (` = 2) est . Le rapport des populations des niveaux 2
  J∆
2
exp − J∆3}kB T 
2}2

1 2}2
et 3 est   = exp − = . On en tire T 2 = = 1.3 K.
2
exp − J∆}kB T J∆ kB T 100 J∆ kB ln 100
On note que T2 et Tgel sont du même ordre de grandeur.
 2

exp − J∆}kB T
Le rapport des populations des deux premiers niveaux est alors = 0, 1,
1
ce qui fait qu’on peut se contenter de ne garder que les deux premiers niveaux d’énergie.
}2
8 Posons ε = , énergie du deuxième niveau. Les probabilités d’être dans les deux
J∆ kB T
premiers niveaux se calculent facilement par le facteur de Boltzmann et la condition de

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1 exp − kBε T
normalisation : p(E = 0) = , p(E = ε) = .
1 + exp − kBε T 1 + exp − kBε T
N ε exp − kBε T
Dès lors < Erot >= N × (0 × p(E = 0) + ε × p(E = ε)) = .
1 + exp − kBε T
d < Erot > N ε2 exp − kBε T
9 On a alors Cv,m,rot = = 2
dT kB T 2

1 + exp − kBε T
10 On remonte aux fluctuations, i.e. à la variance par le théorème de fluctuation dissipation
2 2 2
exp − kBε T
(∆Erot ) = kB CT = N ε  2 ce qui est bien la valeur attendue.
1 + exp − kBε T

11 À basse température (i.e. pour T < T2 ) on vérifie que la capacité thermique due à la
rotation tend vers 0. À haute température on utilise le modèle classique qui montre
qu’elle tend vers une valeur limite R/2.
On vérifie également qu’il y a une sorte d’additivité des capacités thermiques associées aux
divers degrés de liberté quadratiques. À basse température il ne reste que la translation,
et le gaz se comporte comme un gaz parfait monoatomique et une capacité thermique à
volume constante valant 3R/2. Au delà de la température de gel, on libère les degrés de
libertés de rotation ce qui amène à la valeur 5R/2 (en prenant en compte globalement
les deux degrés de rotation). À plus haute température encore on dégèlerait des degrés
de liberté de vibration...

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