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JUHEL JEREMY
jeremy.juhel@groupe-legendre.com
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SOMMAIRE
1. Fondations superficielles
2. Fondations profondes
3. Murs de soutènement
4. Dalle basse
5. Longrines
6. Poteaux
7. Voiles
8. Poutres voiles
9. Poutres (longrines et linteaux)
10. Corbeaux
11. Dalles en béton armé
12. Balcons
13. Prédalles
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1 – Fondations superficielles
Cette catégorie définie aux Eurocodes comprend les semelles continues sous murs, les
semelles isolées et les radiers.
Vérifications structurelles :
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1 – Fondations superficielles
Répartition uniforme des contraintes Répartition non uniforme des contraintes (a : triangulaire, b : trapézoïdale)
En bâtiment courant, c’est très généralement le critère de portance du sol qui va dimensionner
« l’impact » de la fondation superficielle.
Vd – R0 ≤ Rv;d
Avec :
Vd : composante verticale de la charge transmise par la fondation superficielle au terrain
R0 : la valeur du poids du volume de sol situé au-dessus de la fondation avant travaux
Rv;d : la valeur de calcul de la résistance nette sous la fondation superficielle
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1 – Fondations superficielles
Avec :
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1 – Fondations superficielles
σadm = (kp.ple*.iδ.
δ.iβ
δ. β)/γγ = ple*/γγ
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1 – Fondations superficielles
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1 – Fondations superficielles
Le calcul du poinçonnement d’une semelle est légèrement différent de celui d’une dalle :
Le poinçonnement est du à la réaction du sol, de ce fait une partie de la charge peut être
considérée comme « non participante » au poinçonnement : transmission directe de la charge
au sol.
La fibre supérieure de la semelle est toujours comprimée, il n’est pas nécessaire de disposer
des aciers (la section d’acier peut se calculer par la méthode des bielles tirants ou bien en
considérant une console inversée).
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1 – Fondations superficielles
L’excentrement de la charge induit une répartition non uniforme de la réaction du sol, ce qui
peut entrainer un moment dans la semelle et ainsi tendre la fibre supérieure.
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1 – Fondations superficielles
Vérifications complémentaires :
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1 – Fondations superficielles
Autres fondations :
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2 – Fondations profondes
Ce type de fondation est utilisé lorsque les fondations superficielles ne sont plus possibles.
• Défaut de portance,
• Terrain compressible (e.g. : argiles vertes ...),
• Présence de carrière non consolidée.
• Présence d’eau.
NOTA : le type de fondation dépend fortement du type d’ouvrage. Dans tous les cas, les
tassements devront être contrôlés et vérifiés.
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2 – Fondations profondes
Comme leur nom l’indique, les fondations profondes vont traverser les couches médiocres de
surface pour aller chercher le bon sol situé plus en profondeur.
Selon le type de fondation utilisé et la nature des sols rencontrés, il sera possible de prendre
en compte :
Où :
Qb désigne la valeur de pression résistante limite à la base d’une fondation profonde
Qs;i désigne la valeur de frottement axial unitaire limite de la fondation pour la ième couche de terrain.
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2 – Fondations profondes
• Micro-pieux : φ ≤ 250mm
NOTA : un pieu peut reprendre plusieurs milliers de kN selon la nature du terrain (1000 kN à
5000 kN sans trop de soucis)
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2 – Fondations profondes
• Frottement négatif :
Si une couche molle est surchargée par un remblai, elle va tasser sous le poids de la surcharge. Le sol
s’enfonce par rapport au pieu. S’il y a déplacement, il y a frottement au contact sol/pieu. Il se développe un
frottement latéral dirigé vers le bas qui provoque un effort de compression dans le pieu.
Cet effort de compression vient se rajouter aux charges pesantes pour la vérification de la capacité portante.
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2 – Fondations profondes
• Effort de G(z):
Lorsqu’une couche de sol compressible se trouve entre deux couches incompressibles, le tassement
de la couche intermédiaire peut provoquer des sollicitations transversales qui vont se répercuter sur
les pieux.
La fondation profonde subit alors des efforts parasites qui doivent être pris en compte dans le calcul
du pieu.
• Effet de groupe :
Si deux fondations profondes sont trop rapprochées, elles risquent de s’impacter mutuellement et
donc voir leur capacité portante diminuée. Pour éviter ce phénomène, il est conseillé de d’espacer les
pieux de 3φφ (valeur entr’axes).
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2 – Fondations profondes
Casque :
A l’interface entre le pieu et l’élément porteur, on dispose un ouvrage de diffusion (casques,
barrettes, tripodes …) :
Cet élément est généralement armé avec une cage d’armature complète ou par double panier :
La hauteur du massif est comprise entre 0.8 à 1.1φ avec un débord de 10 à 15cm.
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2 – Fondations profondes
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3 – Murs de soutènement
Les murs de soutènement sont des ouvrages indépendants fondés presque toujours
superficiellement et dont la seule fonction est de reprendre la poussée des terres.
La géométrie de ces ouvrages est dictée par la hauteur des terres à reprendre et par les
contraintes liées aux limites de propriété.
Les principaux murs que l’on peut rencontrer sont les suivants :
Une mauvaise estimation des caractéristiques géotechniques peut entraîner une instabilité de
ces ouvrages dits « à risques ». Les vérifications sont les mêmes que pour une fondation
superficielle.
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3 – Murs de soutènement
« Mur Poids »
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3 – Murs de soutènement
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3 – Murs de soutènement
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3 – Murs de soutènement
Pour un mur de soutènement (en « L » par exemple), il est admis de considérer une structure
infiniment souple pour calculer la poussée des terres.
σsol = Ka*h*γγsol
Pour les murs de soutènement périphériques d’un sous-sol, nous conserverons les mêmes
hypothèses.
On réalise habituellement sous forme de dallages, les surfaces utilisables du niveau le plus
bas des immeubles d’habitation, des parkings, des commerces, entrepôts et halls d’usines…
Un dallage est constitué par une dalle en béton, séparée suivants les cas, par une couche
servant de répartition aux charges localisées (grave ciment, terrain stabilisé, hérisson …) ou
pouvant intervenir comme couche drainante (sablon). On complète parfois par l’interposition
sous la dalle d’un film étanche (polyane) s’opposant aux remontées capillaires (locaux
d’habitation) et un isolant thermique.
Conditions d’utilisation :
• Sol bon
• Pas de cuvelage
• Charges pas trop élevées
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4 – Dalle basse
Dalle portée :
La dalle portée peut reposer sur des longrines et se comportera comme un plancher.
Si on ne veut pas disposer les longrines, la dalle va reposer directement sur les casques des
pieux et va être calculée comme un plancher dalle (attention au poinçonnement).
Conditions d’utilisation :
Radier :
Lorsque le sol est de qualité médiocre (et/ou les charges appliquées sont très grandes), la
taille des fondations superficielles devient très importante. Il est alors difficile de négliger la
raideur des structures béton, de plus des interactions entre les semelles vont exister et
perturber les descentes de charges.
Il y a tout intérêt à transformer la fondation en une dalle coulée sur une plateforme générale,
ou reconsidérer le projet en fondations profondes.
Cette dalle dite radier général, joue le rôle de dallage ou de plancher entre les semelles.
Dans certaines parties du globe, la nature du terrain sous-jacent est si médiocre, qu’il faut
limiter la contrainte appliquée en augmentant la surface de contact au maximum.
La solution de radier est surtout rencontrée en France dans le cas où la nappe phréatique est
plus haute que le sous-sol et que le maître d’ouvrage souhaite rendre les locaux non
inondables. Ou alors lorsque le sol n’est pas suffisamment bon pour pouvoir se « fonder
superficiellement » sans avoir d’interactions entre les différentes fondations.
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4 – Dalle basse
Principe de dimensionnement :
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4 – Dalle basse
En pratique, l’étude d’un radier général demande du temps et de la rigueur. Avec ce type de
fondation, une interaction sol-structure est indispensable afin de bien prendre en compte la
raideur du sol. De plus pour se rapprocher de la réalité, la raideur de la structure (au-dessus du
radier) ne doit pas être négligée. En effet les poteaux et voiles servant d’appui au radier dans
le système inversé possèdent également une raideur. Il ne faut pas les assimiler à des appuis
fixes.
Le poinçonnement au droit des poteaux et voiles devra également être vérifié. Souvent ce
critère peut nécessiter l’épaississement ponctuel de certaines zones du radier.
Conditions d’utilisation :
Attention à la sous-pression :
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5 - Longrines
Lorsque nous sommes en limite de propriété, les semelles ne peuvent pas être centrées, 2
solutions :
- calculer la semelle en excentrée (souvent difficile à justifier)
- disposer une longrine de redressement
Attention, réaliser une longrine de redressement impose en retrait de la paroi un point porteur (voile ou
poteau) apte à reprendre les efforts de soulèvement, ou la réalisation d’un lest par un massif gros béton ou
un pieu en traction.
De plus, la réalisation d’une longrine de redressement conduit à une majoration de la réaction excentrée par
effet de console donc à une augmentation des dimensions de la semelle portante.
Au final, on calcule une poutre avec un effort en console
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5 - Longrines
EN 1992-1-1 section 5
On range dans cette catégorie les éléments porteurs dont les conditions suivantes sont respectées :
• Le plus grand côté est inférieur à quatre fois le plus petit côté
• La hauteur du poteau est supérieure à 3 fois sa plus grande dimension transversale
2 – La méthode générale (pratiquement les mêmes hypothèses que la méthode utilisée en France, dite
méthode Faessel).
3 – La méthode de la rigidité nominale qui conduit à un moment de calcul majoré suivi d’un calcul en flexion
composée
4 – La méthode de la courbure nominale qui conduit à une excentricité de 2e ordre forfaitaire suivi d’un calcul
en flexion composée (ressemble à la méthode BAEL)
La 1ère concerne des éléments fort peu élancés, donc peu intéressante, les 3ème et 4ème nécessitent quand
même des calculs importants, en particulier en flexion composée et conduisent à des forces portantes
inférieures à la méthode générale, donc peu économiques. La dernière découle du même principe que celle
du BAEL.
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6 - Poteaux
Dans les bâtiments courants, nous avons très peu d’efforts horizontaux et le moment du 2nd
ordre est rarement dimensionnant, c’est pourquoi nous pouvons très souvent utiliser la
méthode des recommandations professionnelles :
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6 - Poteaux
Avec
Prédimensionnement rapide :
Point particulier :
Dans ce cas particulier, il ne faudra pas oublier de disposer la section d’acier minimale d’un
tirant :
As.Fyk ≥ Ac.Ftcm
Avec :
As : aire totale de la section des armatures longitudinales
Ac : aire de la section droite de béton
Fyk : limite d’élasticité de l’acier
Ftcm : résistance caractéristique à la traction du béton
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7 - Voiles
Si un élément structural vertical ne rempli pas les critères du poteau alors c’est un voile.
Les voiles porteurs coulés en place sont appelés voiles en béton banché et ils peuvent être :
Les voiles non armés sont les principaux éléments rencontrés en bâtiment. Leur épaisseur
varie en général de 16 à 20cm sur une hauteur libre de 2.5m.
Si on respecte les distance entre joints de dilatation, on dispose uniquement les sections
demandées par l’EC2 (aciers de chainage) : [extrait FD P18-717]
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7 - Voiles
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7 - Voiles
Avec :
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7 - Voiles
NOTE 1 ANF : Pour les bâtiments et pour des voiles d’au plus 25 cm d’épaisseur, les
extrémités libres, débouchant en façade ou pignon de tout voile doivent comporter un chaînage
vertical continu d’au moins 1,5 cm2, les ouvertures pratiquées dans tout voile (comme des
fenêtres ou portes,…) doivent être bordées par des aciers verticaux d’au moins 1,0 cm2 et
convenablement ancrés
NOTE2 ANF : Pour les bâtiments et pour tout voile d’au plus 25 cm d’épaisseur, le ferraillage
vertical des voiles constituant tout ou partie d’une façade ou d’un pignon doit en outre
constituer une armature de peau continue d’au moins 0,5 cm2 par mètre linéaire
Cette section est doublée à la reprise basse de tout voile du niveau supérieur sous plancher
terrasse
NOTE 3 ANF : Les sections d’aciers définies dans les NOTES 1 et 2 ci-dessus doivent être au
moins majorées au prorata de l’épaisseur dans le cas de voiles d’épaisseur supérieures à 25
cm. De plus une étude particulière doit définir les éventuelles autres dispositions constructives
nécessaires.
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8 – Poutres voiles
Une poutre voile (poutre cloison) est un voile qui ne repose pas entièrement sur un appui
linéaire.
Lorsque la portée est inférieure à 3 fois la hauteur totale de la section, c’est une poutre
voile, autrement c’est une poutre.
Principes de calculs :
- calcul bielles-tirants
- calcul suivant BAEL – ANNEXE E5 (méthode forfaitaire)
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8 – Poutres voiles
• Avantages :
• Inconvénients :
Points particuliers:
Les principes de la RDM s’appliquent pour déterminer les sollicitations dans la poutre voile.
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8 – Poutres voiles
Même sans voile derrière (pas de continuité), le voile peut fonctionner en poutre voile.
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
Est considéré comme une poutre un élément dont la portée est supérieure ou égale à 3 fois
la hauteur totale de la section.
Vérifications « secondaires » :
• Réservations
• Aciers de reprise de bétonnage
• Aciers de couture (liaison avec table de compression)
• Bielles d’about
• Ancrage des aciers
• Calcul des déformées : totales et nuisibles
• Vérification à la torsion (relativement rare)
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
Points particuliers :
• Charges suspendues :
Lorsque la charge arrive sur la poutre en dessous de son axe neutre, il faut remonter la charge
sur sa fibre supérieure par l’intermédiaire de cadres ou de barres bateaux.
L’EN 1992-1-1 § 9.2.5 (2) indique les zones sur lesquelles ont peut venir répartir ces aciers.
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
• Aciers de chapeaux :
Sur appuis intermédiaires, des aciers supérieurs appelés « chapeaux » sont fortement
disposés pour reprendre le moment.
L’EN 1992-1-1 § 9.2.1.2 (2) autorise de disposer ces aciers dans la table de compression
lorsque cette dernière est prise en compte dans les calculs :
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
• Effort de torsion :
Lorsque la poutre subit une charge excentrée (par exemple à cause d’un corbeau), et qu’il
n’est pas possible et/ou judicieux de reprendre cet effort dans la dalle, il est nécessaire de
dimensionner les aciers et la poutre vis-à-vis de cet effort de torsion.
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
Lorsqu’il n’y a pas d’autres solutions, il est possible de réaliser des changements d’inertie dans
les poutres. Ces zones sensibles devront être contrôlées attentivement par l’ingénieur (souvent
avec des méthodes B-T).
Souvent le plan d’armature doit en priorité s’adapter aux contraintes chantier (préfabrication,
appuis biais, liaison entre poutres), ce qui modifie et complexifie généralement les armatures
trouvées simplement par le calcul.
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
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9 – Poutres (longrines et linteaux)
Ce prédimensionnement permet pour les cas courant d’éviter les aciers comprimés :
Avec
Où :
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11 – Dalles en béton armé
• 1 direction :
La dalle peut être dimensionnée comme une poutre continue : théorie de la RDM.
• 2 directions :
- si 4 bords appuyés
- ET si le rapport des portées : longueur / largeur < 2
Méthodes de calculs :
- Abaques
- Lignes de rupture
- Eléments finis
- Réseau de poutres
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11 – Dalles en béton armé
(*) La limite des dalles portant dans deux directions est définie en §5.3.1 (5)
(**) Minimal 0,20 d'après EC2, §5.3.1 (5) et § 9.3.1.1(2) (20 % d’armatures transversales minimales)
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11 – Dalles en béton armé
Prédimensionnement :
Les dalles ne sont pas considérées comme des éléments fragiles : elles sont très résistantes et
c’est très généralement le critère de flèche qui limite la longueur des portées.
Poutres « noyées » dans la dalle servant de porteurs et limitant ainsi la portée des dalles :
Les bandes noyées se calculent comme des poutres (portée maximale 4-5m).
NOTA : en réalisant un calcul tenant compte de la raideur de l’élément on s’aperçoit que les bandes
noyées ne sont généralement pas assez raides vis-à-vis des poteaux pour reprendre intégralement les
efforts.
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11 – Dalles en béton armé
Plancher dalle
Lorsque l’on ne veut pas (ou que l’on ne peut pas) disposer des bandes noyées, il est possible
de calculer le plancher comme un « plancher dalle ».
Seuls les poteaux et voiles présents constituent les points supports de la dalle. En théorie, la
raideur des éléments va déterminer le cheminement des efforts et le dimensionnement du
plancher.
Pour éviter ce poinçonnement il sera possible soit de disposer des aciers de poinçonnement, soit
d’épaissir localement ou totalement l’élément sollicité.
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11 – Dalles en béton armé
Points particuliers
• Réservations / trémies :
On doit reconstituer les sections d’acier coupées :
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12 – Balcons
Les balcons sont des dalles en porte à faux encastrées généralement dans une autre dalle.
Ce sont des éléments dit « à risque » : pour une ép 20cm → porte à faux 2.5 - 3m maxi !
Pour reprendre les actions climatiques (température, retrait …), il est nécessaire de disposer
des armatures longitudinales (dans le sens du déplacement de l’élément) :
Les prédalles sont constituées par des dalles en béton armé ou précontraint de faible
épaisseur de 5 à 8 cm, sans jamais excéder la mi-épaisseur de la dalle finie.
La rugosité du support est suffisante pour des contraintes de glissement limitées à 0.4 Mpa;
au-delà, il faut prévoir des aciers de couture sous forme de grecques (ou aciers de couture) sur
1/3 de la portée.
Les prédalles sont généralement utilisées pour la réalisation des planchers avec beaucoup de
poutres (retombées de dalle) : coffrage plus simple mais un peu moins économique en acier.