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Mécanique des milieux

continus
Support de:
P r . L AM R AN I B i l al
Master énergie renouvelable et
Présenté par: stockages
Dr . Z I A T I M e r y e m
Faculté des Sciences de Rabat
Département de Physique
CONTENU

1. Introduction à la MMC
2. Chapitre 1: Rappel : Calcul tensoriel
3. Chapitre 2: Etat des contraintes
4. Chapitre 3: Etat des déformations
5. Chapitre 4: Loi de comportement : Relation
contraintes- Déformation

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1. Introduction à la MMC

Mécanique des milieux continus

Branche de la physique qui décrit Notion liée à l’échelle


les mouvements et Domaine d’étude: solide, fluide (liquide, - Petite échelle: molécules, grains
les équilibres d’un système. gaz). de sables (discontinu!).
- Grande échelle (Œil nu) :
Continu (hypothèse).

3
1. Introduction à la MMC
Notion de la continuité!

Echelle macroscopique (Continue) Echelle microscopique (Discontinue)


4
1. Introduction à la MMC
Définition : Milieu continu

Soit D un domaine volumique de E3. On dit que le domaine D est rempli d’un milieu
matériel continu si, à tout instant t et en chaque point M du domaine, on peut définir des
grandeurs physiques relatives à ce milieu matériel.
T (M,t), P(M,t), v(M,t)….

Les grandeurs physiques peuvent être mathématiquement représentées par :


• Des champs scalaires (masse volumique, température, pression, etc.) ;
• Des champs vectoriels (vitesse, accélération, etc.) ;
• Des champs tensoriels (contraintes, déformations, etc.).

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1. Introduction à la MMC

Mécanique du point
Quelle est la différence

Mécanique du solide indéformable

Mécanique des milieux continus

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• Mécanique du point: Déterminer la position, la vitesse et l’accélération d’un
point matériel (sans volume et sans forme) mais muni d’une masse et soumis à des
forces.

• Mécanique du solide indéformable: Même ingrédients de la mécanique


du point, mais on ajoute au système d’étude une « forme », et donc un volume et une
distribution spatiale de la masse. Cette mécanique introduit les notions de rotation,
d’inertie, et de moment.

• Mécanique des milieux continus: L’ajout essentiel de la MMC est


d’introduire la possibilité pour le système de se déformer.

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1. Introduction à la MMC

L’objet de la MMC est de donner les lois physiques qui


décrivent les transformations des corps déformables.
L’hypothèse principale de la MMC est nommée hypothèse de continuité:

Les propriétés de la matière (densité, propriétés mécaniques, etc.) sont continues.

Elles peuvent êtres décrites par des objets mathématiques continus et dérivables.

Ces objets dépendront à la fois de l’espace et du temps (x,y,z,t).

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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)

- Mécanique des sols


- Mécanique des fluides
- Mécanique des structures : Bâtiments, ponts, routes, etc….

- Beaucoup d’autres disciplines scientifiques et techniques.

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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
Pour l’ingénieur géotechnicien, la MMC intervient directement ou indirectement lorsqu’on
doit répondre par exemple aux questions suivantes :

De combien de millimètres ma fondation va-t-elle tasser sous cette charge ?

Tassement uniforme Tassement différentiel


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
De combien de millimètres ma fondation va-t-elle tasser sous cette charge ?

Dégâts et conséquences: Tassement


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
• Quel chargement ce soutènement peut-il supporter avant de céder ?

Mur de soutènement: Mur vertical pour contenir des terres


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
• Ce talus sera-t-il stable en cas de grosse pluie ?

Talus: Un terrain en forte pente


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1. Introduction à la MMC

Applications de la MMC (Mécanique des fluides)

• Déterminer l’équation et l’allure des lignes de courant.

• Déterminer les champs de vitesse et d’accélération en utilisant les


représentations Lagrangiennes et Eulériennes.
• Contraintes appliquées et déformations associées.

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Chapitre 1

Rappels: Algèbre tensoriel

15
2. Rappels: Algèbre tensorielle
1. Espace: La MMC se place dans un cadre à trois dimensions d’espace (E3) muni d’une
base orthonormée:

La mécanique étant la science du mouvement, il faut introduire le temps.

2. Notation d’Einstein: Pour alléger les notations, on utilise très couramment en calcul
tensoriel la convention de notation d’Einstein:

Si un indice (indiquant un des axes de la base) apparaît deux fois dans un même terme,
on lui fera prendre les valeurs 1, 2, 3 et on fera la somme de l’ensemble (Indice Muet).

16
2. Rappels: Algèbre tensorielle
2. Notation d’Einstein
𝒂𝒊𝒃𝒊 = 𝒂𝟏𝒃𝟏+𝒂𝟐𝒃𝟐+𝒂𝟑𝒃𝟑
𝒊 apparaît deux fois (somme de 1 à 3) : Indice muet

Dans le cas (rare) où on ne voudrait pas répéter l’indice: Indice franc

j apparaît deux fois (Indice muet)


𝒂𝒊𝒋 𝒃𝒋 = 𝒂𝒊𝟏𝒃𝟏+𝒂𝒊𝟐𝒃𝟐+𝒂𝒊𝟑𝒃𝟑
i (non répété) indice franc

Le produit scalaire de deux vecteurs va s’écrire :

𝑼. 𝑽 = 𝑼𝒊𝑽𝒊
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Symbole de Kronecker: 𝐼𝑖𝑗 avec 𝐼𝑖𝑗 = 0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗 𝑒𝑡 𝐼𝑖𝑗 = 1 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑖 = 𝑗

Exemple : Matrice identité en Algèbre!

Ordre Zéro : Scalaire

• Tenseur Ordre Un : Vecteur

Ordre Deux: Matrice

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

3. Changement de base et matrice de passage 𝒂𝟐


𝒆𝟐

𝑨𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 ∶ (𝒂𝟏, 𝒂𝟐) 𝒆𝟏


𝜽
𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 ∶ (𝒆𝟏, 𝒆𝟐)
𝜽
𝒂𝟏

𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝟎
Avec 𝑸 = −𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝟎
𝟎 𝟎 𝟏
matrice de passage
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Tenseur de second ordre

Dans la base , on appelle composantes de T les 9 scalaires donnés par :

Indice de ligne Indice de colonne

Un tenseur de second ordre peut être


représenté par une matrice 3×3 :

20
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Tenseur de second ordre

Tout vecteur 𝑼 peut faire correspondre un vecteur 𝑽 tel que :

𝑽𝟏 𝑼𝟏
𝑽𝟐 𝑼𝟐
𝑽𝟑 𝑼𝟑
Tenseur de second ordre
(3 x 3)

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Tenseur de second ordre

𝟏 𝑽𝟏
U= 𝟐 V= 𝑽𝟐 ?
𝑽𝟑
𝟑

𝑉1 = 𝑇11 𝑈1 + 𝑇12 𝑈2 +𝑇13 𝑈3 = 4 𝟒


𝑉2 = 𝑇21𝑈1 + 𝑇22𝑈2+𝑇23𝑈3= 14 V= 𝟏𝟒
𝑉3 = 𝑇31𝑈1 + 𝑇32𝑈2+𝑇33𝑈3= 12 𝟏𝟐

22
2. Rappels: Algèbre tensorielle
Tenseur transposé de

Tenseur symétrique:

23
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Tenseur de second ordre

Tout tenseur T peut être décomposé de manière unique en la somme de


deux tenseurs dont l’un est symétrique et l’autre antisymétrique.

Partie symétrique Partie antisymétrique

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Invariant et base principale


Un tenseur peut être défini par un certain nombre de propriétés qui sont indépendantes de la
base: Carte d’identité du tenseur.

Les trois invariants Coefficients du polynôme caractéristique :


principaux

Montrer que le polynôme caractéristique d’un tenseur s’écrit sous la forme suivante:

-
25
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Invariant et base principale

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Invariant et base principale

Les trois invariants:

Déterminer les invariants (𝑰𝑰, 𝑰𝑰𝑰, 𝑰𝑰𝑰𝑰) du tenseur

27
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Invariant et base principale

28
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Invariant et base principale

𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑 sont les valeurs propres (intrinsèques au tenseur 𝑻


Chaque valeur propre permet de définir un vecteur propre :
𝝀𝟏 𝒆𝟏
𝝀𝟐 𝒆𝟐 Base principale est
𝝀𝟑 𝒆𝟑 orthonormée (matrice
𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆 symétrique)
29
2. Rappels: Algèbre tensorielle

𝝀𝟏 = 𝟓. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕
𝝀𝟐 = 𝟐
𝝀𝟏 = −𝟏. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕

𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Gradient et divergence:
2. Rappels: Algèbre tensorielle

• Transformation d’intégrale: Formule D’OSTROGRADSKI

Afin de passer d’une intégrale sur un volume (D) à une


intégrale sur surface (S), ou réciproquement:

32
Chapitre 2:

Tenseur des contraintes

33
3. Tenseur des contraintes

En MMC nous avons deux types de forces:

Forces de volume (𝑭)

Forces en MMC

Forces de surface (𝑻)

Types des forces extérieures

34
3. Tenseur des contraintes
Forces de volume (𝑭):
Elles agissent sur les éléments de volume du corps:

Forces gravitationnelles: 𝑭 = 𝝆𝒈

Forces de surface (𝑻): Types des forces extérieures


Ce sont les forces de contact superficielles (densité surfacique):
Exemples :
Pression atmosphérique

Force d’une semelle isolée sur une surface du sol

35
3. Tenseur des contraintes

Forces de surface (𝑻):

Cette densité surfacique dépend de la position M (𝒙), de l'instant


(t) et de l'orientation de la surface S (𝒏):

𝑻 = 𝑻(𝒙, 𝐭, 𝒏) Types des forces extérieures

On appelle 𝑻 le Vecteur contrainte au point M, à l'instant t, et dans la direction


de 𝒏

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3. Tenseur des contraintes
Vecteur de contrainte (𝑻):

Composante normale Composante tangentielle


(Contrainte normale) (Contrainte tangentielle) Vecteur contrainte

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3. Tenseur des contraintes

• Tenseur de contrainte (𝝈): Théorème de Cauchy

En tout point M et à chaque instant t, la dépendance du vecteur contrainte 𝑻 = 𝑻 𝒙, 𝐭, 𝒏 par


rapport à la normale 𝒏 est linéaire. Il existe donc un champ de tenseur du second ordre noté (𝝈) tel
que, dans une base orthonormée B (O,𝒆𝟏, 𝒆𝟐, 𝒆𝟑) quelconque, on ait

𝑻 𝒙, 𝐭, 𝒏 = 𝝈 𝒙, 𝒕 . 𝒏

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3. Tenseur des contraintes

• Tenseur de contrainte (𝝈): Théorème de Cauchy


la connaissance de ce tenseur en un point donné nous permettra de définir exactement le vecteur
contrainte dans n'importe quelle direction autour de ce point.

𝑇1 𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟏𝟐 𝝈𝟏𝟑 𝑛1


𝑻 𝒏 = 𝝈. 𝒏 𝑛2
𝑇2 = 𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑
𝑇3 𝝈𝟑𝟏 𝝈𝟑𝟐 𝝈𝟑𝟑 𝑛3
𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝝈𝒊𝒋 𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆𝒔 𝝈𝒊𝒊

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3. Tenseur des contraintes

• Tenseur de contrainte (𝝈): Représentation graphique


𝒆𝟐
𝝈𝟐𝟐

𝝈𝟐𝟏
𝝈𝟐𝟑 𝝈𝟏𝟐

𝝈𝟏𝟏
𝝈𝟑𝟐
𝝈𝟏𝟑
𝒆𝟏

𝝈𝟑𝟏

𝝈𝟑𝟑
𝒆𝟑
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3. Tenseur des contraintes
• Directions principales, invariants:
Coefficients du polynôme caractéristique :
-

𝝀𝟏 𝟎 𝟎
𝝈= 𝟎 𝝀𝟐 𝟎 𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑: Sont les racines (les valeurs propres)
𝟎 𝟎 𝝀𝟑 𝑩𝒂𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆

41
3. Tenseur des contraintes
• Directions principales, invariants
 Les valeurs propres:

𝝈𝟏𝟏 + 𝝈𝟐𝟐 𝟏
𝝀= ± 𝝈𝟏𝟏 − 𝝈𝟐𝟐 𝟐 + 𝟒𝝈𝟐𝟏𝟐
𝟐 𝟐
𝒚
𝒏𝟐 𝒏𝟏

Les axes principaux sont positionnés par :


𝝀𝟏 − 𝝈𝟏𝟏
𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝐚𝐯𝐞𝐜 Ɵ = (𝒙, 𝒏 𝟏 ) 𝜃
𝝈𝟏𝟐 𝒙

42
3. Tenseur des contraintes

• Cercle de Mohr

La méthode du cercle de Mohr est une représentation graphique d'usage pratique dans la
manipulation du tenseur de Cauchy.

plan de Mohr: (𝐎, 𝑻𝒏, 𝑻𝒕)

Composante normale Composante tangentielle

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3. Tenseur des contraintes

• Cercle de Mohr

Base initiale Base principale Plan de Mohr


(𝒙, 𝒚, 𝒛) (𝒏𝟏, 𝒏𝟐, 𝒏𝟑) (𝐎, 𝑻𝒏, 𝑻𝒕)

𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟏𝟐 𝝈𝟏𝟑 𝝀𝟏 𝟎 𝟎


𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑 𝟎 𝝀𝟐 𝟎
Représentation
𝝈𝟑𝟏 𝝈𝟑𝟐 𝝈𝟑𝟑 𝒙,𝒚,𝒛 𝟎 𝟎 𝝀𝟑 graphique:
𝒏𝟏,𝒏𝟐,𝒏𝟑
𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑

44
3. Tenseur des contraintes

• Cercle de Mohr
Comment le vecteur–contrainte en un point matériel donné varie–t–il lorsque
l’on change l’orientation de la facette ?
Soient (n , n , n ) les composantes d’un vecteur normal n dans la base principale (n n ,n )
1 2 3 1, 2 3

de 𝝈 donné et fixé.

Avec 𝑻(𝒏) = 𝝈. 𝒏

Alors: 𝑻𝒏 = 𝑻 𝒏 . 𝒏 = 𝝈𝒋𝒏𝟐 (Projection de 𝑻 𝒏 sur 𝒏)


𝒋

45
3. Tenseur des contraintes
• Cercle de Mohr

𝑻𝒏 = 𝝈𝟏𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟑𝒏𝟐 (1)


𝟏 𝟐 𝟑
Comme 𝒏 est unitaire, on a
𝟏 𝟏 𝟏 𝒏𝟐𝟏 𝟏
𝒏𝟐 + 𝒏𝟐 + 𝒏𝟐 = 𝟏 (2) => 𝝈𝟏 𝝈𝟐 𝝈𝟑 𝒏𝟐𝟐 = 𝑻𝒏
𝟏 𝟐 𝟑
𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑 𝟐 𝑻𝟐 + 𝑻𝟐
𝟐
𝒏𝟑 𝒏 𝒕
Enfin comme 𝑻𝒏 = 𝑻𝟐𝒏 + 𝑻𝟐𝒕 = 𝝈𝟐𝒋 𝒏𝟐𝒋

𝑻𝒏 = 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 3 équations 3 inconnues


𝟏 𝟏 𝟐 𝟐 𝟑 𝟑 (3)
46
3. Tenseur des contraintes
• Cercle de Mohr
𝑻 − 𝝈 𝑻 − 𝝈 + 𝑻𝟐
𝒏 𝟐 𝒏 𝟑 𝒕
𝒏𝟏𝟐 =
𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 𝝈𝟏 − 𝝈𝟑

𝟏 𝟏 𝟏 𝒏𝟐𝟏 𝟏 𝑻𝒏 − 𝝈 𝟑 𝑻𝒏 − 𝝈𝟏 + 𝑻𝒕
𝟐

𝝈𝟏 𝝈𝟐 𝝈𝟑 𝑻𝒏 𝒏𝟐𝟐 =
𝒏𝟐𝟐 = 𝝈𝟐 − 𝝈𝟏 𝝈𝟐 − 𝝈𝟑
𝑻 𝟐 + 𝑻𝟐
𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑 𝒏𝟑𝟐 𝒏 𝒕
𝑻𝒏 − 𝝈𝟏 𝑻𝒏 − 𝝈𝟐 + 𝑻𝟐𝒕
𝒏𝟑𝟐 =
𝝈𝟑 − 𝝈𝟏 𝝈𝟑 − 𝝈𝟐

Si on utilise la convention (𝝈 𝟏 > 𝝈𝟐 > 𝝈𝟑 ),


les trois équations précédentes impliquent
les trois inégalités suivantes :

47
3. Tenseur des contraintes
• Cercle de Mohr
On reconnaît ici trois
Ces inégalités peuvent se reformuler par: équations de cercles.

𝟐 𝟐
𝝈𝟐 + 𝝈𝟑 𝟐
𝝈𝟐 − 𝝈𝟑
𝑻𝒏 − + 𝑻𝒕 ≥
𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝝈𝟏 + 𝝈𝟑 𝟐
𝝈𝟏 − 𝝈𝟑
𝑻𝒏 − + 𝑻𝒕 ≤
𝟐 𝟐
𝝈𝟏 + 𝝈𝟐 𝟐 𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 𝟐
𝑻𝒏 − 𝟐
+ 𝑻𝒕 ≥
𝟐 𝟐

48
3. Tenseur des contraintes
• Cercle de Mohr

Contrainte de cisaillement maximale


𝝈𝟏−𝝈𝟑
𝝉𝒎𝒂𝒙 =
𝟐

Centre du cercle
𝝈𝟏+𝝈𝟑
𝑪=
𝟐

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3. Tenseur des contraintes
• Application 1:
Considérons l'état plan de contraintes au point
P représenté sur la figure ci-contre.
Les contraintes sont en MPa
1- Ecrire la matrice des contraintes en P dans le repère xyz.

2- Déterminer les éléments principaux des contraintes.

3- Représenter les éléments principaux des contraintes dans le plan xy.

50
3. Tenseur des contraintes

1) Ecrire la matrice des contraintes en P dans le repère xyz.

−𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎
𝝈 = 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

51
3. Tenseur des contraintes
2) Déterminer les éléments principaux des contraintes.

La facette z est principale, et la contrainte principale associée est nulle.

Les valeurs propres de 𝝈: −𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎


𝝈 = 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

AN:
𝝀𝟏=50 MPa
𝝀𝟐= -150 MPa
𝝀𝟑 = 𝟎 𝑴𝑷𝒂
52
3. Tenseur des contraintes
3) Représenter les éléments principaux des contraintes dans le plan xy.

Les axes principaux sont positionnés par :


𝝀𝟏 − 𝝈𝒙𝒙
𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝐚𝐯𝐞𝐜 Ɵ = (𝒙, 𝑿)
𝝈𝒙𝒚

Ɵ = (𝒙, 𝑿) =45 ° −𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎


𝒚 𝝈 = 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎
𝑿
50 MPa 𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

𝟓𝟎 𝟎 𝟎
P
𝟒𝟓°
𝒙 𝝈𝒑 = 𝟎 −𝟏𝟓𝟎 𝟎
50 MPa
𝟎 𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)
150 MPa
53
3. Tenseur des contraintes
• Cercle de Mohr 𝟓𝟎 𝟎 𝟎
Les trois cercles sont construits à partir des 3 valeurs propres de la 𝝈𝒑 = 𝟎 −𝟏𝟓𝟎 𝟎
matrice des contraintes.
𝝈𝒕 𝟎 𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)
𝝉𝒎𝒂𝒙
𝟓𝟎 − 𝟎
𝝉𝒀 = = 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝝉𝑿 𝟐
𝟎 − (−𝟏𝟓𝟎)
𝝉𝒀 𝝉𝑿 = = 𝟕𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝟐
𝟐𝜽 = 𝟗𝟎°
𝟓𝟎 − (−𝟏𝟓𝟎)
50
𝝈𝒏 𝝉𝒎𝒂𝒙 = = 𝟏𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
-150 0 𝟐
Angle de cisaillement maximale
𝟗𝟎
𝜽𝒎𝒂𝒙= 𝟐 = 𝟒𝟓 °
−𝝉𝒎𝒂𝒙 53
3. Tenseur des contraintes

• Cercle de Mohr
Contrainte de cisaillement maximale
𝝈𝒕
𝝈𝟏−𝝈𝟑
𝝉𝒎𝒂𝒙 𝝉𝒎𝒂𝒙 =
𝟐

Angle de cisaillement maximale

𝟐𝜽
𝜽𝒎𝒂𝒙=𝟒𝟓 °
𝝈𝒏
𝝈3 𝝈2 𝝈1
Plan de cisaillement maximale
(𝑿, 𝒀)
55
3. Tenseur des contraintes
• Application 2:
𝟎 𝝉 𝟎
1°) Représenter l'état de contraintes sur les faces d'un cube 𝝈= 𝝉 𝟎 𝟎
infiniment petit isolé en P dans (xy)
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)
2°) Déterminer les éléments principaux des contraintes.

3°) Tracer le tri-cercle de MOHR. En déduire les


cisaillements principaux.

56
3. Tenseur des contraintes
• Application:
1) Représenter l'état de contraintes sur les faces d'un cube
infiniment petit isolé en P dans (xy)
y 𝟎 𝝉 𝟎
𝝈𝒚𝒙 = 𝝉 𝝈= 𝝉 𝟎 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)
𝝉 𝝈𝒙𝒚 = 𝝉
x
x
P

𝝉
y

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3. Tenseur des contraintes
• Application:
2°) Déterminer les éléments principaux des contraintes. 𝟎 𝝉 𝟎
𝝈= 𝝉 𝟎 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

AN:
𝝀𝟏 = 𝝉 La facette z est principale:
𝝀𝟐 = −𝝉 𝝀𝟑 = 𝟎
𝝀𝟑 = 𝟎

58
3. Tenseur des contraintes
• Application:
3°) Tracer le tri-cercle de MOHR. En déduire les
cisaillements principaux
𝝉 𝟎 𝟎
𝝈𝒕
𝝉𝒎𝒂𝒙 = 𝝉 𝝈𝒑 = 𝟎 −𝝉 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)

Contrainte de cisaillement maximale

𝝉 −(−𝝉 )
𝝀2 = −𝝉 0
𝝈𝒏 𝝉𝒎𝒂𝒙= =𝝉
𝝀3=0 𝝀1 = 𝝉 𝟐

tri-cercle de MOHR
59
3. Tenseur des contraintes
• Application 3:
Considérons l'état plan de contraintes au point P représenté
sur la figure ci-contre. Les contraintes sont en MPa.
1°) Ecrire la matrice des contraintes en P dans le repère
(xyz).
2°) Déterminer les éléments principaux des contraintes.
3°) On se place dans le plan des contraintes (plan xy).
a) Calculer les composantes du vecteur contrainte, ainsi
que les contraintes normale et tangentielle s'exerçant sur un
plan de coupe dont la normale fait un angle de 30° par
rapport à l’axe x.
b) Déterminer la valeur de ce cisaillement maximale.
4°) Reprendre le problème avec le cercle de MOHR.

60
3. Tenseur des contraintes
• Application 4:
Considérons les trois états plans de contrainte ci-dessous. Les axes sont principaux. Les
contraintes sont en MPa.
1°) Ecrire les matrices relatives à ces trois états de contrainte.
2°) D’après le critère de VON MISES, quel est l’état de contrainte le plus dangereux ?

61
Chapitre 3:

Les déformations

62
3.1 Cinématique

• La cinématique est une description mathématique du mouvement, et


consiste à ajouter la variable temporelle à la géométrie.

• Dans le cadre de la MMC, on s’intéresse à la cinématique d’un


système matériel (ensemble de particules matérielles).

• Une particule matérielle représente la quantité de matière contenue


dans un volume infinitésimal

63
3.1 Cinématique
3.1.1 Points de vue de Lagrange et d’Euler

64
3.1 Cinématique
3.1.1 Description lagrangienne du mouvement
Cette description consiste à suivre une particule matérielle (représentée par un point M )
dans son mouvement, à partir d’une position d’origine.
A t=t0 La position d’origine de M : 𝑋

A t > t0 La position de M

La vitesse d’une particule M :

L’accélération d’une particule M:

La description lagrangienne est bien adaptée à la mécanique du solide


65
3.1 Cinématique
3.1.1 Description eulérienne du mouvement

Cette description ne considère plus d’instant initial et on n’essaie même plus de suivre une
particule matérielle dans son mouvement. On décide de se fixer un instant t (l’instant actuel),
et une position donnée qui restera fixe.

La vitesse des particules occupant une position donnée à un instant donné :

L’accélération à un instant donné :

il n’est nullement fait mention ici d’une configuration initiale.

La description eulérienne est bien adaptée à la mécanique des fluides


66
3.2 Déformations
La notion de déformation d’un système matériel naît de la comparaison
entre une configuration dite « initiale » et une configuration dite
« finale/actuelle ».

A l’instant initial:
A l’instant actuelle:

Pour décrire de la manière la plus générale la déformation d’un système, on


introduit le tenseur gradient de la transformation

67
3.2 Déformations
• Tenseur gradient de la transformation 𝑭

𝝏𝒙𝒊
𝑭𝒊𝒋 =
𝝏𝑿𝒋

Le tenseur permet également de déterminer directement la


variation d’un volume élémentaire entre les instants initial et actuel :

Avec :

68
3.2 Déformations

• Dans la base B(𝒆𝟏, 𝒆𝟐, 𝒆𝟑), La dilatation d’un vecteur est: 𝝀 𝒆𝒊 = 𝑪𝒊𝒊

• Dans la base B(𝒆𝟏, 𝒆𝟐, 𝒆𝟑), le glissement des deux directions orthogonales
𝑪𝒊𝒋
l’angle défini par : 𝒔𝒊𝒏 𝜸 𝒆𝒊, 𝒆𝒋 =
𝑪𝒊𝒊𝑪𝒋𝒋

69
3.2 Déformations

Dilatation Glissement

70
3.2 Déformations

Ce tenseur peut être aussi en fonction du tenseur gradient du déplacement :

𝝏𝑼𝒊
L est le tenseur gradient du déplacement: 𝑳𝒊𝒋 =
𝝏𝑿𝒋
Et
𝑈 le vecteur déplacement donné par 𝑼=𝒙−𝑿
71
3.2 Déformations

Remarque:
Dans l’hypothèse de petites perturbations on suppose que la
configuration finale d’un système est très peu éloignée de la
configuration d’origine.

72
3.2 Déformations

- Chaque terme diagonal 𝜺𝒊𝒊 représente l’allongement relatif dans la direction


de 𝑒𝑖 et permet donc de calculer la dilatation 𝜆𝑖 dans cette direction :
𝜆𝑖 = 1 + 𝜀𝑖𝑖
- Chaque terme non diagonal 𝜸𝒊𝒋 fournit facilement le glissement de 𝑒𝑖 vers
𝑒𝑗 (ou de 𝑒𝑗 vers 𝑒𝑖, du fait de la symétrie) :
𝛾 𝑒𝑖, 𝑒𝑗 = 2 𝜸𝑖𝑗
73
3.2 Déformations

74
3.2 Déformations
• Allongement unitaire dans une direction :

• Glissement dans deux directions orthogonales:

Propriété:
𝜸𝒏𝒕= 𝜸𝒕𝒏

75
3.2 Déformations
• Partie sphérique et partie déviatorique:

𝜺𝒎 𝟎 𝟎 𝜺𝟏𝟏 − 𝜺𝒎 𝜸𝟏𝟐 𝜸𝟏𝟑


𝟎 𝜺𝒎 𝟎 + 𝜸𝟏𝟐 𝜺𝟐𝟐 − 𝜺𝒎 𝜸𝟐𝟑
𝟎 𝟎 𝜺𝒎 𝜸𝟏𝟑 𝜸𝟐𝟑 𝜺𝟑𝟑 − 𝜺𝒎
Sphérique Déviatorique
Avec:
𝟏
𝜺𝒎 = (𝜺𝟏𝟏+ 𝜺𝟐𝟐+ 𝜺𝟑𝟑)
𝟑

76
3.3 Valeurs propres et déformations principales

𝜺𝟏𝟏 𝜸𝟏𝟐 𝜸𝟏𝟑 𝜺𝑰 𝟎 𝟎


Déplacement 𝜸𝟏𝟐 𝜺𝟐𝟐 𝜸𝟐𝟑 𝟎 𝜺𝑰𝑰 𝟎
U 𝜸𝟏𝟑 𝜸𝟐𝟑 𝜺𝟑𝟑 𝑹 𝟎 𝟎 𝜺𝑰𝑰𝑰
𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆

Les valeurs propres (𝜺𝟏, 𝜺𝟐, 𝜺𝟑) sont déterminées à partir de la résolution du polynôme:

−𝜺𝟑 + 𝑰𝑰𝜺𝟐 − 𝑰𝑰𝑰𝜺 + 𝑰𝑰𝑰𝑰 = 𝟎

77
3.3 Valeurs propres et déformations principales

78
3.4 Construction du cercle de Mohr

𝜺𝑰 + 𝜺𝑰𝑰
𝐎𝐂 =
𝟐
𝜺𝑰 − 𝜺𝑰𝑰

Glissement
𝐑=
𝟐

𝜺𝑰𝑰 C 𝜺𝑰
Déformation

79
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils

6 inconnues à estimer Utiliser des extensomètres à fils


expérimentalement résistants ou jauges de déformation

80
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils

Le but des extensomètres à fils résistants ou jauges de déformation est de


traduire la déformation d'une pièce en variation de résistance électrique
(plus les extensomètres s'étirent, plus leurs résistances augmentent).

Comment fonctionne une jauge de déformation?

81
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils

Mesure de déformation d’une manière indirecte

∆𝑅 ∆𝑙
=𝑘
𝑅 𝑙
Déformation: 𝜺
R: Résistance électrique de la gauge
k: Sensibilité du matériau à la déformation (Coefficient)

82
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils

6 inconnues à estimer 6 Jauges de


expérimentalement déformation

Regroupement des Jauges : Rosette


d'extensométrie

83
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils
Axe z

Pour chaque surface, trois


mesures sont nécessaires
pour trouver les
directions principales

L’angle entre
𝜺𝑬 = 𝟐𝝁𝒎/𝒎 𝜺𝑫 = 𝟑 𝝁𝒎/𝒎 les jauges est
de 45°
Axe y

𝜺𝑪 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
Axe x
84
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils
Axe z
𝜺𝑪 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎

𝜺𝑨 = 𝟔 𝝁𝒎/𝒎
𝜺𝑩 = 𝟓 𝝁𝒎/𝒎

Axe y

Axe x
85
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils
Axe z

𝜺𝑬 = 𝟐 𝝁𝒎/𝒎

𝜺𝑭 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎

Axe y
𝜺𝑨 = 𝟔 𝝁𝒎/𝒎

Axe x
86
3.5 Jauges extensométriques
Position du problème et outils
Axe z

𝜺𝑬 = 𝟐𝝁𝒎/𝒎

𝟒𝟓 ° 𝜺𝑫 = 𝟑 𝝁𝒎/𝒎
𝜺𝑭 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
𝟒𝟓 °

𝜺𝑨 = 𝟔 𝝁𝒎/𝒎 Axe y
𝜺𝑪 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
𝟒𝟓 °
𝜺𝑩 = 𝟓 𝝁𝒎/𝒎

Axe x
84
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z

𝜺𝑨 = 𝟔 𝝁𝒎/𝒎 Axe y

𝟏
𝒆𝒙 = 𝟎
Axe x 𝟎

88
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z

𝜺𝑪 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎

Axe y
𝟎
𝒆𝒚 = 𝟏
𝟎
Axe x

89
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z
𝟎
𝒆𝒛 = 𝟎
𝟏

𝜺𝑬 = 𝟐 𝝁𝒎/𝒎

Axe y

Axe x

90
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z

𝟐
𝜺𝑨 𝟐 + 𝜸𝟏𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝟐
𝟐 𝟐
𝜺𝒏 = 𝜸𝟏𝟐 + 𝜺𝑪 . 𝟐 = 𝜺𝑩 𝟒𝟓 °
Axe y
𝟐 𝟐
𝟐
𝟐 𝜺𝑩 = 𝟓 𝝁𝒎/𝒎
𝟐
𝜸𝟏𝟑 + 𝜸𝟐𝟑 0
𝟐 𝟐
Axe x 𝟐 𝟐
𝒏= 𝒆𝒙 + 𝒆𝒚
𝟐 𝟐
91
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z

𝟏 𝟏
𝜺𝒏 = 𝜺𝑨 + 𝜸𝟏𝟐 + 𝜺𝑪 = 𝜺𝑩
𝟐 𝟐
Axe y
𝟏 𝟏
𝜸𝟏𝟐 = 𝜺𝑩 − 𝜺𝑨 − 𝜺𝑪 𝟒𝟓 °
𝟐 𝟐 𝜺𝑩 = 𝟓 𝝁𝒎/𝒎

Axe x 𝟐 𝟐
𝒏= 𝒆𝒙 + 𝒆𝒚
𝟐 𝟐
92
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z
𝟐 𝟐
𝒏= 𝒆𝒚 + 𝒆𝒛
𝟐 𝟐

𝟐
𝜸𝟏𝟐 + 𝜸𝟏𝟑
𝟐 0 𝜺𝑫 = 𝟑 𝝁𝒎/𝒎
𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟒𝟓 °
𝜺𝒏 = 𝜺𝑪 + 𝜸𝟐𝟑 . 𝟐 = 𝜺𝑫
𝟐 𝟐 Axe y
𝟐 𝟐
𝟐
𝜸𝟐𝟑 𝟐 + 𝜺𝑬 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 Axe x
𝜸𝟐𝟑 = 𝜺𝑫 − 𝜺𝑪 − 𝜺𝑬
𝟐 𝟐
90
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations Axe z
𝟐 𝟐
𝒏= 𝒆𝒙 + 𝒆𝒛
𝟐 𝟐

𝟐 𝟒𝟓 °
𝟐 𝟐 𝜺𝑭 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
𝜺𝑨 + 𝜸𝟏𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝜺𝒏 = 𝜸𝟏𝟐 + 𝜸𝟐𝟑 . 0 = 𝜺𝑭
𝟐 𝟐 Axe y
𝟐
𝟐
𝟐
𝜸𝟏𝟑 𝟐 + 𝜺𝑬 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 Axe x
𝜸𝟏𝟑 = 𝜺𝑭 − 𝜺𝑨 − 𝜺𝑬
𝟐 𝟐
94
3.5 Jauges extensométriques
Matrice associée au tenseur de déformations
Axe z

𝜺𝑬 = 𝟐𝝁𝒎/𝒎

𝟒𝟓 ° 𝜺𝑫 = 𝟑 𝝁𝒎/𝒎
𝜺𝑭 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
𝟒𝟓 °

𝜺𝑨 = 𝟔 𝝁𝒎/𝒎 Axe y
𝜺𝑪 = 𝟒 𝝁𝒎/𝒎
𝟒𝟓 °
𝜺𝑩 = 𝟓 𝝁𝒎/𝒎
Jauges Tenseur de
Axe x extensiométriques Déformations
95
Loi de comportement:
Relation Contrainte- Déformation

96
4. Loi de comportement: Contrainte déformation

97
4. Loi de comportement: Contrainte déformation

98
4. Loi de comportement: Contrainte - déformation
Comportement élastique isotrope

Le comportement relie la contrainte à la


déformation en chaque point du domaine

• Un comportement élastique isotrope est complètement décrit par deux


paramètres matériaux scalaires : les deux coefficients de Lamé  et μ. Le
comportement élastique isotrope s’écrit (Loi de Lamé) :

99
4. Loi de comportement: Contrainte - déformation
Comportement élastique isotrope: Loi de Hooke

Plutôt que d’utiliser les coefficients de Lamé, on peut décrire le comportement en terme du
module de Young, E, et du coefficient de Poisson 𝝂 :

Ou bien

Les coefficients de Lamé sont liés au module de Young et au coefficient de Poisson par
les relations suivantes :

10
0
4. Loi de comportement: Contrainte - déformation

Coefficients: de Poisson, de Young, de Lamé et compressibilité

10
1
4. Loi de comportement: Contrainte - déformation

Récapitulatif

10
2

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