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Chapitre 01 : Murs de soutènement

1 - Introduction:

Un ouvrage de soutènement est destiné à maintenir un talus en équilibre sous une pente
plus raide (importante) que celle adopterait par le talus en absence de cet ouvrage.

On effet, un talus naturel est stable lorsqu’il forme avec l’horizontale un angle inférieur ou
égal à l’angle de frottement interne φ qui caractérise le sol. Ainsi, lorsque l’angle de talus est
supérieur à l’angle de frottement interne φ du sol (Fig. 01), ou encore lorsque le pied du
massif est entamé comme dans le cas d’un affouillement par un cours d’eau (Fig. 02), le talus
cherche à prendre une forme stable de lui même. Dès lors, les parties de sol non stables se
déplace et c’est ce qu’on appelle le glissement de terrain.

Figure 01 : Talus avec partie instable

Figure 02 : Talus instable après excavation

Un ouvrage de soutènement comprend tous les types de murs subissant des forces
imposées par le talus soutenu. Il est essentiellement employé :

• En site montagneux pour protéger tous types de voies (chaussées routières, voie ferrée,
piste,….etc.) contre le risque de glissement.
• En site urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de la construction d'un
bâtiment ou l’aménagement d’un espace vert ou de jeu.
.

1
2 – Les principaux types d'ouvrages de soutènement:

On distingue trois principaux types d'ouvrages de soutènement:

2-1 Mur-poids :
Il comprend les murs en pierre, en béton ou en béton armé. La particularité de ce type de
mur est que le poids du mur est une force stabilisatrice dans le soutènement du matériau
retenu. On peut citer les murs en béton armé en forme de L ou de T renversé (Fig. 03), les
murs en maçonnerie (briques, pierres,…) (Fig. 04),…etc.

Figure 03: Mur en béton armé Figure 04: les murs en pierres (gabionnage)
Préfabriqué en T renversé

2-2 Ecrans de soutènement :


Ouvrages de soutènement relativement minces en acier, en béton armé ou en bois. La
résistance à la flexion de ces ouvrages joue un rôle important dans le soutènement alors que
leur poids a un rôle insignifiant. On peut citer par exemple les rideaux de palplanches formés
de profilés métalliques emboîtés les uns dans les autres (Fig. 05).

Figure 05: Rideaux de palplanches en profilés métalliques

2-3 Ouvrages de soutènement composites :


Ouvrages formés d'éléments appartenant aux deux types précédents. Il existe un très grand
nombre de murs de ce type. On peut citer comme exemples, les batardeaux constitués de deux
rideaux de palplanches (Fig. 06), des géotextiles (Fig. 07) ou les ouvrages en terre renforcés
par des ancrages ou des clous, (Fig. 08).

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Figure06: Des batardeaux pour la réalisation Figure07: les ouvrages en terre renforcés
d’une pile de pont par des géotextiles

Figure08: Talus maintenu avec des clous

Dans le présent chapitre on se limite au calcul des murs de soutènement en béton armé, en
forme de L ou en T renversés.

3 - Les murs en béton armé en T ou L renversé:


C’est la forme la plus fréquente pour un mur en béton armé (Fig. 09). Sans contreforts, il est
économique pour des hauteurs jusqu’à 5 à 6 mètres et peut être réalisé sur un sol de qualité
mécanique peu élevée.

Figure 09: Mur de soutènement en forme de T renversé

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4 - Calcul des poussées sur un mur de soutènement:
Considérons un ouvrage de soutènement simple, par exemple un mur en béton retenant un
massif de sol, et examinons sommairement les types de forces qui s’exercent sur ce mur :

Figure 10 : Sollicitations exercées sur un mur de soutènement


- Le poids du mur
- Sur la face amont du mur, le massif de sol retenu exerce des forces ayant tendance soit
à renverser le mur, soit à le déplacer horizontalement. On appelle cette force active de
poussée.
- Sur la face aval du mur, dont la partie enterrée, le sol exerce une force passive qui a
tendance à retenir le mur.
- Sur la base du mur, le sol de fondation exerce une réaction générale inclinée par
rapport à la verticale. Sa composante verticale N est la force portante et la composante
horizontale T est la force de résistance au glissement.

4.1 Coefficients de poussée et de butée


4.1.1 Coefficient de pression des terres au repos
La contrainte totale σv s’exerçant sur un plan horizontal à la profondeur z est verticale et a
pour valeur:

Avec γ : poids volumique du sol


Par contre, la mesure de la contrainte totale horizontale σh s’exerçant au même point se
fait expérimentalement (sous un chargement uniforme), en utilisant généralement un appareil
triaxial, avec le déplacement latéral (Δh = 0) (fig. 11).

Le rapport σh/σv est appelé coefficient de pression latérale au repos et noté K0.

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Figure 11: Coefficient K0 de pression latérale des terres au repos
Le tableau 01 donne la valeur approximative du coefficient K0 pour quelques types de sols.

Type de sol K0
Sable lâche 0.45 à 0.50
Sable compact 0.40 à 0.45
Argile normalement consolidée 0.50
Argile sur-consolidée > 0.50

Tab 01 : Coefficient K0 pour quelques types de sols

Remarques :
- Dans le cas des sables, il existe une formule empirique, formule de Jaky, donnant la
valeur de K0 :
K0 = 1 – sin φ
4.1.2 Coefficient de poussée et de butée active
Méthode de COULOMB (1773) :
Cette méthode permet la détermination des coefficients de poussée et de butée, en se
basant sur l’équilibre statique du prisme de glissement. Coulomb a posé les hypothèses
suivantes:
- Le sol est homogène, isotrope et pulvérulent (sans cohésion C=0).
- Le sol se rompt suivant une surface de glissement plane.
- Le terrain délimité par l’écran et la surface de glissement est considéré comme un
corps rigide.
- La résistance au cisaillement du sol (par frottement) est totalement mobilisée le long
de la surface de glissement.
- L’angle de frottement δ entre l’écran et le sol, ou encore l’angle de frottement interne
φ du sol sont connus.
Supposons que la surface de rupture le plan AC fait un angle ρ avec l’horizontal (le seul
angle inconnu). Les forces agissant sur le triangle de sol sont indiquées sur la figure 12.

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Prisme de α-δ
glissement Surface de Pa
glissement w
π-α-ρ+φ+δ
w
w
R
w
ρ-φ

Figure 12 : Le modèle de Coulomb


Le poids par mètre linéaire de parement est égal à :

En considérant l’équilibre des forces et en utilisant la loi des sinus, on peut déterminer la
poussée active :

Donc :

La surface de glissement critique est celle qui engendre la valeur maximale de Pa. Cela
peut être obtenu en dérivant Pa par rapport à l’angle de glissement ρ:

Par conséquent la valeur maximale de Pa est :

Avec : Ka : coefficient de poussée

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À l’état passif, il y a une inversion de l’inclinaison de forces R et Pp, du fait du changement
de la direction de déplacement du mur. La surface de glissement la plus critique est celle qui
donne à Pp une valeur minimale (Figure 13). La butée est donnée par la relation :

Avec : Kp : coefficient de butée

Figure 13: Forces agissant sur le triangle de poussée à l’état passif


Il ressort des équations ci-dessus que la poussée et la butée résulte ont une répartition
triangulaire et le point d’application est situé à une hauteur H/3 par rapport à la base du mur.

4.2 Calcul pratique des contraintes de poussée et butée:

a. Cohésion

Dans la majorité des cas on pourra supposer (calculs à long terme) que la cohésion est
nulle. En effet, l’expérience a montré que la cohésion tendait à ne plus être mobilisée (détente
du terrain).
b. Surcharges

Si des surcharges (couches de sol additionnel, trafic routier,…etc.) agissent sur le remblai,
la poussée sur le mur de soutènement augmentera. Dans le cas le plus simple de surcharge
uniformément répartie, on aura:

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q KN/m2

γ, φ, δ et Ka
H

Figure 14 : Surcharge uniformément répartie


Le point d’application de la poussée agissant sur le parement est à H/2 de la hauteur du mur.

N.B. Les surcharges peuvent être permanentes ou variables.

c. Mur de soutènement totalement ou partiellement immergée:

Dans la couche saturée d’eau, la pression exercée par le poids volumique du sol γsat est
décomposé en deux:

1- Pression due au poids volumique déjaugé γ' (γ' = γsat - γw).


2- la pression hydrostatique agissant à partir de niveau de la nappe.

Amont

Aval h
T.N

h.γw
Figure 15 : Murs de soutènement partiellement immergées
On pourra avoir, une nappe côté aval et amont de l’écran, la poussée hydrostatique est
constante et égale à la différence h.γw en dessous du niveau de la nappe avale.
À noter :

La poussée hydrostatique est considérable, pour cette raison, on prévoit des systèmes de
drainage et des barbacanes.

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d. Cas des massifs stratifiés
Les terres situées au-dessus de la couche dans laquelle la pression des terres doit être
calculée sont supposées agir comme une surcharge (figure 16).
q KN/m2
La surcharge S à la couche considérée est :

H1 γ1, φ1, δ1, Ka1

H2 γ2, φ2, δ2, Ka2

H
H3 γ3, φ3, δ3, Ka3

H4 γ4, φ4, δ4, Ka4

Figure 16 : Massif stratifié


e. Angle de frottement sol-écran:
D’ordre général, les forces de poussée et de butée forment avec l’horizontal des angles δ
et δp respectivement, du fait du frottement entre sol et parement du mur.

À noter :

a) La poussée conduit à un déplacement du sol de haut vers le bas (δ > 0),


b) La mise en butée conduit à un déplacement du sol du bas vers le haut (δp < 0).
En poussée :

La valeur de δ dépend de l'état de surface du mur et de l'angle de frottement interne du sol


et elle est prise égale:

Tab 02 : Angle de frottement sol/paroi


En butée :
δp = 1/3φ si l'angle de frottement du sol φ ≤ 30°

δp= 2/3φ si l'angle de frottement du sol φ > 30°

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5. Vérification de la stabilité des murs de soutènement :

Principe de calcul

Le principe de calcul pour la vérification des murs de soutènement commence par


l'identification de toutes les forces extérieures agissant sur l’ouvrage. Ensuite il faut procéder
à un certain nombre de vérification :

a) Stabilité au renversement.
b) Stabilité au glissement.
c) Stabilité du sol de fondation.
d) Stabilité vis-à-vis du grand glissement (équilibre général de l'ensemble mur + sol).
1. Stabilité vis-à-vis du renversement
La poussée totale tend à faire basculer le mur par rotation autour du point A. Le poids du
mur et de la terre au-dessus du talon tend à s’opposer à cette rotation.

- Moment stabilisateur Ms : moment de poussée active verticale, poids du mur et poids


du remblai au dessus du talon par rapport à A.
- Moment de renversement Mr : moment de poussée
active horizontale par rapport à A.
- Fr coefficient de sécurité vis à vis du renversement
pris supérieur ou égal à 1,5
Ms
Fs =  1,5
Mr

A noter :
- La charge q n'est pas considérée comme moment stabilisateur car elle est souvent
favorable mais pas toujours présente.
- Le poids des terres sur le patin avant de la fondation du mur est toujours négligé.
2. Stabilité vis-à-vis du glissement
La composante horizontale de la poussée tend à provoquer le glissement suivant la base du
mur. Si l’on néglige la butée, la seule force s’opposant au glissement
est la résistance au cisaillement sous la base de la semelle. Soit :

- δg : L’angle de frottement sur la base (interface sol/semelle du


mur),
- B : largeur de la semelle
- a : L’adhérence (liée à cohésion du sol, c'est-à-dire à C, et à la
rugosité δ du mur),

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- R : La réaction sous l’ouvrage, avec :
A
▪ N : Composante verticale de R
▪ T : Composante horizontale de R
- Fg : Coefficient de sécurité vis à vis du glissement.
a.B + N .tg g
Fg =  1,5
T

À noter :

- Dans le cas des murs en béton, le coefficient de frottement "sol/ béton de fondation"
est donné par : tgδg = 2/3 tgφ
Avec φ l'angle de frottement interne du sol sous la fondation,

- Dans certains cas, la stabilité au glissement du mur nécessite de prévoir une bêche
sous la semelle. Soit, à l’avant ou à l’arrière de la semelle, ou parfois en prolongement
du voile (Fig. 17). Elle est toujours coulée en pleine fouille (sans coffrage) et sa
-
hauteur égale à 2 fois l'épaisseur du talon.
-

Figure 17: Diverses dispositions de la bêche

3. Stabilité du sol de fondation :


L’action des différentes forces conduit à une résultante oblique R au niveau de la fondation
et le plus souvent excentrée. Il s'agit ici d'un calcul classique de fondation superficielle de
type semelle continue soumise à une charge inclinée et excentrée ou pas.

Les calculs sont conduits comme suit : N R


Calcul de l’excentricité:

A B

d e B/2

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Calcul des contraintes max et min:

Calcul de la contrainte de référence:


N
On définit σ0 la contrainte moyenne telle que :  0 = et qa : la portance du sol.
B
- Si e  B , la résultante est dans le tiers central. On vérifie que la contrainte de
6
référence σref est telle que :

- Si e = B , la résultante est à la frontière du tiers central. On vérifie que :


6

- Si B  e  B , la résultante est hors du tiers central. On vérifie que :


6 2

N N N

σmax σmin σmax σmin σmax σmin


e e e

B/3 B/3 B/3 B/3 B/3 B/3 B/3 B/3 B/3

Cas où e  B Cas où e = B Cas où B  e  B


6 6 6 2
Figure 18 : la répartition des contraintes sous la semelle

À noter:
- Dans le dimensionnement d’un mur de soutènement, il faut s’efforcer de faire passer
la résultante dans le tiers central.
- Pour les sols rocheux, on pourra avoir une excentricité pouvant aller jusqu’à e = B/4.
- D’ordre général, il est fortement déconseillé d’avoir une excentricité supérieure à B/4.
- À fin d’éviter des tassements différentiels on prévoira des joints de structure tous les 8
à 10m.

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4. Vérification de la stabilité d’ensemble (stabilité vis-à-vis du grand glissement)
Cette vérification concerne la stabilité de l'ensemble (mur + sol) le long d’une surface de
rupture potentielle superficielle ou profonde du sol. Ce cas est souvent déterminant pour un
mur de grande hauteur.

La vérification de cette stabilité peut être effectuée par les différentes méthodes pour le calcul
de la stabilité des pentes et talus.

Figure 19 : les différentes lignes de rupture du sol

1. Rupture superficielle (la surface de rupture intéresse les couches superficielles et


touche l’extrémité du mur),
2. Rupture profonde (la surface de glissement atteint les couches de sol en profondeur)
6. Dimensionnement et ferraillage des murs en béton armé:
6 – 1 Pré-dimensionnement des murs en béton armé:
Les dimensions sont généralement proportionnelles à la hauteur globale du mur, il
convient de prendre.
H : Hauteur global du mur.
G : Profondeur d’ancrage ≥ 0.80 m. (Garde au gel)
a ≥ 0.15 m.
b ≥ (0.20 + 0.45 H) m
H/ 8 ≤ c ≤ H/5 en m
d ≥ H/10 en m

Figure 20 : Pré-dimensionnement d’un mur en béton armé


Il est à noter que du fait de l’importance de la longueur du mur par rapport aux autres
dimensions il est étudié par tranche unitaire d’un mètre de longueur. Pour un mur en T ou en
L sans contreforts, cela revient à calculer les moments fléchissant en considérant le voile
encastré dans la semelle et le patin et le talon comme des poutres en console.

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Pour un mur en T ou en L avec contreforts le voile et le patin ou le talon sont considérés
fonctionner comme un hourdis prenant appui sur 2 ou 3 côtés.

6 - 2 Ferraillage du mur :

L’analyse du comportement d’un mur de soutènement nécessite l’analyse par calcul de


certaines sections identifiées comme critiques (Figure 21)

Figure 21 : les sections dangereuses

Les sections dangereuses dans un mur, sont :


S1 encastrement du voile sur la semelle A1
S2 encastrement du patin sur le voile A2
S3 encastrement du talon sur le voile A3
S4 section du voile au tiers de sa hauteur A4
S5 section du voile à la moitié de sa hauteur A5
S6 section du voile aux deux tiers de sa hauteur A6

6 - 2. a Les combinaisons d’actions:

Les combinaisons d’actions pour les divers états limites sont l’état limite ultime, l’état
limite de service et l’état limite accidentel, pour ce dernier état limite y a lieu de consulter le
règlement parasismique algérien R.P.A 99 (version 2003) chapitre 10.

6 - 2. b Les sollicitations dans le mur:

La détermination des moments sollicitant le mur (voile et fondation) revient à considérer


chaque partie du mur (voile, patin et talon) comme des poutres en console. Le moment dans le
voile est calculé à divers sections sous les pressions actives lui revenant. Pour le patin avant et
le talon arrière de la semelle, le calcul est effectué avec les moments sollicitant dans les
sections S2 et S3, en considérant comme chargement la distribution de la réaction du sol sous
la fondation et les charges descendantes.

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6 – 2. c Les dispositions constructives:
Le ferraillage résulte (en même temps que le dimensionnement) du calcul des contraintes
dans les sections critiques. Mais le calcul ne permet de déterminer que le ferraillage principal
alors qu'un ferraillage secondaire est nécessaire. En effet, pour éviter une fissuration
importante due à des effets additionnels tels le gradient thermique, les inégalités
(Longitudinales) dans les poussées des terres, les tassements différentiels et l’action du vent
sur les murs en cours de réalisation, il est conseillé de disposer un quadrillage léger
d'armatures sur les deux faces du voile et les deux faces de la semelle.
Il convient d’y admettre les règles d’usage suivantes:

o Près du parement avant (apparent), un ferraillage forfaitaire peut être composé d’une
section (AV) d’acier dans le sens vertical et d’une section (AH) dans le sens horizontal,
de façon que :

Avec e1 désigne l’épaisseur, exprimée en cm, du voile à l’encastrement avec la semelle.


o Dans la semelle (patin et talon), il convient de disposer en armatures de répartition
perpendiculaires aux armatures principales, une section Ar d’acier satisfaisant à :

Avec e2 désigne l’épaisseur, exprimée en cm, de la semelle au niveau de la section 2.


e3 désigne l’épaisseur, exprimée en cm, de la semelle au niveau de la section 3.

o Pour les espacements on peut adopter ce qui suit :


Armatures Principales Secondaires
Zone courante Esp ≤ (3 e , 40 cm) Esp ≤ (3.5 e , 45 cm)
Zone de Mmax ou présence
Esp ≤ (2 e , 25 cm) Esp ≤ (3 e , 40 cm)
de charges concentrées

Tabeau 03 : Espacement des armatures principales et secondaires

Enfin un chaînage doit être utilisé en tête lorsque le sol de fondation semble très sensible
aux tassements.
Le dessin de la figure 22 donne un principe de ferraillage principal des murs.

Figure 22 : Ferraillage principale du mur de soutènement

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Application 01:
Soit un mur poids en béton (Non armé), tel que indiqué sur la figure : q= 15 KN/m2
1.8

γ1=17 KN/m3

6 φ1 = 30°
δ1= 2/3 φ1
7.0
Ka1= 0.297

T.N 0.5 0.8

1 γ2=16 KN/m3
E
5 φ2 = 25°
δ2= 1/3 φ2
Ka2= 0.36
1- Calculer les pressions exercées et représentées les graphiquement.
2- Calculer les résultantes des pressions exercées et les forces intervenant dans
l’équilibre.
3- Représenter l’ensemble des forces graphiquement avec les bras de levier.
4- Déterminer l’ensemble des moments renversants et stabilisants du mur.
5- Vérifier la stabilité du mur au glissement et renversement.
N.B : Angle d’inclinaison du talus β =0, Angle d’inclinaison du mur α =0, la paroi est
considérée très rugueuse, la cohésion du sol est prise nulle C = 0.

Application 02:
Soit un mur en béton armé, tel que indiqué sur la figure :
q= 2.5 KN/m2
0.3

γ1=18 KN/m3
φ1 = 30°
δ1= 0
4.5 Ka1= 0.3

1.5
T.N 0.9 2.4 γ1sat=22 KN/m3

0.9 γ2=19 KN/m3


E 4 φ2 = 33°
δ2= 0
Ka2= 0.33
γ2sat=23 KN/m3 16
sat=22
1- Calculer les résultantes des pressions exercées et les forces intervenant dans
l’équilibre.
2- Représenter l’ensemble des forces graphiquement avec les bras de levier.
3- Vérifier la stabilité du mur au glissement et au renversement et la capacité du sol à
reprendre les charges. σsol = 1.50 bars.
4- Calculer le ferraillage du fut du mur et de sa fondation.
5- Représenter un plan de ferraillage complet.
N.B : Angle d’inclinaison du talus β =0, Angle d’inclinaison du mur λ =0, la paroi est
considérée lisse. C la cohésion du sol est prise nulle C = 0.

Application 03:

Dans le cadre de l’aménagement d’un espace vert, il a été prévu


la réalisation d’un mur de soutènement en forme de ‘’L’’, en béton
armé, les dimensions sont illustrées sur la figure. Le poids des usagés 0.2
est assimilé à une surcharge équivalente à 1 KN/m2.
Les propriétés du sol sont les suivantes :
Couche 1: γ1= 17 KN/m3, ϕ1=30°, ka1= 0.36 1
1.2
Couche 2: γ2= 19 KN/m3, ϕ2=33°, ka2= 0.32, a=0
2.2
fc28=25 MPa, fe=400 MPa, enrobage= 2 cm.
N.B. La paroi est considérée lisse.
1.4 2

2 0.8
0.4 0.4
Canal de drainage 1.6
1. Vérifier la stabilité du mur vis-à-vis du glissement.
2. Calculer le ferraillage principal du fut au niveau de l’encastrement.
3. Schématiser sur un dessin le choix et la disposition du ferraillage principal.

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Solution application 1:
1) CALCUL DES PRESSIONS EXERCEES:
1 Pressions de poussée

Couche 1 :
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.279 × 17 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.297 × 17 𝑥 6 = 30,294 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎 × 𝑞 = 0.297 × 15 = 4,455 𝐾𝑁/𝑚2

Couche 2 :
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧 = 0.36 × 16 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧 = 0.36 × 16 𝑥 1 = 5,76 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝑞2 = 𝐾𝑎2 × (𝑞 + 𝛾1 × 𝐻1 ) = 0.36 × (15 + 17 𝑥 6) = 42,12 𝐾𝑁/𝑚2

2Pression de butée
𝜎𝑝𝛾1 = 𝐾𝑝 × 𝛾2 × 𝑧
𝜎𝑝𝛾2 = 𝐾𝑝 × 𝛾2 × 𝑧 = 1/0.36 × 16 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑝𝛾2 = 𝐾𝑝 × 𝛾2 × 𝑧 = 1/0.36 × 16 𝑥 1 = 44,45 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎𝑎𝑞1 = 4,455 𝐾𝑁/𝑚2

T.N 𝜎𝑎𝛾1 = 30,294 𝐾𝑁/𝑚2

· 𝜎𝑎𝑞1 = 42,12 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎𝑝𝛾2 = 44,45 𝐾𝑁/𝑚2 𝜎𝑎𝛾2 = 5,76 𝐾𝑁/𝑚2

2) CALCUL DES POUSSEES SUR LE MUR:


1 Forces de poussée

Couche 1 :
1
𝐹𝑎𝛾1 = 2 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝐻1 2 = 0.5 × 0.297 × 17 × 62 = 90,883𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝛾1𝑋 = 𝐹𝑎𝛾1 𝑐𝑜𝑠𝛿1 = 90,883 × 𝑐𝑜𝑠20 = 85,40 𝐾𝑁/𝑚𝑙
{
𝐹𝑎𝛾1𝑌 = 𝐹𝑎𝛾1 𝑠𝑖𝑛𝛿1 = 90,883 × 𝑠𝑖𝑛20 = 31,08 𝐾𝑁/𝑚𝑙

18
𝐹𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × 𝑞 × 𝐻1 = 0.297 × 15 × 6 = 26,73 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝑞1𝑋 = 𝐹𝑎𝑞1 𝑐𝑜𝑠𝛿1 = 26.73 × 𝑐𝑜𝑠20 = 25.11𝐾𝑁/𝑚𝑙
{
𝐹𝑎𝑞1𝑌 = 𝐹𝑎𝑞1𝑠𝑖𝑛𝛿1 = 26.73 × 𝑠𝑖𝑛20 = 9.14 𝐾𝑁/𝑚𝑙

Couche 2 :
1
𝐹𝑎𝛾2 = 2 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝐻2 2 = 0.5 × 0.36 × 16 × 12 = 2,8823𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝛾2𝑋 = 𝐹𝑎𝛾2 𝑐𝑜𝑠𝛿2 = 2,88 × 𝑐𝑜𝑠8.33 = 2,85 𝐾𝑁/𝑚𝑙
{
𝐹𝑎𝛾2𝑌 = 𝐹𝑎𝛾2 𝑠𝑖𝑛𝛿2 = 2,88 × 𝑠𝑖𝑛8.33 = 0,42 𝐾𝑁/𝑚𝑙

𝐹𝑎𝑞2 = 𝐾𝑎2 × (𝑞 + 𝛾1 × 𝐻1 ) × 𝐻2 = 0.36 × (15 + 17 𝑥 6) × 1 = 42,12 𝐾𝑁/𝑚𝑙


𝐹𝑎𝑞2𝑋 = 𝐹𝑎𝑞2 𝑐𝑜𝑠𝛿2 = 42.12 × 𝑐𝑜𝑠8.33 = 41,67𝐾𝑁/𝑚𝑙
{
𝐹𝑎𝑞2𝑌 = 𝐹𝑎𝑞2 𝑠𝑖𝑛𝛿2 = 42.12 × 𝑠𝑖𝑛8.33 = 6,10𝐾𝑁/𝑚𝑙

2 Forces de butée
1 1
𝐹𝑝𝛾2 = 2 𝐾𝑝 × 𝛾2 × 𝐻2 2 = 0.5 × (0.36) × 16 × 12 = 22.22 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑝𝛾2𝑋 = 𝐹𝑝𝛾2 𝑐𝑜𝑠𝛿𝑝 = 22.22 × 𝑐𝑜𝑠8.33 = 21.98 𝐾𝑁/𝑚𝑙
{
𝐹𝑝𝛾2𝑌 = 𝐹𝑝𝛾2 𝑠𝑖𝑛𝛿𝑝 = 22.22 × 𝑠𝑖𝑛8.33 = 3.22 𝐾𝑁/𝑚𝑙

3 Poids du mur
𝑃1 = 1.8 × 6 × 25 = 270 𝐾𝑁/𝑚𝑙
5−0.5−0.8−1.8
𝑃2 = × 6 × 25 = 142.5𝐾𝑁/𝑚𝑙
2
𝑃3 = 5 × 1 × 25 = 125 𝐾𝑁/𝑚𝑙

4 Poids du remblai

𝑃4 = 0.8 × 6 × 17 = 81.6 𝐾𝑁/𝑚𝑙

3) CALCUL DES BRAS DE LEVIER:

Force Intensité Bras de levier/E


(KN/ml) (m)
Faγ1X 85.4 6/3 + 1 = 3
Faq1X 25.11 6/2 + 1 = 4
Faγ2X 2.85 1/3 = 0.33
Faq2X 41.67 1/2 = 0.5
Fpγ2X 21.98 1/3 = 0.33
Faγ1Y 31.08 5 - 0.8 = 4.2
Fa q1Y 9.14 5 - 0.8 = 4.2
Faγ2Y 0.42 5
Faq2Y 6.10 5
Fpγ2Y 3.22 0
P1 270 5-0.8-1.8/2 = 3.3
P2 142.5 0.5+1.9x2/3=1.76
P3 125 5/2 = 2.5
P4 81.6 5-0.8/2 = 4.6

19
𝐹𝑎𝑞1 = 26.73 𝐾𝑁/𝑚𝑙

𝐹𝑎𝛾1 = 90.88 𝐾𝑁/𝑚𝑙

𝐹𝑎𝑞2 = 42,12 𝐾𝑁/𝑚𝑙


T.N

𝐹𝑝𝛾2 = 22.22 𝐾𝑁/𝑚𝑙 𝐹𝑎𝛾2 = 2.88 𝐾𝑁/𝑚𝑙

4) DETREMINATION DES MOMENTS RENVERSANTS ET STABILISANTS:


1. Calcul des moments

Force Intensité Bras de levier/E Moment/E


(KN/ml) (m) (KN.m)
Faγ1X 85.4 3 -256,2
Faq1X 25.11 4 -100,44
Faγ2X 2.85 0.33 -0,9405
Faq2X 41.67 0.5 -20,835
Fpγ2X 21.98 0.33 +7,2534
Faγ1Y 31.08 4.2 +130,536
Fa q1Y 9.14 4.2 +38,388
Faγ2Y 0.42 5 +2,1
Faq2Y 6.10 5 +30,5
Fpγ2Y 3.22 0 0
P1 270 3.3 +914,1
P2 142.5 1.76 +250,8
P3 125 2.5 +312,5
P4 81.6 4.6 +375,36

+ : Moment stabilisant
- : Moment renversant
2. Vérification du glissement à la base du mur :

a.b + N .tg g
Fg =  1,5
T
N .tg g
Si on néglige le coefficient d’adhérence a, on aura : Fg =  1,5
T

N =31.08+9.14+0.42+6.10-3.22+270+142.5+125+81.6= 662,62 KN/ml


T = 85.4+25.11+2.85+41.67-21.98 = 133,05 KN/ml

20
tgδg = 2/3 tgφ2 = 2/3 tg 25°= 0,310

N .tg g
Fg =  1,5  (662.62x0.31)/133.05 = 1,54
T
 Condition vérifiée  Pas de risque de glissement

3. Vérification du renversement du mur :

La condition de sécurité vis à vis du renversement s’écrit :

Ms
Fs =  1,5
Mr
Ms = 7,25+130.53 + 38.38+2.1+30.5+ 914.1+250.8+312.5+375.36=2061,52 KN.m/ml

Mr = 256.2 + 100.44 + 0.94+20.835 = 378,415 KN.m/ml

Ms
Fs =  1,5  2061.52/378.415 = 5,44 ≥ 1.5
Mr
 Condition vérifiée pas de risque renversement.
Solution application 02:
1) Calcul des résultantes de poussées et forces intervenant dans l’équilibre:
1 Forces de poussée

Couche 1 :
1
𝐹𝑎𝛾1 = 2 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝐻1 2 = 0.5 × 0.3 × 18 × (4.5 − 1.5)2 = 24,3𝐾𝑁/𝑚𝑙

′ 1 1
𝐹𝑎𝛾1 = 2 𝐾𝑎1 × 𝛾1′ × 𝐻1 ′2 = 2 𝐾𝑎1 × (γ1sat − γ1) × 𝐻1 ′2 = 0.5 × 0.3 × (22 −
10) × 1.52 = 4,05𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × 𝑞1 × 𝐻1 = 0.3 × 2.5 × (4.5 − 1.5) = 2,25 𝐾𝑁/𝑚𝑙


𝐹𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × (𝑞1 + 𝛾1 × 𝐻1 ) × 𝐻1 ′ = 0.3 × (2.5 + 18 × 3) × 1.5
= 25,42 𝐾𝑁/𝑚𝑙

Couche 2 :
1 1

𝐹𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2′ × 𝐻2 2 = 𝐾𝑎2 × (γ2sat − γ2) × 𝐻2 2 = 0.5 × 0.33 ×
2 2
(23 − 10) × 0.92 = 1,74 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝑞2 = 𝐾𝑎2 × (𝑞1 + 𝛾1 × 𝐻1 + γ1sat × 𝐻1 ′) × 𝐻2
= 0.33 × (2.5 + 18 × 3 + 22 × 1.5) × 0.9 = 26,85 𝐾𝑁/𝑚𝑙
Pour la pression hydrostatique :
Il est plus simple de considérer un seul diagramme de pression (quelque soit le
nombre de couches saturées), c.-à-d. considérer une hauteur totale de (1.5+0.9).
1
𝐹𝑤 = × 𝛾𝑤 × (𝐻1 ′ + 𝐻2 )2 = 0.5 × 10 × (1.5 + 0.9)2 = 28.8 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2

21
2 Forces de butée
1 1
𝐹𝑝𝛾2 = 𝐾𝑝 × 𝛾2′ × 𝐻2 2 = 𝑥 1/𝐾𝑎2 × (γ2sat − γ2) × 𝐻2 2
2 2
= 0.5 × 1/0.33 × (23 − 10) × 0.92 = 15,95 𝐾𝑁/𝑚𝑙
1
𝐹𝑤2 = × 𝛾𝑤 × 𝐻2 2 = 0.5 × 10 × 0.92 = 4.05 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2
3 Poids du mur
𝑃1 = 0.3 × 4.5 × 25 = 33.75 𝐾𝑁/𝑚𝑙
0.4
𝑃2 = 2 × 4.5 × 25 = 22.5𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑃3 = 4 × 0.9 × 25 = 90 𝐾𝑁/𝑚𝑙

4 Poids du remblai
𝑃4 = (18 × 3 + 22 × 1.5) × 2.4 = 208.8 𝐾𝑁/𝑚𝑙

2) Calcul des bras de levier:

Force Intensité Bras de levier/E (m)


(KN/ml)
𝐹𝑎𝛾1 24,3 3/3+1.5+0.9 = 3.4
′ 4,05
𝐹𝑎𝛾1 1.5/3 + 0.9 = 1.4
𝐹𝑎𝑞1 2,25 3/2+1.5+0.9 =3.9
′ 25,42
𝐹𝑎𝑞1 1.5/2+0.9= 1.65
′ 1,74
𝐹𝑎𝛾2 0.9/3 = 0.3
𝐹𝑤 28.8 (1.5+0.9)/3= 0.8
𝐹𝑎𝑞2 26,85 0.9/2=0.45
𝐹𝑝𝛾2 15,95 0.9/3=0.3
𝐹𝑤2 4.05 0.9/3=0.3
P1 33.75 0.9+0.4+0.3/2 = 1.45
P2 22.5 0.9+2x0.4/3= 1.16
P3 90 4/2 = 2
P4 208.8 2.4/2+0.7+0.9 = 2.8

3) Vérification de la stabilité:
1. Calcul des moments

Force Intensité Bras de levier Moment/E


(KN/ml) /E (m) (KN.m)
𝐹𝑎𝛾1 24,3 3.4 -82.62
′ 4,05
𝐹𝑎𝛾1 1.4 -5,67
𝐹𝑎𝑞1 2,25 3.9 -8,775
′ 25,42
𝐹𝑎𝑞1 1.65 -41,94
′ 1,74
𝐹𝑎𝛾2 0.3 -0.522
𝐹𝑤 28.8 0.8 -23,04
𝐹𝑎𝑞2 26,85 0.45 -12,08
𝐹𝑝𝛾2 15,95 0.3 +4,78

22
𝐹𝑤2 4.05 0.3 +1,215
P1 33.75 1.45 +48,94
P2 22.5 1.16 +26,1
P3 90 2 +180
P4 208.8 2.8 +584,64

+ : Moment stabilisant
- : Moment renversant
2. Vérification du glissement à la base du mur :

a.b + N .tg g
Fg =  1,5
T
N .tg g
a est pris nul donc : Fg =  1,5
T

N = 33.75 + 22.5 + 90 + 208.8= 355,05 KN/ml


T = 24.3+4.05+2.25+25.42+1.74+28.8+26.85-15.95-4.05 = 93,41 KN/ml (Nous avons pris en
considération la butée)
tgδg = 2/3 tgφ2 = 2/3 tg 33°= 0,433

N .tg g
Fg =  1,5  (355,05 x0.433)/93.41 = 1,64
T

 Condition vérifiée  pas de risque de glissement


3. Vérification du renversement du mur :

La condition de sécurité vis à vis du renversement s’écrit :


M
Fs = s  1,5
Mr
Ms = 4.78+1.215+48.94+26.1+180+584.64 = 845,675 KN.m/ml

Mr = 82.62+5.67+8.775+41.94+0.522+23.04+12.08= 174,647 KN.m/ml

Ms
Fs =  1,5  845.675/174.647 = 4,84 ≥ 1.5
Mr

 Condition vérifiée pas de risque de renversement.


4. Vérification de la stabilité de la fondation :

On calcule l’excentricité ‘’e’’ tel que :

d= (845,675 - 174,647)/ 355,05 = 1,89 m


e= B/ 2- d = 4/ 2- 1,89 = 0,11 m

23
σmax= 355,05 / 4 + 6 x 0.11 x 355,05 /(4)2 = 103,41 KN/m2

σmin= 355,05 / 4 - 6 x 0.11 x 355,05 /(4)2 = 74.11 KN/m2


Pour: e= 0,11 m ˂ 4/6 = 0,667 m.
la résultante est dans le tiers central. On doit vérifier que :
σref = (3σmax + σmin)/4 = (3 x 103.41+ 74.11)/4 = 96,085 KN/m2
σréf = 96,085 ≤ 1.5 bars = 150 KN/m2
 Condition vérifiée pas de risque d’instabilité de la fondation.

4) Calcul du ferraillage du fut du mur et de la fondation:


1/ Calcul des pressions exercées sur le fut du mur:
Couche 1 :
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.30 × 18 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 { 2
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.30 × 18 𝑥 3 = 16,2 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × 𝑞1 = 0.30 × 2.5 = 0,75 𝐾𝑁/𝑚2

Couche 1’ (Saturée d’eau):


𝜎′𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × (𝛾1𝑠𝑎𝑡 − 𝛾𝑤 ) × 𝑧
𝜎′𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × (𝛾1𝑠𝑎𝑡 − 𝛾𝑤 ) × 𝑧 = 0.30 × (22 − 10) 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎′𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × (𝛾1𝑠𝑎𝑡 − 𝛾𝑤 ) × 𝑧 = 0.30 × (22 − 10)𝑥 1.5 = 5,4 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎′𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × (𝑞1 + 𝛾1 × 𝐻1) = 0.30 × (2.5 + 18 𝑥 3) = 16,95 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎𝑤1 = 𝛾𝑤 × 𝑧 = 10 × 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑤1 = 𝛾𝑤 × 𝑧 {
𝜎𝑤1 = 𝛾𝑤 × 𝑧 = 10 × 1.5 = 15 𝐾𝑁/𝑚2

2/ Calcul des moments dans les sections du fut du mur:

0,75

16,2
16,95

5,4 15

La pression des couches La pression des La pression


de sol surcharges hydrostatique
24
En additionnant les deux chargements triangulaires :

0,75

16,2
16,95

20,4

La pression des couches La pression des


de sol et hydrostatique surcharges

Section 1-1
a/ Calcul des moments sous la pression de sol et hydrostatique
(méthode des sections):
0≤x<3m:
𝑥 𝑥
MG(x)= G1(x).2. 3 16,2
avec :
Section 2-2
G1 (x) 16,2
=  G1(x) = 5,4 . x
𝑥 3 20,4

5,4
D’où : MG(x)= .x3 pour x =0  MG(x)= 0 La pression des couches
6 de sol et hydrostatique
pour x =3  MG(x)= 24,3 KN.m
3 ≤ x < 4.5 m :
16,2 . 3 2 (x−3) (x−3)
MG(x)= 2 . (𝑥 − 3 . 3)+ G2 (x) 2 3
avec :
G2 (x) 20,4
=  G2(x) = 13,6 (x-3)
(𝑥−3) 1,5

D’où : MG(x)=24.3 (x - 2) + 2.27 (x – 3)3 pour x =3  MG(x)= 24,3 KN.m


pour x =4.5  MG(x)= 68.41 KN.m
b/ Calcul des moments sous la pression des surcharges (méthode des sections):

0≤x<3m:
𝑥
MQ(x)= 0.75.𝑥. 2 = 0.375 x2
Section 1-1
pour x =0  MQ(x)= 0
pour x =3  MQ(x)= 3,375 KN.m 0,75

3 ≤ x < 4.5 m :
(x−3)2
MQ(x)= 0,75 . 3. (𝑥 − 1.5)+ 16,95 2
Section 2-2
= 2,25. (𝑥 − 1.5)+ 8,475 . (x-3)2
16,95

pour x =3  MQ(x)= 3,375 KN.m


La pression des
surcharges 25
pour x =4.5  MQ(x)= 25.81 KN.m

MG(x) MQ(x)

24,3 3,375

68,41 25,81

Moment sous la pression des Moment sous La pression des


couches et hydrostatique surcharges
c/ Calcul de sol et sous
des moments hydrostatique
E.L.U:
de sol et hydrostatique
Le ferraillage se ferra à E.L.U, donc les moments seront calculés à E.L.U, d’où :
1,35 (Moments permanents) + 1,35 (Moments variables)
o Moment au niveau de l’encastrement sous 1,35 (M G + MQ):
Mencastrement= 127,197 KN.m
o Moment à mi-hauteur sous 1,35 (MG + MQ):
MG= 10,25 KN.m
MQ = 1,90 KN.m
Mmi-hauteur= 16,40 KN.m

3/ Calcul du ferraillage :

o Section au niveau de l’encastrement (0.70 x 100)cm2:


Armatures principales:

Organigramme pour flexion simple (section rectangulaire) :

fc28=25 MPa ≤ C50/60  On procède au ferraillage de la poutre.

K= MELU/(b.d2.fcd) avec: fcd= 0.85.fc28/γc = 0.85.25/1.5= 14.17 MPa

K= 127,197.10-3/(1x0.682x14.17)= 0,0194
K’= 0.294 (Car nous n’avons pas une redistribution des moments)
K≤ K’  Aucune armature de compression n’est nécessaire.
Calcul du bras de levier z :
z=0.5(1+(1-2K)0.5).d
z=0.5(1+(1-2x0,0194)0.5)x0.68= 0,674 m
As= MELU /z.fyd avec : fyd=fe/1.15= 400/1.15= 347,82 MPa
As=127,197.10 /(0,674 x347.82)= 0,543 cm2
-3

26
Section minimal:
As ≥ Amin= 0.26 fctm b d/fyk avec fctm=0.6+0.06fc28 = 2,1 MPa
Amin= 0.26x 2,1x 1x 0,68/400
Amin= 9,28 cm2

o Section à mi-hauteur (0.50 x 100)cm2:


Armatures principales:

Organigramme pour flexion simple (section rectangulaire) :

fc28=25 MPa ≤ C50/60  On procède au ferraillage de la poutre.

K= MELU/(b.d2.fcd) avec: fcd= 0.85.fc28/γc = 0.85.25/1.5= 14.17 MPa

K= 16,40.10-3/(1x0.482x14.17)= 0,0050
K’= 0.294 (Car nous n’avons pas une redistribution des moments)
K≤ K’  Aucune armature de compression n’est nécessaire.
Calcul du bras de levier z :
z=0.5(1+(1-2K)0.5).d
z=0.5(1+(1-2x0,0050)0.5)x0.68= 0,4788 m
As= MELU /z.fyd avec : fyd=fe/1.15= 400/1.15= 347,82 MPa
As=16,40.10-3/(0,4788 x347.82)= 0,98 cm2
Section minimal:
As ≥ Amin= 0.26 fctm b d/fyk avec fctm=0.6+0.06fc28 = 2,1 MPa
Amin= 0.26x 2,1x 1x 0,48/400
Amin= 6,55 cm2

Armatures Principales Secondaires


Zone courante Esp ≤ (3 e , 40 cm) Esp ≤ (3.5 e , 45 cm)
Zone de Mmax ou présence
Esp ≤ (2 e , 25 cm) Esp ≤ (3 e , 40 cm)
de charges concentrées

Section au niveau de l’encastrement : On adopte une section de 9T12 esp= 10 cm

Section à mi-hauteur : On adopte une section de 6T12 esp= 10/20 cm

o Sur la face avant :

Les armatures verticales :


Av (cm2/m) = 0,10 . e1 = 0,10 . 70 = 7 cm2 On adopte une section de 6T12 esp= 15 cm

Les armatures horizontales :


Ah (cm2/m) = 0,075 . e1 = 0,075 . 70 = 5,25 cm2 On adopte une section de 6T12 esp= 15 cm

27
4/ ferraillage de la fondation:
1- Calcul des contraintes au droit de l’encastrement du patin (section 2) et du talon (section
3) sous la réaction de la fondation:

σmax= 103,41 KN/m2 σmin= 74.11 KN/m2


a - Contrainte σ2 au niveau de la section S2 :

 σ2 = σmin + (σmax- σmin) (4 – 0.9) / 4 σmin


 σ2 = 96,82 KN/m2 σmax S2 S3

b - Contrainte σ3 au niveau de la section S3 :

 σ3 = σmin + (σmax- σmin) (4 – 1.6) / 4


 σ3 = 91,69 KN/m2

2- Calcul des contraintes sous la fondation sous chargement et réaction :


a- au niveau du patin :
Poids de la fondation= Largeur x épaisseur x γbéton =1 x 0,9 x 25 = 22.5 KN/m2

σmax
22.5 KN/m2
σ2
b- au niveau du talon :
- Poids de la fondation= Largeur x épaisseur x γbéton =1 x 0,9 x 25 = 22.5 KN/m2
- Poids du remblai = 𝛾1 × 𝐻1 + γ1sat × 𝐻1 ′ = 18 x 3 + 22 x 1,5 = 87 KN/m2
- Poids de la surcharge = 2.50 KN/m2 σmin

112 KN/m2

σ3
3- Calcul des moments sollicitant au droit de l’encastrement du patin (section 2) et du talon
(section 3):
a – Moment M2 au niveau de la section S2 :

M2 = 74,32 x 0,9 x 0,9/2 + (80,91- 74,32) x 0.9/2 x 2/3 x 0.9


σmax -22.5= 80,91

M2 = 30.10 + 1,7793
σ2 - 22.5=74,32
M2 = 31,88 KN.m

28
b – Moment M3 au niveau de la section S3 :

M3 = 20,31x 2,4 x 2,4/2 + (37.89 – 20.31) x 2,4/2 x 1/3 x 2,4 σmin – 112 = - 37.89
M3 = 58,50+ 16,88

M3 = 75,38 KN.m 112 KN/m2

4 - Calcul du ferraillage:
Les moments M2 et M3 doivent être multiplié par 1,35.

a – ferraillage au niveau de la section S2 (Patin) : σ3 - 112 = -20,31


Armatures principales:

Organigramme pour flexion simple (section rectangulaire) :

fc28=25 MPa ≤ C50/60  On procède au ferraillage de la poutre.

K= M2/(b.d2.fcd) avec: fcd= 0.85.fc28/γc = 0.85.25/1.5= 14.17 MPa

K= 43,04.10-3/(1x0.882x14.17)= 0,0039
K’= 0.294 (Car nous n’avons pas une redistribution des moments)
K≤ K’  Aucune armature de compression n’est nécessaire.
Calcul du bras de levier z :
z=0.5(1+(1-2K)0.5).d
z=0.5(1+(1-2x0,0039)0.5)x0.88= 0,878 m
As2=M2/z.fyd avec : fyd=fe/1.15= 400/1.15= 347,82 MPa
As2=4304.10 /(0,878x347.82)= 1,41 cm2
-3

Section minimale:
As ≥ Amin= 0.26 fctm b d/fyk avec fctm=0.6+0.06fc28 = 2,1 MPa
Amin= 0.26x 2,1x 1x 0,88/400
Amin= 12,01 cm2

On adopte une section de T14 esp= 10 cm

b – ferraillage au niveau de la section S3 (Talon) :

Armatures principales:

Organigramme pour flexion simple (section rectangulaire) :

fc28=25 MPa ≤ C50/60  On procède au ferraillage de la poutre.

K= M3/(b.d2.fcd) avec: fcd= 0.85.fc28/γc = 0.85.25/1.5= 14.17 MPa

K= 101,77.10-3/(1x0.882x14,17) = 0,0093

29
K’= 0.294 (Car nous n’avons pas une redistribution des moments)
K≤ K’  Aucune armature de compression n’est nécessaire.
Calcul du bras de levier z :
z=0.5(1+(1-2K)0.5).d
z=0.5(1+(1-2x0,0093)0.5)x0.88= 0,876 m
As3=M3/z.fyd avec : fyd=fe/1.15= 400/1.15= 347,82 MPa
As3=101,77.10 /(0,876 x347.82)= 3,34 cm2
-3

Section minimale:
As ≥ Amin= 0.26 fctm b d/fyk avec fctm=0.6+0.06fc28 = 2,1 MPa
Amin= 0.26x 2,1x 1x 0,88/400
Amin= 12,01 cm2

On adopte une section de T14 esp= 10 cm

o Patin :
Les armatures de répartition :
Ar (cm2/m) = 0,10 . e2 = 0,10 . 90 = 9 cm2 On adopte une section de T12 esp= 10 cm

o Talon :
Les armatures de répartition :
Ar (cm2/m) = 0,10 . e3 = 0,10 . 90 = 9 cm2 On adopte une section de T12 esp= 10 cm

Solution application 03:

1. Les résultantes des forces exercées et les forces intervenants dans l’équilibre:
1 Forces de poussée

Couche 1 :
1
𝐹𝑎𝛾1 = 2 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝐻1 2 = 0.5 × 0.36 × 17 × 1.22 = 4,406 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎1 × 𝑞1 × 𝐻1 = 0.36 × 1 × 1.2 = 0,431 𝐾𝑁/𝑚𝑙
Couche 2 :
1
𝐹𝑎𝛾2 = 2 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝐻2 2 = 0.5 × 0.32 × 19 × 1.82 = 9,849 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝐹𝑎𝑞2 = 𝐾𝑎2 × (𝑞1 + 𝛾1 × 𝐻1 ) × 𝐻2 = 0.32 × (1 + 17𝑥1.2) × 1.8 =
12,326 𝐾𝑁/𝑚𝑙

2 Forces de butée
𝐹𝑝 = 0 𝐾𝑁/𝑚𝑙 Car y a présence d’un canal de drainage

3 Poids du mur
𝑃1 = (2.6 × 0.2 × 25)/2 = 6.5 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑃2 = 2.6 × 0.2 × 25 = 13 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑃3 = 1.6 × 0.4 × 25 = 16𝐾𝑁/𝑚𝑙
4 Poids du remblai
𝑃𝑟 = (1.2 × 17 + 1.4 𝑥19)𝑥 1.2 = 56,4 𝐾𝑁/𝑚𝑙

30
2. Décomposition des forces selon les 2 directions principales x et y:
1/ Selon la nature des parois et l’angle de frottement:

Couche 1 : λ1 = ? Paroi lisse  λ1 =0 (Pas de décomposition)


ϕ1=30°< 35°

Couche 2 : λ2 = ? Paroi lisse  λ2 =0 (Pas de décomposition)


ϕ2=33°< 35°

2/ Du fait de l’inclinaison de la paroi:


Le parement intérieur fait un angle α’= 4.40° par rapport à la verticale et toutes les
forces de poussées sont perpendiculaire à ce parement, de ce fait, toutes les forces de
poussées font un angle α’= 4.40° par rapport à l’horizontal.
Couche 1 : λ1 = 4.40°
Couche 2 : λ2 = 4.40°
3. Vérification du glissement à la base du mur :

Intensité
Force Décomposition
(KN/ml)
Fa1x Fa1 . cos α’ 4,393
Fa1y Fa1y . sin α’ 0,338
Faq1x Faq1x. cos α’ 0,429
Faq1y Faq1y. sin α’ 0,0330
Fa2x Fa2x. cos α’ 9,820
Fa2y Fa2y. sin α’ 0,756
Faq2x Faq2x. cos α’ 12,290
Faq2y Faq2y. sin α’ 0,946
P1 / 6,5
P2 / 13
P3 / 16
Pr / 56,4

a.b + N .tg
Fg =  1,5
T
- δfondation : L’angle de frottement sur la base (interface sol/semelle du mur), il est donné
par : δfondation = 2/3 tgφ2 = 2/3 tg 33° = 0,433
- a : L’adhérence (liée à cohésion du sol et à la rugosité δ du mur)= 0.
- R : La résultante des forces extérieures agissant sur l’ouvrage, avec :
▪ N : Composante verticale de R
▪ T : Composante horizontale de R

31
N .tg
D’où : Fg =  1,5
T

N = 0,338 +0,0330+0,756+0,946+6,5+13+16+56.4 = 93,973 KN/ml

T = 4,393+0,429 +9,820+12,290 = 26,932 KN/ml

N .tg
Fg =  1,5  (93,973x0.433)/26.932 = 1,51
T
 Condition vérifiée  pas de risque de glissement
4. Calcul du ferraillage du fut du mur:
1/ Calcul des pressions exercées sur le fut du mur:
Couche 1 :
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.36 × 17 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾1 = 𝐾𝑎1 × 𝛾1 × 𝑧 = 0.36 × 17 𝑥 1.2 = 7,344 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎 × 𝑞1 = 0.36 × 1 = 0,36 𝐾𝑁/𝑚2
Couche 2 :
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧 = 0.32 × 19 𝑥 0 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾2 = 𝐾𝑎2 × 𝛾2 × 𝑧 = 0.32 × 19 𝑥 1.4 = 8,512 𝐾𝑁/𝑚2

𝜎𝑎𝑞1 = 𝐾𝑎2 × (𝑞1 + 𝛾1 × 𝐻 ) = 0.32 × (1 + 17 𝑥 1.2) = 6,848 𝐾𝑁/𝑚2

2/ Calcul des moments dans les sections du fut du mur:


Le ferraillage se ferra à E.L.U, donc les moments seront calculés à E.L.U, d’où :

𝜎𝑎𝛾1 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾1 = 9,914 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝑞1 = 0,54 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝛾2 = 0 𝐾𝑁/𝑚2
{
𝜎𝑎𝛾2 = 11,491 𝐾𝑁/𝑚2
𝜎𝑎𝑞1 = 0.32 × (1𝑥1.5 + 17 𝑥 1.2𝑥1.35) = 9,293𝐾𝑁/𝑚2
Moment au niveau de l’encastrement sous 1.35 G:
MG= 14.46 KN.m
0,54
Moment au niveau de l’encastrement sous 1. 5 Q:
9,914
MQ= 10,40 KN.m
Moment au niveau de l’encastrement sous E.L.U:
9,293

11,49
MELU= MG+ MQ = 24,863 KN.m
Sous 1.35 G Sous 1.5 Q

32
3/ Calcul du ferraillage :

Armatures principales:

Organigramme pour flexion simple (section rectangulaire) :

fc28=25 MPa ≤ C50/60  On procède au ferraillage de la poutre.

K= MELU/(b.d2.fcd) avec: fcd= 0.85.fc28/γc = 0.85.25/1.5= 14.17 MPa

K= 24,863.10-3/(1x0.382x14.17)= 0,0122
K’= 0.294 (Car nous n’avons pas une redistribution des moments)
K≤ K’  Aucune armature de compression n’est nécessaire.
Calcul du bras de levier z :
z=0.5(1+(1-2K)0.5).d
z=0.5(1+(1-2x0,0122)0.5)x0.38= 0,3777 m
As= MELU /z.fyd avec : fyd=fe/1.15= 400/1.15= 347,82 MPa
As=24,863.10 /(0,378x347.82)= 1,89 cm2
-3

Section minimal:
As ≥ Amin= 0.26 fctm b d/fyk avec fctm=0.6+0.06fc28 = 2,1 MPa
Amin= 0.26x 2,1x 1x 0,38/400
Amin= 5,19 cm2

T12 esp 15 cm
On adopte une section de T12 esp= 15 cm

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