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Mécanique des milieux continus

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CONTEN
U
1. Introduction
1. Rappel : Calcul tensoriel
2. Etat des contraintes
3. Etat des déformations
4. Loi de comportement : Relation contraintes-
Déformation

2
1. Introduction à la MMC

Mécanique des milieux


continus
Branche de la physique qui Domaine d’étude: solide, fluide Notion liée à l’échelle
décrit les mouvements et (liquide, Petite échelle: molécules,
les équilibres d’un système. gaz). grains
de sables (discontinu!).
Grande échelle (Œil nu) :
Continu (hypothèse).

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1. Introduction à la MMC
Notion de la continuité!

Echelle macroscopique (Continue) Echelle microscopique (Discontinue)

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1. Introduction à la MMC
Définition : Milieu continu

Soit D un domaine volumique de E3. On dit que le domaine D est rempli d’un milieu
matériel continu si, à tout instant t et en chaque point M du domaine, on peut définir des
grandeurs physiques relatives à ce milieu matériel.
T (M,t), P(M,t), v(M,t)….

Les grandeurs physiques peuvent être mathématiquement représentées


par :
Des champs scalaires (masse volumique, température, pression, etc)
;
Des champs vectoriels (vitesse, accélération, etc.) ;
Des champs tensoriels (contraintes, déformations, etc.).
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1. Introduction à la MMC

Mécanique du point Quelle est la différence

Mécanique du solide indéformable

Mécanique des milieux continus

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1. Introduction à la MMC
Mécanique du point: Déterminer la position, la vitesse et l’accélération d’un point
matériel (sans volume et sans forme) mais muni d’une masse et soumis à des forces :
Mouvement des planètes sur leur orbite.

Mécanique du solide indéformable: Même ingrédients de la mécanique du point, mais


ajoute au système d’étude une « forme », et donc un volume et une distribution
spatiale de la masse. Cette mécanique introduit les notions de rotation, d’inertie, et de
moment: l’étude des systèmes articulés (robotique, etc.)

Mécanique des milieux continus: L’ajout essentiel de la MMC est d’introduire la


possibilité pour le système de se déformer.

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1. Introduction à la MMC

L’objet de la MMC est de donner les lois physiques qui


décrivent les transformations des corps déformables.

L’hypothèse principale de la MMC est nommée hypothèse de continuité:

Les propriétés de la matière (densité, propriété mécaniques, etc.) sont


continues.
Elles peuvent êtres décrites par des objets mathématiques continus et

dérivables. Ces objets dépendront à la fois de l’espace et du temps (x,y,z,t)


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)

Mécanique des sols


Mécanique des fluides
Mécanique des structures : Bâtiments, ponts, routes, etc….

Beaucoup d’autres disciplines scientifiques et techniques.

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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
Pour l’ingénieur géotechnicien, la MMC intervient directement ou indirectement
lorsqu’on doit répondre par exemple aux questions suivantes :

De combien de millimètres ma fondation va-t-elle tasser sous cette charge ?

Tassement uniforme Tassement différentiel


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
De combien de millimètres ma fondation va-t-elle tasser sous cette charge ?

Dégâts et conséquences: Tassement


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
Quel chargement ce soutènement peut-il supporter avant de céder ?

Mur de soutènement: Mur vertical pour contenir des terres


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1. Introduction à la MMC
Applications de la MMC (Génie civil)
Ce talus sera-t-il stable en cas de grosse pluie ?

Talus: Un terrain en forte pente


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Rappels: Algèbre tensorielle

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

1. Espace: La MMC se place dans un cadre à trois dimensions d’espace (E₃) muni
d’une base orthonormée
La mécanique étant la science du mouvement, il faut introduire le temps

1. Notation d’Einstein: Pour alléger les notations, on utilise très couramment en calcul
tensoriel la convention de notation d’Einstein:

Si un indice apparaît deux fois dans un même terme, on lui fera prendre les valeurs 1, 2, 3 et on
fera la somme de l’ensemble (Indice Muet).

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2. Rappels: Algèbre tensorielle
2. Notation d’Einstein
𝒂𝒊𝒃𝒊 = 𝒂𝟏𝒃𝟏⁺𝒂𝟐𝒃𝟐⁺𝒂𝟑𝒃𝟑
𝒊 apparaît deux fois (somme de 1 à 3) : Indice muet

Dans le cas (rare) où on ne voudrait pas répéter l’indice: Indice


franc

j apparaît deux fois (Indice


muet) 𝒂 𝒊𝒋𝒃𝒋 = 𝒂𝒊𝟏𝒃𝟏⁺𝒂𝒊𝟐𝒃𝟐⁺𝒂𝒊𝟑𝒃𝟑
i (non répété) indice franc

Le produit scalaire de deux vecteurs va 𝑼. 𝑽 = 𝑼𝒊𝑽𝒊


s’écrire :
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Symbole de Kronecker: 𝐼𝑖𝑗 avec 𝐼𝑖𝑗 = 0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗 𝑒𝑡 𝐼𝑖𝑗 = 1 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑖 = 𝑗


Matrice identité en Algèbre!

Ordre Zéro : Scalaire

Tenseu Ordre Un : Vecteur


r
Ordre Deux: Matrice

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

3. Changement de base et matrice de passage 𝒂𝟐


𝒆𝟐

𝑨𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 ∶ (𝒂𝟏, 𝒂𝟐) 𝒆𝟏


𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 ∶ (𝒆𝟏, 𝒆𝟐) 𝜽

𝜽
𝒂𝟏

𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝟎
𝑇𝑒Ԧ𝑖 = Avec 𝑸= −𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝟎
𝑄𝑻𝒂𝒊 𝟎 𝟎𝟏
matrice de passage
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Tenseur de second ordre

Dans la base B ,on appelle composantes de T les 9 scalaires donnés par :

𝑻𝒊𝒋 = 𝑻 (𝒆𝒊, 𝒆𝒋)


Indice de colonne
Indice de ligne

𝑻𝟏𝟏 𝑻𝟏𝟐 𝑻𝟏𝟑


Un tenseur de second ordre peut être 𝑻= 𝑻𝟐𝟏 𝑻𝟐𝟐 𝑻𝟐𝟑
représenté par une matrice 3×3 : 𝑻𝟑𝟏 𝑻𝟑𝟐 𝑻𝟑𝟑

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Tenseur de second ordre

Tout vecteur 𝑼 peut faire correspondre un vecteur 𝑽 tel que :

𝑽𝟏 𝑽=𝑻 𝑼𝟏


𝑽𝟐 𝑼𝟐
𝑽𝟑 𝑼𝟑
Tenseur de second ordre
(3 x 3)

Calculer les composants du vecteur 𝑽 pour un 𝟐𝟏𝟎


T 𝟏𝟐𝟑
tenseur défini par 𝑻 avec 𝑼= 𝒆𝟏 + 𝟐𝒆𝟐 + 𝟑𝒆 𝟑
𝟎𝟑𝟐
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Tenseur de second ordre

𝟐𝟏𝟎 𝟏 𝑽𝟏
U 𝟐 V 𝑽𝟐 ?
T 𝟏𝟐𝟑
𝟎𝟑𝟐 = 𝟑 = 𝑽𝟑
=
𝑉₁=𝑇₁₁𝑈₁+𝑇₁₂𝑈₂+𝑇₁₃𝑈₃=4 𝟒
𝑉₂ = 𝑇₂₁𝑈₁ + 𝑇₂₂𝑈₂+𝑇₂₃𝑈₃= 14 V 𝟏𝟒
𝑉₃ = 𝑇₃₁𝑈₁ + 𝑇₃₂𝑈₂+𝑇₃₃𝑈₃= 12 = 𝟏𝟐

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1. Rappels: Algèbre tensorielle

Tenseur transposé

𝑻𝟏𝟏 𝑻𝟏𝟐 𝑻𝟏𝟑 𝑻𝟏𝟏 𝑻𝟐𝟏 𝑻𝟑𝟏


𝑻= 𝑻𝟐𝟏 𝑻𝟐𝟐 𝑻𝟐𝟑
𝑻 𝑻 𝑻𝟏𝟐 𝑻𝟐𝟐 𝑻𝟑𝟐
𝑻𝟑𝟏 𝑻𝟑𝟐 𝑻𝟑𝟑 𝑻𝟏𝟑 𝑻𝟐𝟑 𝑻𝟑𝟑
=
Tenseur symétrique:
𝑻=𝑻 𝑻

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Tenseur de second ordre 𝑻


Tout tenseur T peut être décomposé de manière unique en la somme de
deux tenseurs dont l’un est symétrique et l’autre antisymétrique.

𝑻 = ന𝒔 +
𝑻ന
𝑻ന𝒔 = ¹ 𝑻ന 𝑻ന𝑨 = ¹
2 2
+ 𝑻ന 𝑻ന − 𝑻ന
Partie symétrique Partie antisymétrique

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Invariant et base principale

Un tenseur peut être défini par un certain nombre de propriétés qui sont
indépendantes de la base: Carte d’identité du tenseur

Les trois invariants


Coefficients du polynôme caractéristique :𝑻
principaux

Montrer que le polynôme caractéristique d’un tenseur s’écrit sous la forme suivante:

det( 𝑻 - 𝝀I) =𝝀𝟑 + 𝑰𝑰𝝀𝟐 − 𝑰𝑰𝑰𝝀 + 𝑰𝑰𝑰𝑰

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Invariant et base principale

𝑻𝟏𝟏 − 𝝀 𝑻𝟏𝟐 𝑻𝟏𝟑


𝑻𝟐𝟏 𝑻𝟐𝟐 − 𝝀 𝑻𝟐𝟑
𝑻𝟑𝟏 𝑻𝟑𝟐 𝑻𝟑𝟑 − 𝝀

det (𝑻- -𝝀I )= 𝑻𝟏𝟏 − 𝑻𝟐𝟐 − 𝝀 𝑻𝟑𝟑 − 𝝀 − 𝑻𝟑𝟐𝑻𝟐𝟑 − 𝑻𝟏𝟐 𝑻𝟐𝟏 𝑻𝟑𝟑 − 𝝀 − 𝑻𝟑𝟏𝑻𝟐𝟑 ⁺ 𝑻𝟏𝟑 𝑻𝟐𝟏𝑻𝟑𝟐 − 𝑻𝟑𝟏 𝑻𝟐𝟐 − 𝝀
𝝀

det( 𝑻 - 𝝀I) =𝝀𝟑 + 𝑰𝑰𝝀𝟐 − 𝑰𝑰𝑰𝝀 + 𝑰𝑰𝑰𝑰

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Invariant et base principale

Les trois invariants:

𝑰𝑰=tr(𝑻 )
𝑰 𝑰𝑰= 𝟐 𝒕𝒓(𝑻 ) 𝟐 − 𝒕𝒓(𝑻 Avec : tr(𝑻T)=𝑻𝟏𝟏 + 𝑻𝟐𝟐 + 𝑻𝟑𝟑
Somme des coefficients diagonaux
𝟐 )
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟏= det(T)

𝟐𝟏𝟎
Déterminer les invariants (𝑰𝑰, 𝑰𝑰𝑰, 𝑰𝑰𝑰𝑰) du tenseur 𝑻= 𝟏𝟐𝟑
𝑻: 𝟎𝟑𝟐
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Invariant et base principale

𝟐𝟏𝟎
T 𝟏𝟐𝟑
𝟎𝟑𝟐
=
𝑰𝑰=tr(𝑻
𝑰 𝑰𝑰 =
)=6)
𝒕𝒓(𝑻 ) 𝟐 − 𝒕𝒓(T𝟐) = 2
𝟐
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟏= det(𝑻 )=-12

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Invariant et base principale

det ( 𝑻 - 𝝀I) = 𝝀𝟑 + 𝑰𝑰𝝀𝟐 − 𝑰𝑰𝑰𝝀 + 𝑰𝑰𝑰𝑰


= -(𝝀-𝝀𝟏) (𝝀-𝝀𝟐) (𝝀-𝝀𝟑)
𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑 sont les valeurs propres intrinsèques au tenseur 𝑻
Chaque valeur propre permet de définir un vecteur propre :

𝝀𝟏 𝒆𝟏 𝝀𝟏 𝟎 𝟎
𝝀𝟐 𝒆𝟐 𝑻= 𝟎 𝝀𝟐 𝟎
Base principale est
𝒆𝟑 orthonormée (matrice
𝝀𝟑 𝟎𝟎𝝀 𝟑 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆 symétrique)
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Déterminer les valeurs propres (𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑) du tenseur 𝑻 et 𝟐𝟏𝟎


T= 𝟏𝟐𝟑
donner l’expression du tenseur principal.
𝟎𝟑𝟐
Det (T- 𝝀I)

𝝀𝟏 = 𝟓. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕 𝟓. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕 𝟎 𝟎
𝝀𝟐 = 𝟐 T= 𝟎𝟐 𝟎
𝝀𝟏 = −𝟏. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕 𝟎𝟎 −𝟏. 𝟏𝟔𝟐𝟐𝟕 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆

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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Gradient et divergence:

𝝏𝑻𝟏 𝝏𝑻𝟏 𝝏𝑻𝟏


Ԧ𝒆𝟏 + Ԧ𝒆𝟐 + Ԧ𝒆𝟑
𝝏𝒙𝟏 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒙𝟑
𝝏𝑻𝟐 𝝏𝑻𝟐 𝝏𝑻𝟐

𝒈𝒓𝒂𝒅𝑻ന
= 𝝏𝒙𝟏
Ԧ𝒆𝟏 + Ԧ𝒆𝟐 + Ԧ𝒆𝟑
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒙𝟑
𝝏𝑻𝟑 𝝏𝑻𝟑 𝝏𝑻𝟑
Ԧ𝒆𝟏 + Ԧ𝒆𝟐 + Ԧ𝒆𝟑
𝝏𝒙𝟏 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒙𝟑

𝜕𝑇₁ 𝜕𝑇₂ 𝜕𝑇₃


𝑑𝑖𝑣𝑇 = 𝑡𝑟a 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑇 = + +
𝜕𝑥₁ 𝜕𝑥₂ 𝜕𝑥₃
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2. Rappels: Algèbre tensorielle

Transformation d’intégrale: Formule D’OSTROGRADSKI

Afin de passer d’une intégrale sur un volume (D) à une


intégrale sur surface (S), ou réciproquement:

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Tenseur des contraintes

32
3. Tenseur des contraintes

En MMC nous avons deux types de


forces:

Forces de volume (𝑭)


Forces en MMC

Forces de surface (𝑻)

Types des forces extérieures

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3. Tenseur des contraintes
Forces de volume (𝑭):
Elles agissent sur les éléments de volume du
corps:

Forces gravitationnelles: 𝑭 = 𝝆𝒈

Forces de surface (𝑻): Types des forces extérieures


Ce sont les forces de contact superficielles (densité
surfacique):
Exemples :
Pression atmosphérique
Force d’une semelle isolée sur une surface du sol

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3. Tenseur des contraintes

Forces de surface (𝑻):

Cette densité surfacique dépend de la position M (𝒙), de l'instant


(t) et de l'orientation de la surface S (𝒏):

𝑻 = 𝑻(𝒙, 𝐭, 𝒏) Types des forces extérieures

On appelle 𝑻 le Vecteur contrainte au point M, à l'instant t, et dans la


direction de 𝒏

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3. Tenseur des contraintes

Vecteur de contrainte (𝑻):

𝑻 = 𝑻. 𝒏 + 𝑻. 𝒕Ԧ

Composante normale Composante tangentielle


(Contrainte normale) (Contrainte tangentielle) Vecteur contrainte

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3. Tenseur des contraintes

Tenseur de contrainte (𝝈): Théorème de Cauchy


En tout point M et à chaque instant t, la dépendance du vecteur contrainte 𝑻 = 𝑻 𝒙, 𝐭, 𝒏 par rapport à la
normale 𝒏 est linéaire. Il existe donc un champ de tenseur du second ordre noté (𝝈) tel que, dans une base
orthonormée B (O,𝒆𝟏, 𝒆𝟐, 𝒆𝟑) quelconque, on ait

𝑇₁ = 𝜎₁₁𝑛₁ + 𝜎₁₂𝑛₂ + 𝜎₁₃𝑛₃


𝑇₂= 𝜎₂₁𝑛₁ + 𝜎₂₂𝑛₂ + 𝜎₂₃𝑛₃ 𝑻 𝒙, 𝐭, 𝒏 = 𝝈 𝒙, 𝒕 .
𝑇₃ = 𝜎₃₁𝑛₁ + 𝜎₃₂𝑛₂ + 𝜎₃₃𝑛₃ 𝒏

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1. Tenseur des contraintes
Tenseur de contrainte (𝝈): Théorème de Cauchy
la connaissance de ce tenseur en un point donné nous permettra de définir exactement le vecteur
contrainte dans n'importe quelle direction autour de ce point.

𝑇₁ 𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟏𝟐 𝝈𝟏𝟑 𝑛₁


𝑻𝒏 = 𝝈. 𝒏 𝑇₂ = 𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑 𝑛₂
𝑇₃ 𝝈𝟑𝟏 𝝈𝟑𝟐 𝝈𝟑𝟑 𝑛₃
𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝝈𝒊𝒋 𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆𝒔 𝝈𝒊𝒊

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3. Tenseur des contraintes
Tenseur de contrainte (𝝈): Représentation graphique
𝒆𝟐
𝝈𝟐𝟐

𝝈𝟐𝟏
𝝈𝟐𝟑 𝝈𝟏𝟐

𝝈𝟏𝟏
𝝈𝟑𝟐
𝝈𝟏𝟑
𝒆𝟏
𝝈𝟑𝟏

𝝈𝟑𝟑

𝒆𝟑
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Sphérique et Déviateur du tenseur contrainte
Tout tenseur contrainte peut se décomposer en deux tenseurs :

sm 0 0 s₁₁- sm s₁₂ s₁₃ On démontre


0 sm 0 s₁₂ s₂₂ - sm s₂₃ ultérieure-
ment que le
0 0 sm
+ s₁₃ s₂₃ s₃₃ - sm tenseur est
symétrique

Sphérique S Tr(S)= Tr(s) Déviateur D Tr(D)= 0

sm Contrainte Normale Moyenne (Traction ou Compression)

sd Contrainte Déviatorique Moyenne (Cisaillement)


2.2. Equation d’équilibre
Soit un corps (C) en équilibre par application d’un système
d’actions mécaniques extérieures (forces ou déplacements)
A un instant donné (t) et en un point donné (M) du corps
(C), on ne peut imposer à la fois le déplacement (u) et la force
(F).
On distingue donc, les frontières (GF) où la force est imposée
et les frontières (Gu) où le déplacement est imposé.

Quand le déplacement u(t) est imposé, le corps (C) subit de


l’extérieur des forces (R) dites réactions.
2.2. Equation d’équilibre

Ecriture contractée

Trois équations
L’équation du moment dynamique est vérifiée
pour le tenseur des contraintes symétrique.
1. Tenseur des contraintes
Directions principales, invariants
Coefficients du polynôme caractéristique :

det ( 𝑻 - 𝝀I) = 𝝀𝟑 + 𝑰𝑰𝝀𝟐 − 𝑰𝑰𝑰𝝀 + 𝑰𝑰𝑰𝑰


= -(𝝀-𝝀𝟏) (𝝀-𝝀𝟐) (𝝀-𝝀𝟑)

𝝀𝟏 𝟎 𝟎
𝟎 𝝀𝟐 𝟎 𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑: Sont les racines (les valeurs propres)
𝝈=
𝟎𝟎 𝝀𝟑 𝑩𝒂𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍𝒆

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3. Tenseur des contraintes
Directions principales, invariants
Les valeurs propres:

𝝈𝟏𝟏 + 𝝈𝟐𝟐 𝟏
𝝀 = ± 𝝈 − 𝝈𝟐𝟐𝟐+ 𝟒𝝈𝟐 𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝟏𝟐
𝒚
𝒏𝟐 𝒏𝟏

Les axes principaux sont positionnés par :


𝝀𝟏 − 𝝈𝟏𝟏
𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝜃
𝝈𝟏𝟐 𝜽෡ = (𝒙, 𝒏 )
𝟏 𝒙

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1. Tenseur des contraintes
Cercle de Mohr
La méthode du cercle de Mohr est une représentation graphique d'usage
pratique dans la manipulation du tenseur de Cauchy.

plan de Mohr: (𝐎, 𝑻𝒏, 𝑻𝒕)

Composante normale Composante tangentielle

𝑻 = 𝑻𝒏. 𝒏 + 𝑻𝒕. 𝒕

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3. Tenseur des contraintes

Cercle de
Mohr

Base initiale Base principale Plan de Mohr


(𝒙, 𝒚, 𝒛) (𝒏𝟏, 𝒏𝟐, 𝒏𝟑) (𝐎, 𝑻𝒏, 𝑻𝒕)

𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟏𝟐 𝝈𝟏𝟑 𝝀𝟏 𝟎 𝟎


Représentation
𝝈𝟐𝟏 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟐𝟑 𝟎 𝝀𝟐 𝟎
𝝈𝟑𝟏 𝝈𝟑𝟐 𝝈𝟑𝟑 𝟎 𝟎 𝝀𝟑 graphique:
𝒙,𝒚,𝒛 𝒏𝟏,𝒏𝟐,𝒏𝟑
𝝀𝟏, 𝝀𝟐, 𝝀𝟑

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1. Tenseur des contraintes
Cercle de Mohr
Comment le vecteur–contrainte en un point matériel donné varie–t–il lorsque l’on
change l’orientation de la facette ?
Soient (n₁, n₂, n₃) les composantes d’un vecteur normal n dans la base
principale (n1,n₂,n₃)
de 𝝈 donné et fixé.

𝑻 = 𝑻𝒏. 𝒏 + 𝑻𝒕. 𝒕Ԧ Avec 𝑻(𝒏) = 𝝈. 𝒏

Alors: 𝑻𝒏 = 𝑻 𝒏 . 𝒏 = 𝝈𝒋𝒏𝟐 (Projection de 𝑻 𝒏 sur 𝒏)


𝒋

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3. Tenseur des contraintes
Cercle de
Mohr
𝑻𝒏 = 𝑻 𝒏 . 𝒏 = 𝝈𝒋𝒏𝟐 (Projection de 𝑻 𝒏 sur 𝒏) soit:
𝒋

𝑻𝒏 = 𝝈𝟏𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟑𝒏𝟐 (1)


𝟏𝟐𝟑
Comme 𝒏 est unitaire, on a

𝟏𝟏𝟏 𝒏𝟏 𝟏
𝒏𝟐 + 𝒏𝟐 + 𝒏𝟐 = 𝟏 (2)
𝟏𝟐𝟑 => 𝝈𝟏 𝝈𝟐 𝝈𝟑 𝒏
𝟐𝟐𝟐 = 𝑻𝒏
𝟐
𝝈𝟏 𝟐 𝝈𝟑 𝒏𝟑 𝝈 𝟐 𝑻𝟐 + 𝑻𝟐
𝒏𝒕
Enfin comme 𝑻𝒏 = 𝑻𝟐 + 𝑻𝟐 = 𝝈𝟐𝒏𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒏𝒕 𝒋 𝒋
3 équations 3 inconnues
𝑻𝒏 = 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 + 𝝈𝟐𝒏𝟐 (3)
𝟏𝟏𝟐𝟐𝟑𝟑
49
3. Tenseur des contraintes
Cercle de
Mohr 𝒏𝟐𝟏 =
𝑻𝒏 − 𝝈𝟐 𝑻𝒏 − 𝝈𝟑 + 𝑻𝟐 𝒕
𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 𝝈𝟏 − 𝝈𝟑

𝟏𝟏𝟏 𝒏𝟏 𝟏 𝑻𝒏 − 𝝈𝟑 𝑻𝒏 − 𝝈𝟏 + 𝑻𝒕 𝟐
𝒏𝟐𝟐 =
𝝈𝟏 𝝈𝟐 𝝈𝟑 𝒏
𝟐𝟐𝟐 = 𝑻𝒏 𝝈𝟐 − 𝝈𝟏 𝝈𝟐 − 𝝈𝟑
𝝈𝟏 𝟐 𝝈𝟑 𝒏𝟑 𝝈 𝟐 𝑻𝟐 + 𝑻𝟐
𝒏𝒕 𝒏𝟐 = 𝒏 𝟏 𝒏𝑻𝟐 − 𝑻 − 𝝈 + 𝑻𝟐
𝒕 𝝈
𝟐 𝟐 𝟐 𝟑
𝝈𝟑 − 𝝈𝟏 𝝈𝟑 − 𝝈𝟐

Si on utilise la convention (𝝈 > 𝝈


𝟏𝟐𝟑
> 𝝈 ), 𝑻𝒏 − 𝝈𝟐 𝑻𝒏 − 𝝈𝟑 + 𝑻𝟐𝒕 ≥ 0
les trois équations précédentes impliquent ൞ 𝑻𝒏 − 𝑻𝒏 − 𝝈𝟏 + 𝑻𝟐 ≤ 0
𝒕
les trois inégalités suivantes : 𝝈𝟑 𝑻𝒏 − 𝝈𝟐 + 𝑻𝟐 ≥ 0
𝒕
𝑻𝒏 − 𝝈𝟏
50
3. Tenseur des contraintes
Cercle de Mohr
On reconnaît ici trois
Ces inégalités peuvent se reformuler équations de cercles.
par:
𝝈𝟐 + 𝝈𝟑 𝟐 𝝈𝟐 − 𝝈𝟑 𝟐
𝑻𝒏 − + 𝑻𝟐𝒕 ≥
𝟐 𝟐
𝝈𝟏 + 𝝈𝟑 𝟐 𝝈𝟏 − 𝝈𝟑 𝟐
𝑻𝒏 − + 𝑻𝟐𝒕 ≤
𝟐 𝟐
𝝈𝟏 + 𝝈𝟐 𝟐 𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 𝟐
𝑻𝒏 − + 𝑻𝟐𝒕 ≥
𝟐 𝟐

51
1. Tenseur des contraintes
Cercle de Mohr

Contrainte de cisaillement
maximale

𝝉
𝒎𝒂𝒙
= 𝝈𝟏−𝝈𝟑
𝟐

Centre du cercle
𝑪= 𝝈𝟏+𝝈𝟑
𝟐

52
3. Tenseur des contraintes
Application:
Considérons l'état plan de contraintes au
point P représenté sur la figure ci-
contre. Les contraintes sont en MPa.

1. Ecrire la matrice des contraintes en P dans le repère


xyz.

2. Déterminer les éléments principaux des contraintes.

3. Représenter les éléments principaux des contraintes


dans le plan xy

53
3. Tenseur des contraintes
1) Ecrire la matrice des contraintes en P dans le repère xyz.

−𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎
𝝈= 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

54
3. Tenseur des contraintes
2) Déterminer les éléments principaux des contraintes.

La facette z est principale, et la contrainte principale associée est nulle.

Les valeurs propres de 𝝈: −𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎


det (𝝈- 𝝀I )= 0 𝝈= 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎
AN: 𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

𝝀𝟏=50 MPa
𝝀𝟐= -150 MPa
𝝀𝟑 = 𝟎 𝑴𝑷𝒂

55
3. Tenseur des contraintes
3) Représenter les éléments principaux des contraintes dans le plan xy.

Les axes principaux sont positionnés par :


𝝀𝟏 − 𝝈𝒙𝒙
𝒕𝒂𝒏 𝜽 = 𝝈𝒙𝒚
𝐚𝐯𝐞𝐜 𝜽෡ = (𝒙, 𝑿)
=45 °
AN: 𝜽෡ 𝒙, 𝒚 −𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟎
𝝈= 𝟏𝟎𝟎 −𝟓𝟎 𝟎
𝑿 𝑿
𝒀 50 MPa 𝟎 𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)

𝟓𝟎 𝟎 𝟎
P
𝟒𝟓°
𝒙 𝝈𝒑 = 𝟎 −𝟏𝟓𝟎 𝟎
50 MPa
𝟎𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)
150 MPa
56
3. Tenseur des contraintes
Cercle de 𝟓𝟎 𝟎 𝟎
Mohr
Les trois cercles sont construits à partir des 3 valeurs propres de la 𝝈𝒑 = 𝟎 −𝟏𝟓𝟎 𝟎
matrice des contraintes.
𝝈𝒕 𝟎𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)

𝝉𝒎𝒂𝒙
𝟓𝟎 − 𝟎
𝝉𝒀 = = 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝝉𝑿 𝟐
𝟎 − (−𝟏𝟓𝟎)
𝝉𝒀 𝝉𝑿 = = 𝟕𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝟐
𝟐𝜽 = 𝟗𝟎°
𝟓𝟎 − (−𝟏𝟓𝟎)
0 5 𝝈𝒏 𝝉 𝒎𝒂𝒙 = = 𝟏𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
-15 𝟐
0 0
Angle de cisaillement maximale
𝟗𝟎
𝜽𝒎𝒂𝒙⁼ 𝟐 = 𝟒𝟓 °
27/05/2021 −𝝉𝒎𝒂𝒙 ) 53
57
3. Tenseur des contraintes

Cercle de
Mohr Contrainte de cisaillement maximale
𝝈𝒕
𝝉𝒎𝒂𝒙 = 𝟐
𝝉𝒎𝒂𝒙
𝝈𝟏−𝝈𝟑
Angle de cisaillement maximale

𝟐𝜽
𝜽𝒎𝒂𝒙=𝟒𝟓 °
𝝈𝒏
𝝈₃ 𝝈₂0 𝝈₁ Plan de cisaillement maximale
(𝑿, 𝒀)
−𝝉𝒎𝒂𝒙

54
58
3. Tenseur des contraintes
Application:
1°) Représenter l'état de contraintes sur les faces 𝟎𝝉𝟎
d'un cube 𝝈= 𝝉𝟎𝟎
infiniment petit isolé en P dans (xy) 𝟎𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)
2°) Déterminer les éléments principaux des contraintes.

3°) Tracer le tri-cercle de MOHR. En déduire les


cisaillements principaux.

59
3. Tenseur des contraintes
Application:
1) Représenter l'état de contraintes sur les faces d'un cube
infiniment petit isolé en P dans (xy)
y
𝟎𝝉𝟎
𝝈𝒚𝒙 = 𝝉 𝝈= 𝝉𝟎𝟎
𝟎𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)
𝝉 𝝈𝒙𝒚 = 𝝉
x
x
P

𝝉
y

60
1. Tenseur des contraintes
Application:
2°) Déterminer les éléments principaux des
contraintes.
𝟎𝝉𝟎
𝝈= 𝝉𝟎𝟎
det (𝝈- 𝝀I ) = 𝟎𝟎 𝟎 (𝒙𝒚𝒛)
0
AN: La facette z est principale:
𝝀𝟏 = 𝝉 𝝀𝟑 = 𝟎
𝝀𝟐 = −𝝉
𝝀𝟑 = 𝟎

61
3. Tenseur des contraintes
Application:
3°) Tracer le tri-cercle de
MOHR. cisaillements principaux En déduire les
𝝈𝒕
𝝉𝒎𝒂𝒙 = 𝝉 𝝉𝟎𝟎
𝝈 𝒑= 𝟎 −𝝉 𝟎
𝟎𝟎 𝟎 (𝑿𝒀𝒁)

Contrainte de cisaillement maximale

𝝉 −(−𝝉 )
𝝀 2 = −𝝉
𝝈𝒏 𝝉𝒎𝒂𝒙⁼ =𝝉
𝝀₃=0 0 𝝀₁ = 𝝉 𝟐

tri-cercle de MOHR
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