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ELEMENTS D’INGENIERIE DES FONDATIONS


Cours n° 12: Introduction

Mababa DIAGNE
Introduction
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Une fondation ?

Base des ouvrages qui se trouve en contact avec le terrain


d’assise, et qui a pour fonction de transmettre à celui-ci le poids
de l’édifice et les surcharges utiles et accidentelles appliquées sur
la construction.
Introduction
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Une fondation ?

o Les fondations agissent comme interface entre la structure et le


sol naturel.

o Elles distribuent l’ensemble du chargement de l’ouvrage


dans le sol d’infrastructure,

o Dans le cas d’un dimensionnement approprié, les contraintes


générées dans le sol par le chargement ne provoquent ni
tassement importants, ni rupture du sol par cisaillement
Introduction
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Types de fondations ?

C’est la capacité de support du sol naturel qui oriente le choix du type


de fondations.

Ainsi, on distingue en fonction des relations géométriques suivantes:


o Les fondations superficielles (D/B  4)

o Les fondations semi-profondes (4 ≤ D/B  10)

o Les fondations profondes (D/B ≥ 10)

En pratique, on considère une fondation comme superficielle quand


D/B ≤ 1
Introduction
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Choix d’un mode de fondation ?

Il est conditionné par:


o La structure du sol,

o Les charges à transmettre

o La conception de la structure de l’ouvrage

o La nature des couches de terrain

o La présence ou non de l’eau

o Les matériaux de construction disponibles

o Les moyens financiers disponibles


Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Une fondation est considérée superficielle lorsque son support du


sol qui se trouve immédiatement sous sa base.

On distingue parmi elles:

o Les semelles isolées (forme carrée ou rectangulaire en


général)
o Les semelles filantes
o Les radiers
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Le dimensionnement d’une fondation superficielle se fait selon


deux critères:

o L’amplitude des tassements


o La rupture par poinçonnement

Pour les ouvrages sensibles aux tassements (sols compressibles), le


premier critère est déterminant.
Si l’ouvrage est peu sensible aux déformations du terrain, c’est le
second critère qui sera prépondérant (cas général)
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles


L’évaluation du tassement d’une fondation est réalisée par deux
types de méthodes:

o Les essais de laboratoire (œdomètre)


o Les essais in-situ (pressiomètre ou pénétromètre)

L’évaluation du risque de poinçonnement est réalisé en comparant


les actions imposées par la fondation à la capacité portante du
terrain qui est déterminée par :
o Méthode à partir des essais de laboratoire (méthode c - )
o Méthode à partir des résultats d’essais in-situ
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles


Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Les semelles
Économiques, car leurs coffrages sont simples et rapides à réaliser.
Habituellement, les constructions résidentielles et les petits
bâtiments produisent des charges suffisamment faibles pour que l’on
puisse utiliser les semelles (sol pas mou et niveau de la nappe pas
près du niveau des fondations).

Forme des semelles


En général de forme carrée ou rectangulaire, les semelles isolées
supportent des charges transmises par les poteaux et exercent leur
tassement indépendamment les unes des autres.
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Les semelles
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Les semelles
La différence de tassement entre les semelles portent le nom de
tassement différentiel

Pour maitriser les tassements différentiels, il arrive que l’on


raccorde deux éléments distincts, murs et poteaux, par une
semelle de forme et d’épaisseur variables: semelle combinée.
Fondations superficielles
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Les fondations superficielles

Les radiers
Vaste semelle unique qui transmet uniformément l’ensemble du
chargement au sol d’infrastructure. Ce sont des dalles carrées ou
rectangulaires de grande surface
Ils permettent de réduire le tassement différentiel au minimum.

Ils s’imposent lorsque :


o La résistance du sol faible,
o Les ouvrages transmettent des charges importantes conduisant à
des semelles dont la surface est voisine de la moitié de celle de la
construction.
Fondations superficielles
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Types de rupture

Rupture par cisaillement généralisé

Capacité portante
atteinte avant même que
la rupture soit parvenue à
la surface: Rupture locale
par cisaillement

Rupture locale par cisaillement


Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles

Semelles filantes
Ca simple:
o Semelle filante (L/B  10 ou 5) reposant sur un sol homogène
horizontal
o Fondation verticale
o Constante
o S’exerce sur l’axe de la semelle
o Fondation de largeur B enterrée dans le massif d’une profondeur D
o Application d’une charge verticale croissante jusqu’à une certaine
valeur de Q
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles filantes

Schéma de rupture de Prandtl, Terzaghi et Caquot


Zone I: en équilibre de poussée de Rankine (lignes de glissement sont les lignes droites)
Zone II: en équilibre radial de Prandtl (BC – arc de spirale logarithmique) (lignes de glissement sont les
lignes droites et des spirales logarithmiques)
Zone III: en équilibre de de butée de Rankine (lignes de glissement sont les lignes droites)
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles filantes

Supposition:
Le sol situé au dessus de la ligne horizontale AA’ de la base de la
fondation, n’agit que comme surcharge verticale constante, d’intensité
sD.

On néglige l’effet des contraintes de cisaillement dans le massif de sol


situé au-dessus de AA’

Dans ces conditions, la capacité portante ultime (qd) est déterminée en


considérant deux situations complémentaires (méthodes de
superposition de Caquot, 1934 et Terzaghi, 1943.
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles filantes

Situation N° 1
sD  0 et que le sol situé sous la base de la fondation est caractérisé
par  = 0, c  0 et   0 et on obtient:

𝑞1 = 𝑐 × 𝑁𝑐 + 𝛾𝑠 × 𝐷 × 𝑁𝑞

𝑞1 = capacité portante limite sqsD  0,  = 0, c  0 et   0


c = cohésion du sol
𝜋 ∅
Nq = coefficient de capacité portante = 𝑡𝑎𝑛2 + 𝑒 𝜋𝑡𝑎𝑛∅
4 2
Nc = coefficient de capacité portante = 𝑁𝑞 − 1 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛∅
𝛾𝑠× 𝐷 = surcharge au dessus de la ligne AA’ (V0)
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles filantes

Situation N° 2
Le sol situé sous la semelle est caractérisé par   0, c = 0,   0 et sD
= 0, on obtient:

1
𝑞2 = × 𝛾 × 𝐵 × 𝑁𝛾
2

𝑞2 = capacité portante d’un sol ayant   0, c = 0 et   0, sD = 0


 = poids volumique du sol sous la semelle
B = largeur de la semelle
𝑁𝛾 = coefficient de capacité portante
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles filantes

Donc pour un sol   0, c  0 et   0, sD  0

𝟏
𝒒𝒅 = 𝒄 × 𝑵𝒄 + 𝝈𝑽𝟎 × 𝑵𝒒 + × 𝜸 × 𝑩 × 𝑵𝜸 (Caquot et Terzaghi, 1920)
𝟐

𝑐 × 𝑁𝑐 : terme de cohésion
𝜎𝑉0 × 𝑁𝑞 : terme de profondeur
1
× 𝛾 × 𝐵 × 𝑁𝛾 : terme de surface (surcharge)
2
Fondations superficielles
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Coefficient de Capacité portante

Les valeurs Nc et Nq sont les mêmes


pour la plupart des auteurs, la
divergence majeure se trouve dans la
détermination du coefficient N

𝑁𝛾 ≈ 2 𝑁𝑞 + 1 --- Vésic

𝑁𝛾 ≈ 𝑁𝑞 − 1) tan(1,4 ∅ --- Meyerhof

𝑁𝛾 = 1,5 𝑁𝑞 − 1) tan ∅ --- Hansen

Coefficients de capacité portante


Fondations superficielles
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Coefficient de Capacité portante


Fondations superficielles
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Application

Calculer la capacité portante limite de la semelle filante représentée dessus


Quelle est la charge par unité de longueur du mur
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles isolées et radiers

Des études numériques et en laboratoire sur des modèles réduits (1950)


ont permis d’obtenir de meilleures approximations pour la capacité
portante des semelles isolées

𝑫 𝑩 𝑩 𝑩
𝒒𝒅 = (𝟏 + 𝟎, 𝟐 )(𝟏 + 𝟎, 𝟐 )𝒄 × 𝑵𝒄 + 𝝈𝑽𝟎 × 𝑵𝒒 + (𝟏 − 𝟎. 𝟒 ) × 𝜸 × × 𝑵𝜸
𝑩 𝑳 𝑳 𝟐

D : profondeur d’encastrement dans le sol support


Cette expression a été employée tant pour les semelles rectangulaires
(B/L  1), que les semelles carrées (B/L = 1), ainsi que les semelles
filantes (B/L = 0)
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Semelles isolées et radiers

Meyerhof’s (1963) propose l’équation générale de la capacité portante


pour une semelle rectangulaire.

Les coefficients sc, sq et s introduisent dans l’équation générale


l’effet de la géométrie des semelles. Les termes dc, dq et d sont les
facteurs de profondeur et ic, iq et i sont des facteurs liés à
l’inclinaison.
Fondations superficielles
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Capacité portante des fondations superficielles


Facteurs de forme (Meyerhof , 1963)

Facteurs de profondeur (Meyerhof , 1963)

Facteurs d’inclinaison (Meyerhof , 1963 ; Hanna et Meyerhof 1981


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (argiles et silts)


La capacité portante des sols cohérents est contrôlée par les paramètres de
résistance à court terme (u et Cu). De plus, pour les argiles, u est souvent nul
et il résulte que pour u = 0, Cu = Su, Nc = 5,14, Nq = 1 et N = 0.

Donc la la capacité portante des semelles isolées et des radiers est donnée
par:
𝑫 𝑩 Skempton (1951)
𝒒𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝟓, 𝟏𝟒. 𝑺𝒖 + 𝝈𝑽𝟎
𝑩 𝑳

Cette relation de Skempton (1951) n’est valable que pour D/B ≤ 2.


Au lieu d’utiliser l’expression, l’on peut combiner l’effet des coefficients
correcteurs: 5,14x 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝑫𝑩 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝑩𝑳

∗ 𝑫 𝑩
𝒒𝒅 = 𝑵 𝒄. 𝑺𝒖 + 𝝈𝑽𝟎 , 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑵 ∗ 𝒄 = 5,14x 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐
𝑩 𝑳
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (argiles et silts)

Coefficient N*c de Skempton


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (Présence de l’eau)

i) Pour les milieux perméables (sables et graviers) ainsi que dans le cas des
sols argileux pour les conditions à long terme, on utilise les caractéristiques ’
et c’ et les calculs sont effectués en contraintes effectives, c’est-à-dire que
l’eau et le sol sont traité séparément.

Afin de mieux comprendre le comportement du sol, divisons la capacité portante


qd en deux parties:
1. Pression propre du sol avant la mise en place de la fondation (v0),
2. Surpression ou résistance nette du sol au niveau de la base de la fondation.
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (Présence de l’eau)

Dans le cas où c  0 et   0, on a:

𝑫 𝑩 𝑩 𝑩
𝒒𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝒄 × 𝑵𝒄 + 𝝈𝑽𝟎 × (𝑵𝒒 −𝟏) + 𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜸 × × 𝑵𝜸 + 𝝈𝑽𝟎
𝑩 𝑳 𝑳 𝟐

Dans le cas où c = 0 et   0, on a:

𝑩 𝑩
𝒒𝒅 = 𝝈𝑽𝟎 × (𝑵𝒒 −𝟏) + 𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜸 × × 𝑵𝜸 + 𝝈𝑽𝟎
𝑳 𝟐
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (Présence de l’eau)

Effet de l’eau sur la capacité portante dans un milieu perméable


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols cohérents (Présence de l’eau)

ii) Pour les milieux saturés fins de faible perméabilité (argiles et silts), les
calculs sont effectués en contraintes totales. Les caractéristiques apparentes
(cu et u) pour le calcul de la stabilité à court terme sont utilisées.
L’équation de la capacité portante devient:

𝑫 𝑩 𝑩 𝑩
𝒒𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝒄𝒖 × 𝑵𝒄 + 𝝈𝑽𝟎 × (𝑵𝒒 −𝟏) + 𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜸 × × 𝑵𝜸 + 𝝈𝑽𝟎
𝑩 𝑳 𝑳 𝟐

Pour le cas particulier de cu = Su et u = 0, on retrouve l’expression de Skempton

𝑫 𝑩
𝒒𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝟓, 𝟏𝟒. 𝑺𝒖 + 𝝈𝑽𝟎
𝑩 𝑳
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Méthodes de conception des fondations aux contraintes admissibles et aux états limites ultimes

Les géotechniciens utilisent depuis quelques années, la méthode de conception


des fondations superficielles basée sur les contraintes admissibles. Ainsi, la
capacité portante est affectée d’un coefficient de sécurité variant entre 2 et 3.

Maintenant, pour s’arrimer aux ingénieurs des structure, les ingénieurs utilisent
la méthode aux états limites ultimes. Cette méthode de concevoir les
fondations est plus rationnelle et donne de meilleures solutions.
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Méthodes aux contraintes admissibles , coefficients de sécurité

Etant donné que les calculs sont faits à la rupture, il convient d’introduire dans
les relations la notion de coefficient de sécurité et de définir une contrainte
admissible ou de service afin de limiter les tassements à des valeurs
acceptables.
En règle générale, on prend pour contrainte admissible le tiers (1/3) de la
capacité portante à la rupture qd (appelé capacité portante brute).

On introduit également, la capacité portante nette 𝒒′𝒅 = 𝒒𝒅 − 𝜸𝒔 × 𝑫


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Méthodes aux contraintes admissibles , coefficients de sécurité

𝒒′𝒅 = 𝒒𝒅 − 𝜸𝒔 × 𝑫

La capacité portante nette est l’accroissement de la charge appliquée au massif


dans le plan de la fondation, toutes les fois que l’encastrement D a été réalisé à
la suite d’un terrassement. Le coefficient de sécurité ne doit s’appliquer qu’à
cette capacité portante nette.

Dans les sols granulaires (c = 0), l’expression de la capacité portante nette


devient:
𝑩 𝑩
𝒒′𝒅 = 𝝈𝑽𝟎 × 𝑵𝒒 + 𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜸 × × 𝑵𝜸 − 𝝈𝑽𝟎
𝑳 𝟐

𝑩 𝑩
𝒒𝒅 = 𝝈𝑽𝟎 × (𝑵𝒒 −𝟏) + 𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜸 × × 𝑵𝜸
𝑳 𝟐
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Méthodes aux contraintes admissibles , coefficients de sécurité

𝒒′𝒅 = 𝒒𝒅 − 𝜸𝒔 × 𝑫

Dans les sols cohérents ( = 0), l’expression de la capacité portante nette


devient (en utilisant l’expression de Skempton)

𝑫 𝑩
𝒒′𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝟓, 𝟏𝟒. 𝑺𝒖 + 𝝈𝑽𝟎 − 𝝈𝑽𝟎
𝑩 𝑳

𝑫 𝑩
𝒒′𝒅 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝟓, 𝟏𝟒. 𝑺𝒖
𝑩 𝑳
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Méthodes aux contraintes admissibles , coefficients de sécurité

En désignant par F, le coefficient de sécurité, les expressions suivantes donnent


les contraintes admissibles brutes et nettes:

Milieu pulvérulent (c = 0)

NB: En présence d’eau, 𝝈𝑽𝟎 × (𝑵𝒒 −𝟏) est exprimé en Contraintes effectives
tandis quev l’autre terme 𝝈𝑽𝟎 est toujours exprimé en contraintes totales.
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Méthodes aux contraintes admissibles , coefficients de sécurité

En désignant par F, le coefficient de sécurité, les expressions suivantes donnent


les contraintes admissibles brutes et nettes:

Milieu cohérent (c  0)
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols

Application
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Charge excentrées et inclinées
Charge verticale excentrées
Semelle filante

Cette figure représente une


semelle filante qui porte une
charge Q (kN/m) d’excentricité
eB.
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Charge excentrées et inclinées
Charge verticale excentrées
Semelle filante

Lorsque la charge verticale appliquée sur la fondation est excentrée, du fait


par exemple de l’existence d’un moment en tête, l’on peut déterminer la
répartition des pressions de contact (qb) sous la semelle.

𝑄 𝑀𝑥 𝑄 𝑄. 𝑒𝐵 . 𝑥 𝑄 12. 𝑒𝐵 . 𝑥
𝑞𝑏 = + = + 3 𝑞𝑏 = 1+
𝐵 𝐼 𝐵 𝐵 /12 𝐵 𝐵2

I = moment d’inertie de la semelle par mètre de longueur = B3/12


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Charge excentrées et inclinées
Charge verticale excentrées
Semelle filante

Si eB  B/6, qB max = 2Q/B et qB min = 0. Si la charge appliquée se trouve


dans le tiers central de la semelle, il n’y a pas de contrainte de contact en
traction.
Par contre, si eB  B/6, il existe théoriquement des contraintes de contact de
traction sur une partie de la semelle et comme les sols sont incapables de
supporter de telle contraintes, il n’est pas recommandé d’avoir une excentricité
si eB  B/6
Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Charge excentrées et inclinées
Charge verticale excentrées
Semelle filante

Le calcul de la capacité portante d’une semelle filante soumise à une charge


excentrée consiste à calculer la largeur fictive B’ de la semelle: B’ = B – 2eB
et de calculer la capacité portante comme suit, pour B/L = 0
𝐷
𝑐𝑁𝑐 1 + 0,2 𝐵 + 𝜎𝑉0 𝑁𝑞 − 1 + 0,5𝛾𝐵′𝑁𝛾
𝑞𝑎𝑑𝑚 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 = + 𝜎𝑉0
𝐹

et ensuite de la comparer à la pression de contact appliquée brute qui est:


Fondations superficielles
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Capacité portante des sols


Charge excentrées et inclinées
Charge verticale excentrées
Semelle filante

𝑸 𝑸
𝒒𝒂𝒅𝒎 𝒃𝒓𝒖𝒕𝒆 = =
𝑩′ 𝑩 −𝟐𝒆𝑩

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