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CHAPITRE 5 :

STABILITE DES PENTES


Rupture des pentes

Pentes naturelles/artificielles.
Pertes en vies humaines/dégâts matériels
Phénomènes complexes et variés
Causes : modification
• du moment moteur,
• des conditions hydrauliques
• des caractéristiques géotechniques.
Autres : le site géomorphologique, les conditions climatiques, la
teneur en éléments fins (argiles, matières organiques, …)
Types de glissements
Glissements emboîtés, fluage

Glissements plans
Types de glissements
Circulaire Avec bourrelet de pied
Exemples
Quartiers d’Abidjan :
Attécoubé – Plateau – Abobo -
Bonoumin

Ouvrages : Soutènements –
Barrages – Digues – Remblais

Déblais : Cote 120 (Axe Man/Touba)


Notion de coefficient de sécurité :
F
La sécurité est assurée lorsque la stabilité l’emporte sur
les risques de rupture.
F = capacité de résistance/Risque de rupture
On cherche F > 1
Donc selon les auteurs et les commodités de calcul on adopte diverses
définitions.
Glissement plan : surface de rupture parallèle à la pente du
talus
On adopte 
F
 f résis tan tes

 f motrices
Le massif susceptible de glisser est soumis à :

•PA et PB : réactions latérales (supposées égales)

•W : poids du massif de composantes WN et WT

•R : la réaction du sol sur la base de composantes N et


T

•Eventuellement la poussée due à un écoulement


 
:
D’après l’équation de Coulomb, on montre que
:
  w .H w 
c    ( H  H w )   sat .H w  cos  
2
.tg 
 1  tg .tg 
F
 ( H  Hw)   sat .H w . cos  .sin 
Talus complètement immergé Talus sec sans écoulement
  tg  tg 
F . F
 sat tg tg
Remarques
• F est directement proportionnel aux caractéristiques
mécaniques du sol.

•  est l’angle limite (F = 1) naturel du talus.

• L’écoulement diminue F de moitié…


Glissement circulaire : Méthode globale


Cas d’un sol homogène - On adopte :

F
 Μ /O ( f résis tan tes )

 Μ /O ( f motrices )
Hypothèses :
•Talus de grande longueur : calcul
bidimensionnel,
•Pas de déformation avant rupture,
•Sol isotrope et homogène,
•Plasticité le long du cercle,
•Cercle de rupture centré en 0 passant par le pied
de talus (cas général).
Types de
cercles
Bilan des forces

Poids : W
Force d’écoulement U
Réaction du sol due au frottement et à la
cohésion : il faut connaître la loi de répartition
des contraintes sur la surface de glissement.

Les calculs s’effectuent à l’aide d’abaques


élaborés par différents auteurs ;

Ex : Méthode de Taylor-Biarez


Méthode de Taylor-Biarez
Remarques
L’étude de stabilité diffère selon :
•qu’on étudie un remblai ou un déblai :
•que le sol soit fin ou grenu (calcul à court-terme et/ou à long terme).

En général, la valeur limite du coefficient de sécurité est 1,5.

Cas des talus verticaux (fouilles de fondation)


4c   q
L’abaque de Biarez montre que : Hc  .tg (  )  2
 4 2 

q : surcharge homogène régnant en surface à proximité du talus


Exercices d’application

Exercice 1 : Il est prévu de creuser une fouille de 6 m de profondeur dans un


sol limoneux ( = 20° ; c = 20 kN/m2  = 20 kN/m3 ) avec en surface une
surcharge q = 15 kN/ m2. Peut-on tailler verticalement ? Sinon quelle pente
doit-on adopter pour que F = 1.5 à court terme ?

Exercice 2 : On exécute une tranchée de 6 m de profondeur dans un sable


(= 30° ;  = 18 kN/m3) à l’aide d’une boue bentonitique. Quel doit être le
poids volumique de cette boue pour assurer un coefficient de sécurité de
l’ordre de 2.5. Envisager le cas où le sol est constitué d’argile (Cu = 0.4
daN/cm2 ). Commenter.
HC : Profondeur critique d’une fouille verticale

Coefficient de sécurité avec de la


Fouille simple bentonite
Dans un sable :
2  . b
F  .tg
4c    b
Hc  .tg (  )
 4 2
Dans un sol fin saturé :
4.Cu
F
H .(   b )
Méthodes des tranches : Cas d’un sol hétérogène

On divise la masse comprise entre le


cercle de glissement et le parement du
talus en tranches verticales d’égale
épaisseur dont on étudie
individuellement l’équilibre ;
On adopte F = max/
On écrit les équations d’équilibre (forces
et moments) en les projetant sur les 2
directions normales et tangentielles.
Il faut donc connaître la distribution des
contraintes le long de l’arc. Pour cela, il
faut faire des hypothèses…
Bilan des forces : - poids W,
- Pression de l’eau U,
- Effort normal et tangentiel sur le cercle de rupture.
Hypothèses
Hypothèse de Fellenius (1927) : V = H = 0
Ainsi, on obtient l’expression de F :
  1
c b  (W cos 2   Ub)tg 
cos 
F i

W sin 
i
i i

Hypothèse de Bishop : V  0
Dans ce cas on a :   c b  (W  Ub)tg .
1
tg
i
cos  (1  tg . )
F F
W sin 
i
i i

Calcul par itérations successives F0 = F(Hypothèse de Fellenius). Le


résultat est rapidement convergent (logiciels).

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